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Naturels. LES RISQUES MAJEURS. Technologiques. INDUSTRIEL. NUCLEAIRE. T ransport de M atières D angereuses. BARRAGE. Quelques chiffres. QUELQUES CHIFFRES. En France sur 36 000 communes, 24 000 sont exposées à un ou plusieurs risques majeurs dont 12 000 avec des enjeux humains.
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Naturels LES RISQUES MAJEURS Technologiques INDUSTRIEL NUCLEAIRE Transport deMatièresDangereuses BARRAGE
Quelques chiffres QUELQUES CHIFFRES • En France sur 36 000 communes, 24 000 sont exposées à un ou plusieurs risques majeurs dont 12 000 avec des enjeux humains. • En France sur 280 000 km de cours d’eau, 22 000 km sont soumis aux risques inondations et/ou crues torrentielles, et 14 000 communes sont concernées par ces deux risques.
Tempête de 1999 : Sur 6 200 réponses au questionnaire d'enquête de l’ONS , 5 489 établissements ont fait état de dégâts plus ou moins importants : 1 777 écoles publiques (3 %), 1 720 collèges (35 %), 1 248 lycées (48 %), 578 établissements privés, 166 sites universitaires. 2001 – LP Gallieni Toulouse
QU’EST-CE-QU’UN RISQUE MAJEUR ? C’est la confrontation d’un aléa, événement potentiellement dangereux avec des enjeux, c’est à dire des intérêts humains, économiques, environnementaux …, menacés par l’aléa et donc vulnérables D’après IFFO-RME
QU’EST-CE-QU’UN RISQUE MAJEUR ? C’est la confrontation d’un aléa, événement potentiellement dangereux avec des enjeux, c’est à dire des intérêts humains, économiques, environnementaux …, menacés par l’aléa D’après IFFO-RME
De la carte des aléas au plan de prévention des risques (PPR)
Comment réagir en cas de risque majeur ? • - Connaître le signal national d’alerte déclenché lors d’un accident industriel (l’écouter sur le 08 00 50 73 05) • Se mettre à l’abri en suivant les consignes des autorités • (sinon on risque de mettre sa vie en danger et de gêner • la circulation et le travail des services de secours) • Ne pas fumer (risque d’explosion, rapide épuisement • de la quantité d’oxygène dans l’abri, gêne pour les • autres personnes présentes) • Ne pas téléphoner ( cela gêne les communications • entre les services de secours et donc leur travail) • Ecouter la radio (France Inter, Sud Radio,…) pour suivre l’évolution de la situation et les consignes des autorités
Rupture de barrage Inondation brutale Mouvement de terrain
ACTEURS DE LA SECURITE DIRECTION DES SECOURS Secours Incendie DSI Dirige Collaboration COS DOS Informe DSM Secours Médicaux AGR-72 Cellule de crise
PREFECTURE • Si on se trouve sur le lieu d’un grave accident, même indemne on passe obligatoirement par le PMA : • c’est la garantie que l’on sera pris • en charge par le service médical le • mieux adapté à sa situation • c’est la garantie que sa famille pourra avoir des nouvelles en s’adressant à la préfecture. Poste Médical Avancé SECRETARIAT ENTREES SECRETARIAT SORTIES UA UR PETITE NORIA GRANDE NORIA Eclopés Décédés COMMANDEMENT DES SECOURS SUR LE TERRAIN CHANTIER LE PLAN ROUGE D’après IFFO-RME
Si on est témoin d’un accident de Transport de Marchandise Dangereuse Code de danger Code matière • On téléphone aux pompiers (18) • et on leur indique : • le code de danger • le code matière • lisibles sur le panneau • rectangulaire orange placé sur • la remorque du camion Ces informations leur permettront d’agir efficacement et d’éviter d’aggraver le danger symbolisé sur le panneau en forme de losange D’après IFFO-RME
Une vigilance absolue s’impose : des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus, tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution météorologique et conformez-vous aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics. Soyez très vigilant : des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus, tenez-vous au courant de l’évolution météorologique et suivez les conseils émis par les pouvoirs publics. Soyez attentif si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique : des phénomènes habituels dans la région, mais occasionnellement dangereux (ex. mistral, orage d’été) sont en effet prévus : tenez-vous au courant de l’évolution météorologique. Pas de vigilance particulière. Publication à 6 h et à 16 h mais plus fréquente si vigilance orange ou alerte rouge Les couleurs de la vigilance Le site à consulter http://www.meteo.com
Dans les torrents, en montagne, A proximité des ouvrages hydroélectriques le niveau de l’eau peut monter en quelques secondes !
