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Le Récit dans les programmes d’Histoire du Collège. ou raconter en Histoire des histoires?. Le récit au cœur des programmes? Les intentions. Introduction des nouveaux programmes (p2): I . Des orientations générales communes aux trois programmes du collège.
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Le Récit dans les programmes d’Histoire du Collège ou raconter en Histoire des histoires?
Le récit au cœur des programmes?Les intentions. • Introduction des nouveaux programmes (p2): I. Des orientations générales communes aux trois programmes du collège. «[…] Il convient non seulement de varier les modalités d’utilisation des documents mais aussi d’accorder une place au récit par le professeur: sa parole est indispensable pour capter l’attention des élèves grâce à un récit incarné et pour dégager l’essentiel de ce qu’ils doivent retenir » (Page2 ) II. Des orientations propres au programme d’Histoire au collège. « Le programme vise aussi à faire acquérir une formation intellectuelle fondée sur des capacités travaillées tout au long de la scolarité obligatoire: […] - maîtrise progressive de la construction d’un récit historique à l’écrit et à l’oral, depuis ses formes les plus élémentaires (quelques phrases) jusqu’à des développements plus élaborés intégrant des éléments explicatifs et démonstratifs. » (pages 2-3)
Un constat qui permet quelques remarques • Le récit est présent dans tous les niveaux mais les programmes insistent surtout en 6°/5°. • Le récit est un exercice que les élèves doivent apprendre à maîtriser progressivement et qui se complexifie avec le temps.
Un constat qui soulève des questions surtout en 6°. • Qu’est-ce que le récit en histoire? Peut-on en donner une définition satisfaisante et adaptée à notre enseignement? • Le récit doit s’inscrire dans nos pratiques pédagogiques et structurer les démarches de séquences en 6°. Cela demande-t-il des changements radicaux de nos pratiques? • Une compétence à transmettre (surtout 6° et 5°) Quel est le sens de cet exercice et sa pertinence?
A. Le récit historique: un exercice défini, une reconnaissance universitaire. • Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral). • Forme construite et réfléchie. • Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. • Respect d’une structure chronologique, datation, si possible, d’au moins une partie des actions. • Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants. • L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits . • Un récit historique est une mise en intrigue. • Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). • Un récit historique intègre l’explication historique, parfois la résonnance historique. • Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs).
B. « Tenir compte des progressions prévues en français. » La progression d’ensemble sur les années du collège s’organise autour des discours (utilisation du « je ») avec des dominantes: 6° Le narratif 5° Le descriptif 4° l’explicatif 3° l’argumentatif Tenir compte des progressions mais pas forcément y coller au risque de perdre certains attributs et spécificités du récit historique
Les objectifs prioritaires du programme de français 6°. On ne peut pas attendre des textes longs dès le début de l’année mais on peut être ambitieux. Des exigences communes qu’il faut intégrer dans notre exercice. (compétence 1 « maitrise de la langue française » du socle commun) Un exercice qui se distingue du nôtre en termes de méthodes (pas de dialogue , pas d’invention).
Bilan: Le récit historique n’est pas une aberration. • Il a une reconnaissance universitaire et s’inscrit dans les pratiques de notre matière. • Il existe un récit historique distinct du récit de fiction ou du récit littéraire. • Il faut tenir compte des progressions prévues en français mais pas s’y calquer. Comment intégrer le récit dans nos pratiques?
A. Une place au récit par le professeur: « sa parole est indispensable pour capter l’attention des élèves grâce à un récit incarné et pour dégager l’essentiel de ce qu’ils doivent retenir »
B. Le récit au cœur de la démarche: un exercice spécifique. • Un exercice qui demande la mobilisation de différentes compétences. • Un travail qui vise l’apprentissage de connaissances mais aussi d’une méthode. • Une préparation pour les futurs récits, une référence.
B. Le récit au cœur de la démarche: l’exemple de l’épopée d’Alexandre. Structure de la séquence. • 1h en classe • Travail à la maison • 1h restitution et reprise en classe (récit et validation de la fiche). Documents /supports exploités. • Manuel: buste d’Alexandre, textes, carte de l’épopée d’Alexandre. • Récit du professeur. Objectifs. • Connaître l ’épopée d’Alexandre. • Travailler les méthodes du récit.
