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Du choix du conjoint à la qualité de vie du couple entre responsabilité et prédestination. Le choix du conjoint … une étape clé à ne pas négliger …. Conseil coranique et prophétique pour le processus de sélection. Du conjoint.
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Du choix du conjoint à la qualité de vie du couple entre responsabilité et prédestination
Le choix du conjoint … une étape clé à ne pas négliger …
Conseilcoranique et prophétique pourle processus de sélection Du conjoint Dieu reprends dans le coran (S 28 v26) le dialogue suivant « ô père, dit l’une des jeunes filles, prends le à ton service. Tu ne pourrais trouver un autre serviteur plus fort (force non uniquement physique mais dans ses manières et son caractère) et digne de confiance » (Le père a demandé à Moussa (sur lui la paix de Dieu) d’épouser l’une de ses filles et de travailler 8 ou 10 ans pour lui) Abou Hourayra a répandu cette parole du prophète : « Quand vous êtes satisfait du dîn(religion) et des manières de celui qui veut épouser votre fille, mariez-le (si la fille est consentante suivant d’autres hadiths) ; autrement, la fitna(mal) et une grande corruption se répandront sur Terre » (rapporté par AtTirmidhî, Ibn Majah …)
UN HOMME PIEUX ET RESPONSABLE • ‘NON UN MATCHO, • NI UN DUR’
Conseilcoranique ou prophétique pourle processus de sélection De la conjointe Aïchaa répandu cette parole du prophète : « Choisissez bien celle qui portera vos enfants. Epousez celles qui sont compatibles avec vous » (rapporté par Ibn Maja, al Bayhaqî et al Hâkim) Abou Sa’îd al Koudrî et Abou Hourayraont répandu cette parole du prophète : « On épouse une femme en fonction de 3 qualités : on l’épouse pour sa richesse, pour sa beauté ou pour sa religion. Epousez celle pour sa piété et ses bonnes manières et que votre main droite devienne prospère »(hadith rapporté par Al Hâkim, Ibn Hibbân et Ahmad)
UNE FEMME PIEUSE et COMPATIBLE • ‘ NON UNE MANNEQUIN NI UNE POUPEE ’
IL EST PRIMORDIAL A LA FEMME DE S’ASSURER DE LA BONNE COMPREHENSION DE LA RELIGION DE L’HOMME QUI SERA SON EPOUX ET LE PÈRE DE SES ENFANTS ……………………. IL EST PRIMORDIAL A L’HOMME DE S’ASSURER DE L’APTITUDE DE LA FEMME A ETRE UN SOUTIEN EN TANT QU’EPOUSE ET UN PILIER EN TANT QUE MERE
Pour un bon départ … se questionner sur ses attentes …
TRamadan d’après le CD « La Famille : de l’idéal à la réalité » « Le mariage est la moitié de la foi » (Hadith) • Le mariage est une prescription recommandée car cela nous apporte la paix du cœur, de l’ intelligence et du corps, qui nous aidera à rester fidèle sur notre route vers Lui. • Avant de s’engager et de s’en remettre à Dieu, nous avons la responsabilité de bien choisir notre conjoint car on sera questionné sur ce dont on est responsable(à commencer par soi, son cœur et son intelligence) • Le mariage consiste à répondre à nos besoins en respectant nos principes ! Pour un bon départ • Choisir sa moitié pour sa foi sincère et son bon comportement • (son rapport avec sa famille peut être un 1er indicateur) mais pas uniquement • Se connaître, se respecter • (se questionner sur ses attentes; on épouse quelqu’un pour sa piété, son physique et sa psychologie : sa capacité à répondre à nos besoin, à nous protéger contre nos faiblesses) • Etre sincère vis-à-vis de soi • Dialogue et Concession(écouter, reformuler et s’engager)
