350 likes | 453 Views
Successful Aging. Georgette 82 ans!. Georgette 82 ans! Fait plus de 100 jours de ski par année Planche à voile Vélo de montagne Parcourt. Cours 1.1: Introduction au Vieillissement Cognitif. P. LEMAIRE Aix-Marseille Université Licence L3 – Psychologie Année 2014-2015.
E N D
Georgette 82 ans! • Georgette 82 ans! • Fait plus de 100 jours de ski par année • Planche à voile • Vélo de montagne • Parcourt
Cours 1.1: Introduction au Vieillissement Cognitif P. LEMAIRE Aix-Marseille Université Licence L3 – Psychologie Année 2014-2015
Site web: P. LEMAIRE • http://gsite.univ-provence.fr/gsite/document.php?pagendx=4754&project=lpc • Aller dans l’onglet « Enseignement », puis dans « Cours de Licence L3 - Vieillissement Cognitif 1 »
Modalités Pratiques du cours • 1 cours/semaine. • 1 chap/semaine • 5 TD • Exam: QCM et/ou Question Ouverte.
Planning 19 et 26.11 et 3.12: Carole Tardif
PSY E 04 : Psychologie du vieillissement Rappel des séances de TD et des intervenants
Cours 1-1 : Plan • 1 – Pourquoi étudier le vieillissement? • 2 – Le vieillissement démographique: quelques données • 3 – La psychologie du vieillissement: ses domaines d’étude, ses grandes questions • 4 – La psychologie du vieillissement cognitif: Les grandes questions
Pourquoi étudier le vieillissement?Intérêts pragmatiques • La population vieillit • Du travail pour les futurs psychologues praticiens • Pratiquer auprès des personnes âgées (dans différents secteurs) suppose de connaître la psychologie des personnes âgées
Les fonctions du psychologue praticien auprès des personnes âgées • Contributions aux diagnostics , • Soutien au famille • Soutien aux personnes âgées en détresse • Régulation au sein des équipes soignantes • Information aux patients, famille et personnels médical et para-médical • Favoriser le travail en équipe
Pourquoi étudier le vieillissement? Intérêts fondamentaux • Connaître les mécanismes du développement cognitif • Mieux comprendre les formes d’évolution possibles de la cognition • Mieux connaître nos limites cognitives • Mieux comprendre la plasticité cognitive • Tester des théories générales de la cognition et du développement
Evolution du nombre (en milliers) de personnes âgées (65+ ans) en France de 1950 à 2050 16529000 4762000
Evolution du pourcentage de personnes âgées de + de 65 ans (/ population totale) en France de 1950 à 2050 26.7% 11.4%
Evolution du nombre et de la proportion des personnes âgées de plus de 80 ans en France de 1950 à 2050 2181000 10.4% 699 000 1.7%
Evolution de la proportion des personnes âgées de plus de 65 ans dans le monde de 1950 à 2050
Evolution du pourcentage de personnes âgées de plus de 80 ans dans le monde
Périodes Total Hommes Femmes Préhistoire 18 -- -- Grèce Antique 20 -- -- Rome Antique 22 -- -- Moyen Age 33 -- -- 1900 (USA) 47.3 -- -- 1950 (France) 66.5 63.7 69.5 1970 (France) 72.4 68.6 76.3 1990 (France) 77.5 73.3 81.4 2000 (France) 80.3 75.2 82.8 2020 (France) 81.5 78.1 84.8 2050 (France) 84 80.6 87.3 Evolution de l’espérance de vie à la naissance à différentes périodes historiques
Evolution de l’âge médian dans différentes régions du Monde 49.5 27.4
Evolution de la différence entre l’espérance de vie des femmes et des hommes dans les différentes régions du monde
Psychologie du vieillissement • Les domaines • Les questions sur le vieillissement cognitif
Les domaines du Vieillissement Personnalité Relations sociales Cognition
Questions sur le vieillissement cognitif Quoi? • Quels aspects de la cognition sont affectés/ épargnés par l’âge? Qui • Le vieillissement touche-t-il tout le monde? Caract. des gens les plus touchés? Comment • Quels sont les mécanismes en jeu? Prothèses • Comment lutter/ralentir le vieillissement?
