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Centre d’enfouissement des ordures ménagères de la Communauté de communes de Pornic. Au lieu dit l’ Aiguillon. Situé à St Michel Chef chef (44730). Diaporama qui sert à un débat. Seul le quart de la moitié des anomalies est montré ici. collectifaiguillon44730@laposte.net. 1 km. STEP.
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Centre d’enfouissement des ordures ménagères de la Communauté de communes de Pornic. Au lieu dit l’ Aiguillon Situé à St Michel Chef chef (44730) Diaporama qui sert à un débat. Seul le quart de la moitié des anomalies est montré ici. collectifaiguillon44730@laposte.net
1 km STEP
Etude 1979 avant exploitation Ouverture du CET : 1980
Arrêtés préfectoraux de prolongation : • 25 février 1980 • 17 juin 1999 • 03 avril 2002 • 10 décembre 2003 • 13 décembre 2004 • 30 janvier 2009 Fin d’exploitation le 30 juin 2009, soit après 30 ans
Courrier du pays de Retz 28 mars 2005 • « le CET de l’Aiguillon aurait duré plus longtemps si l’‘on ne s’était pas fait déborder par les communes environnantes », constate pour sa part Michel Guisseau, ancien président du Sivom du Val Saint-Martin et instigateur du projet. Aujourd’hui, le Site accueille environ 25 000 t d’ordures ménagères chaque année,…En 25 ans, la cadence a plus que triplé, surtout depuis l’abandon du système de broyage et compostage - qui à l’époque faisait la fierté des élus. Mais il a été abandonné faute de débouchés suffisants…. Depuis son ouverture, la décharge en aurait ainsi ingurgité près de 400 000 tonnes.
Extraits d’un rapport de la Police Municipale de Saint Michel Chef ChefDeuxième rapport du 1 février 2001
- En 1, nous trouvons toujours un tuyau dans le fossé qui crache un jus noir et malodorant. - En 2, le bassin B2 se vide par une ouverture au fossé.
En 3 , se trouve un tas de plusieurs tonnes de déchets de compost, issus du broyage. • En 4 , les jus issus du stockage du compost pénètrent dans un tuyau ciment diamètre 250 mm. • - En 5, nous trouvons une tranchée de plusieurs dizaines de mètres de long, trois ou quatre de large, d’une profondeur supérieure à deux mètres. Dans celle-ci se trouve un jus noir dégageant une forte odeur. • - En 6, nous voyons une buse à 1,50 mètre sousla clôture, diamètre 200 mm au moins, par laquelle part le jus.
En 7-8-9 se trouve le lixiviat contenu dans le C.E.T., certainement plusieurs milliers de mètres cubes.
Police Municipale de Saint MichelRapport N° 3, du 03 février 2001 • En conséquence : - La découverte d’une canalisation évacuant directement des lixiviats au point 6 par une canalisation dissimulée en fond de fossé le long du chemin communal n°8 avec une sortie au point 1 sur plan joint au rapport - Les déclarations de Monsieur TESSE, société ORTEC. le vendredi 1 2 janvier 200 1 souhaitant que l’on ouvre une brèche dans l’endiguement pour “lâcher” les lixiviats contenus dans le C.E.T., - La proposition de Monsieur SUIRE de la société ANTEA dans un rapport de visites, bordereau n° chantier 2000/88 page 3/3 : “En cas d’un nouvel arrêt du système de pompage ou d’une nouvelle augmentation du niveau des lixiviats dans le C.E.T., on recommande, soit de faire construire un bassin de stockage provisoire de plusieurs milliers de mètres cubes de réserve afin d’y transférer les lixiviats, soit de créer un rejet de lixiviats provisoire au travers de la digue afin d’empêcher sa rupture accidentelle”, - Le vidage systématique du bassin B2 est réalisé volontairement, voir même rapport ANTEA, page 2/2, Ces faits semblent suffisamment inquiétants pour le respect de l’environnement et surtout de la santé publique, car les lixiviats arriveraient directement dans l’étang des Gâtineaux, réserve où est pompée l’eau potable pour la Côte de Jade. Fin du rapport.
