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E N D
1. PANCREATITES AIGUESJoakim DelariveDivision de Gastroentérologie et d’hépatologie, Département de Médecine Interne, CHUV Mister chairmen, ladies, gentlemen.
We studied the long-term success of biofeedback in paradoxical puborectalis contraction also called anismus
This study was performed in the Division of Gastroenterology at the University Hospital in Lausanne, SwitzerlandMister chairmen, ladies, gentlemen.
We studied the long-term success of biofeedback in paradoxical puborectalis contraction also called anismus
This study was performed in the Division of Gastroenterology at the University Hospital in Lausanne, Switzerland
2. ETIOLOGIES PRINCIPALES
3. AUTRES ETIOLOGIES OBSTRUCTIVES Tumeurs
TOXIQUES Insecticides, scorpion et
méthanol
MEDICAMENTS Aza, DDI, furosémide
METABOLIQUES Hyperca, hyperTG
INFECTIEUSES Coxsackies, oreillons, HAV, HBV, HCV, CMV, HIV
TRAUMATIQUES
VASCULAIRES
MALFORMATIVES Divisum, choledochocèles
IDIOPATHIQUES Mutation du CFTR
Microcristaux et lithiases !
Gut 1998, 42, S1-S13 Insecticides organophosphorés par stimulation cholinergique
Bact : mycoplasmes, Salmonella, C jejuni
Obstructive : éventuellement dysfct du sphincter d’Oddi
HyperTG : étiologie rare (1.3-3.8%) et seulement si TG > 12 mmol/l. Mais étiologie plus fréquente que hypercalcémie. Surtout type V (aussi I et IV)
7% des hyperPTH développent pancréatite aiguë
HyperPTH responsable 0.23% p aiguës
Médicaments : 85 substancesInsecticides organophosphorés par stimulation cholinergique
Bact : mycoplasmes, Salmonella, C jejuni
Obstructive : éventuellement dysfct du sphincter d’Oddi
HyperTG : étiologie rare (1.3-3.8%) et seulement si TG > 12 mmol/l. Mais étiologie plus fréquente que hypercalcémie. Surtout type V (aussi I et IV)
7% des hyperPTH développent pancréatite aiguë
HyperPTH responsable 0.23% p aiguës
Médicaments : 85 substances
4. ETIOLOGIE ETHYLIQUE
En général après de nombreuses années d’abus éthylique
5% des éthyliques
5. TERMINOLOGIE Pancréatite interstitielle aiguë
Pancréatite aiguë nécrosante
• nécrose stérile
• nécrose surinfectée
Collection liquidienne pancréatique
• stérile
• infectée
Pseudokyste pancréatique
Abcès pancréatique
Banks, Am J Gastroenterol 1994, 89, 151-2
6. PRONOSTIC Mortalité globale 5-15%
Mortalité pancréatite nécrosante 30-40%
Nécrose stérile 0-11%
Nécrose infectée 20-70%
80% des pancréatites sont légères ou modérées avec mortalité < 5%
Wilson, Gut 1988, 29, 782-8
Karimgani, Gastroenterology 1992, 103, 1636-40
7. DIAGNOSTIC Clinique
Elévation de l’amylase et de la lipase
CT hélicoïdal natif et injecté au J 3-5 si pancréatite sévère
Clinique et élévation de la lipase > 3 x N permettent de poser le diagnostic
CT et MRCP/ERCP 4 semaines après l’épisode aigu si l’étiologie est incertaine
Ballinger, Gut 1996, 38, 293-5 Attitude discutable d’effectuer une ERCP après le permier épisode de pancréatite idiopathiqueAttitude discutable d’effectuer une ERCP après le permier épisode de pancréatite idiopathique
