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Le carnaval en Gr èce. Les origines Etymologie : le mot Carnaval vient d’Italie mais a conservé son étymologie latine : « carnis levare », c’est à dire « enlever, ôter la viande, la chair ».
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Les originesEtymologie : le mot Carnaval vient d’Italie mais a conservé son étymologie latine : « carnis levare », c’est à dire « enlever, ôter la viande, la chair ». • Comme tant d’autres fêtes, c’est une récupération par le christianisme de très anciens cultes dont les Lupercales romaines et les Saturnales : • Chaque année le 15 février, les Luperques, vêtus seulement des peaux des boucs sacrifiés, couraient à travers la ville en frappant avec des lanières de peaux de boucs tous ceux qu’ils rencontraient notamment les femmes. Celles-ci ne cherchaient pas à se soustraire aux coups, parce qu’elles croyaient que cela favorisait la grossesse. Ces Lupercales, assurant le départ d’une nouvelle année, symbolisaient l’intrusion du monde sauvage dans le monde civilisé, celle du désordre dans la vie réglée, celle du monde des morts dans celui des vivants. • Les Saturnales : elles avaient lieu aux alentours du solstice d’hiver, et selon les époques, ont duré un, trois, cinq ou sept jours. On organisait de joyeux banquets, où le maître de maison allait jusqu’à servir ses esclaves à table, on mangeait en général un cochon de lait, on suspendait des figurines au seuil des maisons ou aux chapelles des carrefours. Un roi de fantaisie élu par le sort était le maître des réjouissances pendant ces journées où l’on prenait parfois de grandes libertés… Aux Sigillaires, à la fin des Saturnales, on s’offrait des figurines d’argile, des chandelles de cire et des gâteaux. Ces figurines remplacent sans doute de très anciens sacrifices humains pratiqué par les Pélasges, un des peuples les plus anciennement installés dans le Latium ; ce serait Hercule qui aurait persuadé les descendants des Pélasges de remplacer les humains par des statuettes reproduisant des traits humains et en honorant les autels de Saturne non par l'immolation des hommes mais par des lampes allumées.
.Le carnaval • Le carnaval <<apokries>>, en grec, dérive du mot byzantin <<apokreo>> {απόκρεω} qui signifie viande. • C’est le résultat du culte du dieu <<dionysos>> de la mythologie grecque
Dionysos, dieu des fêtes, du vin, de la vie des excès, de la vie , de la reproduction. Il était accompagné de satyres, de menades qui portaient des masques et des peaux d’ animaux. Ils dansaient aux fêtes dionysiaques…
Dionysos est surtout le père de la tragédie et de la comédie grecque
FETES DIONYSIAQUES • Ces fêtes représentaient la fin de l’ hiver et l’ arrivée du printemps. Elles symbolisaient la rennaissance de la terre .. • Pour les grecs, ce cercle de la rennaissance de la nature, avait une relation avec les âmes humains. • ( signalons, le symbol des masques sur le visage!)
LE CARNAVAL ET SON HISTOIRE • Les semaines de carnaval (apokriés) sont des périodes de divertissement et de joie. Ce sont une des plus belles fêtes et une des préférées de toute l'année. Elles sont liées depuis l'antiquité à la fête et au déguisement. • Les racines de ces manifestations se situent dans la Grèce ancienne, dans l'adoration du dieu Dionysos, à l'époque des 12 dieux de l'Olympe. Dionysos était le dieu de la fertilité et les Grecs anciens l'honoraient lors de grandes célébrations, les Dionyssia (Διονύσια). Pendant ces célébrations, dans l'Athènes antique, il y avait une parade d'un char. Le char était suivi de danseurs et de chanteurs déguisés et maqués qui chantaient des chansons satyriques. • C'est à cette époque que la morosité hivernale succède à la joie du renouveau de la nature, du printemps, du démarrage des plantations. Les manifestation de gens déguisés se déroulaient pour se déjouaient les mauvais esprits qui gardent la terre mortes jusqu'à ce qu'elle soit incitée grâce à la "magie" des hommes, c'est-à-dire quand les plantes poussent, germent et que les sortent.