Mise en intrigue (questionnement central): Pourquoi Alexandre est-il si reconnu de son temps et après sa mort ? Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »? Un prince intrépide. ‘Un jour on amena à Philippe un cheval tout à fait indomptable, Bucéphale. Impatienté, Philippe donna l’ordre de l’emmener, mais Alexandre dit : « Quel cheval on perd !» Alors Philippe lui demanda : « Et si tu n’en viens pas à bout ? » - Par Zeus répliqua Alexandre, je paierai le prix du cheval. ». Aussitôt il court, saisit la bride et tourne l’animal face au soleil, car il avait observé qu’il était effarouché par son ombre qui dansait devant lui. Il le flatta et le caressa un moment, puis sauta sur lui, l’enfourcha fermement et le lança à bride abattue. Lorsqu’il revint , joyeux et fier tous l’acclamèrent ; son père le baisa au front et dit : « Mon fils cherche un royaume à ta taille : la Macédoine est trop petite pour toi » ’ Plutarque, Vie des hommes illustres, IX, II° siècle après Jésus Christ L’éducation d’Alexandre. ‘ Philippe ne se fiait pas entièrement aux maîtres chargés de l’instruction littéraire et scientifique de son fils. Aussi fit il venir le plus illustre et le plus savant des philosophes, Aristote. Alexandre apprit la morale et la politique… Son goût pour la médecine lui venait aussi d’Aristote. Il considérait l’Iliade comme un stimulant de la valeur guerrière ; il emporta l’édition qu’Aristote avait faite de ce poème . Il l’avait toujours sous son oreiller , avec son épée.’ Plutarque, Vie des hommes illustres, X-XII, II° siècle après Jésus Christ les origines d’Alexandre Un personnage cultivé et intelligent
La mise en récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé.
Le temps du récit fait par le professeur Les sources/ouvrages sont citées. Les élèves accèdent aux cartes et /ou chronologies fournies par le manuel en complément. Références CDI pour approfondir.
Travail à la maison: la rédaction d’un récit historique sans le dire… • A l’aide des documents étudiés et de l’histoire racontée en classe, racontez la vie d’Alexandre et expliquez pourquoi il a été surnommez le « grand ». N’oubliez pas de justifiez vos propos.
La mise en récit (2nd temps). Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone.
Mise en intrigue (questionnement central): Pourquoi Alexandre est-il si reconnu de son temps et après sa mort ? Pourquoi a-t-il été surnommé « le grand »? Un prince intrépide. ‘Un jour on amena à Philippe un cheval tout à fait indomptable, Bucéphale. Impatienté, Philippe donna l’ordre de l’emmener, mais Alexandre dit : « Quel cheval on perd !» Alors Philippe lui demanda : « Et si tu n’en viens pas à bout ? » - Par Zeus répliqua Alexandre, je paierai le prix du cheval. ». Aussitôt il court, saisit la bride et tourne l’animal face au soleil, car il avait observé qu’il était effarouché par son ombre qui dansait devant lui. Il le flatta et le caressa un moment, puis sauta sur lui, l’enfourcha fermement et le lança à bride abattue. Lorsqu’il revint , joyeux et fier tous l’acclamèrent ; son père le baisa au front et dit : « Mon fils cherche un royaume à ta taille : la Macédoine est trop petite pour toi » ’ Plutarque, Vie des hommes illustres, IX, II° siècle après Jésus Christ L’éducation d’Alexandre. ‘ Philippe ne se fiait pas entièrement aux maîtres chargés de l’instruction littéraire et scientifique de son fils. Aussi fit il venir le plus illustre et le plus savant des philosophes, Aristote. Alexandre apprit la morale et la politique… Son goût pour la médecine lui venait aussi d’Aristote. Il considérait l’Iliade comme un stimulant de la valeur guerrière ; il emporta l’édition qu’Aristote avait faite de ce poème . Il l’avait toujours sous son oreiller , avec son épée.’ Plutarque, Vie des hommes illustres, X-XII, II° siècle après Jésus Christ
La mise en récit (fin) Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros). Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser.
C. Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves. Définition du récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Le récit est un texte écrit (même s’il peut être proféré à l’oral). • Forme construite et réfléchie. Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages. C’est un texte qui doit être bien écrit. On utilise le temps du présent. Il faut veiller à une bonne orthographe, au respect de la grammaire et de la ponctuation.
Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves. Définition du récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Le récit déploie une succession d’actions temporelles. C’est un parcours dans le temps qui débouche sur une situation finale. Un récit doit se situer. Un récit en histoire suit l’ordre du temps : J’indique les dates (quand il y en a) des événements importants, Je respecte l’ordre chronologique dans la rédaction. Un récit se situe dans l’espace: il faut donner le lieu ou les lieux de l’action et être le plus précis possible.
Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves. Définition du récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre nait en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Le récit historique est marqué par l’engagement d’actants . • L’action d’un récit en histoire est menée par des acteurs individuels ou collectifs concrets ou abstraits . Je raconte l’histoire de personnages. Les personnages sont au cœur du récit. Ces personnages peuvent être des Hommes mais pas forcément.
Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves. Définition du récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre naît en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Un récit historique est mis en intrigue. • Pas une simple chronologie mais un agencement des actions. Il faut donner un sens au récit (problématisation). Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages.
C. Construire ou valider la définition du récit historique avec les élèves. Définition du récit. Pourquoi Alexandre est-il surnommé le grand? Alexandre naît en 356 avant Jésus-Christ (document 1 p108). C’est un prince, fils du roi de Macédoine Philippe qui domine toute la Grèce. Selon Plutarque c’est un jeune homme intelligent et cultivé. Entre 334 et 323 avant Jésus-Christ Alexandre, à la tête de ses phalanges, fait la conquête de l’empire perse en remportant de nombreuses batailles et va jusqu’en Inde (voir carte p106). C’est un grand général qui a la volonté de conquérir le monde, d’être le plus grand. Il meurt à 33 ans en 323 à Babylone. Le génie militaire d’Alexandre, sa mort jeune et en pleine gloire, son intelligence et sa culture ont fasciné les hommes de tout temps. Son histoire s’est transformée en mythe (récit des aventures d’un héros) Beaucoup ont essayé de le copier ou de le surpasser. Un récit historique intègre l’explication historique (parfois la résonnance historique). • Les affirmations sont justifiées par des preuves. Les faits sont expliqués (buts et/ou motifs). Je raconte une histoire mais je n’invente pas une ou des histoires. Il faut prouver ce que l’on avance à l’aide de connaissances vues en classe, du manuel ou des documents étudiés J’essaye aussi d’expliquer les faits (les causes, les conséquences de ces faits). La conclusion présente ou définit une idée importante qui explique pourquoi on a passé du temps à faire ce récit. Je peux voir les conséquences à courts ou longs termes de l’histoire racontée ou expliquer son importance pour nous ou pour notre Histoire.
Au bout de la démarche: Fiche élève Un récit en Histoire Raconter une histoire en Histoire. Je raconte une histoire mais je n’invente pas une ou des histoires. Il faut prouver ce que l’on avance à l’aide de connaissances vues en classe, du manuel ou des documents étudiés J’essaye aussi d’expliquer les faits (les causes, les conséquences de ces faits). Je raconte l’histoire de personnages. Les personnages sont au cœur du récit. Ces personnages peuvent être des Hommes mais pas forcément. Un récit doit se situer. Un récit en histoire suit l’ordre du temps : J’indique les dates (quand il y en a) des événements importants, Je respecte l’ordre chronologique dans la rédaction. Un récit se situe dans l’espace: il faut donner le lieu ou les lieux de l’action et être le plus précis possible. Un récit doit être réfléchi et construit Le récit doit être réfléchi. Il répond à une question ou à un problème posé en rapport avec le ou les personnages. C’est un texte qui doit être bien écrit. On utilise le temps du présent. Il faut veiller à une bonne orthographe, au respect de la grammaire et de la ponctuation. La conclusion présente ou définit une idée importante qui explique pourquoi on a passé du temps à faire ce récit. Je peux voir les conséquences à courts ou longs termes de l’histoire racontée ou expliquer son importance pour nous ou pour notre Histoire.
III. Le récit dans les compétences Qu’attendre de nos élèves?
Que peut-on attendre des élèves? (Fiche méthode distribuée au mois d’octobre.) • Raconter. • Raconter et expliquer.
A. Raconter • Un exercice menée au début de l’année avec la fiche + cours + manuel) « Raconter la vie des habitants de la Mésopotamie vers 4000 avant Jésus-Christ. » (cours + documents)
BilanUn excellent outil pour restituer le cours. • Un exercice pertinent pour restituer les connaissances. Les élèves apprécient l’incarnation du sujet. • Ce n’est pas « naturel » de justifier ou de conclure le travail. La construction de la méthode du récit historique est progressive.
B. Raconter et expliquer un exercice guidé. Je raconte la vie d’un Égyptien et j’explique ses particularités. (6 points). • Racontez la vie d’un riche paysan égyptien. (naissance/ vie quotidienne/mort). Intégrez dans ce paragraphe les termes ou expressions suivantes. Croissant fertile– araire – mon travail nourrit ma famille- crue- scribes- impôt- jugement d’Osiris- momification- parce que- grâce à. Votre paragraphe commencera forcément par : « Je suis Akham, paysan égyptien né vers 1000 avant Jésus Christ… » et se terminera par « Ainsi ma vie a été dure et j’espère, après ma mort, une destinée meilleure, dans le royaume de l’au-delà.»
Bilan de l’exercice • Pertinence • 17 élèves sur 28 maîtrisent globalement l’exercice dans cette configuration. Succès global pour la mise en relation (nature de l’exercice+ pratiques en classe). Pertinence de l’exercice pour restituer les connaissances. 23/28 respectent la forme. Un exercice productif facile d’accès pour les élèves.
