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Deviens un décideur. « Apprendre à prendre des décisions » Etes-vous absolument certain que vous savez prendre des décisions et que vous connaissez la meilleur manière de le faire ?.
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Deviens un décideur « Apprendre à prendre des décisions » Etes-vous absolument certain que vous savez prendre des décisions et que vous connaissez la meilleur manière de le faire ?
Certains ne seront jamais le faire. Le processus de décision est parsemé de multiples pièges, méconnus de nombreux acteurs. Comme je le dis souvent, décider est un vrai métier, et souvent les dirigeants ne l’ont pas intégré, ni même appris (mais ce n’est pas une excuse pour être un mauvais manager). Nous essayerons dans les lignes qui suivent d’expliciter les différents points importants. Règle: Apprenez à décider et à prendre une des bonnes décisions possibles à partir de suffisamment d’informations et du premier coup. Il serait dur de trouver quelqu’un qui soit en désaccord avec l’idée qu’un « patron » doit prendre des décisions envers ses employés qui soient justes, à chaque niveau d’organisation. Le pouvoir de prendre de décisions est souvent jalousé, mais le plus souvent, personne n’enseigne cette compétence qui est celle de décider dans un temps remarquablement court. Les entreprises forment les employés à la vente, la comptabilité, la finance. La littérature de gare regorge d’ouvrages pour savoir comment avoir à faire avec des employés ou des camarades difficiles, mais pas sur la prise de décision. Pourquoi ne pas enseigner la meilleur manière de prendre une décision ? Cela semble des plus logique, mais trop de firmes ne le font pas. Quand nous interrogeons des directeurs pour savoir pourquoi leurs organisations n’offrent pas une telle formation, la réponse que nous entendons habituellement est quelque chose comme : « si tu n’es pas expliqué aux gens comment ils doivent faire leurs travaux, ils ne sauront pas quoi faire la plus part du temps! ». En fait se cache un mécanisme psychologique de perte de pouvoir qui est d’autant plus fort que le décisionnaire est incompétent ou manque de culture et de qualité d’expression.
Parfois, cela devient simplement idiot. Puisqu’il est impossible de fournir une liste complète de ce qui pourrait se produire, l’organisation ne peut pas former des personnes pour chaque éventualité. C’est pour cela que les situations de crises sont délicates. Ainsi, si les employés sont censés faire des choses précises, ils deviennent tétanisés lorsqu’ils sont confrontés avec l’imprévu. Les quatre étapes de décisions : Etapes 1:délimiter le sujet Dans cette étape, on cherchera à délimiter le sujet, il s’agit principalement d’évaluer la portée. Une décision d’investissement de 1.000.000 Ar n’aura pas le même processus qu’une décision portant sur 1 milliard Ar . Il faut veiller à obtenir la définition précise du problème, préciser les objectifs et les contraintes. A partir de là, cette phase consiste à savoir ce que l’on va décider, ce qui n’est pas l’objet de la décision et quand. Ne pas décider est une décision. C’est alors un problème de temporisation.
Etapes 2:Rassembler les informations A cette étape, les informations nécessaires à la prise de décision sont collectées. Il ne s’agit pas de se renseigner sur différents avis en interne des subordonnés ou de demander des avis à des consultants ou des amis. Dans cette phase, l’important est de collecter et de mettre en perspective les informations nécessaires et pertinentes pour la prise de décision. Si les acteurs ont la meilleur information, ils construisent une meilleure solution, le décideur verra son action faciliter. Etapes 3:arriver à des conclusions A partir de l’information recueillie, cette étape permet d’arriver à des conclusions, des hypothèses et des analyses. Par exemple, le lancement d’un produit et la mise en œuvre d’une campagne de communication va susciter des réactions de la concurrence qu’il convient « d’évaluer » par avance. Cela conduit à envisager toutes les alternatives et à en comprendre toutes leurs conséquences puis à adopter une méthodologie, une démarche rigoureuse pour hiérarchiser les options entre elles.
Etapes 4 : Apprendre de l’expérience 1/- La chose la plus mauvaise est d’être obligé de prendre la même décision à plusieurs reprises. Apprendre de l’expérience a deux sens. Il s’agit d’abord d’accumuler de l’expérience pour prendre de « meilleures » décisions et le plus rapidement possible. Mais c’est aussi la capacité à transformer « LA » décision en des règles qui seront utilisées par la suite par les subordonnés ou des systèmes automatisés. 2/- Le décideur n’est pas nécessairement le directeur ou le président. L’erreur la plus fréquente est de croire que le décideur soit le directeur ou le président. C’est rarement le cas. Observez pourquoi une concession automobile de voitures de luxe se trouve dans un village du sud et vous vous apercevez que la maîtresse du PDG habite ce lieu. Souvent, le décideur est un politique, il accepte les décisions préparées par les différentes branches de l’entreprise. 3/- Les décisions ont des caractéristiques. La décision est du domaine du fond. Tout ce qui se réfère au forme ! Relève coordination, délégation. 4/- Une décision est un rapport entre un « sujet » navigue dans un « environnement » et il en découle trois situations: situation normale, situation d’alerte, situation d’alarme. Seule cette dernière impose de prendre une décision. Comme son nom l’indique, l’alerte n’implique pas une décision mais demande que les acteurs se préparent. Que ce soit le sujet ou l’environnement, deux types de connaissances sont mobilisables, celles qui sont connues qu’en ligne. Le sujet sur lequel la décision va être prise est décrit par des composantes.
Parmi celles-ci, il faut distinguer l’histoire, les antécédents des autres composantes plus précises. L’environnement est une résultante de facteurs humains et géographiques. Un environnement peut se placer dans des décisions uniques ou multiples, avec des moyens humains et matériels, dans des conditions sociales ou climatiques, avec des conditions du terrain. • Le normal doit toujours être pris en compte et pas seulement l’anormal, l’accident ou l’incident. Trop de décideurs ne décident que dans l’urgence et ne prennent pas dans les autres cas. Prendre en compte les situations normales est toujours importante pour mesurer les différences et se préparer à des décisions. • Conséquence : Un bon décideur est celui qui décide.