1 / 57

Troubles Spécifiques du Langage Oral et Ecrit????

Troubles Spécifiques du Langage Oral et Ecrit????. Animation pédagogique Mercredi 25 Janvier 2012 Circonscription: Dieppe Est et Ouest Nadine Bidaux – CPC ASH-1. Le langage oral. La capacité à exprimer correctement une pensée, un sentiment ou à raconter une histoire.

joylyn
Download Presentation

Troubles Spécifiques du Langage Oral et Ecrit????

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Troubles Spécifiques du Langage Oral et Ecrit???? Animation pédagogique Mercredi 25 Janvier 2012 Circonscription: Dieppe Est et Ouest Nadine Bidaux – CPC ASH-1

  2. Le langage oral • La capacité à exprimer correctement une pensée, un sentiment ou à raconter une histoire.

  3. Comment se met en place lelangage ? • Il résulte d’une imprégnation et d’un conditionnement progressif qui s’inscrivent dans le cerveau grâce à des voies d’entrée : auditif, visuel, toucher, odorat, goût, kinesthésique. • On constate des similitudes dans les étapes du développement langagier quelque soit la langue. • Dans chaque langue, il y a un aspect phonologique, lexical, syntaxique, pragmatique.

  4. Deux faces du langage • La perception : on reçoit un message et on le comprend : versant compréhension qui demande des capacités spécifiques : écoute, vocabulaire. • L’émission : on produit le message : versant production qui demande des capacités spécifiques : mise en mots, articulation. • Chaque versant peut et doit, pour certains élèves, être travaillé de façon décrochée.

  5. Il faut donc évaluer • Comment l’enfant prononce : aspect phonologique. • La construction des phrases : aspect syntaxique. • Le vocabulaire employé : aspect lexical. • La cohérence du discours par rapport à l’environnement : aspect pragmatique. • Mais aussi le niveau de compréhension qui est toujours supérieur à l’émission.

  6. Période pré-linguistique Vers 2 à 3 mois, les vocalises : • Contrôle l’appareil phonatoire: « are re », « are aa ». Vers 8 à 10 mois , le babillage : • Constitué d’une sélection des sons de la langue maternelle: « mama », « dada », « tata ». Vers 10 à 12 mois: • Mise en place du système phonologique. • Etape marquée par le phénomène de l’écholalie (répétition en écho des sons entendus). • Onne distingue plus que les contrastes de sa langue.

  7. Période linguistique Vers 12 à 18 mois : • Produit des mots isolés : l’enfant associe 2 mots. Vers 2 ans à 3 ans: • Comprend les phrases. • Début de conjugaison, emploi du « je ». • Construction de phrases de 2 ou 3 mots, règles syntaxiques. Vers 4 ans : • Parole totalement intelligible, phrases de 4 mots. • C’est vers 4 ans que l’on constate le plus facilement les difficultés.

  8. Vers 5 ans : • Complexification des phrases, peut produire 2000 mots. • Organise un petit récit à partir de photos. • Passage du langage d’action au langage d’évocation. Le passage du langage d’action au langage d’évocation est une étape importante que l’on doit accompagner afin de mettre enplace le langage différé (ressemblance avec le langage écrit ) • Aptitudes phonologiques.

  9. Le langage écrit

  10. L = R x C • L = Lecture • R = Reconnaissance des mots • Perception visuelle • Identification des mots: reconnaître et produire des mots par l’étude systématique des sons, des syllabes • C = Compréhension du langage oral et écrit • Maîtrise du langage oral (vocabulaire, syntaxe) • Être capable et avoir l’occasion d’écrire et de produire des textes • Connaissance du monde (culture, se familiariser avec les écrits et les lieux de lecture (BCD, bibliothèques…)) • Construire le sens

  11. 3 stades de lecture • Le stade logographique L ’élève utilise des indices pour deviner les mots : il traite les mots comme des dessins. La réussite ou non à ce stade n ’a pas d ’influence sur la suite de l ’apprentissage de la lecture

  12. Le stade alphabétique L ’élève n ’y accède qu ’avec l ’apprentissage du code alphabétique et le travail des correspondances entre les lettres et les sons. C ’est la période où l ’enfant commence à faire des conversions entre phonèmes et graphèmes. Il lit seulement les mots réguliers (tout ce qui est écrit s ’entend) . Il y a une écriture phonétique.

  13. Le stade orthographique C ’est le stade de la maîtrise de l ’écrit L ’enfant a compris le fonctionnement de la langue. Il peut lire tous les mots. Il est capable de reconnaître des morphèmes (marques grammaticales ou lexicales) . La lecture est rapide, la capacité d ’identification des mots s ’est automatisée. Ce n ’est pas le dessin mais le matériel verbal qui est analysé en mémoire.

