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Economie industrielle 2 EOST 1 re ann e d Ecole

Introduction . La notion d'organisation appara

Gabriel
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Economie industrielle 2 EOST 1 re ann e d Ecole

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    1. Economie industrielle 2 EOST 1�re ann�e d�Ecole

    2. Introduction La notion d�organisation appara�t tardivement dans la litt�rature �conomique, bien qu�elle soit pr�sente implicitement dans l��uvre des fondateurs comme A. Smith ou A. Marshall. Les th�oriciens de l��conomie ont au d�part beaucoup plus travaill� la notion de march�, laissant l�analyse des organisations � d�autres disciplines des sciences humaines et sociales. Ce n�est plus tout � fait vrai de nos jours: - en particulier depuis les travaux (interdisciplinaires) de Herbert Simon - en sciences de gestion, l�organisation est au centre de l�analyse (voir Henry Mintzberg). Enfin, lorsqu�un auteur comme Ronald Coase pose la question de savoir �pourquoi, dans l��conomie, on trouve des firmes et non pas simplement un ensemble de march�s, il interroge les fondements de l�approche micro�conomique et lance un d�bat qui va alimenter le programme de recherche de ce qu�on appelle de nos jours l��conomie industrielle ou industrial organization.

    3. 1. La question de la coordination des actions individuelles La question centrale des sciences �conomiques et de gestion est la coordination des actions individuelles. Le march� (la ��main invisible�� de Adam Smith) est un mode de coordination qui s�est vite retrouv� au centre de l�analyse �conomique. La ��main visible�� au sens de Alfred Chandler a �t� en quelque sorte laiss�e aux th�oriciens des entreprises, bien que l�organisation de la firme soit d�j� tr�s pr�sente chez Smith. Qu�il s�agisse d�organisation intra-firme ou inter-firmes, ce mod�le de coordination alternatif au �march�est maintenant tr�s �tudi� th�oriquement et concr�tement en �conomie, comme en gestion, en sociologie, ou en science politique.

    4. Organisation et concepts proches La notion d�organisation doit d�abord �tre distingu�e de celle d�institution. Apr�s avoir d�fini ce couple de notions (sur un champ disciplinaire socio-�conomique), on pourra aborder la probl�matique tr�s ���conomiste�� qui consiste � opposer organisation et march�.

    5. Organisation et institution Pour d�finir l�institution, une notion centrale des sciences sociales, on se r�f�rera � l�un des principaux fondateurs de la sociologie: Emile DURKHEIM :Les R�gles de la m�thode sociologique (1895). Par institution, il d�signe toute forme organis�e (famille, �ducation, justice, etc.) accomplissant une fin sociale, une fonction, qui n�est ni d�finie ni expliqu�e par le crit�re d'utilit�. On voit qu�il s�agit bien d�une notion qui d�passe l��conomie, tout en �tant essentielle comme cadre de l�activit� �conomique.� ?��On peut, sans d�naturer le sens de cette expression, appeler institution toutes les croyances et tous les modes de conduite institu�s par la collectivit頻

    6. Organisations Il est int�ressant d�opposer � cette d�finition celle que propose Douglass NORTH pour les organisations �: ?��Les organisations sont des structures formelles � finalit� explicite et elles sont cr��es consciemment��. D. North, Institutions, Institutional Change and Economic Performance, 1990 A la diff�rence d�une institution, une organisation comme une entreprise est le fruit d�un acte volontaire et formel liant des partenaires�: le contrat d�association est l�exemple type de l�organisation

    7. Institutions: au sens sociologique ou juridique Les rites sociaux ou habitudes de comportement en collectivit� ne rel�vent pas d�un formalisme comme celui du contrat d�association, m�me s�ils sont �ventuellement tout aussi contraignants�: les individus se plient � ces r�gles sans penser � les d�noncer la plupart du temps, voire ob�issent de mani�re inconsciente Mais il y a aussi l�institution au sens juridique, qui, elle, est formalis�e.