La semaine de carnaval est étroitement liée en Grèce à la fin de l'hiver et au début du printemps. Le mot "Apokria" (αποκριά) traduit par semaine de carnaval, les grecs désignent de façon plus large la période de trois semaines précédant du carême (Megali sarakosti - ΜεγάληΣαρακοστή) , le célèbre carnaval grec (Triodio - τριώδιο). • Les trois dimanches qui clorent chaque semaine du triodo (carnaval grec) ont pour nom : • le dimanche du Débauché (Kyriaki tou Assotou - ΚυριακήτουΑσώτου) , • le dimanche d' Apokréo (Kyriaki tis apokréo - ΚυριακήτηςΑπόκρεω) nommé aussi petit Carnaval (mikri apokria - μικρήαποκριά) • et le dimanche du Tyrofagou ( mot à mot "mangeur de fromage" - ΚυριακήτηςΤυροφάγου) dit aussi Grand Carnaval (Mégali Apokria - ΜεγάληΑποκριά). • Le mot "Apokria" signifie "abstention de viande" et il marque le début de la semaine de Carnaval, nommé par les grecs, semaine tyrini (τυρινήεβδομάδα) durant laquelle seuls les produits laitiers sont permis dans les repas selon la religion orthodoxe. Ainsi les chrétiens se préparent au grand jeûne (Sarakosti - Σαρακοστή). Karanavali (Καρναβάλι) , qui provient du latin "carnem levare" (l'abstention de viande) est un synomyme du mot grec "Apokria".
RITES DU CARNAVAL • Le jeudi dit jeudi de la semaine kréatini prend une place particulière durant les trois semaines de Carnaval. Il s'agit de jeudi gras (Tsiknopémpti - Τσικνοπέμπτη) nommé ainsi parce que ce jour là dans toutes les maisons, on cuit de la viande. Avant, plus anciennement, on faisait fondre la graisse de de porc et le graillon (Tsikna - τσίκνα)dont l'odeur se diffusait partout. • A Pella :Le "dimanche d' "Apokréo" (Carnaval) dans le département de Pella (dans le nord de la Grèce en Macédoine), les maîtres de maison égorgeaient un coq, qu'ils cuisinaient avec du riz et mangeaient ensuite avec toute la famille. Le même jour ils fabriquaient un pâté en croûte seulement avec des fines feuilles de pâtes. Ensuite commençait le jeûn (repas sans viande). Ils mangeaient de nouveau de la viande seulement à Pâques. • La semaine blanche :La deuxième semaine de carnaval entre le dimanche d'apokréo et celui de Tyrofago est appelée la "semaine blanche", parce qu'il existait l'habitude de manger des produits laitiers et des oeufs durant cette semaine. Les femmes ne se lavaient pas les cheveux cette semaine afin que ces derniers ne blanchissent pas, comme le dit la superstition
Déguisement : Le dimanche de Tyrofago, on sortait les instruments de musique sur la place du village et tout le monde dansait et s'amusait. De nombreux personnes déguisés allaient de maison à maison, où on leur donnaient une somme symbolique. Dans les temps anciens, les costumes n'étaient pas acheté. Le costume était une création personnelle sortie de l'imagination de son créateur. Ce dernier cousait le déguisement qui était constitué avecc d'anciens vêtements coupés. • La coutume du pardon :Le soir du dimanche de Tyrini avait lieu la coutume du "pardon". Les habitants des villages allaient rendre visite à leurs parents, à leurs beaux parents, aux grands-parents, à leurs parrains et ils embrassaient leurs mains pour demander "pardon". Aux enfants qui allaient rendre visite aux parents, ces derniers donnaient de l'argent.
La coutume de l'œuf bouilli :La coutume de "l'oeuf bouilli" présente un intérêt. Cette coutume ne se déroule pas seulement dans les villages de l'Almopia (région dans le nord de la région de Pella) mais aussi dans de nombreuses autres parties de Grèce. Les grand-mères de chaque famille se rassemblaient autour de leurs petit-enfants et épluchaient un oeuf bouilli. Elles l'attachaient avec du fil au bout d'un rouleau à pâtisserie. Ensuite elles mettaient l'œuf successivement sur les bouches de chacun de ses petit-enfants, lesquels avaient leurs mains attachées en arrière dans le dos. Le petit-fils qui parvenait à prendre avec sa bouche cet oeuf le mangeait. Le but de cette coutume était "de fermer les bouches" pour la carême (Sarakosti), bouche qui s'ouvrait de nouveau pour Pâques, dit aussi par les grecs "brillante" (Lambri - Λαμπρή). A ces petits-enfants, les grands mères offraient des halvas ou un peu d'argent pour qu'ils s'achètent des bonbons. A ce moment,commençait carême (Sarakosti).
