L’Insertion professionnelle dans l’enseignement supérieur : une nouveauté ?

1. L’insertion professionnelle :une nouvelle mission de l’université française Par Jean-Jacques MaillardChargé de mission aux relations universités-entreprisesDGESIPconférence présentée par M. Michel Autric, Directeur TETHYS

2. L’Insertion professionnelle dans l’enseignement supérieur : une nouveauté ? « L’exception française » accepte la coexistence de 2 systèmes au sein de l’enseignement supérieur

3. L’Insertion professionnelle dans l’enseignement supérieur : une nouveauté ? 1- Un système à recrutement sélectif à Bac, Bac + 1, Bac + 2, ou Bac + 3, ayant pris en compte l’insertion professionnelle depuis de très nombreuses années (environ 45 % des étudiants): • Instituts Universitaires de Technologie • Ecoles d’Ingénieurs et de Commerce • Formations médicales et para-médicales • Formations juridiques • Formations Economiques et de Gestion

4. L’Insertion professionnelle dans l’enseignement supérieur : une nouveauté ? 2 - Un système à recrutement non sélectif, qui regroupe des formations pour lesquelles l’Insertion professionnelle n’était pas une priorité affichée (environ 55 % des étudiants) • Formations en sciences humaines et sociales • Formations littéraires et linguistiques • Formations artistiques • ………….

5. Les clés de la réussite de l’insertion professionnelle : l’implication concrète des partenaires • L’Etat • Les Universités • Les Entreprises

6. L’implication de l’Etat - De par la loi LRU de juillet 2007, L’Insertion professionnelle (I.P) fait maintenant partie des missions de l’Université au même titre que la formation et la recherche. - Dans le cadre des contrats quadriennaux signés entre les Universités et le MESR, mise en place d’indicateurs et d’objectifs liés à l’I .P, avec des conséquences sur les dotations financières attribuées aux Universités. - Signature d’accords-cadres avec des branches professionnelles facilitant les stages et le recrutement des diplômés. - Incitation au développement de l’entrepreneuriat étudiant, facilité par le statut d’auto-entrepreneur

7. L’implication des universités Systématiquement : • Depuis 2008 : Mise en place de BAIP dans chaque université (premiers bilans attendus pour 2010). • Développement des stages en entreprises en cursus L et M

8. L’implication des universités Quelques autres « bonnes pratiques » développées dans certaines universités : • Mise en place de responsables des relations entreprises-Universités. • Mise en place de comités d’orientation dans les unités d’enseignement et de recherche. • Mise en place de « passerelles » en cursus L pour accorder le « droit à l’erreur » • Incitation à la création de « junior-entreprises » par les étudiants • Possibilité offerte aux « doctorants » de suivre un MBA parallèlement à leur thèse. • Développement des formations par apprentissage

9. L’implication des entreprises 1-Signature d’un accord-cadre entre le MESR et le MEDEF : • Participation des branches professionnelles aux activités des BAIP • Actions d’information sur l’emploi et les perspectives d’emploi auprès des étudiants. • Développement des actions de recrutement destinées aux étudiants des filières « généralistes » • Déploiement de l’opération : « pourquoi se priver de docteurs » pour inciter les entreprises à embaucher des docteurs. • Participation à la professionnalisation des formations en incitant les professionnels des entreprises à dispenser des enseignements dans les universités • Mise en place de journées d’information dans les entreprises à destination des enseignants

10. L’implication des entreprises 2- Implication financière des entreprises au sein des fondations mises en place par les universités. 3- Mise en place du système CIFRE dans lequel les Entreprises financent 50 % du salaire d’un doctorant.

11. Conclusion Les clés de la réussite de l’insertion professionnelle : l’implication concrète des partenaires

12. Merci de votre attention • Prof. Michel AUTRIC • Directeur Consortium des Universités Euro-Méditerranéennes TETHYS • www.tethys-univ.org