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La compréhension en lecture

La compréhension en lecture. De Boeck, 1996 et 2008. Par Jocelyne GIASSON. Ch. 4 : les processus d’intégration. Permettent d’effectuer des liens entre les propositions ou entre les phrases. Les référents. 1 2 . Deux types d’indices de cohésion. Les connecteurs. L’inférence.

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Presentation Transcript


  1. La compréhension en lecture De Boeck, 1996 et 2008. Par Jocelyne GIASSON Ch. 4 : les processus d’intégration

  2. Permettent d’effectuer des liens entre les propositions ou entre les phrases. Les référents 1 2. Deux types d’indices de cohésion Les connecteurs L’inférence

  3. Processus d’intégration Fonction : effectuer des relations entre les propositions ou les phrases. exprimées par des indices utilisés par l’auteur * pour établir des liens entre les phrases * pour assurer la cohésion du texte. Relations ou indices de cohésion : - parfois présents dans le texte →explicites : les référents et les connecteurs - parfois implicites→ à inférer par le lecteur (à qui revient de combler grâce au texte et à ses propres connaissances des cases laissées vides par l’auteur) = les inférences

  4. Comprendre les indicesexplicites de relation entre propositions et phrases, c-à-d : Inférer les relations impli-cites entre propositions ou phrases Processus d’intégration En d’autres mots : fondées sur les connaissances du lecteur fondées sur le texte Les référents Les connecteurs

  5. Processus d’intégration 1. Les référents. DEFINITION On parle de référentou d’anaphore quand un mot (ou une expression) est utilisé pour en remplacer un autre. Exemples : pronom, adverbe, nom ou groupe nominal, adjectif, ... Jean est mon ami. Il habite près de chez moi.

  6. Processus d’intégration 3 éléments importants dans le processus de référence : A. le référent ou antécédent B. le terme qui remplace l’antécédent C. la relation entre les deux A B C Référence Travail du lecteur = établir relation entre A et B (parfois évidente, mais pas toujours !!!)

  7. Processus d’intégration Différents types de référents et de classements ! • Par type d’antécédent et type de mot par lequel il est remplacé • (tableau,p.55) • par critère adjacent-éloigné : - relations adjacentes : antécédent et terme qui le remplace sont dans des phrases qui se suivent. - relations éloignées : antécédent et terme qui le remplace sont séparés au moins par une phrase. Exemple. • par critère avant – après : - relation « avant » : l’antécédent apparaît avant le mot qui le remplace - relation « après » : l’antécédent apparaît après le mot qui le remplace Exemple 4

  8. Processus d’intégration Niveau de difficulté des référents : • - Relations éloignées plus difficiles à établir que relations adjacentes • Relations « après » plus difficiles à établir que relations « avant » • Relations où le pronom réfère à une proposition plus difficiles à établir que les relations où le pronom réfère à un nom Dans la compréhension des référents interviennent aussi les types de texte et les connaissances préalables .

  9. Processus d’intégration Enseignement des référents. Voir séquence proposée p. 56-57-58 + exemple « Jean et Sylvie » Voir aussi J. Giasson, La lecture, De la théorie à pratique, p.228-9. Exemples Remarque : attention à tous les déictiques !

  10. Permettent d’effectuer des liens entre les propositions ou entre les phrases. Les référents 1 2. Deux types d’indices de cohésion Les connecteurs L’inférence

  11. Processus d’intégration 2. Les connecteurs. DEFINITION Les connecteurs sont des mots qui relient deux événements entre eux. Ils peuvent être utilisés pour unir deux propositions ou deux phrases. Exemples : et, ou, aussi, sauf, devant, bien que, parce que, avant, après, ... Certains facilement compris, d’autres pas ! Exemples : * Julie est rentrée et puis elle a mangé une pomme. * Jean est revenu de l’école après Marie.

