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Le Tourisme Naturaliste Authentique Dans Les R gions Sahariennes Du Maroc

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Le Tourisme Naturaliste Authentique Dans Les R gions Sahariennes Du Maroc

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Presentation Transcript


    3. Les associations GERES et GEOS Deux associations complémentaires

    4. Le GERES (Groupe d’Etude et de Recherches des Ecologistes Sahariens) se spécialise dans la diffusion de connaissances à un niveau scientifique dans le but de rendre celles-ci accessibles tant aux universitaires qu’au naturaliste et au citoyen désireux de s’informer.

    5. Le Site du GERES (www.geres-asso.org) est voué à l’information, à la mise à disposition de tous (de l’université aux particuliers) de données sur la Faune et la Flore du Maroc, de l’Afrique du Nord, et tout particulièrement de celles des régions présahariennes et sahariennes. Il s’agit de construire une banque de données (constituée de photographies, de fiches d’identification, de textes de référence, etc.) la plus complète possible accessible à partir d’Internet.

    7. Toutefois, cette mise à la disposition de tous d’une banque de données obéit à un impératif tant éthique que dicté par une nécessité qui s’impose à tous : celui du respect intégral des espèces et des écosystèmes et de la lutte pour leur préservation, voire leur restauration. C’est là un des traits distinctifs constants qui peuvent permettre de caractériser clairement la démarche du GERES et de son Site Internet.

    8. Le GERES se charge également d’envoyer au Maroc, prioritairement dans les régions présahariennes et sahariennes, des naturalistes compétents dans divers domaines…

    10. Il s’agit, pour le GERES - conformément à l’esprit de l’Association et aux engagements pris – de promouvoir l’étude des écosystèmes et d’encourager les recherches sur les espèces afin d’évaluer le plus exactement possible quelles sont les meilleures réponses à apporter aux problèmes que pose leur extinction.

    11. Victime du braconnage et de la destruction du couvert végétal, cette magnifique espèce, la gazelle Dama Mhorr, a, semble-t’il, disparue du Maroc. Le dernier exemplaire ayant été observé en 1993 au sud de Foum Zguid…

    12. Dans cet esprit, l’Association se chargera parallèlement d’évaluer l’état de préparation des populations à l’adoption des actions nécessaires – actions tant de préservation que de restauration des écosystèmes et de réintroductions d’espèces - et de mesurer les raisons des obstacles éventuels qui pourraient apparaître afin de pouvoir proposer des solutions pertinentes.

    13. Ce faisant, le GERES s’attache à aider à réactiver la Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz, laquelle est pour l’association un outil privilégié. L’ancienne Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz construite à l’initiative du zoologiste français Jean Bertrand Panouse L’ancienne Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz construite à l’initiative du zoologiste français Jean Bertrand Panouse

    14. Les nouveaux locaux de la Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz au moment de leur inauguration en avril 2004 La nouvelle Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz inaugurée en avril 2004.La nouvelle Station de Recherches Présahariennes d’Aouinet Torkoz inaugurée en avril 2004.

    15. Des locaux reconstruits avec pour objectifs la protection de l’environnement…

    16. …et la conservation de la biodiversité.

    17. Le GEOS - Groupe d’Etude et d’Observations pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes et pour une nouvelle relation aux autres espèces - s’efforce quant à lui de présenter à travers son Site Internet (www.geos-nature.org) parallèlement les faunes de France et du Maroc (sans se limiter aux régions sahariennes de ce pays)

    18. Ceci afin de contribuer à créer, auprès des populations des deux pays, le sentiment d’appartenance à un espace solidaire de part et d’autre des deux rives de la méditerranée…

    19. Le GEOS organise des voyages d’aventure et d’observations naturalistes dans les régions présahariennes et sahariennes du Maroc… Le GEOS, Groupe Étude et d’Observations pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes et pour une nouvelle relation aux autres espèces (www.geos-nature.org) organise des voyages d’aventure et d’observations naturalistes au Maroc, particulièrement dans les régions présahariennes et sahariennes qui sont la zone d’action privilégiée de l’association partenaire qu’est le GERES, Groupe Étude et de Recherches des Écologistes sahariens (www.geres-asso.org). Le GEOS, Groupe Étude et d’Observations pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes et pour une nouvelle relation aux autres espèces (www.geos-nature.org) organise des voyages d’aventure et d’observations naturalistes au Maroc, particulièrement dans les régions présahariennes et sahariennes qui sont la zone d’action privilégiée de l’association partenaire qu’est le GERES, Groupe Étude et de Recherches des Écologistes sahariens (www.geres-asso.org).

