1 / 34

EPS _ Programme Collège

Quels Prémices à la CP5 Lycée ?. EPS _ Programme Collège. La CP5 c’est quoi au juste ?. C’est une compétence Propre du programme de l’EPS en Lycée …qui vise à faire acquérir aux élèves les compétences liées au savoir s’entraîner …

soleil
Download Presentation

EPS _ Programme Collège

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Quels Prémices à la CP5 Lycée ? EPS _ Programme Collège

  2. La CP5 c’est quoi au juste ? • C’est une compétence Propre du programme de l’EPS en Lycée …qui vise à faire acquérir aux élèves les compétences liées au savoir s’entraîner … ¨Au lycée, les élèves … gagnent en autonomie pour bâtir des projets d’action, de jeu, de transformation ou d’entraînement adaptés à leurs possibilités. • Ils s’approprient les conditions d’entretien et de développement de leurs ressources en vue de poursuivre une pratique physique régulière hors de l’école et tout au long de leur vie¨. • Situer ses capacités pour Se connaître • Se fixer un objectif et s’engager dans un processus de transformation

  3. Cadrage institutionnel de la CP5 Rossi David - Académie de Nice - 2010

  4. Nature de l’activité adaptative Sur l’organisme Sur soi Immédiats Différés D’agir Personnel Pour produire et identifier Des effets Liés à un mobile

  5. N3 en rapport avec une … référence personnalisée Dans le respect de son intégrité physique, mobiliser ses segments corporels N4 en utilisant différents paramètres (durée, intensité, temps et nature de récupération, répétition Prévoir et réaliser une séquence Musculation N5 Concevoir et mettre en oeuvre un projet personnalisé d’entraînement En référence à [dans] un contexte de vie singulier

  6. Quelles activité technique en CP5 ? Article« Apprendre à s’entraîner en milieu scolaire Vers quelles compétences en activités de course »revue enseigner l’eps n°250, 2010

  7. Savoir S’entraîner quelques éléments de Compétence S’échauffer Structurer sa charge en fonction de l’objectif Doser son effort Se (Re)-Préparer Contrôler son effet physiologique Réguler sa charge Récupérer Exprimer les RESSENTIS Evaluer son état de fatigue Evaluer l’impact de la séance Réguler ses paramètres d’entraînement

  8. Au collège le savoir s’entraîner ne relève pas des CP mais plutôt des CM … • L’EPS participe à l’acquisition de la plupart des compétences du socle commun, en offrant aux élèves un lieu d’expériences concrètes. • Elle contribue notamment à l’acquisition d’une démarche d’investigation et la maîtrise de connaissances sur l’organisation, le fonctionnement et les possibilités du corps humain (compétence 3), • l’ensemble des compétences méthodologiques et sociales révélent principalement l’appropriation d’outils, de méthodes, de savoirs et de savoir être nécessaires aux pratiques et aux apprentissages dans le respect des règles et des rapports humains. • Au collège l’ancrage sur les pratiques d’entraînement ne peut donc pas se concevoir en dehors du processus d’apprentissage inhérent à une APSA : une CM au service des CP !

  9. Les IPP : CP5 des collèges ? • Au collège la CP5 pourrait trouver ses prémices dans les IPP : intervention pédagogiques particulières

  10. LES INTERVENTIONS PEDAGOGIQUES PARTICULIERES • Pour répondre à des attentes ou des besoins repérés, des interventions pédagogiques particulières peuvent être envisagées • dans le cadre du projet pédagogique d’EPS. Elles peuvent prendre les formes : • d'actions de soutien pour les élèves présentant, à leur arrivée au collège, des insuffisances ou des lacunes, particulièrement dans le cas d’élèves ne sachant pas nager et dans le cas d’élèves déficients ou handicapés que l’on ne peut accueillir dans le cadre classique de la classe. • - d’exercices de sollicitation des fonctions sensorielles, de renforcement musculaire ou cardio-respiratoire, de relaxation, d’assouplissement, d’adresse et d’équilibre. • d’exercices visant le développement et l’entretien physique qui s’appuient sur des pratiques telles que la musculation et le stretching qui peuvent faire l’objet d’un cycle d’enseignement particulièrement au niveau de la classe de troisième. Dans ce cas l’identification précise des contenus et des compétences attendues doit apparaître dans le projet pédagogique. • Les interventions pédagogiques particulières participent à la construction d’attitudes et d’habitudes corporelles et aident à l’atteinte des objectifs du collège, concernant notamment l’éducation à la santé et la gestion de la vie physique et sociale. • Elles doivent être naturellement intégrées dans chacune des leçons quelle que soit l’APSA utilisée. • L’échauffement mérite à ce titre une attention particulière et nécessite un apprentissage spécifique permettant à l’élève de se préparer aux efforts à venir et de réactualiser des apprentissages antérieurs. • Ce temps de la leçon concourt particulièrement à l’acquisition de la compétence méthodologique et social

