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MACROECONOMIE. Eric RIGAMONTI. ESIEA - 2006. Introduction (1). L'étymologie du mot : - oïkos : maison, milieu, environnement - nomos : loi, ordre organisation Premier ouvrage d'économie : Economique de Xénophon (V-IV siècle) :
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MACROECONOMIE Eric RIGAMONTI ESIEA - 2006
Introduction (1) • L'étymologie du mot : • - oïkos : maison, milieu, environnement • - nomos : loi, ordre organisation • Premier ouvrage d'économie : • Economique de Xénophon (V-IV siècle) : • comment un chef de famille doit gérer son domaine agricole • L'économie : • - une science sociale : science des comportements humains • - des comportements guidés par un objectif : la satisfaction des besoins • - un moyen : l'usage de ressources rares
Introduction (2) • La science économique et le contexte social : • - économie normative (l'homo oeconomicus) • - économie positive • Le niveau d'analyse : • - microéconomie • - macroéconomie • les actes économiques : - la production - la répartition - la distribution - la consommation
Production = Y = Revenu = = achat de consommation : C + épargne : S + impôts : T - transferts : F + demande à l'étranger : M demande de consommation : C + demande d'investissement : I + demande publique : G + demande étrangère : X = Y = = = C + I + G + X = Y = C + S + T – F + M Le circuit économique Le circuit économique : schéma de l'activité économique :
Le Produit Intérieur Brut • Approche par la production : • PIB = VA + TVA grevant les produits + DDD sur les importations • Approche par la demande : • PIB = consommation courante + FBCF + Variation de stocks + • Exportations - Importations difficulté de mesurer le PIB et de faire des comparaisons internationales
Le capitalisme schumpéterien Le capitalisme repose : - sur le progrès technique - sur le calcul économique (rationalité et monnaie) et il nécessite une économie de libre-échange et un régime politique démocratique processus de destruction créatrice généré par les entrepreneurs Taux de croissance supérieur à celui de tout autre système économique
La satisfaction du consommateur Qté de X U2 U1 0 Qté Y
Le diagramme d'Edgeworth YB Conso B XA XB Conso A YA
Le libre échange Le libre échange permet : - d'accroître la satisfaction des consommateurs - d'accroître l'efficience économique allocation optimale des biens et services Optimum économique impossibilité d'augmenter l'utilité d'un individu sans dégrader celle d'au moins un autre individu
Les hypothèses du libre-échange • L'atomicité des agents : absence de pouvoir de marché • La rationalité des agents : programme de maximisation de la fonction de profit ou d'utilité • L'homogénéité du produit : le prix distingue les produits à caractéristiques identiques • La transparence du marché : prix et quantités connus de tous, information parfaite • La libre entrée sur le marché : absence de barrière juridique (brevet, numerus-clausus), technique (savoir-faire) ou économique (capitaux) • La mobilité des facteurs : apports des facteurs en fonction des prix offerts
L'entrepreneur schumpéterien • L'entrepreneur schumpéterien met en œuvre une innovation : - mise en œuvre industrielle d'un nouveau bien - mise en œuvre d'une nouvelle combinaison productive - d'un nouveau marché… • L'innovation n'est ni une découverte, ni une invention. • L'entrepreneur n'est pas : - un employeur à priori (Ricardo et Marx) - un gestionnaire d'entreprise (Say) - celui qui assure le risque (Cotillon)
Les cycles économiques • Cycle saisonnier : saisonnalité annuelle des ventes (ex : jouet) • Cycle sectoriel : lié à des spécificités techniques (ex : cycle du porc) • Cycle court de Kitchin : - lié à la gestion des stocks - environ 40 mois • Cycle majeur de Juglar (ou cycle des affaires) : - expansion, dépression, reprise - environ 6 – 11 ans • Cycles long de Kondratiev : - ruptures technologiques majeures - environ 50 ans
La croissance endogène de Solow • La croissance dépend : • - de la croissance du stock de capital • - de la croissance du stock de travail • - du progrès technique • Mais il faut analyser la production per capita or dans ce cas : • - la croissance démographique à un impact négatif • - la croissance du stock de capital à un impact positif mais décroissant • - seul le progrès technologique peut accroître la productivité totale des facteurs
La productivité des facteurs : le cas français Avec [a] = [c] + [e] + [f] et [b] = [d] + [f] Source : Y. Kocoglu (2001)
