130 likes | 289 Views
Abouna Mikhail Ibrahim 1899-1975. Introduction. Aucun mot ne peut décrire Abouna Mikhail Ibrahim dans le sens où il a complètement dédié sa vie à Dieu. Une personne qui le connaissait très bien est bien sûr sa Sainteté le Pape Shénouda III. Il a beaucoup été ému après son départ.
E N D
Introduction • Aucun mot ne peut décrire Abouna Mikhail Ibrahim dans le sens où il a complètement dédié sa vie à Dieu. • Une personne qui le connaissait très bien est bien sûr sa Sainteté le Pape Shénouda III. Il a beaucoup été ému après son départ. • Certains ont vu Abouna Mikhail donner des responsabilités aux Saints à l’Eglise. Il disait à la Vierge : « 3adra Mariam, Vous prenez soin de un tel et un tel. Mary Morkos, vous prenez soin de tel chose etc… ». Puis il rentrait chez lui en étant certain que ces Saints allaient accomplir leur mission. • Il croyait beaucoup dans le pouvoir de la prière, à tel point que lorsque quelqu’un avait un problème, il lui répondait immédiatement : « Allons prier ».
Qui ? • Abouna Mikhail est né sous le nom de Mikhail Ibrahim Youssef à Kaafr Abdo, le 20 avril 1899. Ses parents (Ibrahim Afandi Youssef et Hanounah) avaient cinq enfants. • Ils l’élevèrent au sein de l’Eglise en lui enseignant la prière, les mattaniat et l’humilité. Le prêtre de l’Eglise de Kaafr Abdo, Abouna Guergues, avait une grande influence sur lui ainsi que ses frères. Ils allaient à l’Ecole du dimanche où ils apprirent à lire et à écrire et apprenaient des chants et des hymnes.
Ses études jusqu’à son travail • En 1908, Mikhail commença à aller à l’Ecole Copte de Esna puis il continua ses études dans la Grande Ecole Copte au Caire. • Après le lycée, il a été engagé par le ministre de l’Intérieur dans la police, servant plusieurs villes dont Fooh, Sherbeen, Kaafr-AlSheikh, Guiza… qui était son dernier lieu de service avant d’être ordonné prêtre en 1951.
Son travail • Il était honnête et très assidu dans son service. Il servait Dieu et les personnes qui étaient dans le besoin où il allait. Il construisit une Eglise à Balbess. • Un jour, le chef de police ainsi que son inspecteur lui reprochèrent le fait qu’il travaillait mal parce qu’il venait travailler à 10h les dimanches. Or cette accusation était injuste car le gouvernement de l’Egypte donnait ce privilège à tous les chrétiens sans exception. Mikhail a préféré être transféré plutôt que de causer du mal au chef. • Il fut transféré à Hehia où il passa 10 années (1938-1948) travaillant avec dévouement pour servir Dieu du mieux qu’il pouvait. Son dernier tour de service civil était à Guiza où il résida dans l’ancienne Egypte à côté du monastère de Saint Mina.
Ses relations, ses habitudes • En ce temps là, dans l’ancienne Egypte, il se rapprocha de personnes saintes comme Abouna Mina Al-Motawahid (le Pape Kyrolos VI) et beaucoup d’autres qui devinrent des leaders dans l’Eglise. • Il avait pour habitude de s’agenouiller et de prier Dieu en faisant le signe de croix lorsqu’il s’approchait des portes de l’Eglise comme s’il voyait les portes du ciel.
Son ordination • Il a été appelé au sacerdoce quand le prêtre de Kaafr Abdo s’éteignit, et le peuple de Kaafr Abdo se souvint de leur fils Mr. Mikhail. Ils l’ont désigner, et l’évêque de Guiza de cette époque, Amba Youannis, était très heureux d’ordonner un homme qui était connu pour sa vie de dévouement et son don de lui même. Il était âgé de 52 ans lorsqu’il devient prêtre. • Il dédia sa vie pour le service de Dieu. Un ans après, il devint komos. Il quitta Kaafr Abdo pour l’ancienne Egypte en 1955, à la suite d’une fausse accusation portée contre lui par un homme.
Son service au Caire • Il fut ensuite appelé au Caire par le prêtre de l’Eglise de Saint Marc à Shobra (Abouna Marcos Daoud) pour prier à la place d’un prêtre qui était malade. • Quand il rencontra abouna Mikhail, il réalisa tout de suite qu’il était le partenaire dont il avait besoin pour l’aider à prendre soin de sa congrégation, d’un large ministère et d’une société « Bibles Friends » en Egypte. • Ils ont servi ensemble pendant 20 ans. Abouna Marcos voyait en Abouna Mikhail un frère sincère et dévoué et ils se complétaient tous les deux. • Abouna Marcos était l’écrivain et le traducteur de nombreuses œuvres. Abouna Mikhail lui, était un homme de prière et digne de confiance par une multitude de gens pour entendre leurs confessions et les aider à se repentir.
Douleur… • Cependant, il souffrit beaucoup : il perdit 2 nourrissons, son fils aîné qui devait devenir docteur ainsi que sa femme. • Il disait aux personnes qui venaient le réconforter : « Je remercie Dieu car j’ai 3 enfants et une mère qui prient pour moi ».
Une pitite histoire… • Un jour, un ignorant lui ordonna de quitter un bus public car il était un prêtre. Le bus tomba alors en panne. Le conducteur était alors très en colère contre le monsieur et lui demanda de dire pardon à Abouna Mikhail. Quelques personnes étaient descendues du bus pour demander à Abouna de revenir. Il retourna alors dans le bus, le chauffeur tourna alors la clé dans le contact et la voiture démarra. • Quand les personnes lui demandèrent pourquoi êtes-vous descendu du bus, il répondit : « J’ai fait ce que l’on m’a dit de faire ». Et quand ils lui demandèrent pourquoi êtes-vous remonté, il dit : « ils m'ont dit de revenir, et j'ai fait ce qu'ils m'ont dit de faire ! »
Importance de la prière • Abouna Mikhail préférait prier pour les personnes et les problèmes. Dans son coeur, il croyait que Dieu entendait les prières et donnait les réponses en temps voulu. Mais quand il donnait des conseils, c’était des prophéties provenant du ciel. Il demandait aux gens, petits et frands, de prier pour lui en se surnommant « le pauvre serviteur Ibrahim ». • Un de ses derniers mots écrit par lui-même en arabe : « Christ bénira le pauvre moi, et tous ceux qui demanderont sa bénédiction. Amen. 7/28/1974 ». C’était 9 mois avant sa mort.
Le départ… • Il s’éteignit le 26 Mars 1975 à l’âge de 76 ans après une longue vie de service pour Dieu couronné par 24 années de prêtrise. • Il servit Dieu avec dévouement et un sacrifice total de lui-même. Lorsque la nouvelle de sa mort fut répandue, toute la communauté Copte, à sa tête sa Sainteté le Pape Shénouda III, a pleuré le départ d’un homme de Dieu. • Ils voulurent l’enterrer à côté de l’Eglise qu’il a servi, d’autres ont suggéré son village natal… Le pape avait un autre plan : il demanda à ce que Abouna Ibrahim soit enterré sous l’Autel de la Cathédrale de Saint Marc car comme sa Sainteté déclara : « Nous avons tous besoin de ses prières pour les générations et les générations à venir ».