  11. Mise en évidence des effets de l’échauffement sur la capacité de Performance Perf Record Quelle faisabilité en EPS si l’activité Sprint est programmée sur 1 heure ? Il faut En moyenne 20 à 25’ d’échauffement, chez des athlètes pour être dans des conditions optimales pour réaliser une Performance Record … Cas des efforts maximaux dans le registre de la Vitesse : 100m

  12. Mise en évidence des effets de l’échauffement sur la capacité de Performance Médecine du Sport chez l’enfant, Oded Bar-Or,p.35 Masson, 1987 Les efforts lactiques n’échappent pas à la règle ! Maman !!! Il est Ouf ce prof ! Il nous a dit qu’il fallait : Courir avant pour s’échauffer Courir pendant pour performer … et Courir après pour récupérer Y doit avoir des actions chez un distributeur de Baskets ! Cas des efforts maximaux dans le registre de la Puissance Lactique (30")

  13. Mise en évidence des effets de l’échauffement sur la capacité de Performance Il va falloir leur faire comprendre qu’il est nécessaire de courir pour se préparer à courir…!!! Médecine du Sport chez l’enfant, Oded Bar-Or,p.35 Masson, 1987 Cas des efforts maximaux dans le registre de la puissance aérobie (4’00)

  14. Zones des Prestations SERIE 2 SERIE 2 SERIE 1 La série Athlétique (effort répété )... le rôle des performances, résultat de l’action, ne se limite pas au collège à un moyen de classement. Les performances permettent de personnaliser les effets des actions, les progrès réalisés et les ressources sollicitées. Mises en relation, mémorisées, ces données chiffrées peuvent contribuer à la construction de l’identité des élèves et participer ainsi au développement du goût de l’effort athlétique. Un contexte pour identifier ses ressources et mettre en relation certaines déterminants de l'action efficace Un outil pour le développement d'une activité technique (mise en relation) au service des compétences spécifiques

  15. Récupération Echauffement ? ? Fatigue Mais combien de temps ça dure l'effet de l'échauffement M'sieur ? Mais combien il me faudra de temps pour récupérer M'sieur ? Un outil intéressant pour l'accès aux compétences plus larges Un enjeu : Articuler Expériences athlétiques et axes du projet de formation Des compétences en interactions La série athlétique, pourquoi au moins 3 séries ? L'effort Maximal Répété ... Pourquoi au moins 3 Séries ?

  16. L'effet de rémanence ... La répétition de séries sollicitant des efforts athlétiques (donc maximaux) Contextualise les effets de Rémanence : * d'un Effort Préliminaire sur le suivant = échauffement et stratégie de gestion des temps de pause * d’un effort préalable sur la Capacité de Performance et la Perception de l'Effort : problématique de la fatigue Ainsi seule la forme de pratique de l’athlétisme en série permet de poser la problématique de la préparation à l’effort et de la gestion des Ressources dans un registre à 2 dimensions : - Que faire pour disposer de ma capacité maximale de performance dès la première série ? - Y a-t-il des stratégies qui me permettent de récupérer rapidement ma capacité maximale de performance afin de pouvoir réaliser la meilleure performance sur l’ensemble des séries ? Il est évident que ce protocole n’a de sens que si l’élève a vécu et construit ces « mises en relations » au cours du cycle par l’enregistrement et l’analyse de ses performances, et que l’enseignant aie bien sûr enseigné les contenus relatifs à l’échauffement et à la récupération Une prise de conscience, des questionnements et des mises en relation facilités par la forme de pratique des séries athlétiques.

  17. L'effort répété une opportunité pour prendre conscience et mesurer ... Evolution des Zones des Prestations au fil des séries SERIE 2 SERIE 2 SERIE 1 les effets de l'échauffement et de certaines stratégies de récupération sur l'engagement dans l'effort, et sur sa capacité de Maximale de Performance.