l’homme et la femme ont besoin de satisfaire 4 besoins Pour se sentir comblé et être en paix avec soi et les autres, • - les besoins spirituels (liés au Divin, au Coran, à la Sunna, communauté, fraternité …) • les besoins physiologiques et d’auto accomplissement (nourriture, logement, sexualité, estime de soi, santé physique et morale …) • les besoins familiaux et sociaux (parents, frères et sœurs, grands-parents, conjoints, enfants, amis, société civile …) • les besoins de contribution (à travers des engagements et des investissements …)
Ne néglige pas tes besoins humains, affectifs et intellectuels en te disant : • il (elle) est muslim, ça ira donc, inchaallah », ce n’est pas suffisant! • Il est certains besoins de tendresse, d’écoute, de partage, d’échange intellectuel à ne pas négliger. Il est certains défauts que l’on sait ne pas pouvoir supporter (dureté, égoïsme, violence) • Ne vit pas par procuration(pour lui/elle ou les enfants) • on est un mari (épouse), un parent mais aussi un être humain : on a des potentialités que l’on veut, doit exploiter. • Pardonne. • Evite les disputes devant les enfantset réservez-vous aussi des moments de qualité sans les enfants Le mariage, c’est une quête de paix, d’équilibrepsychologique, physique et humain. • On a des besoins intellectuels de savoir/apprendre et de transmettre • faites de votre conjoint, celui avec qui vous communiquez sur le savoir ; attention à l’appauvrissement intellectuel: il faut stimuler l’intelligence pour évoluer ensemble) • d’aimer et d’être aimé • (on peut choisir la qualité de l’amour, travailler l’attention aux dons, la gratitude, le geste, le regard) • et des besoins physiques • (besoin de caresses et de tactile entre un homme et une femme)
Aimer l’autre Nécessite de s’accepter et de s’aimer soi même d’abord
Mme LakhdarBounamcha, conseillère conjugale, souligne combien il est impossible d’aimer et d’être aimé quand on ne s’aime pas soi même « si nous possédons une estime de soi déficiente, une vision de nous-mêmes trop limitée ou timorée, nous risquons de perdre un temps précieux avant de trouver notre voie ou même de ne pas oser nous y engager »
La véritable estime de soi est composée de 3 ingrédients : L’amour de Dieu La vision juste et la bonne opinion de Dieu La confiance en Dieu « Avoir confiance en soi » ne signifie pas que l’on compte sur soi et uniquement sur soi. Elle signifie : « j’ai suffisamment et inconditionnellement confiance en Dieu pour compter sur les capacités humaines dont Il m’a doté » l’intérêt de ce concept est qu’il empêche le désespoir et souligne l’importance du rapport entre estime de soi et action
Comment augmenter sa confiance en soi ? On ne peut être satisfait de soi que lorsque l’on œuvre dans la bonne direction. C’est par l’action que l’on prends confiance en soi, petit à petit, de petite victoires en petite victoires sur soi, en se donnant le droit d’être ce que l’on est tout en s’incitant à des initiatives progressives, à notre portée et à ainsi faire face à ses peurs sans baisser les bras ni se résigner sans efforts
Le plus important dans la sounna attitude est de ne pas arrêter d’avancer pour l’acquérir Pour être efficace, le changement ne doit pas être radical mais il se veut graduel et posé Le regard rétrospectif et serein sur ce que l’on a eu le courage de commencer et d’achever, sur les victoires remportées contre soi nous permet de remercier Dieu à chaque étape de progression avant de continuer sa route
Quand la peur et le stress dominent, c’est la paralysie totale Quand on se sent maussade et résigné - 2 signes de souffrance de l’estime de soi, il faut se mobiliser Le cap de l’estime de soi atteint, il y a une seconde étape : celle de la reconnaissance car une personne reconnaissante est forte : reconnaissance de notre nature profonde et de notre place en ce monde.