PIB et Bien-Etre • Question : PIB = Bien-Etre ? • 1 – limite du calcul : l'Erika accroît le PIB ! • 2 – limite interne au modèle : • bien-être = consommation nationale • De nouveaux indicateurs : • - IDH • - IPH-1 ; IPH-2
Les biens (1) Biens durables Biens Biens non durables B&S de consommation Services marchands Services Services non marchands Produits Biens intermédiaires B&S intermédiaires Services intermédiaires B&S de production Biens d'équipement B&S d'investissement Investissement immatériel
Les biens (2) Un bien privé pur : rivalité (usage), exclusion (par les prix), libre disposition, appropriabilité, concernement individuel Un bien collectif pur : non-rivalité, non exclusion, obligation d'usage, inappropriabilité, concernement collectif Bien hors-marché (passager clandestin et opportunisme) Un bien collectif impur : - biens de club : non-rivalité - biens en commun : non-exclusion Bien tutélaire ou méritoire : concernement étatique
Les externalités Coût social = coût privé + coût extérieur à l'avantage (externalité) Externalités : effets, positifs ou négatifs résultant de l'interdépendance des agents non sanctionnés par les mécanismes du marché et le système de prix : - les externalités de consommation ex : éclairage public, réseau de transports collectifs - les externalités de production ex : émission de pollutions
La consommation : élasticité et lois d'Engel Δ C C Δ p p ε = Δ C C Δ R R ε = • L'élasticité : variation de la demande d'un bien en fonction d'une variable : • élasticité prix : - élasticité revenu : • A partir de l'élasticité revenu et des lois d'Engel, on appelle : • biens supérieurs (ε > 1)* • biens neutres (ε = 1) • biens inférieurs (ε < 1) • (* les biens dits Veblen : utilité symbolique et non instrumentale)
La fonction de consommation • C = c . R • où c est la propension à consommer. • Caractéristiques de c : • δc / δR < 0 • comparaison avec les autres consommateurs • Ct = fn (Ct-1) et C évolue moins et moins vite que R • Ct = fn (Rfuturs) • les dépenses publicitaires et les prix relatifs modifient surtout la structure de la consommation
Les choix de consommation • La maximisation de l'utilité ou de la satisfaction : évolution provoquée par la variation des prix relatifs • Augmentation du prix du temps : économiser le temps = fn (revenu) • Information incomplète, incapacité à la traiter et influence de la société sur les goûts et valeurs : rationalité limitée • Influence du triptyque : publicité / marketing / orientation de l'offre • La socialisation de l'individu : famille, classe sociale, groupe ethnique • La consommation symbolique : uniformisation versus différenciation
ACCOMPLISSEMENT ESTIME DE SOI SOCIALISATION SÉCURITÉ BESOINS PHYSIOLOGIQUES La Pyramide de Maslow
Les sociostyles (1) MATERIALISME EXPLORATION PRESERVATION ETHIQUE
Types de consommation à travers le temps et selon les CSP Source : Cahiers Français n° 315 (2003)
Les entreprises • Diversité des entreprises : • entreprises non financières / financières (banques et assurances) • sociétés privées (SA, SARL, société civile, GIE) / sociétés publiques (EPIC, SEM, Régie) • taille / secteurs / effectifs (cf. tableaux) Diversité des objectifs : - rentabilité de l'investissement des apporteurs de capitaux - fourniture d'un service public à un prix et avec une qualité raisonnable
La productivité Productivité physique = quantité produite (ou VA) / quantité de travail ou de capital Productivité en valeur = valeur ajoutée / quantité de travail ou de capital Productivité marginale = valeur ajoutée générée par la dernière unité de travail ou de capital utilisée Productivité globale des facteurs = valeur ajoutée / coût des facteurs de production
La fonction de production La fonction de production de Cobb-Douglass : Q = A [Lα . K(1- α)] TMST = rapport des productivités marginales Qté de K PL TMST OPTIMUM : TMST = PK Q2 Q2 Q1 CT 0 Qté L
L’investissement Investissement net = Investissement brut (FBCF) – Amortissement Objectifs de l’investissement : - investissement de remplacement (Q constant) - investissement de capacité (Q croissant) - investissement de productivité (substitution des facteurs)
Investissement et Demande Demande globale = demande des ménages et des administrations + demande extérieure + demande des entreprises l'investissement : cause et conséquence de la demande
Investissement et Profits Le financement de l'investissement : - financements extérieurs : augmentation de capital et emprunts - autofinancement