  18. Le Collégien et ses capacités de développement • Certains axes de sollicitations seraient-ils à privilégier au collège à travers l’utilisation récurrente des IPP ? • Synthèse des caractéristiques développementales du collégien

  19. Les enjeux de Vo2 Max

  20. L’entraînabilité de l’enfant Il existe des périodes d’entrainabilité optimales (on parlera d’âge d’or), variables d’un individu à l’autre (différence entre filles et garçons) et d’une forme de sollicitation à l’autre. JJ Renier, Les jeunes et la course sur route, AEEFA n°150, 1998, pp. 15-16. Chez l’enfant, la plus haute capacité d’entraînement se situe particulièrement durant les périodes d’accélération de la croissance (Dobrzynski, 1976; Koinzer, 1978, cités par J. Weineck, Biologie du Sport, Vigot, 1992, p. 337) Étant donné que l’organisme de l’enfant subit les plus grandes transformations durant la puberté, la capacité d’adaptation et, par conséquent, d’entrainabilité sont maximales. C’est le cas notamment pour l’endurance et la force (J. Weineck, Biologie du Sport, Vigot, 1992, p. 338)

  21. L’entrainabilité de l’endurance chez l’enfant d’âge scolaire Le VO2Max ou capacité maximale d’absorption d’oxygène présentera un âge d’or du développement qui se situera vers la puberté, entre 10 et 15 ans (Astrand P.O et Rodahl K., manuel de physiologie de l’exercice Musculaire, Masson, 1973) Le développement de l’endurance est optimal durant la première phase de la puberté : la taille et le poids du cœur, ainsi que les poumons atteignent leur taux de croissance maximal à cet âge , alors que le volume relatif du cœur atteint sa valeur la plus élevée, le système cardio-pulmonaire est dans une phase de développement optimal et par conséquent il peut supporter des charges de travail très élevés (Demeter, 1981 cité par J. Weineck, biologie du sport, 1992, p. 338).

  22. Spécificité de l’entraînement chez l’enfant La loi de "Mark Jansen «  établit que la sensibilité des tissus est proportionnelle à la vitesse de croissance. L’enfant est donc plus particulièrement exposé aux dangers de blessures dues aux charges d’entraînement excessives et antiphysiologiques. Le développement complet de la capacité d’endurance ne peut être atteint si, au cours de la puberté, le potentiel d’adaptation de l’organisme n’est qu’insuffisamment sollicité. C’est donc à cet âge que seront construites les bases de la capacité de performance ultérieure (Kinderman, 1974; Dietrich, 1974; Sperling, 1975 cités par J. Weineck, Biologie du Sport, Vigot, 1992 p. 338). Trop souvent, en demi-fond en général et en course sur route en particulier, on néglige tout l’aspect économie gestuelle qui nous permet d’obtenir la plus grande efficacité. Les bondissements seront utilisés pour développer la force spécifique de l’appui (JJ Renier AEFA 150, 1998 citant G. Gacon, CRDP Dijon, 1993). Les principales méthodes d’entraînement qui peuvent être utilisées durant l’enfance et l’adolescence sont la méthode continue et la méthode par intervalles de courte durée (alactacides) et les efforts de type fractionné. En revanche la méthode par répétitions ne convient pas, particulièrement les distances qui sollicitent la glycolyse anaérobie, de même que la méthode de compétition, en particulier dans le domaine du demi-fond (J. Weineck, biologie du sport, 1992, p. 338).

  23. Quid du savoir s’entraîner au collège ? • Les finalités du collège rappellent que : • Le développement et la mobilisation des ressources individuelles favorisant l’enrichissement de la motricité ¨Le développement des ressources doit faire l’objet d’une attention particulière au moment où l’élève, fille ou garçon, subit des transformations morphologiques, physiologiques et psychologiques importantes. Toutes les activités physiques du programme permettent le développement et la mobilisation des aptitudes et ressources de chaque élève, éléments déterminants de sa réussite, de son aisance et de l’estime qu’il a de lui-même.¨ • L’éducation à la santé et à la gestion de la vie physique et sociale ¨La prise en compte de la santé doit s’envisager dans plusieurs dimensions : physique, psychique, sociale. Progressivement, le collégien doit apprendre à connaître son potentiel, à acquérir le goût de l’effort et des habitudes de vie liées à l’entretien de son corps,à organiser ses pratiques, à prendre en charge sa sécurité et celle des autres.