8. DIAGNOSTIC PANCREATITE BILIAIRE ALAT ? 3x N
Sensibilité 48% et spécificité 96%
Valeur prédictive positive de 95%
US : dilatation des voies biliaires ou mise en évidence de calculs cholédociens
Cholecystolithiase
Ictère et cholestase anictérique
Endosonographie
Neoptolemos, Br J Surg 1984, 71, 230-3
Dahan, Gut 1996, 38, 277-81
Tenner, Am J Gastroenterol 1994, 89, 1863-6
Amouyal, Gastroenterology 1994, 106, 1062-7 US abdominal pour cholecsystolithiase : sensibilité 92-96% et spécificité de 100% si image hyperechogène avec ombre échogarphique
Endosonographie pour détection de cholecystolithiase non diagnostiquée : sensibilité 94% et spécificité 86%
Endosonographie pour choledocolithiase : sensibilité 97% (US 25% et CT 75%) selon AmouyalUS abdominal pour cholecsystolithiase : sensibilité 92-96% et spécificité de 100% si image hyperechogène avec ombre échogarphique
Endosonographie pour détection de cholecystolithiase non diagnostiquée : sensibilité 94% et spécificité 86%
Endosonographie pour choledocolithiase : sensibilité 97% (US 25% et CT 75%) selon Amouyal
9. DIAGNOSTIC PANCREATITE BILIAIRE
10. SLUDGE BILIAIRE 86 pancréatites aiguës
36% idiopathiques
74% des idiopathiques ont du sludge
Cholecystectomie ou papillotomie : diminution des récidives de pancréatites :
1/10 dans le groupe chirurgical
8/11 dans le groupe conservateur
p 0.011
Lee, NEJM 1992, 326, 589-93 Cristaux de monohydrate de cholestérol ou granules de bilirubinate de calcium
Ultrasons ne détecte que 50% des patients avec sludgeCristaux de monohydrate de cholestérol ou granules de bilirubinate de calcium
Ultrasons ne détecte que 50% des patients avec sludge
11. RANSON ADMISSION
> 55 ans
Leucocytes > 16
Glucose > 11
LDH > 350
GOT > 250 A 48 HEURES
Chute Hb > 10 g/l
Augmentation urée > 8
Calcémie < 2.0
PaO2 < 60
BE < -4
Séquestration liquide > 6 l
Ranson, Am J Gastro 1982, 77, 633-8 Score 0-2 0.9%
Score 3-4 16%
Score 5-6 40%
Score 7-8 100% Score 0-2 0.9%
Score 3-4 16%
Score 5-6 40%
Score 7-8 100%
12. AUTRES INDICATEURS PRONOSTIC GLASGOW Blamey, GUT 1984, 25, 1340-6
APACHE II Wilson, Br J Surg 1990, 77, 1260-4
SAPS Dominguez, Pancréas 1993, 8, 682-6
IMRIE Imrie, Br J Surg 1978, 65, 399-402
CRP Wilson, Br J Surg 1989, 76, 177-81
BALTHAZAR Balthazar, Radiology 1990, 174
Trypsine 2 alpha1 antitrypsine Hedström, BMJ 1996 APACHE : acute physiology and chronic health evaluationAPACHE : acute physiology and chronic health evaluation
13. UTILTE DES INDICATEURS PRONOSTIC ? SIGNES CLINIQUES
Cyanose
Choc
T°
Masse abdominale
Tétanie
Signes de Cullen et Grey-Turner
Excès pondéral
Corfield, Lancet 1985, ii, 403-7
Funnell, Br J Surg 1993, 80, 484-6 Mauvaise classification dans 50% des cas si évaluation clinique
Cullen periombilcal et Grey-Turner flanc représente hémorragie rétro-péritonéale
Excès pondéral : mortalité 66% vs 6% chez non-obèseMauvaise classification dans 50% des cas si évaluation clinique
Cullen periombilcal et Grey-Turner flanc représente hémorragie rétro-péritonéale
Excès pondéral : mortalité 66% vs 6% chez non-obèse