Attention à L‘ingratitude envers Dieu « Elle fait de l’être humain un handicapé toujours insatisfait, incapable d'accepter les limites de sa condition humaine, la relativité de ses projets, la réalité de la mort … »
Quant à l'envieux, « se voyant à travers un regard d'autrui qu'il suppose méprisant … il commence par se haïr lui-même »
Mise en garde contre une fausse conception du mariage …
Mme M Lakhdar Attention, Il ne s’agit pas de trouver sa moitié (partie de soi à combler) « Le conjoint est un compagnon de route sur « le pont dentelé » qui mène à l’Au-delà, un être à part entière apportant avec lui dans ses bagages, ses expériences du passé, son éducation, ses potentiels et ses inaptitudes mais aussi son caractère, ses bonnes et mauvaises habitudes, ses préjugés, ses exigences, son égoïsme et éventuellement ses problèmes familiaux, professionnels, financiers … ces héritages individuels vont faire partie intégrante du mariage » … Ni de trouver un alter ego On ne saurait demander au conjoint d’aimer tout ce que j’aime, de critiquer tout ce que je critique, et qu’il soit en face de moi comme si je me regardais dans un miroir quand je me souris, mon reflet sourit, quand je fais la grimace, mon reflet fait la grimace Dr H Affes
… s’engager dans le mariage, c’est trouver un compagnon de route compatible avec nous …. puis il s’agit de savoir : quel couple nous allons construire à deux, qui va me permettre d’exister moi, comme individu avec mes qualités et mes défauts »
Attention à ne pas fonder un mariage « opération sauvetage » « certains célibataires attendent trop du mariage, comme si, à lui seul, il allait pouvoir régler tous les problèmes, le conjoint jouant ainsi le rôle d’une béquille qui va leur permettre d’échapper au joug familial, de régler leurs problèmes liés à l’enfance, de palier à leur manque d’équilibre spirituel, social … » « Je ne dis pas qu’il ne faut pas compter sur son conjoint mais qu’il ne faut pas compter que sur lui. La démarche doit d’abord être personnelle » (pour se guérir et cheminer vers Dieu) ( « ils se marièrent et eurent beaucoup de surprises » de Myriam Lakhdar, p 21-22 )
En définitive, « Le conjoint est une aide pour notre propre croissance, chacun des conjoints peut être la chance de l’autre » dit Myriam Lakhdar, conseillère conjugale, dans « il se marièrent et eurent beaucoup de … surprises » aux éditions Hedilina, p20 « le couple devant être vécu comme un révélateur du soi intime, comme un passage délicat mais structurant, comme une occasion de construire des perspectives de vie, au regard de soi, accompagné de l’autre, devant Dieu »
Le mariage est « la moitié de la foi » a déclaré le prophète Mohammad Il s’ensuit que nous avons la responsabilité de bien choisir notre conjoint : ensuite seulement, on peut considérer que notre conjoint est notre destinée et s’en remettre à Dieu … soit … être confiant qu’il (elle) sera un compagnon de route bénéfique pour notre cheminement vers Dieu quelque soit ses petits défauts, imperfections ou manquements dont chaque être humain est doté et qui constitue notre test en même temps que le sien, et dont nous serons peut être les révélateurs en même temps que catalyseurs au changement
Bonne compréhension du maktoub … « c’était écrit de toute éternité, c’est mon destin »
Le destin est la connaissance par Dieu de nos actions et réactions avant même qu’elles ne se produisent à nos yeux car Il est en dehors de notre temps par Lui crée. (à noter que la description des habitants du Paradis ou de l’Enfer est au passé dans le Coran puisque pour Dieu cela s’est déjà passé dans le champ de Sa connaissance) Le décret divin est notre part de "chance" et de "malchance" apparentes dans ce monde que vivra chacun de nous afin que notre personnalité explicite ce qu’elle a de bien ou de mal ; c’est ainsi que nombre d’occasions nous « tombent dessus ». à noter que Dieu place un bien derrière une