    8. Une fonction fondamentale commune Qu�il s�agisse d�institution au sens sociologique ou d�organisation volontaire et formelle, ces formes ont une fonction essentielle en commun�: encadrer ou m�me aligner les comportements individuels, ce qui rend la vie en collectivit� possible.

    9. 2. Quelques jalons historiques Adam SMITH, consid�r� comme le fondateur de la science �conomique moderne, est particuli�rement connu pour sa repr�sentation de l��conomie de march�, o� la coordination de activit�s individuelles se fait de mani�re d�centralis�e et automatique, selon l�image de la ��main invisible�� (rendant inutile la main visible du planificateur). Mais dans son ouvrage fondateur de 1776 (La richesse des nations), on trouve �galement une r�flexion sur l�organisation de l�entreprise, un autre fondement de la soci�t� capitaliste (voir sa description de la ��manufacture d��pingle��).

    10. Autres sources En sociologie, outre Emile Durkheim, on peut citer aussi le fondateur de la sociologie politique, Max WEBER (Wirtschaft und Gesellschaft, 1922) qui analyse entre autres la mani�re dont les comportements �conomiques individuels sont influenc�s par le contexte culturel. Par ailleurs, Frederick W. TAYLOR, pionnier du management scientifique peut �tre consid�r� comme un sociologue des organisations.

    11. Sources en �conomie et gestion Parmi les principales sources de la th�orie contemporaine de la firme et des organisations, on trouve Ronald COASE (The nature of the firm, 1937) et Oliver E. WILLIAMSON (Markets and hierarchies, 1975). De nos jours, ce courant de pens�e qui s�est consid�rablement d�velopp� correspond � ce qu�on appelle l�approche transactionnelle de la firme. En sciences de gestion, Alfred CHANDLER (The visible hand, 1978) apporte aussi une contribution d�cisive sur la question de l�influence du cadre institutionnel (ici, celui de la firme et de ses managers).

    12. Conclusion de tous ces travaux On ne peut expliquer l�activit� �conomique et son efficacit� uniquement par l�analyse des comportements individuels face � des march�s�: il faut rendre compte de l�influence qu�exercent sur les individus les organisations ou institutions de tous niveaux dans lesquelles ils s�ins�rent.

    13. 3. La caract�risation des organisations On peut caract�riser les organisations par la mani�re dont elles remplissent les fonctions fondamentales qu�elles sont sens�es assurer. Comme on le verra tout au long de ce cours, les fonctions principales remplies par toute organisation sont a priori�: la coordination des actions des individus qui les composent l�allocation (ou la r�partition) des moyens et des r�mun�rations l�apprentissage individuel et collectif

    14. 3.1 Trois m�canismes fondamentaux Coordination m�canisme de production: contribuer ensemble � la production du bien commun Allocation m�canisme d�appropriation: r�partir les moyens et les fruits de la production Apprentissage m�canisme de d�veloppement du bien commun (dynamique du syst�me)

    16. 3.2 Les diverses approches de la relation organisation-march� en �conomie Les deux concepts peuvent �tre consid�r�s comme compl�mentaires, avec des d�finitions sym�triques ou au contraire, l�un est consid�r� comme une forme plus fondamentale ou l�gitime que l�autre (qui repr�sente la norme, qui l�exception ou la d�viance?)

    17. A) March� et organisation comme concepts sym�triques et alternatifs On trouve dans la litt�rature une approche des organisations qui construit le concept de mani�re sym�trique � celui de march�. Une illustration parfaite de ce point de vue est la double d�finition que l�on trouve dans Olivier FAVEREAU ��Organisation et march頻, Revue Fran�aise d�Economie, 1989�

    18. Les d�finitions sym�triques de Favereau March�: Mode d�allocation des ressources et/ou de coordination des activit�s �conomiques au moyen de prix, ce qui n�exclut pas les r�gles (mais les cantonne dans un second r�le) au travers d�une combinaison de d�cisions individuelles Organisation�: Mode d�allocation des ressources et/ou de coordination des activit�s �conomiques au moyen de r�gles, ce qui n�exclut pas les prix (mais les cantonne dans un second r�le) au travers d�une combinaison de d�cisions individuelles et collectives