    22. Le but est d’encourager les touristes qui se rendent au Maroc à se rendre aussi dans les régions sahariennes dans le cadre d’un tourisme naturaliste authentique qui valorise toutes les espèces animales et végétales:

    23. Petits Vertébrés… De gauche à droite : 1) Une couleuvre diadème du Maghreb (Spalerosophis dolichospilus) 2) un Courvite isabelle (Cursorius cursor) 3) un Macroscélide de Rozet (Elephantulus rozetti) 4) Un Fouette-queue ou « Dob » (Uromastyx acanthinura)De gauche à droite : 1) Une couleuvre diadème du Maghreb (Spalerosophis dolichospilus) 2) un Courvite isabelle (Cursorius cursor) 3) un Macroscélide de Rozet (Elephantulus rozetti) 4) Un Fouette-queue ou « Dob » (Uromastyx acanthinura)

    24. Invertébrés (Arachnides) du Sahara… 1) Solifuge du genre Galeodibus et de l’espèce olivieri ? 2) Amblypyge (Musicodamon atlanteus) qu’on retrouve au Maroc notamment à Agdz et Tata 3) araignée du genre Dysdera (Famille des Dysderidae). Lagune de Khnifiss 4) Androctonus amoreuxi…1) Solifuge du genre Galeodibus et de l’espèce olivieri ? 2) Amblypyge (Musicodamon atlanteus) qu’on retrouve au Maroc notamment à Agdz et Tata 3) araignée du genre Dysdera (Famille des Dysderidae). Lagune de Khnifiss 4) Androctonus amoreuxi…

    25. Invertébrés (Insectes) du Sahara… 1) Un Truxale 2) gros criquet (Tuarega insignis) 3) Carabe (Anthia sexmaculata) environs de Merzouga 4) Eremiaphile (Eremiaphila reticulata?), Lagune de Khnifiss1) Un Truxale 2) gros criquet (Tuarega insignis) 3) Carabe (Anthia sexmaculata) environs de Merzouga 4) Eremiaphile (Eremiaphila reticulata?), Lagune de Khnifiss

    26. Par le moyen de ces voyages naturalistes, il s’agit d’encourager les populations concernées à adopter des activités nouvelles, à la hauteur des défis actuels, soucieuses de l’intégrité des écosystèmes, parce que source véritablement durable de subsistance et garantie d’une qualité de vie incomparable. Ce faisant, il s’agit aussi de rendre plus crédible les actions du GERES qui apparaîtront alors comme des actions bénéfiques tout à la fois à la faune et aux personnes...

    27. En organisant des voyages d’aventure et d’observations naturalistes dans les régions sahariennes du Maroc, le GEOS poursuit donc également un but économique. Celui-ci est triple: Il s’agit d’assurer une partie des frais de fonctionnement de l’association Il s’agit d’assurer le financement d’une partie des actions prévues en relation avec le GERES Il s’agit d’encourager des activités durables de la part des populations des régions concernées

    28. " Les troupeaux causent des dégâts souvent irréparables; sur les marges septentrionale et méridionale, la transhumance est responsable de l'extension de la zone désertique.[...] Les méfaits de la Chèvre sont les plus graves [...] Sur de vastes étendues, le surpâturage est responsable de la quasi-disparition des plantes utiles au bétail." (Yves et Mauricette Vial, "Sahara milieu vivant« ,1974)

    29. Des activités durables, c’est-à-dire des activités compatibles avec l’écologie, car l’écologie, c’est aussi de l’économie à long terme…

    30. Parallèlement, et ceci de manière indissociable de ses autres activités, le GEOS encourage une réflexion générale critique sur l’état des relations entre les hommes et les espèces animales. Particulièrement les espèces sauvages, plus particulièrement les espèces les plus méconnues et subissant le plus fortement les préjugés.

    31. Ce faisant, il s’agit de faire reculer les préjugés et de faire avancer la connaissance: ici un arachnide qui n’est ni un scorpion, ni une araignée, mais un solifuge ou galéode. Cet arachnide, bien que dépourvu de glandes à venin, passe à tort pour mortel et agressif.