épreuve, une responsabilité derrière une faveur, une récompense du Bien par le Bien. En outre, c’est nous qui avons accepté d’être testé comme Dieu nous l’affirme dans le coran (S33 v72) même si nous ne nous en souvenons pas, c’est inscrit dans notre âme, d’où le goût du risque qui caractérise l’humain : « si on te demande d’être une pierre qui retourne à la poussière ou de risquer le Paradis ou l’Enfer suite à une vie de test, ne choisis-tu pas l’épreuve ? ») Notre libre arbitre est réel (volonté et intention d’agir), mais la volonté de Dieu est au dessus(c’est la raison pour laquelle on dit inchaAllah- si Dieu en a décidé ainsi - tant pour l’agir effectif que pour son succès). C’est pourquoi nous ne sommes jugés qu’en fonction de nos intentions et réactions. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le hadith « Agissez ! Toute œuvre est rendue aisée à celui qui y est prédestinée » Le croyant convaincu de la Vérité de l’Islam lorsqu’il ne comprend pas avec sa raison, qui pourtant le mène à Dieu, il décide de Lui faire confiance avec son cœur en raison de Sa Justice et Sagesse supérieure
La volonté divine est de deux sortes La volonté cosmique prédestinéeLa volonté juridique religieuse liée à la souveraineté de Dieu et à Sa création rattachée à Sa divinité et à Sa Loi Elle peut être détestée par Dieu par rapport à elle-même comme les maux et non voulu par rapport à son essence mais voulu par rapport à Son décret et dans la mesure où elle conduit vers Sa volonté (but et finalité tel le repentir) La volonté juridique est voulue par Dieu et agrée pour elle-même, comme l’obéissance(S16 v90). Cette volonté juridique peut ne pas avoir lieu du fait du libre arbitre humain sinon tous les hommes seraient musulmans
Quant une personne se repent d’une erreur (et ne la reproduit plus), si quelqu’un la lui reproche, il lui est permis d’arguer du destin « c’est-à-dire que nul n’a le droit de lui adresser des reproches en regard de la plénitude de la fin plutôt que le déficit du début » Par contre, nul ne peut arguer du destin pour justifier ses travers et dire « je ne serai pas jugé car c’est Allah qui m’a ainsi prédestiné »
Nous avons reçu l’ordre d’agréer les épreuves et non les vices (lesquels résultent du libre arbitre de l’homme mal utilisé) : ainsi si nous sommes éprouvés par la maladie, pauvreté, infortune, mort d’un proche etc. nous devons faire preuve d’endurance. Quant à l’agrément qui est la sérénité du cœur face à l’épreuve, et qui ne renferme aucun souhait qu’elle n’ait pas eu lieu, il est une chose très difficile, c’est pourquoi, il n’est pas une obligation : c’est tout simplement un haut degré, une chose préférée.
En résumé : Le décret divin n’est pas ce qui vient de toi (tout ce que tu décides, comme de faire la prière, te marier ; tu seras d’ailleurs jugé pour tes choix) Fait partie du décret divin ce qui arrive dans toi (le cœur d’arrête et tu n’y peux rien) ou ce qui t’arrive de l’extérieur(accident) Quant au destin, il est la prescience divine de nos choix et de tout ce qui nous arrive
Quant une personne s’est mariée sans se connaitre elle-même ou s’assurer de la compatibilité du prétendant avec elle ni même consulter Dieu, le choix peut entrainer le regret et la souffrance : « c’est ainsi qu’une sœur est « tombée » amoureuse d’un musulman qui se révéla dur et violent une fois mariée » Il s’agit alors de prendre la bonne décision qui s’impose à elle avant de s’engager plus loin
On ne se marie pas pour le « pire » ainsi que le fait remarquer la sœur Kamélia Younès comme lorsqu’une femme accepte de vivre avec un mari qui la violente, pensant à tort qu’il s’agit de son destin : un homme violent recommencera montrent les statistiques (Il ne se contrôle pas). Il choisit une épouse soumise montrent ces mêmes statistiques (Démissionner et se poser en victime est une attitude qui appelle l’oppression et l’entretient). On ne peut s’en remettre au destin en baissant les bras mais il s’agit de se prémunir par un bon choix, de patienter face aux difficultés mais ne pas se soumettre à l’oppression et l’être humain est responsable de ses choix et décisions que lui seul peut et doit assumer