Extrait d’une lettre lue en CLIS 2007(sans aucune réponse des responsables) • Le 25 novembre: constatation que des jus noirs s’écoulent dans le fossé du piézomètre 4. Lors de ma visite j’ai rencontré un employé de la COVED, il m’interpelle et me dit que eux aussi avaient remarqué une couleur anormale des eaux mais que ça devait venir des mâchefers qui recouvre une partie du site. Suite à cette déclaration un courrier est envoyé à la Communauté des Communes de Pornic pour demander des explications. • Le 22 février : nouvelle source de pollution Mme G. constate qu’un employé de l’entreprise LEUFEUVRE Forage pompe des lixiviats, et les déversent directement dans le fossé • Le 24 février: une soixantaine de personnes se sont déplacées pour constater comme nous les jus noirs qui s’écoulent dans les fossés, les trous de rats, les papiers et autres déchets s’éparpillant partout dans les champs voisins. • Le 16 mars : réponse de communauté de Pornic à notre courrier du 30 novembre sur les jus noirs des fossés, réponse coloration due à l’eau qui croupie, à savoir que l’eau doit croupir que d’un coté du fossé puisque de l’autre coté l’eau était claire • Le 19 avril : Courrier avec photos à M Le sous Préfet, pour demander une CLIS d’urgence car toujours des écoulements noirs. • Où vont les lixiviats au jour d’aujourd’hui car M Hamel est allé à la station d’épuration de la Princetière et le tuyau d’évacuation qui vient du CET est sec depuis longtemps, et « heureusement » lui a répondu un employé car « nous serions incapables de tout traiter ».
Analyses complémentaires sur les sédiments et les eaux superficielles réalisé par Burgeap en 2008 Le 14 avril 2008, après 15 jours de sécheresse, alors que tout est sec autour, alors que la veille le champ en contrebas de la décharge est sec, en UNE nuit, ce champ est couvert de boues noires.
Analyses complémentaires sur les sédiments et les eaux superficielles réalisé par Burgeap en 2008 1 Introduction La Communauté de Communes de Pornic a missionné BURGÉAP ( en urgence le 16 avril) pour effectuer des prélèvements et des analyses sur des eaux en stagnation et des sédiments sur la parcelle 66. Ces investigations ont été réalisées dans l'objectif d'identifier l'éventuel impact de l'activité du CET de l'Aiguillon sur le milieu environnant. Les prélèvements ont été réalisés en présence d'un représentant du CET les 09 et 20 mai 2008 soit après 23 et 34 jours après l’urgence… Certains prélèvements faits le 09 seraient tombés au labo, il aurait fallu les refaire le 20 mai, soit 11 jours après leurs « chutes » … . Pourquoi ce retard ? la courbe journalière des pluies à 300 m du site : 89 mm d'eau avant le premier prélèvement 109 mm d'eau avant le deuxième prélèvement Le terrain a donc été délavé. Les résultats seront donc moins alarmants … En rouge : remarque de l’association
Dans le rapport : « un fossé longeant l'ouest du site, dont l'exutoire est la partie marécageuse d'une zone enherbée à l'ouest du site. » X Normalement, les eaux pluviales devraient arriver dans ce bassin ! BURGEAP reconnaît donc la mauvaise gestion de la décharge.
Conclusion du rapport • Les teneurs en métaux et métalloïdes sont inférieures aux valeurs de référence (eau potable), excepté pour le cuivre et le fer dont les concentrations sont supérieures aux références de qualité. La teneur en fer mesurée en 2007 était également élevée et s'expliquait par un contexte géochimique local, en cohérence avec les fortes concentrations relevées dans les sédiments à cette époque. En revanche, la teneur en cuivre importante ne se retrouve pas dans les sédiments et ne peut être mis en relation avec le bruit de fond géochimique. • Les concentrations significatives constatées en paramètres bactériologiques, en DCC, COT et azote Kjeldahl, peuvent s'expliquer par le milieu marécageux présentant un courant d'eau faible (eaux stagnantes et peu renouvelées), Il peut également s'agir d'une pollution amont. L'origine de cette pollution ne peut toutefois être établie précisément car il peut s'agir d'une pollution d'origine agricole liée aux parcelles nord ou d'une pollution des eaux de ruissellement de la couverture de stockage des déchets. En rouge, ici, c’est vraiment ce qui est écrit dans le rapport officiel !!! ….