EN EPIRE Á IOANNINA , LA CAPITALE • On allume des feux dans les quartiers de la ville et sur la place centrale. Ces feux symbolisaient la fin de l’ hiver et l’ arrivée du printemps. Des jeunes et des personnes plus âgées dansaient autour du feux pour <<oublier >> tous les maux del’ hiver..c’ est une occasion de flâner sur les quartiers de la ville et de s’amuser… • Σε πολλές πόλεις της Ελλάδος κορύφωση της Αποκριάς αποτελεί η παρέλαση πληρωμάτων. Στα Ιωάννινα ίσως ένα από τα παλιότερα έθιμα είναι και οι Τζαμάλες. Κάπως ετσι ξεκινάει και ένα παλιό γιαννιώτικο αποκριάτικο τραγούδι, που περιγράφει πώς γιορτάζεται η Κυριακή της Αποκριάς στην πρωτεύουσα της Ηπείρου στα Γιάννενα. Τις μεγάλες Απόκριες ανάβουμε φωτιές στις συνοικίες των Ιωαννίνων, τζαμάλες, η πόλη πεζοδρομείται και όλοι ξεχύνονται στους δρόμους. Οι τζαμάλες είναι μια καλή ευκαιρία για τους Γιαννιώτες, αλλά και για τους επισκέπτες, να περπατήσουν μέσα στην πόλη μας, στις γειτονιές μας, από συνοικία σε συνοικία, να ανταμώσουν γνωστούς και φίλους, να χαρούν και να γλεντήσουν πριν τη Σαρακοστή. Από την Λούτσα, στα Λακώμματα και το Αηδόνι, την Καλούτσανη, τα Ζευγάρια, στον Πλάτανο και την Καραβατιά και βέβαια στο Κάστρο, όλη η πόλη είναι στο πόδι, με συντροφιά παραδοσιακές μουσικές και τραγούδια, χαρτοπόλεμος, σερπαντίνες, στρακαστρούκες και πυροτεχνήματα
DĖGUISEMENTS :L'élément le plus caractéri stique de carnaval est bien sûr le déguisementA Soho (quartier de Thessalonique), pour carnaval, on se déguise avec de peaux de boucs noirs et avec à la ceinture de grandes cloches. A Naoussa, ville de Macédoine, les hommes habillées en femme dit les "Boullès" (Μπούλες) jouent un rôle essentiel dans le carnaval. Il en est de même avec les janissaires (Γενίτσαροι), avec leur fustanelle et leur masque caractéristique. Boullès et janissaires tournent de bandes en bandes sur les routes et les places en dansant de manière spéciale. A Skyros (île des Sporades au large de l'île d'Eubée) , l'île pittoresque possède une coutume particulièrement remarquable et populaire. On se déguise avec des déguisements d'aspect zoomorphe (en forme d'animal) et avec de nombreuses cloches. Ces personnage s'appellent les vieux (yeri - Γέροι). Les Korélès (Κορέλες) sont des hommes habillés comme des femmes. Ils vont sur les routes et vont de maison à maison en réveillant l'île avec des rires, des fanfares, des chansons, des danses et surtout avec les sons puissants et harmoniques des cloches. Manifestations en Grèce :Les manifestations de carnaval sont complétées le dimanche de Tyrofago (le dernier des trois dimanche de Carnaval), avec des parades de chars et de personnes déguisées à Patras, mais aussi dans le reste de la Grèce. Habituellement, les bonnes conditions météorologiques qui prédominent, favorisent la sortie de milliers de spectateurs pour la Carnaval et les koulouma (Κούλουμα) qui sont des repas de fêtes pris en plein air..