PPMS = Plan Particulier de Mise en Sûreté (en cas de Risque Majeur) • Tous les établissements scolaires sont au moins exposés aux risques : • Tempête … • T.M.D. • Accident nucléaire • Objectif : mettre à l’abri les membres d’un établissement scolaire ou public en cas d’alerte « Risque Majeur » • Sa mise en œuvre implique : • une démarche associant les différentes composantes de la communauté éducative et des usagers • une démarche visant à donner une culture du Risque Majeur Avoir le souci d’un PPMS simple … • Mettre les gens à l’abri de façon efficace et rapide • Recenser rapidement les personnes • Diffuser des consignes simples et compréhensibles par tout le monde
…pour ne pas le transformer en ça ! FAIRE PREUVE DE BON SENS ! • Et donc si possible un PPMS simple c’est : • rester dans les salles si alerte durant un cours • rejoindre la salle du cours suivant si alerte hors cours
Outil opérationnel Dans les pages « Risques majeurs » du site académique L’outil réglementaire de base Le B.O. hors-série n° 3 du 30 Mai 2002 Le guide méthodologique du PPMS modifiable et à adapter à votre établissement Obligatoire le PPMS ? Ce n’est pas explicitement exprimé dans le BO hors-série n° 3 MAIS en matière de sécurité le chef d’établissement a une obligation de moyens ; alors … en cas de victimes dans un EPLE sans PPMS le risque pénal existe… Avons-nous besoin de ce risque là pour mettre en œuvre le PPMS ?
Informer la communauté scolaire et les acteurs de la sécurité • Constituer un groupe de personnes ressources • Fixer un calendrier : • - Echéance de l’élaboration du PPMS « sur papier » • Période de l’exercice de simulation-validation du PPMS
Connaître la vulnérabilité de l’établissement • Il faut connaître les risques majeurs dans la commune: • consultation de http://www.prim.net rubrique « les risques dans ma commune » • consultation du Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM), du Porter A Connaissance (PAC), du Dossier d’Information Communal sur les RIsques Majeurs (DICRIM), Cartes Informatives des Zones Inondables (CIZI) • Il faut connaître les risques au niveau de l’établissement en le visitant et en travaillant sur des plans: • zones exposées (aux tempêtes, à une explosion ou un incendie en provenance d’une usine, d’une route, d’une voie ferrée, à des objets du voisinage pouvant tomber ou être projetés…) • zones internes à risques (stockage de produits dangereux, réseau de gaz,…)
Déterminer les zones de mise à l’abri • salles non exposées aux dangers externes ou internes • salles facilement accessibles par handicapés • nombre de salles déterminé en fonction du nombre minimum d’adultes présents à un moment donné de la journée (en général 12 h – 14 h) et mobilisables pour encadrer les élèves • 1 m2 au sol/personne minimum (3 m3) • possibilité de calfeutrage complet avec l’aide de ruban adhésif • proximité de toilettes et d’un point d’eau à l’intérieur du bâtiment • si possible petite salle contiguë pour isoler un blessé ou une personne ayant un accès de panique (pour éviter effet contaminant) • possibilité de communication interne avec la cellule de crise (téléphone ou autre) • salles signalées par des panneaux (utiliser une signalétique différente de celle de l’évacuation incendie) • il n’existe pas de salle de mise à l’abri idéale … mais on peut s’en rapprocher!