14. UTILITE DES INDICATEURS PRONOSTIC ? RANSON
GLASGOW
APACHE II
CRP
TRYPSINE 2-ALPHA1 ANTITRYPSINE
BALTHAZAR
Besoin de 48 heures et problèmes étiologiques
Blamey, GUT 1984, 25, 1340-6
Hedström, BMJ 1996, 313, 333-7
Larvin, Lancet 1989, ii, 201-4 APACHE II est probablement le meilleur index pronostic, mais sensibilité pour prédire une pancréatite aiguë sévère que de 61%APACHE II est probablement le meilleur index pronostic, mais sensibilité pour prédire une pancréatite aiguë sévère que de 61%
15. UTILITE DES INDICATEURS PRONOSTICS ? SENS SPEC VPP VPN
IMRIE 85% 77% 48% 5%
APACHE II 24 H 70% 79% 46% 9%
APACHE II 48 H 69% 77% 43% 9%
SAPS 24 H 67% 79% 44% 9%
SAPS 48 H 73% 69% 37% 9%
Dominguez-Munoz, Pancreas 1993, 8, 682-6
16. PROTEINE C REACTIVE SENS SPEC
CRP > 210 au J2-J4 83% 85%
CRP > 120 au J7 90% 85%
Glasgow 76% 83%
Ranson 88% 79%
Evaluation clinique 38% 96%
Wilson, Br J Surg 1989, 76, 177-81
17. CT : EVALUATION DE LA NECROSE Excellente corrélation entre l’absence de prise de contraste et présence de nécrose pancréatique
Détection de la nécrose pancréatique dans 80-90% des cas
21% de faux négatifs si nécrose mineure (<30% de la glande)
CT excellent moyen diagnostic si nécrose > 3 cm ou si > 30% du pancréas nécrosé
Balthazar, Radiology 1994, 193, 297-306 Expérimentalement chez le rat, produit de contraste accentue la sévérité de la nécrose (Foitzik Gastro 1994)Expérimentalement chez le rat, produit de contraste accentue la sévérité de la nécrose (Foitzik Gastro 1994)
18. BALTHAZAR A Normal
B Elargissement pancréatique diffus ou focal
C Anomalies CT associées à une inflammation péripancréatique
D Collection liquidienne unique
E 2 collections et/ou présence de gaz dans/autours du pancréas
Balthazar, Radiology 1990, 174, 331-6 Score avec le ces lettres (A-0, E-4) et avec la nécrose (0-pas de nécrose, 6-> 50% nécrose)
Score 0-3 : morbidité 8% et mortalité 3%
Score 7-10 : morbidité 92% et mortalité 17%Score avec le ces lettres (A-0, E-4) et avec la nécrose (0-pas de nécrose, 6-> 50% nécrose)
Score 0-3 : morbidité 8% et mortalité 3%
Score 7-10 : morbidité 92% et mortalité 17%
19. INDICATIONS AU CT
Doute diagnostic : CT en urgence
Investigation étiologique d’une pancréatite : CT à 4 semaines
Pancréatite aiguë sévère : CT au J3-5
20. PANCREATITE AIGUE SEVERE Critères de gravité par index pronostic
Ranson ? 3
APACHE-II score ? 8
Insuffisance d’organe
Complications locales
Nécrose
Abcès
Pseudokyste
Banks, Am J Gastroenterol 1997, 92, 377-86 Insuffisance d’organe :
Choc : sytolique < 90
Hypoxémie PaO2 < 60 mmHg
Insuffisance rénale Créat > 150Insuffisance d’organe :
Choc : sytolique < 90
Hypoxémie PaO2 < 60 mmHg
Insuffisance rénale Créat > 150
21. PANCREATITE INTERSTITIELLE A Jeûn
Hydratation iv
Analgésie parentérale : péthidine
SNG CH 14 ou 16 si iléus ou vomissements
ERCP dans les 24 heures si pancréatite biliaire
22. TRAITEMENT PANCREATITE BILIAIRE
Neoptolemos et al.
Lancet 1988
Fan et al.
NEJM 1993
Nowak et al.
Gastro A1995
Pezzilli et al.
Pancreas 1997
Fölsch et al.