    19. B) Une conception plus g�n�rale des relations organisation-march� On peut remettre en cause l�id�e de parfaite sym�trie des concepts de march� et organisation. L�organisation peut rev�tir un ensemble tr�s vari� de formes. Avec Claude MENARD (L��conomie des organisations, La D�couverte, 1990), on distinguera pour commencer deux types tr�s contrast�s d�organisations�: Le contrat d�entreprise, caract�ris� par des obligations r�ciproques assez largement n�goci�es entre les associ�s, lesquels sont a priori sur un pied d��galit�; Le contrat de travail, caract�ris� par une relation hi�rarchique (acceptation de l�autorit� par le salari�) et par une r�partition in�gales des risques (l�employeur s�engage � verser un salaire ind�pendamment des r�sultats �conomiques), ce qui cr�e une dissym�trie forte entre les parties.

    20. Ces mod�les sont repr�sentatifs de deux approches diff�rentes des organisations�: dans le cas du contrat d�association, l�individu contribue dans une large mesure � �tablir les r�gles qui le concernent�; dans le cas du contrat de travail, l�individu (employeur comme employ�) a moins de prise sur les r�gles car le droit du travail encadre fortement le fonctionnement du syst�me.

    21. L�approche compl�mentariste Les �conomistes qui voient dans les organisations des dispositifs du type ��contrat d�association�� ont une approche ��compl�mentariste�� de la relation march�-organisation�: les organisations sont librement choisies et apparaissent comme des arrangements pr�f�r�s au march� par les partenaires. En ce sens, le march� appara�t comme une ��non organisation��. Les �conomistes de l��cole du ��Public Choice�� (James Buchanan) consid�rent souvent l�organisation comme une mani�re d��chapper aux lois du march� - ce qui dans leur esprit n�est pas un comportement positif (par exemple, cela permet � un groupe de producteurs de faire passer leur int�r�t avant celui des clients, en cr�ant une entente). En tout cas, l�organisation est un choix conscient et d�lib�r� des partenaires qui d�cident de se lier par des r�gles qu�ils d�finissent d�un commun accord.

    22. L�approche int�grationniste Les �conomistes qui voient dans les organisations plut�t des dispositifs du type ��contrat de travail�� ont une approche ��int�grationniste�� de la relation march�-organisation�: l�organisation est l�architecture relativement intangible du syst�me �conomique global (elle ressemble de ce point de vue � une institution) et les acteurs �conomiques ont peu de pouvoir sur les r�gles qu�ils doivent appliquer. Les march�s comme les micro-organisations (firmes) sont encastr�s dans un ensemble de r�gles macro�conomiques qui forment l�organisation globale. Ici le march� n�appara�t pas comme une alternative � l�organisation, il est int�gr� comme un �l�ment de la macro-organisation (domin�e par le syst�me juridique, administratif, voire socio-culturel).

    23. Information imparfaite: un crit�re de choix entre march� et organisation L�organisation est un contexte qui permet de d�cider ensemble, de partager de l�information, voire des perceptions ou des valeurs. Le march� est un lieu o� chaque individu d�cide pour lui-m�me. L�information y joue aussi un r�le essentiel�: il faut qu�elle circule parfaitement pour que le march� soit conforme � l�id�al. Comme on le verra, c�est pr�cis�ment quand l�information n�est pas parfaite que l�organisation se justifie pleinement. Les march�s imparfaits peuvent �tre au contraire consid�r�s comme des pathologies du syst�me �conomique.

    24. 4. Une g�n�ralisation socio-�conomique�: la notion d�ar�ne Source: Tableau adapt� de Arie RIP et Pierre-Beno�t JOLY (R�seau th�matique PRIME, janvier 2004)

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