Points de faiblesse pour le confinement Grilles de désenfumage à lamelles communiquant directement avec l’extérieur et situées très en hauteur Toit de tuiles situé au-dessus de plafonds suspendus non surmontés d’un hourdis Portes extérieures à battants sans feuillet médian Huisseries laissant passer l’air Ventilations passives situées derrière des radiateurs • pas de téléphone avec autonomie en alimentation électrique • pas de point d’eau et de WC à l‘intérieur de la zone de confinement • pas d’armoire de stockage des produits chimiques au laboratoire • gymnase éloigné sans téléphone voire sans vestiaires confinables
Le matériel stocké en permanence dans chaque salle de mise à l’abri ou au minimum à chaque étage : la Mallette de Première Urgence (MPU) • C’est un bac de rangement avec couvercle bien étiqueté et contenant: • un nécessaire de premier secours • une radio portable avec ses piles (ou à dynamo) et affichage des fréquences des stations à écouter en cas d’alerte (France-Inter, France-Info, radios locales conventionnées) • une lampe électrique avec ses piles ou à dynamo • des chiffons (1/personne présente dans la salle de mise à l’abri) • des rouleaux de ruban adhésif pour calfeutrer la salle • du papier toilette, des serviettes hygiéniques, des sacs plastiques pour constituer des toilettes de fortune en cas de confinement complet • des bouteilles d’eau minérale et des gobelets, des morceaux de sucre et des biscuits riches en sucres lents • des fiches d’appel, la liste des élèves, des adultes, des handicapés, des membres de la cellule de crise, les plans de l’établissement et des fiches réflexes (annexes du BO hors-série n° 3 du 30 mai 2002)
Une vigilance absolue s’impose : des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus, tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution météorologique et conformez-vous aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics. • Le système d’alerte PPMS : • différent de l’alarme incendie • différent des sonneries rythmant la journée scolaire • autonome (piles ou batterie) • puissant • mobile • A retenir (hors zones séismes et barrages): • « Alerte incendie : on sort le plus rapidement possible pour s’éloigner du feu » • « Alerte PPMS : on rentre rapidement pour se mettre à l’abri dans un bâtiment »
Un seul bâtiment, cour unique : corne de brume On commence par alerter les personnes situées à l’extérieur et les plus éloignées des zones de mise à l’abri Plusieurs bâtiments, risque d’écrans, grand campus : circuit de déplacement de l’alarme type porte-voix-sirène
Qui fait quoi durant l’alerte PPMS ? • Déterminer à l’avance les membres de la cellule de crise en prévoyant les différents moments possibles du déclenchement de l’alerte, et un suppléant pour chaque membre. Missions : directeur, chef, accueil, interface secours, logistique, secrétariat-transmission • Les adultes ayant en charge des élèves au moment de l’alerte les accompagnent dans les salles de mise à l’abri et les y encadrent (éviter qu’un seul adulte soit présent avec des élèves). Conseils : faire tout de suite l’appel et faire remonter celui-ci vers la cellule de crise, aménager la salle de mise à l’abri, activités calmes (économie du dioxygène, éviter une rapide montée de température et une panique), ne pas fumer, écouter la radio • Les adultes n’ayant pas d’élèves en charge et non membres de la cellule de crise s’y rendent tout de suite pour se mettre à la disposition du directeur
Valider le PPMS par un exercice de simulation qui sera renouvelé chaque année : Préparer un scénario : type de risque, date et heure de l’alerte, circuit du membre de la logistique pour vérifier que le gaz, les ventilations, les fenêtres sont fermés dans tout l’établissement (penser aux cuisines, au self, aux WC, aux couloirs, …), pour baisser le chauffage, missions des membres de la cellule de crise et des référents de zone, signalétique en place ? MPU complètes ? Prévoir des observateurs (parents, personnels n’encadrant pas d’élèves au moment de l’exercice, élèves délégués) Informer la communauté scolaire : les élèves, les parents et les adultes de l’établissement par des moyens appropriés Agir spécialement en direction des élèves : activités pédagogiques et éducatives autour des Risques Majeurs et du PPMS. Les élèves seront les vecteurs de cette culture auprès des familles Envoyer le PPMS aux autorités