  14. chapeau Lexique orthographique segmentation Conversion graphèmes/phonèmes Système sémantique CH A P EAU //∫// //a// //p// //o// Lexique phonologique Synthèse Prononciation VOIE D’ADRESSAGE VOIE D’ASSEMBLAGE

  15. - Voie d’ assemblage, indirecte, phonologique ou « décodage » Exemple : acide acétylsalicylique • - Voie d’adressage, directe, lexicale ou « reconnaissance automatique » Exemple : aspirine

  16. Les obstacles à un apprentissage de la lecture

  17. Difficultés pour lire mots nouveaux et pseudo-mots • Confusion de graphies proches sur le plan visuel (p/q, m/n) ou sur le plan acoustique (p/b, k/g) omission de consonnes, de syllabes • Inversion de la séquence des lettres • L’enfant prend des indices partiels (début du mot ou une syllabe) pour tenter d’identifier le mot

  18. Lenteur de décodage et difficulté sur les mots irréguliers • Problème de compréhension écrite • Difficulté en copie

  19. Retards ou Troubles

  20. ▶Le mot retard implique: • un développement « normal » des acquisitions mais avec un décalage chronologique • sous-entend un rattrapage, sans séquelle. ► Le mot trouble implique : • non respect des stades d’acquisitions • une persistance malgré toutes les différenciations pédagogiques • des déviances importantes.

  21. Trouble spécifique Un trouble est dit « spécifique » ou « développemental » lorsqu’il n’est pas consécutif à une maladie ou un traumatisme (épilepsie,convulsion). Un trouble spécifique implique un regard pluridisciplinaire: se définit par exclusion, on sait ce que ce n’est pas!

  22. Déficit durable, persistant et significatif : • Sans déficience mentale, • Sans déficience motrice, • Sans déficience sensorielle, • Sans lésion cérébrale, • Sans trouble du développement, • Sans carence éducative grave, • Sans fréquentation scolaire aléatoire.

  23. Repérer, dépister, diagnostiquer Repérer : • Rôle et responsabilité des enseignants, • Signes évocateurs par comparaison à la norme. Dépister : • Médecin scolaire, psychologue scolaire, orthophoniste • Compétences et outils spécifiques pour éliminer une autre pathologie. Diagnostiquer : • Pluridisciplinarité/croisement des données pour identifier le trouble (dysphasie, dyslexie).

  24. Avant tout, un projetpersonnalisé La cohérence, le principe d’éducabilité et le respect sont les seules garanties de résultats et vont permettre une scolarisation mieux vécue.

  25. Chacun son rôle: • L’orthophoniste travaille la difficulté. • L’enseignant de la classe prend en compte les difficultés liées au trouble en proposant des aménagements pédagogiques pour rendre la scolarité abordable. • Le RASED prend la décision du suivi selon le degré de sévérité.

  26. Troubles spécifiques • Du langage oral La DYSPHASIE

  27. Troubles spécifiques • Du langage écrit La DYSLEXIE

  28. Définition de la dyslexie • Déficit durable, persistant et significatif du langage écrit, • Retard d’au moins 18 mois par rapport à la norme, • Sans déficience mentale, • Sans déficience motrice ou sensorielle, • Sans lésion cérébrale, • Sans trouble du développement, • Sans carence éducative grave ou fréquentation aléatoire de l’école

  29. Les conséquences de la dyslexie • Un dégoût pour la lecture et l’écrit en général. • Une accumulation de retard en lecture et dans les autres apprentissages. • Des résultats qui ne sont pas à la hauteur des efforts fournis, ainsi qu’un désinvestissement progressif des matières demandant un effort de lecture. • Une lenteur d’exécution (pour les devoirs, la lecture, pour apprendre les leçons…) • De graves perturbations psychologiques consécutives à un échec prolongé. • Des troubles de la conduite (agitation, opposition). • Une fatigabilité (compensation des difficultés).

  30. Les marqueurs de la dyslexie • Difficultés à lire: lenteur, erreurs sonores, paralexie (tabac/table), erreurs visuelles (p/q…) • Écriture peu lisible dans son contenu et sa forme (graphisme, orthographe et segmentation des mots) • Difficultés d’organisation, besoin de repères • Problèmes pour se situer dans le temps, pour établir une chronologie • Fatigabilité • Gêne par le bruit qui perturbe la concentration • Orthographe très défaillante • Meilleures performances à l’oral. Compréhension supérieure lorsque l’énoncé est oralisé • Capacités d’apprentissage normales si on passe par une autre modalité que l’écrit

  31. Pour aider la lectureAdapter • Proposer un support de lecture tapé, aéré, écrit en gros caractères (police: arial, tahoma Taille: 12 minimum – mieux 14/16 ) • Permettre l’utilisation de guides • Colorier une phrase sur 2, les syllabes… • Eviter la lecture à voix haute devant toute la classe, jamais sans préparation. • Lecture : autoriser la subvocalisation, donner des indices sur le contenu pour faciliter la compréhension.

