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La situation conomique du Gabon est marqu e par un double paradoxe. ... Le Gabon est expos moyen terme la d gradation des march s internationaux, en raison ...
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1. Marc ONA ESSANGUI et Georges MPAGA
2. La situation économique du Gabon est marquée par un double paradoxe. D’un côté, les indicateurs économiques sont restés positifs en 2008, malgré la crise mondiale. De l’autre, la faiblesse des indicateurs sociaux contraste toujours avec les richesses et le potentiel du pays. Le Gabon est exposé à moyen terme à la dégradation des marchés internationaux, en raison d’une économie trop tributaire des hydrocarbures et axée sur l’exportation des matières première. En dépit de la baisse de la production pétrolière depuis 1998, la production décline lentement et pourrait même rebondir grâce à la mise en œuvre de nouvelles techniques de récupération sur des champs arrivés à maturité et au développement, par de petites compagnies, de champs marginaux délaissés par les deux majors actives au Gabon (Total et Shell). La production annuelle est au dessus de 12 millions soit environ plus de 200 000 barils/jour (b/j). L’augmentation des prix internationaux a aussi relevé la contribution du pétrole aux revenus de l’état. Les revenus gouvernementaux issue du pétrole, qui étaient tombés de moitié de 1998 et 2003 jusqu’à moins de 50% du budget de l’état, sont depuis 2005 en hausse. A la suite de la montée du prix du baril de pétrole depuis plus d’un an le Gabon a enregistré une plus value pétrolière déclarée officiellement à plus de 800 milliards de francs cfa en 2008. En dépit de ces revenus substantielles, les conditions de vie de la majorité des gabonais se sont davantage détériorées avec comme conséquence, un malaise social caractérisée par des mouvements de grève récurrents. Les autres industries extractives les plus significatives dans le contexte gabonais son: le manganèse qui est exploité principalement è Moanda dans la province du Haut-Ogooué, plusieurs gisements ont été découverts dans le moyen Ogooué et dans le Haut-Ogooué; l`Ùranuim, l`Or et le Diamant.
3. Le domaine pétrolier compte 29 opérateurs dont 15 font de l’exploration. La part de l’industrie pétrolière dans les revenus à l’exportation est de 84%. La part des recettes budgétaires courantes de l’Etat est de 64%. Le bassin sédimentaire gabonais couvre une superficie de 253 505 Km2 dont 30% onshore et 70% offshore. La moitié reste à attribuer. 98% du domaine pétrolier maritime et 8% du domaine terrestre sont encore susceptible d’etre mis aux enchères. Le secteur minier La part de l’industrie minièredans le PIB est de 2,5%. La principale ressource est le manganèse. Les reserves du Gabon sont estimées à 200 millions de tonnes
4. Mauvaise utilisation des revenus des industries extractives, corruption et enrichissement personnel des dirigeants; Absence de processus participatif; Impact négatif sur l`environnement et la santé des populations des zones extratives,radiactivité à MOUNANA et les différentes polutions dans la province de l`Ogooué Maritime
- incapacité du gouvernement à faire appliquer aux compagnies les principes liés à la RSE; Le manque de transparence dans la gestion de la côte part qui revient au Gabon. Face à ce facteur, legouvernement vient de créer une campagnie nationale du pétrole nommée``Gabon OIL COMPAGNY.
5. Le contrat de bellinga est une illustration de cet engagement
Plaidoyer pour la transparence des contrats, respect par le gouvernement des normes, dénonciation des mauvaises pratiques du gouvernement; Mobilisation de l`ipinion publique Vulgarisation de l`ITIE auprès des OSC et des parlementaires; Renforcement des capacités des membres dans les domaines comme le suivi bugétaire, le plaidoyer, lobbying et la planification stratégique
6. Mise en place des mécanismes de lutte contre la corruption: -une loi anti- corruption Un observatoire independant de lutte contre la corruption (OIAC )dont la est missions est axée sur la promotion des bonnes pratiques, la surveillance permanente des marchés publics et de faciliter la compréhension de la gestion des revenues issus des ressources naturelles et dénoncer tout acte de corruption.
7. Le plaidoyer: discussions avec le gouvernement sur l`utilisation transparente des ressources des IE (contrôle démocratique et citoyen ); Transparence des différents contrats; Implication des OSC et promotion du processus participatif; Adoption d`une loi Anti-corruption Renforcement des capacités des OSC et parlementaires en matière de suivi budgétaire et vulgarisation de ce concept.
8. Promotion de la RSE Action contre AREVA dans le cadre de la pollution radioactive à MOUNANA; Campagne de sensibilisation dans les zones extractives`: discussions avec les populations et les compagnies etc... NB. LA COALITION COMPTE MENER D`AUTRES INTERVENTIONS A TRAVERS DES PARTENARIATS AU NIVEAU LOCAL. Je vous rémercie