    32. Ici encore un arachnide qui n’est ni un scorpion, ni une araignée, mais un Amblypyge.

    33. Là, un scorpion à côté de sa mue (exuvie) qui n’est autre que son squelette externe…

    34. Apprendre à distinguer les espèces au-delà des préjugés…

    35. Une couleuvre à la fois venimeuse et … inoffensive!

    36. Théodore Monod écrivait non sans quelque légitime ironie à propos des serpents qu'il pouvait parfois rencontrer dans les régions sahariennes :

    39. C’est donc tant animé d’une éthique du respect de la diversité du vivant que dans une perspective pédagogique et de valorisation de la biodiversité spécifique des régions considérées que le GEOS organise des voyages naturalistes au Maroc, particulièrement dans la zone d’action privilégiée du GERES : les régions présahariennes et sahariennes.

    40. Il s’agit, ce faisant, d’encourager un tourisme naturaliste authentique afin de contribuer tout à la fois à encourager une activité durable et soutenable par les populations respectueuses de l’intégrité des écosystèmes et d’aider à promouvoir auprès de ces mêmes populations les activités de sensibilisation du GERES. Un des buts proclamés de ces voyages est, en effet, d’aider le GERES à accomplir ses objectifs, dont celui de la réintroduction d’espèces remarquables susceptibles de restaurer la qualité des écosystèmes.

    41. Des Antilope dammah (Oryx dammah) sont élevées dans le Parc National Souss Massa en attendant une réintroduction dans la région du bas Drâa. Antilope dammah (Oryx dammah). Parc zoologique de Lunaret, Montpellier, Avril 2004. Au Maroc, cette espèce a été observée seulement au Sahara. ''La dernière observation de l'espèce a eu lieu (...) dans la région de Dakhla, en 1973'' (Fabrice Cuzin)Antilope dammah (Oryx dammah). Parc zoologique de Lunaret, Montpellier, Avril 2004. Au Maroc, cette espèce a été observée seulement au Sahara. ''La dernière observation de l'espèce a eu lieu (...) dans la région de Dakhla, en 1973'' (Fabrice Cuzin)

    42. Dans divers zoos du monde, dont celui de Montpellier, des lions de l’Atlas sont élevés en attendant une réintroduction en milieu naturel.

    43. Des objectifs, pensons-nous, qui ne pourront être atteints sans convaincre les populations du bien fondé d’une démarche de réintroduction et, ce qui va de pair avec cette démarche, du bien fondé de la position du GERES et du GEOS argumentant de la nécessité de respecter les écosystèmes et leurs habitants. Étant entendu que les uns ne peuvent exister sans les autres, les espèces végétales et animales étant largement interdépendantes et formant des équilibres dynamiques.

    44. Cette vérité dialectique vaut également, à terme, tout autant pour les populations humaines qui, lorsqu’elles ne respectent ni les écosystèmes ni l’ensemble des espèces, lesquels rendent possible l’existence de ces mêmes écosystèmes, sont immanquablement condamnées à la famine.

    45. Les populations qui ne respectent pas (involontairement ou non) les écosystèmes présahariens et sahariens très fragiles finissent inévitablement par être contraintes d’abandonner des territoires désertifiés qui le resteront pour de très longues périodes au mépris de cette maxime de Saint Exupéry : « Nous n’héritons pas la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants  ».

    46.

    47. Nous pensons, en effet, que la désertification est grandement provoquée par des actions humaines inconsidérées, lesquelles pour diverses raisons historiques, d’ordre surtout économique, ne pourront disparaître que dans les conditions de la mise en œuvre d’une alternative attrayante. L’attraction que provoquerait la présence d’espèces aussi emblématiques que remarquables est susceptible d’enclencher une dynamique d’entraînement à la fois du tourisme naturaliste et de régénérescence des écosystèmes de la région du Bas Drâa.

    48. Cette dynamique serait aux effets interactifs: la réactivation successive d’écosystèmes encouragerait elle-même la venue de touristes naturalistes - ou le devenant pour un temps- attirés par la qualité de l’environnement, c’est-à-dire par la richesse de la diversité faunistique. Ce qui inciterait à plus de protection, plus de sauvegarde, plus de conservation, plus de réintroductions - et ceci également à la demande des populations locales qui verraient là une source nouvelle et alternative de subsistance.

    49. Paysage à Acacia raddiana du bas Drâa

    50. La régénération des écosystèmes et donc de la flore et de la faune du Bas Drâa, et au-delà, confèrerait au Maroc, de par son existence et de par la qualité de sa faune unique en Afrique du Nord, une position prestigieuse qui ne pourrait à terme qu’encourager les touristes européens à venir visiter les régions présahariennes et sahariennes du pays.

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