  32. Pour aider la lectureContourner • Lecture d’ouvrage : utilisation de livre parlé. Site de téléchargement gratuit: litteratureaudio.com • Lire pour lui

  33. Arial en 12 ou 14 avec un interligne d’1,5. • Les marques de ponctuation doivent être lisibles : • les mettre en gras, • mettre un espace avant et après le signe de ponctuation

  34. Pour aider l’écrit • Alléger la copie et privilégier la compréhension orale. • Ne jamais demander de copier pendant une explication, penser à proposer la photocopie du cours. • Pour faciliter la copie, utiliser un modèle sur le bureau, des caches. • Favoriser les exercices à trous pour limiter le coût orthographique. • Raccourcir la longueur des productions écrites (dictée, rédaction…) • Correction : limiter le nombre de lignes que l’élève aura à corriger ; faire la correction par étape, sur un seul aspect à la fois.

  35. II . Les végétaux se nourrissent de matières minérales. Les végétaux verts possèdent un pigment : la chlorophylle et sont appelés végétaux chlorophylliens. Ils se nourrissent de matières minérales qu’ils prélèvent dans le sol sous la forme d’eau et de sels minéraux et d’air sous la forme de dioxyde de carbone en présence de la lumière. Ils produisent ainsi leur matière organique. Les végétaux chlorophylliens sont donc des producteurs primaires.

  36. Consignes, tâches multiples • Toute consigne doit être oralisée. Lui restituer personnellement, faire reformuler l’élève. • Donner ou permettre de lire les questions avant le texte. • Fractionner les consignes. • Mettre en place un tuteur qui pourra répéter, lire les consignes. • Ne pas faire copier les énoncés, les consignes sur le cahier, c’est une vraie perte de temps et d’énergie.

  37. découper la bandelette du haut, • l’élève peut la déplacer et ainsi plus facilement repérer le mot juste

  38. les exercices sont identifiés voire proposés l’un après l’autre. • les consignes sont mises en évidence.

  39. Supprimer les dessins qui n’apportent aucune aide pour la résolution du problème. • Recomposer le document en : • supprimant les informations inutiles, • regroupant les indices pertinents.

  40. Outils de travail de l’élève • Un support d’apprentissage clair et aéré • Eviter les classeurs • Donner des emplois du temps en couleur (une couleur par matière) • Donner des repères dans l’agenda (code couleur)

  41. Organisation matérielle • Placer l’élève devant, au milieu par rapport au tableau. • Écrire lisiblement au tableau, mettre en couleur les mots importants. Matérialiser la marge au tableau. • Permettre que le livre soit légèrement incliné lors de lectures ce qui est plus confortable visuellement. • Rappeler systématiquement ce qui a été fait lors du dernier cours et donner le plan du cours. • Voir avec l’élève si des outils visuels peuvent aider : frise chronologique, schémas…

  42. Mémorisation • Laisser des outils à disposition (table de multiplication, liste des mots outils…) . Ne donner cette fiche que quand l’élève en a besoin, ne pas le noyer sous plein d’outils : l’élève ne s’y retrouvera pas !

  43. Orthographe • Favoriser l’utilisation de l’ordinateur (si pas de problème praxique) • Utiliser les correcteurs d’orthographe • Utiliser des logiciels de dictée vocale • Laisser à disposition les listes de mots • Ecrire pour lui (secrétaire) • Les dictées: à trous, notionnelles , de réécritures, à choix…

  44. Les dictéesdictée notionnelles Le chemin serpente entre les ronc___ et les fougèr___. Un vrai __________. Il traverse un bois de jeun___ saul___ avant de déboucher sur une clairiè___, ___ ___________de laquelle trône le manoir de Saint-Malmor. Un vieux manoir en ruin___ au__ mur__ couver__ de lierr__. Même le toit est envahi par la végétation. Ce manoir est abandonné __________de nombreu___ anné___, et on prétend que son dernier occupant a échappé de peu au vampire qui y a élu domicile. Marc Cantin, Peur de rien Etrait de « Orthographe 6ème » - Editions Hatier

More Related