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Profil des sympathisants de l’UDF-MoDem et géographie de l’électorat de François Bayrou Analyse de l’Ifop.

Profil des sympathisants de l’UDF-MoDem et géographie de l’électorat de François Bayrou Analyse de l’Ifop. Mai 2007. Évolution du poids de chaque composante parmi les sympathisants de droite: le MoDem conserve le terrain acquis pendant la présidentielle. Conflit du CPE. Référendum.

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Profil des sympathisants de l’UDF-MoDem et géographie de l’électorat de François Bayrou Analyse de l’Ifop.

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Presentation Transcript


  1. Profil des sympathisants de l’UDF-MoDem et géographie de l’électorat de François BayrouAnalyse de l’Ifop. Mai 2007

  2. Évolution du poids de chaque composante parmi les sympathisants de droite: le MoDem conserve le terrain acquis pendant la présidentielle Conflit du CPE Référendum Présidentielle et législatives Régionales Présidentielles 2007 Emeutes en banlieue Élections européennes Élection de N. Sarkozy à la tête de l’UMP Création du MoDem Création de l’UMP

  3. Si l’on observe l’évolution de chaque composante parmi les sympathisants de droite depuis juin 1999, plusieurs tendances de fond se dégagent. • Tout d’abord, la domination de l’UMP à droite est sans équivoque et se situe au-dessus des 60% de l’ensemble des sympathisants. Ce taux est monté jusqu’à 71% suite à l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête du parti en novembre 2004. Depuis, et en dépit d’une légère baisse consécutive à l’échec du référendum constitutionnel européen au printemps 2005 (le taux était descendu à 60%, plus bas niveau depuis octobre 2004), la courbe est en constante progression pour se situer à 68% en mai 2007. Néanmoins, lors de la campagne électorale de mars/avril 2007, la part de sympathisants UMP est redescendue à 64% (-5 points par rapport à décembre 2006), baisse profitant à l’UDF de François Bayrou dont le taux progresse de 8 points entre décembre 2006 et avril 2007 pour atteindre 31%. • En effet, l’évolution du poids des sympathisants de l’UDF parmi les sympathisants de droite semble particulièrement fluctuante. Se situant en moyenne autour de 25% depuis 1999, cette part a connu une forte progression entre juin 2002 et novembre 2004 passant de 20 à 40% des sympathisants de droite ; cette hausse significative étant concomitante à la déroute de l’UMP lors des élections régionales de mars 2004. De même, et comme nous venons de le souligner, la campagne de François Bayrou lors de l’élection présidentielle de 2007 a permis à l’UDF d’atteindre 31% de sympathisants de droite (taux le plus élevé depuis décembre 2004), la dernière mesure effectuée en mai 2007 montre une baisse de seulement 2 points. • Enfin, la part de la droite souverainiste (MPF) est restée stable depuis janvier 2005 (environ 10%) mais subit une forte baisse à partir de mars 2007 pour se situer à 3% lors de la dernière mesure (19 mai 2007).

  4. Évolution du profil socio-démographique des sympathisants UDF entre 1999-2002 et Mai 2007 (création du MoDem) 1999-2002 2004 Campagneprésidentielle(Mars/Avril 2007) Création du MoDem (Mai 2007) Source: cumul d’enquêtes Ifop

  5. L’analyse du profil socio-démographique des sympathisants de l’UDF entre les périodes 1999-2002 et mai 2007 laisse apparaître plusieurs évolutions notables. • Tout d’abord l’UDF demeure un parti dont les sympathisants sont majoritairement des hommes, bien que la proportion de femmes reste à un niveau élevé (entre 44% en 1999-2002 et 49% en 2004). • L’évolution est plus perceptible en ce qui concerne l’âge de ces sympathisants, et tout particulièrement les plus jeunes (18-24 ans) dont le taux progresse significativement entre 2004 et mai 2007 passant de 5 à 15% (+10 points), ainsi que les 25-34 ans qui passent de 16 % en mars-avril 2007 à 20% en mai 2007 avec la création du MoDem. A l’inverse, la part de sympathisants de plus de 35 ans est globalement en baisse sur la période récente, baisse particulièrement marquée chez les 65 ans et plus, qui représentaient 29% en 1999-2002 et 2004, et qui ne représentent en mai 2007 plus que 18% de l’ensemble des sympathisants UDF (-11 points) au moment de la création du MoDem. • L’autre évolution majeure constatée lors de la campagne présidentielle, et amplifiée depuis, se situe au niveau de la catégorie socioprofessionnelle. Ainsi, la part de sympathisants issus de professions intermédiaires et des employés progresse de 12 points depuis 2004 et représente en mai 2007 un tiers de l’ensemble des sympathisants UDF/MoDem (33%). Notons également que la part des ouvriers régresse de 5 points entre 2004 et mai 2007 (13% en 2004 et 8% en mai 2007). Même constat s’agissant du taux des retraités et inactifs qui, tout en restant prépondérant, se retrouve à son plus bas niveau depuis 1999-2002 à 41%. • Enfin, autre signe de la mutation sociologique de l’électorat UDF sur la dernière période et de son désenclavement de ses bases traditionnelles,on peut remarquer que la part des ruraux est en baisse constante depuis 1999 passant de 27% à 20% en mai 2007, alors que le taux de sympathisants UDF/MoDem habitants dans des communes urbaines de province progresse et passe de 54% en 2004 à 59% en mai 2007. Ce taux atteint également sur cette dernière période son niveau le plus élevé depuis 1999-2002 dans l’agglomération parisienne avec 21% (contre 16% en 1999-2002).