C. Raconter et expliquer « sans assistance » Exercice mené lors du chapitre sur la Grèce (avec la fiche méthode + cours + manuel) « Raconter et expliquer un débat à l’Ecclésia » Pas d’entrée par un ou des acteurs. Pas de commentaires ou aides.
Bilan de l’exercice Le récit doit être mis en forme et entrer par des acteurs. Il faut une transposition didactique. Un bon exercice pour restituer des connaissances. • Il faut être modeste dans nos attentes méthodologiques. Une conclusion ou une mise en résonnance est du bonus. • L’explication simple d’un fait est suffisante en 6° (parce que; car, puisque…).
D. Raconter dans le cadre d’une séquence où le récit historique est au cœur de la démarche. • A l’aide des documents étudiés et de l’histoire racontée en classe, racontez la vie d’Alexandre et expliquez pourquoi il a été surnommez le « grand ». N’oubliez pas de justifiez vos propos. (travail maison) L’explication historique pose problème , même explicitée. Pour les élèves raconter signifie rédiger un texte. La forme est acquise. Exercice productif mais difficile surtout à la maison. Même clairement énoncée, la conclusion pose problème aux élèves.
Quelques remarques en guise de conclusion. • Le récit historique n’entraîne pas une révolution de nos pratiques, il s’agit simplement d’une reconnaissance. • Il faut distinguer le récit fait par le professeur (récit historique) et le récit de l’élève (« Raconter » pour un élève c’est restituer des connaissances sous la forme d’un discours narratif. ) • « Capacités » ne veut pas dire intégration systématique d’un exercice de récit dans les évaluations. • Soyons modestes dans nos attentes, exemplaires dans nos pratiques pour que la méthode du récit historique s’acquière au fur et à mesure de la scolarité: une capacité se construit dans la durée. On a 4 ans pour construire la capacité aboutie. Il y a donc progressivité de l’apprentissage.
LE RECIT HISTORIQUE : Bibliographie, Sitographie Le récit en Histoire (parmi de nombreux ouvrages et articles) PROST Antoine, Douze leçons sur l’histoire, Seuil, 1996. RICOEUR Paul, Temps et récit, tomes 1- 2- 3, poche 1991. VEYNE Paul , Comment on écrit l’histoire?, Point Seuil,1978. LEVY Jacques et LUSSAULT Michel (dir), article récit in le Dictionnaire de la Géographie et de l’espace des sociétés, Belin, 2003. CARIOU Didier, Références a l’épistémologie de l’histoire et des sciences humaines dans deux recherches en didactique de l’histoire : http://ecehg.inrp.fr/ECEHG/formations/journees-d-etude-didactique/journees-d-etude-didactique-2007/jed2007_pdf/cariou.pdf DELEPLACE Marc, Définition du récit en histoire http://www.ihtp.cnrs.fr/historiographie/spip.php%3Farticle52&lang=fr.html SERANDOUR Jacques, Intérêt de la production scolaire du récit par http://histgeo.ac-aix-marseille.fr/a/jse/d008.htm La pertinence et l’utilisation du récit en Histoire (primaire) mémoire IUFM http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/memoires/memoires/2000/a/3/00a3004/00a3004.pdf Fiche de Temps et récit de Paul RICOEUR: http://digression.forum-actif.net/ricoeur-f26/l-intrigue-et-le-recit-historique-temps-et-recit-i-t139 Le récit en français Le discours argumentatif en français (site des collèges et lycées de Mayotte.) http://pagesperso-orange.fr/classeur.numerique/Lycee/boiteaoutils/discoursargumentatif.html Le récit en français : le schéma narratif http://emile.simonnet.free.fr/sitfen/narrat/narr0001.htm Programmes de français http://www.cndp.fr/doc_administrative/programmes/secondaire/francais/accueil.htm Alexandre le Grand MOSSE Claude, Alexandre le Grand, Payot 2001. CARLIER Pierre, Le IV° siècle grec, Point histoire, 1995. Epopée d’Alexandre (parmi de nombreux sites…) http://www.memo.fr/Dossier.asp?ID=217 Présentation d’un récit historique d’Alexandre le grand http://www.antiquite.ac-versailles.fr/alexan/alex0.htm Référence CDI JUBERTHervé, Alexandre le Grand, école des Loisirs, 2006. DAVIDSON Marie Thérèse, Sur les traces d’Alexandre le Grand, Gallimard jeunesse, 2002 DE MARCK et DE WULF, MARTIN Jacques, Alexandre le Grand, tome 1,collles voyages d’Alix , Casterman, 2009