  12. Processus d’intégration Différents types deconnecteurs et de classements ! Liste : p. 58-59. Conjonction : et, aussi, … Disjonction : ou, … Exclusion : sauf, excepté que, … Temps : avant, lorsque, … Lieu : devant, au-dessus de, … Cause : parce que, en raison de , … Comparaison : comme, ainsi que, … Contraste : contrairement à, … Opposition : malgré, bien que, … Concession : bien que, … Conséquence : de manière à, à tel point que, … But : pour, afin de, … Condition : si, à moins que, … Manière : comme, …

  13. Processus d’intégration Les connecteurs sont explicites ou implicites. - plus difficilement compris - doivent être inférés par le lecteur ! Tendance des enseignants à raccourcir la longueur des phrases des textes destinés aux lecteurs plus jeunes. Or, « il est plus difficile pour le lecteur de comprendre deux phrases courtes sans connecteur qu’une phrase plus longue avec un connecteur explicite ». (p.59)

  14. Processus d’intégration Autres remarques ! Les deux connecteurs les plus souvent implicites dans les textes sont ceux de temps et de cause. Les connecteurs sont parfois trop éloignés ou imprécis ; d’où, difficulté de compréhension supplémentaire ! Porter une attention spéciale aux connecteurs et spécialement à ceux de cause. Enseignement des connecteurs, p.60

  15. Permettent d’effectuer des liens entre les propositions ou entre les phrases. Les référents 1 2. Deux types d’indices de cohésion Les connecteurs L’inférence

  16. Processus d’intégration 3. Les inférences. DEFINITION Il y a inférence quand le lecteur dépasse la compréhension littérale, c-à-d quand il va plus loin que ce qui est présent en surface du texte. Une réponse est littérale si elle est sémantiquement équivalente ou synonyme d’une partie du texte (cela se démontre par la grammaire, la syntaxe, les synonymes). Exemples Les Indiens se dirigeaient vers le soleil couchant. Les Indiens voyageaient vers le soleil couchant. Compréhension littérale Les Indiens se dirigeaient vers le soleil couchant. Les Indiens voyageaient vers l’ouest. Compréhension inférentielle

  17. Processus d’intégration Classement : Texte Inférences basées sur le texte = inférences logiques Inférences basées sur les connaissances du lecteur. = Inférences pragmatiques =Inférences créatives De gauche à droite, jusqu’où le lecteur utilise-t-il ses propres connaissances ? A gauche : inférences communes à quasi tout le monde; plus on va vers la droite, plus elles sont propres à un tout petit nombre.

  18. Processus d’intégration L’enseignement de l’inférence. Exemples • En classe les enseignants posent cinq fois plus de questions littérales que de questions inférentielles. • La capacité à faire des inférences commence très tôt. • Classification des inférences reliées aux connaissances des lecteurs : lieu, agent, temps, action, instrument, catégorie, objet, cause-effet, problème-solution, sentiment-attitude (p.66-67) • Comment procéder ? Exemples p. 67 à 71. Images : clipart sur http://office.microsoft.com

  19. Exemples de référence Empruntés en partie à Roberte Tomassone, Pour enseigner la grammaire, Delagrave pédagogie, 1996. Jean et Marie aiment le sport. Il pratique le ski et elle, la natation. Je mets beaucoup d’ordre dans mes idées. Ça ne va pas tout seul. (Norge) Il est né en Russie et il a passé son enfance là-bas. Veux-tu un biscuit ? Oui, je prendrais bien celui-ci. « Ne travailles-tu pas habituellement le samedi ? Oui, mais demain, exceptionnellement, je ne travaille pas ». Sébastien aime lire; c’est pour cette raison qu’il se rend à la bibliothèque tous les samedis. Il est arrivé dans le village, un soir d’automne. C’était la première fois que Théodore, le vieux mendiant, se rendait aussi loin dans sa tournée.

  20. « Tu vois ce que je vois ? dit la cigogne, en montrant du bec un petit point dans le lointain. Il s’est conduit comme un imbécile; ce n’est pas en agissant ainsi qu’il pouvait obtenir gain de cause. Mon cousin a acheté une 405; sa vieille voiture a rendu l’âme. Elle fut en pension chez des religieuses, les mêmesqui avaient autrefois élevé sa mère. Son intervention a été remarquable. Je ne m’attendais pas à une telle intervention de sa part . Mme Aubain se résigna à l’éloignement de sonfils, parce qu’il était indispensable. Virginie y songea de moins en moins. Félicité regrettait son tapage. (Flaubert, Un cœur simple) Anne, après dix années d’absence a retrouvé sa sœur; elle ne l’a pas reconnue.