Dans toute relation humaine, en particulier dans les relations conjugales, il est une sagesse quand l’un est échauffé que l’autre apaise la situation afin d’éviter qu’elle (la situation) ne s’enflamme (« être moins quand l’autre est plus et inversement » précise notre sœur Kamélia avec sagesse comme d’être calme et de laisser couler lorsque l’autre est énervé et sourd à toute remarque ou conseil sage et les remettre à plus tard) Quand néanmoins, le conjoint est violent à la moindre contrariété ou impatience, il faut prendre conscience de l’incapacité du conjoint à se faire djihad nafs et de sa propre responsabilité à entretenir ou non une relation intolérable à moins que le conjoint n’entreprenne de se faire soigner
Le mariage « halal » … une fausse rumeur à corriger …
Nous avons reçu l’ordre d’assumer nos responsabilités. Le mariage fait à la mosquée sans passer par la mairie ne protège pas la femme et n’engage pas sérieusement l’homme frivole qui peut en user et en abuser. Les savants considèrent que le seul mariage légal et en respect des valeurs de l’islam aujourd’hui, c’est celui qui est officiel (et a valeur administrative) - Pas de mariage licite sans passage à la mairie
« Un homme qui s'unit à une femme par la fatiha peut se séparer d'elle, dans le meilleur des cas grâce à la même fatiha, avec la tranquille conviction de ne rien risquer. Pire, il peut facilement s'en aller et laisser son épouse livrée à son sort car l’imam qui a scellé cette union n'a ni les moyens ni les attributions légales pour veiller à sa pérennité »
Pour éviter le bide totale … de part et d’autre … …connaitre nos différences avec Halim et Halima de Mme Lakhdar …
Halima est en pleine séance de purge émotive. Elle a juste besoin d’une écoute attentive et compatissante, et elle n’attends surtout pas de solution de la part de son mari, car elle les connait ou sait qu’il n’y en a pas
La femme « donne des points » à son conjoint s’il lui donne des signe d’amour (gestuels et verbaux) et d’écoute au quotidien L’homme « donne des points » à sa femme à chaque fois qu’il se sent aimé et que la femme apprécie ce qu’il fait pour elle
Comprendre l’autre … L’homme a besoin de …. … La femme a besoin de …
NOS COMPRENDRE DIFFERENCES • L’homme en général a besoin de : • 1. respect de sa personne et de ses décisions • 2. de se sentir libre • 3. d’approbation et de preuves de confiance • 4. d’appréciation, de gestes, de paroles d’encouragement et d’admiration • 5. de se sentir utile, voire indispensable • La femme en général a besoin de : • 1. d’attention, de preuves d’affection et de gestes de tendresse • 2. d’écoute et de compréhension • 3. de respect de sa personne et de ses sentiments • 4. d’être complimentée, de plaire • 5. d’être rassurée régulièrement et de se sentir protégée ET TOI ? • A ce propos, l’épouse • du prophète Aicha - après le décès de Khadija - lui demandait : • comment est ton amour pour moi ? • « fort et solide comme l’anneau d’une corde » répondait-il, • témoignant de sa fidèle complicité amoureuse • (« Aicha ou l’islam au féminin » • de A Lamrabet) Au pèlerinage d’Adieu, le prophète dit « je vous enjoins de bien traiter vos femmes, elles sont plus sensibles que vous.Vous ne possédez d’elles que la cohabitation dans le respect … Ai-je bien communiqué le message ? … Ô Dieu, sois en témoins »