La structure de l'offre • Concurrence pure et parfaite = atomicité de l'offre • Monopole = pouvoir de marché • Oligopole ? • La mesure de la concentration doit tenir compte des PDM : • Indice d'Herfindal : H = si2 n i=1
Les fusions & acquisitions Destruction créatrice = fusion & acquisitions : - secteurs mûrs : concentration - secteurs nouveaux : développement de nouvelles activités Mais des synergies pas toujours évidentes : 1 F&A sur 2 = un échec
Les politiques de discrimination par les prix • La vente par assortiment : discrimine les consommateurs pour lesquels une unité d'un produit à une forte valeur • ex : restaurant : menu versus carte ; eau en bouteille : 25 cl ou 150 cl • Les ventes liées : baisse du prix du produit d'ancrage et élévation du prix du produit complémentaire • ex : imprimantes HP et cartouches d'imprimantes ; constructeurs automobiles : voiture et pièces détachées certifiées • Segmentation en sous-marché : segmentation en fonction de l'élasticité prix des différentes clientèles • ex : Les Echos ou Libération : gratuit pour les étudiants des grandes écoles et onéreux pour les autres ; constructeurs automobiles : prix national plus élevé que prix à l'étranger
Diffusion de l'information Coût de l'information pour le consommateur : prospection, identification des variables pertinentes, évaluation Alternative des offreurs : - la publicité - les labels commun de qualité - la marque - la distribution sélective accroissement de la concurrence ex : la publicité accroît la volatilité des parts de marché
Diffusion de l'information et réduction de la concurrence Hypothèses sous-jacentes : - possibilité de mesurer objectivement la qualité - découverte rapide de la qualité - pertinence des données comparées (publicité comparative) - achats répétés à intervalle de temps faible - faible valeur unitaire - faible coût de changement de fournisseur sinon : réduction de l'intensité concurrentielle : - création de barrières à l'entrée ou à la mobilité - stratégie "umbrella branding" - rivalité inter-marques plutôt qu'intra-marque - imposition d'un niveau de qualité supérieur à celui demandé par les acheteurs infra-marginaux
La politique de concurrence • Les principales sources du droit : • - articles 85 et 86 du Traité de Rome • - ordonnance de décembre 1986 • Les principales dispositions : • - interdire l'exploitation abusive d'une position dominante • (transaction inéquitable, limitation de la production, inégalité de traitement des partenaires commerciaux, inclure des clauses contractuelles sans relation avec l'objet du contrat) • - soumettre la concentration à un progrès social ou technique • Le contrôle : • - ex-post • - ex-ante à travers le contrôle des fusions & acquisitions • Un nouvel acteur dans la surveillance de la concurrence : les associations de consommateur
Emploi - définitions • Population active : ensemble des personnes disposant ou cherchant un emploi • Taux d'activité : Population active / Population totale • Chômage : population active sans emploi enregistrée comme désireuse et capable de travailler • Taux de chômage = % de la population active sans emploi • Population active occupée • = • Population totale Taux d'activité (1 – taux de chômage)
Offre et temps de travail • Arbitrage travail / loisir est fonction - du salaire horaire - du salaire mensuel • - de la fiscalité • - de la pénibilité Salaire Qté
Histoire du temps de travail 1892 : loi limitant le travail à 10 heures/jour 1906 : institution du repos hebdomadaire obligatoire 1919 : réduction du temps de travail à 8 heures/jour 1936 : durée légale hebdomadaire fixée à 40 heures (maximum 54) et institution des congés payés (2 semaines) 1956 : troisième semaine de congé 1963 : quatrième semaine de congé 1982 : 39 heures/semaine et cinquième semaine de congé 1996 : loi pour favoriser l'emploi par RTT (loi Robien) 1998 : loi d'orientation et d'incitation à la RTT – 35 heures (lois Aubry)
Le temps de travail aujourd'hui (1) • Sexe : - hommes : 1 700 h/an (pas d'impact de la situation de famille) - femmes : 1570 h/an (femmes de + 40 ans : + 3 heures/semaine par rapport aux femmes de 30 ans, lié aux enfants) • Taille de l'entreprise : - PME (de – 10 salariés) : 1 730 h/an - Entreprise (de + 500 salariés) : 1 620 h/an • Ancienneté : • - moins de 1 ans : 1 770 h/an • - de 1 à 10 ans : 1 660 h/an • - plus de 10 ans : 1 620 h/an Source : Insee
Le temps de travail aujourd'hui (2) Source : Insee