NEJM 1997
Diminution des complications et
durée hospitalisation
Diminution cholangites et tendance mortalité diminuée
Diminution de la morbidité et de
la mortalité
Diminution de la morbidité et durée hospitalisation
Mortalité et morbidité identique mais exclusion des pancréatites biliaires compliquées
23. ERCP ET PAPILLOTOMIE ERCP CONT p
n 126 112
ERCP 126 22
Extraction lithiase 57 13
Complications 46% 51% ns
Mortalité à 3 mois 11% 6% 0.1
Fölsch, NEJM 1997, 336, 237-42
24. CRITIQUES DE L’ETUDE FOLSCH ERCP faite jusqu’à 72 h après début des douleurs
Sévérité de la pancréatite dépend durée de l’obstruction bilio-pancréatique
19.6% des patients dans le groupe traitement conservateur ont subi une ERCP pour sepsis ou obstruction biliaire
30% de patients exclus de l’étude (bilirubine > 90, T° > 39, coliques biliaires persistantes, etc)
25. ERCP ET PANCREATITES BILIAIRES ERCP avec papillotomie dans les 24-48 heures après le début des symptômes si pancréatite sévère, ictère ou cholangite
Symptômes > 48 heures : ERCP seulement si cholangite bactérienne ou si suspicion d’obstruction biliaire
Cholecytectomie après résolution de la pancréatite aiguë
Gut 1998, 42, S1-S13 Choecytectomie dans les 2-4 semaines après la pancréatiteChoecytectomie dans les 2-4 semaines après la pancréatite
26. ERCP SANS CHOLECYSTECTOMIE Patients à hauts risques opératoires
N 59
Succès sphinctérotomie 59
Extraction des calculs 55/59
Décès précoce 1/59
Résolution symptômes 53/55
Empyème vésiculaire 2/55
Décès suivi 29 mois 15/55
Neoptolemos, Br J Surg 1984, 71, 69-71 5 patients qui ont subi chirurgie ont survécu malgré risque opératoire élevé
Décès précoce sur sepsis dans le cadre d’une cholangite (calcul enclavé de 30 mm)
Décès avec suivi de 29 mois : aucun en relation avec une atteinte bilio-pancréatique5 patients qui ont subi chirurgie ont survécu malgré risque opératoire élevé
Décès précoce sur sepsis dans le cadre d’une cholangite (calcul enclavé de 30 mm)
Décès avec suivi de 29 mois : aucun en relation avec une atteinte bilio-pancréatique
27. ERCP SANS CHOLECYSTECTOMIE CHIR ERCP p
n 48 50
Succès initial 94% 88% 0.3
Morbidité 23% 16% 0.4
Mortalité J30 4% 6% 0.5
Séjour hospitalier j 11 5 0.001
Récidives symptômes 6% 21% 0.04
Cholecystectomie 0% 15% 0.01
Survie à 2 ans 85% 84% 0.87
Tagarona, Lancet 1996, 347, 926-9 Suivi moyen de 17 moisSuivi moyen de 17 mois
28. NUTRITION Autodigestion pancréatique
Etat hypermétabolique identique au sepsis
But : Mise au repos du pancréas et apport protéino-énergétique
Alimentation parentérale totale
Alimentation entérale sur sonde jéjunale
Kalfarentzos, J Am Coll Nutr 1991, 10, 156-62
Simpson, J Am Coll Nutr 1995, 14, 662-5
29. ALIMENTATION ENTERALE
Privilégier l’alimentation entérale précoce sur sonde jéjunale
Kalfarentzos, Br J Surg 1997, 84, 1665-9
McClave, Dig Dis Sci 1997, 42, 2035-44
McClave, J Parenteral Nut 1997, 21, 14-20
Windsor, Gut 1998, 42, 431-5
Simpson, J Am Col Nut 1995, 14, 662-5
30. NUTRITION ENTERALE Etude prospective randomisée TEN vs TPN lors de pancréatites aiguës sévères
TEN TPN p
N 18 20
Coût 30 100
Complic infect 5 10 < 0.01
Complications 8 15 < 0.05
Mortalité 5.5 10% ns
Kalfarentzos, Br J Surg 1997, 84, 1665-9
31. NUTRITION ENTERALE Sonde naso-jéjunale Ch 12
Alimentation élémentaire type Survimed OPD
35-40 Kcal/kg/j
Protéines 1.2-1.5 g/kg/j
Vitamines : Supradyn 2 cp eff/j
Konakion 2 x 10 mg/sem
Simpson, J Am Coll Nutr 1995, 14, 662-5
32. COMPLICATIONS SIRS et MOF
SDRA
Choc septique
Diabète
Collection liquidienne aiguë
Nécrose surinfectée
Abcès pancréatique
Pseudokyste
Hémorragies
Thrombose veine splénique
Fistule
33. INTERRUPTION SIRS ? Anti-protéolytique
Glucagon
Calcitonine
Somatostatine et octréotide
Gabexate
Atropine
PFC
Lavage péritonéal
Lexipafant