Fin de la conclusion officielle : • Ainsi, à la date des prélèvements (09/05/2008 et 20/05/2008). il a été constaté une pollution des eaux de la zone humide au sud de l'étang. L'origine de cette pollution ne peut être définie précisément et peut être multiple. Une éventuelle contamination par des eaux souillées ou des lixiviats n'a pas été formellement mise en évidence mais ne peut être exclue.
Analyses réalisées par l’associationdans ce même champ • Pour Burgeap, il n’y a pas preuve de pollution …
Ce qu’il ne faut pas dire …. 25 juin 2007 OCTOBRE 2007 Zone polluée 14 AVRIL 2008
Rapport COVED 2008 sur les lixiviats envoyés à la STEP présenté en CLIS 2008
CLIS 2008 (Commission Locale d’Information et Sécurité) Plusieurs points ont fait (vigoureusement) réagir l'association. Dans les lixiviats envoyés vers la STEP, des doses maximales autorisées ont été régulièrement dépassés, en particulier pour : -----> DCO (maxi :2000mgO/l): en aout, septembre, novembre, décembre 2007, et en janvier, février 2008. -----> Fer (maxi :10mg/l) : en avril, mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, décembre 2007 ; puis en janvier, février, mars, avril, mai, juin 2008. L'association a rappelé qu'à la CLIS 2007, sur l’activité 2006, des constatations analogues avaient été faites, sans que cela ne porte à conséquence, et sans que la COVED soit obligée de respecter les normes. Cette fois-ci, le sous-préfet a réagi ! Il a demandé à la COVED, sous peine de sanctions, de respecter les normes ! …….………….ou ……….. alors ………………… le sous préfet a demandé à la CdC de faire une demande d'autorisation d'augmentation des doses maximums ! Pour la petite histoire : autorisation accordée pour la prolongation de 2009 ….
Action asso : la fluorescéine le 30 janvier 2009 : fermeture CET reportée au 30 juin 2009 • Traceur mis dans les poubelles en juin 2009. • Retrouvée en septembre 2009, à l’extérieur du CET, à 200 m de la digue. • Retrouvé à plus de 2 km après quelques mois, dans différentes directions.
CLIS 2010 • Plusieurs associations présentes • Chacune a posé des interrogations particulières en différents domaines (dose maxi dépassées, …). • Combien ont reçu de réponse ????? • Promesses répétées de transparence … • Nous avons donner un dossier au préfet • le 9 décembre : réunion pour compléter la CLIS, et présenter des résultats d’analyses. La CdC a refusé d’inviter les assos ayant participer à la CLIS (autre que « les riverains »)! Un représentant d’une asso présente à la CLIS a été viré. POURQUOI ?
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Page 19 C’est l’effet Tchernobyl ! Les pollutions s’arrêtent à la périphérie immédiate de la décharge …
Plan donné par BURGEAP pour montrer les écoulements en sous sol.
A la fin du diaporama présentant le rapport 2010, Burgeap préconisait de continuer les recherches hydrologiques, pour faire plaisir à l’asso des riverains. MAIS « il n’y a pas d’hydrogéologues agréé en ce moment en Loire Atlantique ! » Dixit M. Bahuaud ! (En décembre 2010) Que faire ? Créer une asso « sauvons les hydrologues » ?
Clis novembre 2010 • Refus absolu de la CdC, et de la DREAL (anciennement la DRIRE) de faire des recherches par traceurs introduits dans la décharge. • Alors que faire ?
Les problèmes posés pour très longtemps : Problèmes humains Toxicité connue : Pb, Hg, … Toxicité inconnue : PCB, Al, … Molécules chimiques inconnues coût social –coût personnel • Santé de la population • Alimentation en eau potable • Agriculture arrosage-bétail … • Nappes phréatiques • Pollution de la côte Coût Sécurité en quantité ? Fuites sur le trajet Provenance Filtration Coût très élevé Sécurité alimentaire Indemnité paysan Label « bio »
Pour suivre le dossier, Avoir des infos, Participer, Aider, Adhérer, Donner des idées : collectifaiguillon44730@laposte.net Collectif des riverains de l’Aiguillon Chanteloup 44730 St Michel Chef Chef Ces documents, et d’autres sont téléchargeable sur : http://assovmp.pagesperso-orange.fr/cetaiguillon/index.html