Autres questions • Quel est l’ampleur du déclin des performances dans telle tâche/tel test ou au niveau de tel processus? • Le déclin dans telle tâche/test/processus est-il comparable à celui dans telle autre tâche/test/processus? • Quand commence le déclin cognitif? Quelle forme d’évolution avec l’âge il revêt dans une tâche/test spécifique? • Quels sont les liens entre les effets de l’âge sur la cognition et les paramètres physiologiques/biologiques comme les neurotransmetteurs ou le volume cérébral?
Quelques pré-requis….sur l’attention/MDT 1 – Que faudrait-il évaluer (et comment) pour savoir si les capacités globales de la MDT chez une personne âgée MA sont déficitaires? 2 – Quels sont les effets expérimentaux qui signent chez une PA un déficit de la boucle phonologique et un déficit de la boucle de répétition subvocale? 3 – Quels seraient les composantes de la MDT à évaluer chez une PA? 4 – Quelles sont les fonctions de l’attention à tester chez une PA? Quelles tâches permettent ces évaluations? 5 – Comment évaluer les capacités (a) d’inhibition, (b) d’alterner son attention entre diff. sources et diff. tâches, (c) de manipulation des infos en MDT, (d) d’attention divisée, (e) d’attention préparatoire et d’attention soutenue 6 – Pour chacune des fonctions de l’attention, quels scores d’une PA constitueraient la marque d’un déficit?
Sur la mémoire…. 1 – Quelles tâches utiliser pour déterminer si les processus d’encodage sont détériorés chez les PA? 2- Mêmes questions pour les processus de maintien/stockage et de récupération-rappel. 3- Quels résultats montreraient un déficit des processus d’encodage, stockage, et récupération chez les PA? 6- Quelles tâches pouvons-nous utiliser pour déterminer si une PA a des troubles de la mémoire sémantique? 7- Quels effets (ou résultats) doit-on s’attendre chez une PA dont la mémoire sémantique serait déficitaire? 8- Comment contrôler qu’une PA ayant de mauvaises performances à une tâche de dénomination ait bien la mémoire sémantique déficitaire? 9- Quels résultats plaident en faveur d’une dégradation des représentations sémantiques et non d’un déficit d’accès aux informations en mémoire ? 10- Quels sont les différents types d’effets d’amorçage à tester chez une PA en consultation pour déterminer les représentations mnésiques dégradées?
Sur la résolution de problèmes et le raisonnement 1- Les procédures d’étude de la résolution de problèmes en laboratoire peuvent-elles être utilisées avec des PA? 2- Quels sont les deux effets expérimentaux les plus robustes en résolution de problèmes à tester auprès des PA? 3- Quelles sont les dimensions stratégiques à étudier pour comprendre les effets du vieillissement en résolution de problèmes et en raisonnement? 4- Quels résultats montreraient un déficit chez les PA en résolution de problèmes? 5- Comment déterminer quels types de raisonnement sont détériorés chez les PA? 6- Quelles données montreraient que l’une des sources de difficulté des PA en raisonnement n’est pas la mécanique inférentielle mais la gestion en MDT des prémisses?
Lemaire, P. (2006). Psychologie Cognitive, 137 pages, Bruxelles: De Boeck.
Example d’items d’Examen 1 - Les études sur la vigilance montrent que la vigilance correspond au niveau d’éveil ne diminue pas chez les personnes âgées peut être étudiée avec l’épreuve du pendule de Macworth 2 - Les études sur l’attention sélective montrent que la capacité à ignorer les stimuli non pertinents se détériorent avec l’âge l’effet stroop ne s’annule pas avec l’âge 3 - Les travaux sur l’attention partagée sollicitent les sujets dans des tâches où ils doivent répartir leurs ressources attentionnelles ont utilisé la technique de l’écoute dichotique montrent que les sujets âgés ne savent plus partager leur attention 5 - Les travaux sur la capacité de la mémoire de travail montrent qu’elle diminue de 10% avec l’âge se maintient jusqu’à 70 ans et diminue après qu’elle diminue spectaculairement à partir de 90 ans 6 - Les travaux expérimentaux sur la répétition mentale montrent que la mémoire est d’autant meilleure que le matériel est répété avec l’âge, la répétition mentale diminue avec l’âge, la diminution de la répétition mentale avec l’âge entraîne une diminution de la mémorisation 7 - Les études sur le rappel des informations montrent que le rappel libre est plus difficile que le rappel sériel la différence rappel libre/rappel sériel augmente avec l’âge 8 - Chez les personnes âgées, les processus d’encodage sont moins efficaces que chez les personnes jeunes les processus de rappel sont moins facilement exécutés que chez les sujets jeunes