  6. L’auto-positionnement des sympathisants UDF sur une échelle gauche-droite: une grande stabilité durant la campagne, ces électeurs continuent de se placer majoritairement au centre en dépit de la « gauchisation » du discours du candidat 1 1 Si la campagne présidentielle a entraîné on l’a vu quelques mutations dans la composition socio-démographique des sympathisants UDF, leur positionnement politique est resté identique. Source: Baromètre politique Français/Cevipof – Ministère de l’Intérieur

  7. Evolution du vote pour Bayrou entre 2002 et 2007 : des progrès dans les terres traditionnelles de la démocratie-chrétienne et dans la « Chiraquie » corrézienne, une percée dans les grandes agglomérations

  8. Département Canton Evolution Bayrou 2002/2007 Evolution Le Pen 2007/Extrême-droite 2002 Evolution Sarkozy 2007/Droite 2002 Ecart d’évolution Bayrou/ Sarkozy Haute-Savoie Cruseilles 16.9 -11.4 10.5 +6.5 Ain Freney-Voltaire 15.7 -11 10.2 +5.5 Haute-Savoie Frangy 15.3 -12.4 8.7 +6.6 Ain Gex 15.2 -11.4 11.2 +4.1 Savoie Les Echelles 15 -11.4 7.1 +8 Loire Montbrison 14.4 -11.5 5.6 +8.8 Moselle Fénétrange 14.3 -14.2 5.2 +9 Val d’Oise Franconville 14.1 -12 8.3 +5.8 Moselle Phalsbourg 13.9 -13.6 6.1 +7.8 Yvelines Sartrouville 13.7 -11.4 6 +7.7 Val d’Oise Herblay 13.6 -11.3 9.1 +4.5 …Mais François Bayrou a également profité du recul de Jean-Marie Le Pen dans certains endroits Si Nicolas Sarkozy a fortement bénéficié de transferts de voix qui s'étaient portées en 2002 sur le candidat du FN, il semblerait également que dans certains départements, moins nombreux certes, François Bayrou ait lui aussi profité de certains reports. On trouve la trace de ce phénomène dans certaines communes de banlieues, notamment dans l'ouest de la région parisienne (Val d'Oise, Yvelines), mais aussi et surtout en Moselle, en Savoie, dans la Loire et dans l'Ain. Il s'agit souvent de départements où la démocratie-chrétienne était historiquement forte et où Jean-Marie Le Pen avait reculé entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2002, comme si localement une partie de son électorat avait été composée d'électeurs issus de la droite modérée qui n'avaient voté que très épisodiquement pour le FN avant de retrouver leur famille politique. Ces reports vers François Bayrou très localisés expliquent ainsi certaines anomalies géographiques où le recul de l'extrême droite ne correspond pas pour autant à une forte poussée de Nicolas Sarkozy. Le cas de la Moselle par exemple est frappant à cet égard alors qu'en Alsace voisine le recul de Le Pen s'accompagne de très hauts scores du candidat de l'UMP.

  9. Département Canton Evolution Bayrou 2002/2007 Evolution CPNT 2002/2007 Pyrénées-Atlantiques Sauveterre-de-Bearn 23.6 -15.8 Pyrénées-Atlantiques Laruns 22.8 -16.9 Pyrénées-Atlantiques Aramits 22.3 -16.6 Pyrénées-Atlantiques Nay 20.4 -17.8 Hautes-Pyrénées Saint-Pé-de-Bigorre 19.4 -15.0 Dordogne Monpazier 16.8 -15.0 Hautes-Pyrénées Castelnau-Rivière-Basse 16.6 -14.1 Lozère Le Massegros 16.2 -14.0 Aveyron Salles-Curan 15.4 -13.8 Aveyron Cornus 15.4 -14.1 Gers Cazaubon 15.2 -16.9 Dordogne Salignac-Eyvigues 15.0 -15.3 Landes Geaune 14.9 -16.3 Gers Nogaro 14.5 -16.4 Lot et Garonne Villereal 14.5 -14.9 Gers Aignan 14.3 -14.5 Gironde Bazas 14.2 -16.8 Tarn Murat-sur-Vèbre 13.1 -15.1 Lot et Garonne Houeilles 12.8 -16.6 …et de celui de CPNT dans son fief des Pyrénées-Atlantiques et plus largement dans les terroirs du Sud-Ouest

  10. Second tour de la présidentielle: des reports de l’électorat Bayrou à géographie variable. L’électorat francilien et du sud-ouest a majoritairement basculé sur Royal, celui du Midi sur Sarkozy Source: cumul de 6 enquêtes Ifop réalisées dans l’entre-deux tours

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