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Méthodes de prévention du risque chimique.

Méthodes de prévention du risque chimique. Dr Michel CAMBRELIN UFR Reims michel.cambrelin@free.fr. Introduction :. 3 catégories de dangers : Dangers physico-chimiques Dangers physiologiques Dangers pour l’environnement. Introduction :. La réglementation prescrit aux employeurs :

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Méthodes de prévention du risque chimique.

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Presentation Transcript


  1. Méthodes de prévention du risque chimique. Dr Michel CAMBRELIN UFR Reims michel.cambrelin@free.fr

  2. Introduction : 3 catégories de dangers : • Dangers physico-chimiques • Dangers physiologiques • Dangers pour l’environnement

  3. Introduction : La réglementation prescrit aux employeurs : • L’évaluation des risques • => Mise en place de la prévention

  4. A – EVALUATION DES RISQUES CHIMIQUES . Elle comprend 3 étapes principales : • Identification des risques • Hiérarchisation des risques potentiels • Évaluation des risques

  5. A - I – Identification des risques . Inventaire de tous les produits utilisés: • => Liste complète : • Nom • Quantité • Fréquence • Zone de travail

  6. A - I – Identification des risques . • Analyse de l'étiquetage : • Pictogrammes + R + S • Absence de symbole ne signifie pas absence de danger ! • Ex : CIRC non pris en compte dans UE • Seuils de concentration

  7. A - I – Identification des risques . • Analyse de la FDS : 16 rubriques obligatoires, en français. … mais la fiabilité des informations n’est pas toujours satisfaisante ! => s’adresser au fabricant. Seuil de concentration pour figurer (Toxiques =0.1%, autres>= 1%). Vérifier la date de mise à jour. • Aucun produit chimique classé comme dangereux ne doit rentrer dans l’ entreprise sans FDS.

  8. A - II – Hiérarchisation des risques potentiels . • Principes généraux On hiérarchise les risques des postes de travail utilisant des produits selon : • Leur toxicité • Leur fréquence et leur quantité d’utilisation • Le nombre de salariés qui les utilisent

  9. A - II – Hiérarchisation des risques potentiels . 2) Méthode « HRP » de l’INRS. • sur le site de l’INRS. • Fonction d’une classe de danger et d’une classe : • d’exposition potentielle (toxicologique). • de potentiel d’allumage (incendie-explosion). • de transfert potentiel (environnement).

  10. A - II – 2) Méthode « HRP » de l’INRS. => Évaluation des priorités :

  11. A - II – 2) Méthode « HRP » de l’INRS. => Classement des situations prioritaires : postes de travail, process, produit…

  12. A - II – 3) Méthode OPER@ . • Outil de Première Évaluation du Risque chimique par l’Analyse de l’activité : disponible sur le site de la CRAM Bourgogne-Franche-Comté. • Évaluation du niveau de gravité du risque chimique par la connaissance de : - l'étiquetage des produits utilisés (phrases R et S). - les conditions d'utilisation des produits.

  13. A - II – 3) Méthode OPER@ . • OPER@ prend en compte : - le danger des produits ;- le danger du procédé ;- l'exposition de l'opérateur ;- les mesures de prévention. Le calcul s’effectue en répondant aux questions sur le site.

  14. A - II – 3) Méthode OPER@ .

  15. A - II – 3) Méthode OPER@ . • Résultat : le niveau de gravité GR s’interprète comme suit : - GR<5 : gravité très faible => action non prioritaire - 5<GR<20 : gr. faible => action recommandée - 20<GR<40 : gr. moyenne => action nécessaire - 40<GR<60 : gr. élevée => action urgente - GR>60 : gr. très élevée => action correctrice immédiate ou l’arrêt de l’opération

  16. A - II – 3) Méthode OPER@ . • Oper@ permet aussi de faire des études comparatives ou prévisionnelles pour un même produit ou un même procédé. • Mais ne prend pas en compte: - fréquence et durée d’exposition, - quantité de produit, - les EPI.

  17. III – EVALUATION DES RISQUES. • Sur les ateliers et procédés à risque le plus élevé repérés à l’étape précédente. • Évaluation répertoriée par groupes homogènes d’exposition (GEH).