  24. La Musculation au Collège … Enjeux et limites • L'intégration de pratiques de musculation au collège nous semble avoir sa place à différents niveaux : • Echauffement (cf échauffement Russe Cometti) • Apprentissage : alimenter le référentiel sensoriel pour optimiser le « comparateur » • Développement des ressources « neuro-musculaires (pliométrie) »

  25. Formalisation d’un apprentissage moteur chez un débutant 1 2 Programme Moteur Le plus proche Résultat réel de l’action Projet d’action 5 3 Reformulation de l’intention Comparateur Résultat attendu de l’action 4 Signal d’erreur Modèle d’exécution en boucle fermée chez le débutant. La prise en compte du signal d’erreur est utilisée à postériori pour reformuler l’intention puis le projet d’action. Psycho-péda des APS, l’apprentissage du mouvement, H. Rippoll, ch 19 pp.291-312, 1985.

  26. Formalisation d’un apprentissage moteur chez un expert Psycho-péda des APS, l’apprentissage du mouvement, H. Rippoll, ch 19 pp.291-312, 1985. 1 2 Programme Moteur Le plus proche Résultat réel de l’action Projet d’action 2 Résultat attendu de l’action 6 Reformulation de l’intention Comparateur Conséquences sensorielles Attendues de l’action 5 4 Signal d’erreur Modèle d’exécution en boucle fermée chez l’expert. La prise en compte du signal d’erreur s’effectue en continu pendant l’exécution du mouvement en vue d’un ajustement en précision (5) et / ou à postériori en vue d’une reformulation de l’intention puis du projet d’action (6).

  27. La pliométrie légère L’utilisation du cycle étirement détente … ça s’apprend !

  28. Modalités d'intégration envisageable • A chaque séance, une série d'exercices spécifiques à l'activité seront utilisés systématiquement pour échauffer et éveiller la proprioception liée aux apprentissages • lors de séances d'une heure, afin d'accompagner le développement des ressources sollicitées par l'APSA support au développement des compétences lors des séances de 2H ...

  29. L’échauffement RUSSE … D’autre part Mastérovoï constata également que des efforts destinés à compléter l’échauffement n’avaient pas le même effet s’ils étaient effectués après un échauffement traditionnel ou un échauffement "russe" , il s’est en effet avéré que : Si la vascularisation est mal réalisée pendant l’échauffement, les mouvements (la plupart du temps balistiques) qui suivent, ne permettent pas de récupérer ce manque et même parfois ils l’amplifient. L’athlète conserve cet état de non échauffement jusqu’à la fin de l’entraînement. Cette méthodologie présentée par l’auteur est issue des travaux d’un Russe Mastérovoï, qui l’élabora en 1966, en réaction à des accidents constatés chez des sprinteurs au niveau des ischio-jambiers. Constatant alors que, lors d’un échauffement classique (footing + étirements passifs), la température des ischios ne s’élevait que de 0,2° Mastérovoï mis en œuvre la démarche de préparation à l’effort maximal suivante : 1ère phase : il s’agit d’effectuer en alternance des exercices de force puis d’étirements sur les muscles moteurs de l’activité (travail concentrique voir excentrique + étirements passifs). 2ème phase : appelée préparation aux efforts spécifiques, elle reproduit spécifiquement les contraintes auxquelles sont soumis les ischios en Sprint, Mastérovoï propose l’utilisation de mouvements balistiques intentionnellement freinés à savoir au regard d’un cycle de course bloquer l’engagement du genou par un travail de freinage excentrique des ischios. 3ème phase :il s’agit d’une course expérimentale Il constate ainsi que le protocole permet une augmentation de la température des ischio de 1,6° à 3,4° ! Cometti G. 2002 L’échauffement Russe, l’entraînement de la vitesse, Université de Bourgogne, pp.75-80. Quel Intérêts en EPS ?

  30. Mise en évidence Classique 3° Russe 2,2° 2° 1,6° 0,7° 0,3° 0,2° 0,2° Echauffement Etirements L'échauffement Russe ... Qué sa co ? Mastérovoï, 1966 cité Par Cometti 2002 Autres Activités Sprint Il est bon dans l’échauffement de bien cibler le travail sur une élévation efficace de la température des muscles. Celle-ci s’obtient principalement par un travail dynamique (concentrique + excentrique) de contractions musculaires alternées avec des étirements passifs. Il convient de noter que les mouvements balistiques qui caractérisent la plupart des disciplines sportives ne sont pas propices à une bonne vascularisation synonyme d’augmentation de la température. Le maintien de l'échauffement une problématique posée par les rôles sociaux ...

  31. Quelques pistes dans les APSA

  32. La Souplesse Bord… !

More Related