  21. Autre exemple (substitution pronominale et nominale bien combinée !) Lisez et repérez bien tous les mots qui désignent le porc-épic : Il (le loup) laissa le porc-épic s’épuiser en plaintes, en gémissements et en culbutes. La bête se mit ensuite à trembler de tout son corps, et elle ne pouvait plus conserver ses piquants bien dressés. Elle s’affaissa par terre et s’immobilisa. Le loup s’avança et le retourna sur le dos. L’animal ne remua pas. Il était mort. Il (le loup) laissa le porc-épics’épuiser en plaintes, en gémissements et en culbutes. La bêtese mit ensuite à trembler de tout son corps, et elle ne pouvait plus conserver ses piquants bien dressés. Elle s’affaissa par terre et s’immobilisa. Le loups’avança et le retourna sur le dos.L’animalne remua pas. Il était mort.

  22. Exemple d’une relation éloignée. (p. 54) Vue d’ensemble : en gras et en noir les termes qui font référence au fils du gérant et en rouge ceux qui font référence aux copains. « Un jour, le fils du gérant les invita tous à jouer chez lui. A peine arrivés, on leur demanda de ne pas oublier de bien s’essuyer les pieds pour ne pas salir le parquet et de ne pas s’appuyer conte le mur à cause du papier peint qui venait d’être posé. Si, malgré cet affront, ils demeurèrent encore copains avec lui, ce fut bien à cause de l’examen. Parce que le fils du gérant était fort en maths et, sans son aide, ils ne seraient jamais arrivés à résoudre certains problèmes. » (Korczak, 1980, p. 136) « Un jour, le fils du gérantles invita tous à jouer chez lui. A peine arrivés, on leur demanda de ne pas oublier de bien s’essuyer les pieds pour ne pas salir le parquet et de ne pas s’appuyer conte le mur à cause du papier peint qui venait d’être posé. Si, malgré cet affront, ils demeurèrent encore copains avec lui, ce fut bien à cause de l’examen. Parce que le fils du gérant était fort en maths et, sans son aide, ils ne seraient jamais arrivés à résoudre certains problèmes. » (Korczak, 1980, p. 136) Le premier « lui » est facile à comprendre, le deuxième est beaucoup plus difficile car très éloigné de son référent.

  23. Exercice : surlignez en bleu tous les mots qui désignent le louveteau, en rouge ceux qui désignent la belette et en vert ceux qui désignent la louve. Le louveteau se hérissa, menaçant. La belette se rapprochait. Elle se rua sur lui. Si vite qu’il ne put la voir sauter. Déjà elle l’avait saisi à la gorge… Le louveteau … n’aurait pas survécu si sa mère ne s’était trouvée près de là. En entendant les plaintes de son fils, elle s’élança à travers les broussailles. La belette lâchant sa proie sauta à la gorge de l’intruse. Elle la manqua de peu… D’un vigoureux coup de tête la louve l’envoya brutalement en l’air, et avant que l’éclair jaune ne retombât à terre, elle le happa au passage… Jack London, Crocs blancs, cité par R. Tomassone, …

  24. Le louveteause hérissa, menaçant. La belette se rapprochait. Ellese rua sur lui. Si vite qu’il ne put la voir sauter. Déjà ellel’avait saisi à la gorge… Le louveteau … n’aurait pas survécu si samère ne s’était trouvée près de là. En entendant les plaintes de sonfils, elles’élança à travers les broussailles. La belette lâchant sa proie sauta à la gorge de l’intruse. Ellela manqua de peu… D’un vigoureux coup de tête la louvel’envoya brutalement en l’air, et avant que l’éclair jaune ne retombât à terre, ellele happa au passage… Jack London, Crocs blancs, cité par R. Tomassone, …

  25. Qu’est-ce que la mère de Mireille a entendu à la radio et qui explique sa décision ? Inférences La mère de Mireille écouta les nouvelles de la météo à la radio. Elle décida de sortir les bottes et le parapluie de Mireille. + facile La mère de Mireille écouta les nouvelles de la météo à la radio. Elle entendit des nouvelles alarmantes à suite des intempéries qui avaient sévi sur toute la région et qui allaient se poursuivre. Elle décida de sortir les bottes et le parapluie de Mireille. + difficile « C’était une radieuse matinée au début de l’été : la rivière avait regagné son lit et repris sa course habituelle; un soleil ardent … » (Kenneth Grahame, Le vent dans les saules, début ch.6) Si la rivière a regagné son lit,cela veut dire qu’elle en était sortie . Pourquoi ?

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