Recette éprouvée pour un mariage réussi • Les 7 qualités essentielles : • Engagement • courtoisie • communication • Ecoute • Réflexion • Clarification • Compréhension • Evitez le dialogue de … • … combat • (prouver qui a tort ou raison : commentaires blessants, fait d’être inflexible, irritable ou de se fâcher pour se défendre contre l’arrivée d’informations) • … ou d’interruption • (éviter les conflits : changer de sujet, tension sous jacente, faux entrain ; l’écoute ne se réalise pas parce qu’aucun parti n’exprime de véritable intérêt, • les différences produisent un désengagement, crainte que leur discussion évoquent des conflits) • Et préférer la collaboration • (compréhension partagée : créer un consensus, ton positif, amical et productif pour entendre ce qui est correct et utile dans ce que chaque interlocuteur dit) Mme IkhramBeschir
Autres qualités essentielles • à développer au sein du couple • Soin - Contentement • Contribution - Compromis • Les 5 merveilleux A • Adaptation • Accommodation qui va de pair avec les compromis aux besoins et désirs de l’autre • (dans les cas pouvant avoir une importance pour l’un mais pas pour l’autre, s’entendre sur le fait d’essayer de faire des activités et passe-temps avec d’autres amis. Il est recommandé de prévoir ces activités séparées au même moment pour qu’un conjoint ne se sente pas délaissé par l’autre) • Appréciation • « Allah ne regarde pas -avec miséricorde- une femme qui n’est pas reconnaissante envers son mari alors qu’elle ne peut pas vivre sans lui » (hadith rapporté par An Nasâ’î • Anticipation • Acceptation des forces de son conjoint ainsi que ses limites et défauts • Autres ingrédients et qualités • Rahma(compassion, clémence et bonté) • Amour (Dieu a basé la relation conjugale sur la « tendresse et miséricorde : un amour de confort et de considération » et non « l’amour émotif » de la possession ou du contrôle conditionné par des intérêts sous-jacents tous déviants de l’objectif divin de la responsabilité sur Terre en vue de Lui à savoir les passions suivies) • « personne d’entre vous n’est un vrai croyant tant que ses désirs et ses goûts (émotions) ne sont pas en accord avec ce que je vous ai apporté » (Muslim) • Pardon (S3 v 133-134) - Confiance et Loyauté - Ouverture d’esprit et compréhension - Respect • Patience (S3 v200)
Les 7 valeurs magiques : • Sensibilité aux sentiments de l’autre (éviter de faire des commentaires non désirés et blessants de façon répétitive sur l’autre que ce soit en privé ou en public) • sincérité • sécurité(aucun conjoint ne doit se comporter de façon à compromettre la sécurité é de l’autre : mentionner le désir de prendre une autre femme, recourir à la force en cas de mauvaise humeur, excès de vitesse, colère non maitrisée …) • soutien • satisfaction (on doit faire de son mieux pour satisfaire son conjoint, nous entraider dans ce processus d’amélioration et une fois que nous avons fait notre part -en suivant le processus de sélection suivant les consignes du prophète - en être satisfait car Dieu choisit toujours le mieux pour nous après que nous ayons fait notre part à suivre Ses consignes • partage(investir énergie et temps pour faire des projets, réorganiser des choses et gérer leur temps de façon appropriée pour veiller à partager autant d’activités possibles avec l’autre conjoint: préparer un repas ensemble, vous rappeler des souvenirs, organiser une activité pour la communauté ou réaliser un projet communautaire, avoir un horaire régulier commun pour la mémorisation ou la récitation du coran, portager une belle promenade dans la nature en discutant de choses qu’on aime et de divers sujets d’intérêt ou en témoignant de la beauté de la création d’Allah) • gratification sexuelle
Gratification sexuelle et Plaisir partagé
A propos de l’intimité Un besoin mutuel mais qui comporte des particularités suivant qu’il s’agisse de la femme ou de l’homme
« L’homme exprime son amour par son désir sexuel (physique) et vit le refus à sa demande comme le refus de son amour précise HabbibAffes dans « vivre à deux ou comment construire les bases de votre mariage », éd JSF La femme voudrait, quant à elle, ressentir d’abord émotivement l’intensité de l’amour de son mari avant d’en arriver à la relation physique »