34. OCTREOTIDE OCT° OCT† PLA p
n 98 101 103
Complications 76 72 71 ns
Chirurgie 13 14 18 ns
Hôpital (j) 21 22 21 ns
Mortalité 16 12 14 ns
° Octréotide 100 et † Octréotide 200
Uhl, Gastroenterology 1997, A401, 1598
35. LEXIPAFANT PAF : cytokine lipidique produite par des macrophages/monocytes activés (phospholipide membranaire)
PAF active l’endothélium vasculaire et les neutrophiles
PAF améliore l’adhésion des neutrophiles sur les cellules endothéliales
Lexipafant est antagoniste puissant du PAF
Braquet, J Lipid Mediat 1989, 1, 75-112
36. LEXIPAFANT 290 pancréatites sévères (APACHE II > 6)
LEXI PLAC p
n 151 139
Insuffisance organe 0 -1 0.04
Pseudokystes 5.4% 13.8% 0.02
Mortalité 7.7% 17.9% 0.03
Kingsorth, Gastroenterology 1997, 112, A402
37. MOF
38. COLLECTION LIQUIDIENNE AIGUE Liquide riche en enzymes pancréatiques
Liquide habituellement en périphérie de la glande
Résolution spontanée dans 50% des cas
Evolution défavorable :
• Pseudokystes
• Surinfections
• Hémorragies
Kourtesis, Am Surg 1990, 56, 769-99
39. PANCREATITE NECROSANTE SEVERE
Indication contestée de la nécrosectomie et du drainage
40. PANCREATITE NECROSANTE SEVERE 95 pancréatites aiguës nécosantes sévères
Ranson 4.5
Etiologie éthylique 43% et lithiasique 26%
Débridement chirurgical et lavage post-opératoire
Réopération dans 27% des cas
Séjour hospitalier 65 jours (16-150)
Mortalité hospitalière 8.4%
Beger, Br J Surg 1988, 75, 207-12 Lavage post-op avec drains double-lumière Ch 24
Lavage avec volumes importants de 4-20 litres/jLavage post-op avec drains double-lumière Ch 24
Lavage avec volumes importants de 4-20 litres/j
41. PANCREATITE NECROSANTE SEVERE
CHIR CONS p
N 107 65
Ranson 4.7 3.0 0.022
CRP 179 69 0.023
Mortalité 13% 6% ns
CAVE : RETROSPECTIF
Rau, J Am Coll Surg 1995, 181, 279-88
42. PANCREATITE NECROSANTE SEVERE
Indications à la chirurgie : propositions
Pancréatite avec nécrose étendue au CT
Aggravation clinique malgré l’antibiothérapie et les manoeuvres de réanimation
Délai : 7 jours ?
43. NECROSE SURINFECTEE Nécrose stérile mortalité 0-11%
Nécrose surinfectée mortalité 14-50%
Importance du diagnostic afin d’effectuer une nécrosectomie et drainage
Ponction sous CT représente le moyen le plus fiable et le moins risqué
Banks, Pancreas 1990, 5, 330-3
Bassi, Int J Pancreatol 1994, 16, 1-10
Banks, Am J Gastroenterol 1994, 89, S78-85
44. NECROSE SURINFECTEE DRAINAGE PERCUTANE SOUS CT ?
Contrôle du sepsis dans 74% des cas (n 34)
Efficacité du drainage dans 47% des cas
Mortalité 12%
ATTENDRE ETUDES CONTROLEES
Freeny, AJR 1997, 170, 969-75
45. PREVENTION DE NECROSE SURINFECTEE AB NAB p
N 30 30
Sepsis 4 8 ns
ARDS 11 17 ns
MOF 1 3 ns
Complications/pat 1 1.8 < 0.01
Séjour hospitalier (j) 33 44 ns
Mortalité 3% 23% 0.03
Antibiotique : cefuroxime 1.5 g 3 x/j
Sainio, Lancet 1995, 346, 663-7 Pas d’effet de l’ampicilline
Mauvaise pénétration de l’ampicilline
Imipenem pénètre très bien dans le pancréas
Diminution des complications mais pas de la mortalité sous imipenem
Céfuroxime : céphalosporine de 2ème génération. Choisie pour effet sur E. Coli et Staph aureus
Céftriaxone ou Céfépime ont probablement encore un meilleur spectrePas d’effet de l’ampicilline
Mauvaise pénétration de l’ampicilline
Imipenem pénètre très bien dans le pancréas
Diminution des complications mais pas de la mortalité sous imipenem
Céfuroxime : céphalosporine de 2ème génération. Choisie pour effet sur E. Coli et Staph aureus
Céftriaxone ou Céfépime ont probablement encore un meilleur spectre
46. ANTIBIOTHERAPIE PROPHYLACTIQUE Pancréatite nécrosante avec signes de gravité :
CRP initiale > 120 mg/dl
CRP J2-J4 > 210 mg/dl
Ranson à 24 h > 3
Apache II à 24 h > 8
Antibiothérapie proposée :
Zinacef 1.5 g iv 3 x/j
Rocéphine 2 g iv/j
Maxipime 2 x 2 g iv/j