  18. III – EVALUATION DES RISQUES. • observation des conditions réelles d’utilisation des produits : -         - Nombre de salariés exposés au niveau du GEH. -         - Quantités utilisées. - Fréquence d’utilisation => Durée d’exposition au risque ; - Association de produits => repérage d’incompatibilités

  19. III – EVALUATION DES RISQUES. - Conditions climatiques du local : pouvant influer sur la diffusion des aérosols, sur la toxicité ; - Existence de protections collectives appropriées; - Port éventuel de protections individuelles

  20. III – EVALUATION DES RISQUES. 2) données médicales des salariés : • AT et MP au sein du GEH • Données de l’interrogatoire des opérateurs

  21. III – EVALUATION DES RISQUES. 3) Évaluation quantitative de l’exposition • métrologie d’ambiance • N’évalue que l’exposition respiratoire • Privilégier les prélèvements actifs (par pompage au niveau des voies respiratoires)

  22. III – 3) Évaluation quantitative de l’expositiona) métrologie d’ambiance • S’il n’y a qu’un seul polluant, ou plusieurs polluants n’agissant pas sur le même organe cible : - Si exposition <30% de VME => pas de prévention spécifique - 30%< exposition<70% VME => prévention spécifique - Exposition > 70% VME => actions correctrices suivies d’évaluation de leur efficacité

  23. III – 3) Évaluation quantitative de l’expositiona) métrologie d’ambiance • Cas de plusieurs polluants agissant sur le même organe cible : • On applique la convention d’additivité, où R est l’indice de toxicité du mélange : R = C1/VME1 + C2/VME2 + C3/VME3….

  24. III – 3) Évaluation quantitative de l’expositiona) métrologie d’ambiance - Si R<0,3 : pas d’autre mesure spécifique, sauf si fort risque de pénétration cutanée. - 0,3<R<0,7 : mise en œuvre de mesures de prévention. - 0,7<R<1 : actions correctrices puis contrôle de l’efficacité; en cas d’impossibilité, renforcement de la surveillance. - R>1 : mesures correctrices jusqu’à l’obtention de résultats de mesurage acceptables

  25. III – 3) Évaluation quantitative de l’exposition b) Biométrologie. • Orientée par les résultats de la métrologie d’ambiance. • Tient compte de toutes les voies de pénétration, des particularités physiologiques de l’individu, et reflète son niveau de risque réel . • Interprétation : tenir compte de la spécificité de cet IBE .

  26. B – MISE EN ŒUVRE DE MESURES DE PREVENTION DU RISQUE CHIMIQUE. I – Supprimer le risque : prévention intégrée. • substitution des produits et procédés les + dangereux. • doit s’appliquer en priorité pour les produits CMR, qui n’ont pas de valeur-seuil toxique. 2) Procédé en vase clos

  27. B – II – Prévention collective. • Mesures Techniques : a) captage et ventilation • captage le + proche de la source • Enveloppement maximum de la zone de production (capotage…) • => L’opérateur doit être dans un flux d’air propre

  28. B – II – Prévention collective.1) Mesures Techniques : Procédés de captage :

  29. B – II – Prévention collective.1) Mesures Techniques : • Ces protections collectives doivent faire l’objet de vérifications régulières afin d’en maintenir l’efficacité  b) procédés humides • Adjonction d’eau => limitation d’émission de poussières toxiques

  30. B – II – Prévention collective.1) Mesures Techniques : c) contrôle de l’exposition • Par la métrologie d’ambiance et la biométrologie • = Feed-back nécessaire pour contrôler l’efficacité de cette prévention collective

  31. B – II – Prévention collective. 2) méthodes organisationnelles • dès l’achat • gestion des FDS • meilleur compromis coût-efficacité/toxicité : à réviser périodiquement • personnes qualifiées à informer et à consulter 

  32. B – II – Prévention collective.2) méthodes organisationnelles b) sur le lieu de travail • limitation du nombre de salariés exposés • rotation du personnel • limitation de l’accès et signalisation • notices de postes • systèmes d’alarmes, secours, évacuation; formation du personnel à ces risques et aux premiers soins d’urgence • règles d’hygiène  d’hygiène : aliments, boissons, tabac .

  33. B – II – Prévention collective.2) méthodes organisationnelles c) jusqu’au stockage et élimination. • endroit réservé au stockage  avec bacs de rétention. • plan de stockage et tenue d’un registre des stocks. • surveillance de la non dégradation des emballages. • contrôle de l’étiquetage. • séparation des produits incompatibles. • utilisation de dispositif adapté au transvasement ; duplication de l’étiquetage original .

  34. B – II – Prévention collective. 3) suivi individuel • liste des salariés exposés • fiche d’exposition • examens médicaux • Attestation d’exposition à la sortie de l’entreprise

  35. B - III – Protection individuelle. • se justifie dès que la protection collective ne peut être suffisante ou réalisable, ou lorsqu’il existe un risque de projection • => Protection respiratoire => Protection cutanée => Protection visuelle

  36. Merci de votre attention

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