47. PSEUDOKYSTES Collection de liquide pancréatique dans une lésion kystique sans épithélium
Collection liquidienne aiguë évolue dans 30-50% des cas en pseudokystes
Pseudokystes dans 1-8% des pancréatites aiguës
Délai de 4 semaines nécessaire avant de se développer
50-60 % de résolution spontanée
Vitas, Surgery 1992, 111, 123-30
Yeo, Surg Gynecol Obstet 1990, 170, 411-7 Capsule en relation avec réaction inflammatoire autours de la collection
Communication avec les canaux pancréatiques dans 70% des cas
Localisation le plus souvent péripancréatiqueCapsule en relation avec réaction inflammatoire autours de la collection
Communication avec les canaux pancréatiques dans 70% des cas
Localisation le plus souvent péripancréatique
48. COMPLICATIONS DES PSEUDOKYSTES Surinfection (abcès pancréatique)
Douleurs
Obstruction biliaire
Atteinte du tube digestif (obstruction, fistule, hémorragie)
Atteinte vasculaire (thrombose veineuse, pseudoanévrisme, hémorragie aiguë)
49. TRAITEMENT DES PSEUDOKYSTES INDICATIONS
Pseudokyste symptomatique
Pseudokyste compliqué
Pseudokyste > 6 cm et persistant > 4 semaines
Yeo, Surg Gyn Obs 1990, 170, 411-7
Beckingham, Br J Surg 1997, 84, 1638-45
50. TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE Possibilités techniques
Drainage kystique transpapillaire
Cysto-duodénoscopie endoscopique
Cysto-gastrostomie endoscopique Drainage trancystique seulement possible si communication Wirsung avec le pseudo-kyste (20% dans pancréatite aiguë et 50% dans pancréatite chronique)Drainage trancystique seulement possible si communication Wirsung avec le pseudo-kyste (20% dans pancréatite aiguë et 50% dans pancréatite chronique)
51. TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE Conditions préalables indispensables
Pseudokyste de la région corporéo-céphalique
Effet de masse du pseudokyste sur l’estomac ou le duodénum à l’endoscopie
Epaisseur kyste/paroi digestive de maximum 10 mm (CT et/ou endosonographie)
Bekingham, Br J Surg 1997, 84, 1638-45 70% des pseudokystes sont situés dans la région corporéo-céphalique70% des pseudokystes sont situés dans la région corporéo-céphalique
52. CYSTOGASTROSTOMIE ENDOSCOPIQUE 50 patients
Drainage pseudokyste dans 82%
Récidives 18% (suivi de 9-48 mois)
Mortalité nulle
Complications :
Hémorragies 8%
Perforations 8%
Beckingham, Br J Surg 1997, 84, 1638-45
53. PANCREATITE NECROSANTE RECOMMANDATIONS
Admission unité de SI avec approche multidisciplinaire
Antibiothérapie prophylactique si pancréatite nécrosante et signes de gravité
Si aggravation clinique, ponction sous CT pour recherche microbiologique large (aérobes, anaérobes et atteinte fungique)
54. PANCREATITES NECROSANTES RECOMMANDATIONS
Débridement chirurgical si nécrose surinfectée
Discuter débridement chirurgical même en l’absence de surinfection en cas d’évolution défavorable
Alimentation parentérale ou entérale si patient à jeûn > 2-3 jours
55. CHIRURGIE DANS PANCREATITE AIGUE Cholecystectomie laparoscopique à frois lors de pancréatite biliaire
ERCP pré-opératoire ou possibilité d’effectuer une révision per-opératoire des voies biliaires
Nécrose surinfectée
Nécrose étendue et détérioration clinique malgré réanimation et antibiothérapie
Détérioration clinique au jour 3-4 malgré traitement conservateur maximal représente indication chirurgicaleDétérioration clinique au jour 3-4 malgré traitement conservateur maximal représente indication chirurgicale
56. CHIRURGIE DANS PANCREATITE AIGUE Pseudokyste non-accessible au drainage endoscopique
Abcès pancréatique non-drainable par voie endoscopique ou percutanée
Hémorragies
Fistules
Thrombose veine splénique Thrombose veine splénique : splénectomie seulement si rupture des varices oeso-gastriquesThrombose veine splénique : splénectomie seulement si rupture des varices oeso-gastriques