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LE MUSEE BRANLY A PARIS - 2. Diaporama de Jacky Questel. Insulinde – Protection magique Les danses masquées Hudoq sont liées aux fêtes agraires, lorsque la moisson du riz est entreposée dans les greniers. Elles sont vécues comme un rite de fertilité de la terre et de toute la nature.
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LE MUSEE BRANLY A PARIS - 2 Diaporama de Jacky Questel
Insulinde – Protection magique Les danses masquées Hudoq sont liées aux fêtes agraires, lorsque la moisson du riz est entreposée dans les greniers. Elles sont vécues comme un rite de fertilité de la terre et de toute la nature. Les masques repoussent les mau-vaix espris et attirent les bons es-prits qu'ils finissent par incarner.
Îles Nicobar (Inde) – Protection magique Statuette Kareyu Le Kareyu est un personnage féminin menaçant et efficace sur une plate forme au centre de la maison. Indonésie, population Tetum (Petites Îles de la Sonde Orientale, Timor) : PORTE
Mélanésie : effigie funéraire assise. Pour les Sa'dan Toraja, signifie "petite personne" ou "comme une personne". L'effigie est animée par un poème chanté par le prêtre. Un fois con-sacrée, elle accueille l'ombre ou l'âme du mort. Elle devient alors son double. Comme le mort, elle reçoit des offrandes de nourriture, du bétel et du vin de palme. Lors de la procession qui mè-ne le défunt vers son ultime demeure, le suit le cortège sur un palanquin richement orné. Puis, placé à l'entrée de la tombe, à flanc de falaise, il regarde le pays des vivants. Les rituels funéraires toraja sont d'une extrême élaboration. Pour aider "l'ombre" des défunts de hauts rangs à atteindre le statut d'ancêtre, la famille doit ac-complir une série de rites de passage. Le cycle des cérémonies achevé, le mort accède au rang "d'ancêtre divinisé" et cesse son errance. Mais pour atteindre ce but, les vivants doivent res-pecter les règles, étape par étape, rite après rite.
Poteau funéraire -indonésie Ce poteau, de style archaï-que, associe des figures humaines et animales. Il représente un esprit puis-sant et accompagne l'âme des grands nobles et des chefs vers l'au-delà. Ils symbolisent le statut du défunt. Insulinde – Vénérer ses ancêtres – Effigieancestrale – Indo-nésie, Moluques du Sud, Île Latie,
Autel domestique Tovu - Indonésie, Moluques du Sud Archipel de Tanimbar L'autel tovu est un élément d'architecture qui sépare l'espace et sert de pilier dans les maisons nobles. Il soutient une poutre sur laquelle reposent le crane et les vertèbres de l'ancêtre. Il renforce l'identité de la maison et réactive les liens ancestraux. Les poissons au-dessus des ouvertures figu-rent les fondateurs de la maison.
Population Nage, Indonésie, Petites ùIles de la Son de Orientale (bois, porcelaine) Cavalier La Yeda – Ce cavalier était placé près de la petite maison cérémonielle dédiée à la mémoire des ancêtres du père et au culte de la virilité.
Les sculptures de pierre sont fort anciennes chez les Toba et les Pakgak Du Nord de Sumatra. La premières statue (lLa femme assise) que vous voyez sur la gauche est l'effigie de Ronggur ni Ari Boru Barutu. Ce portrait, commandité par son mari, a été réalisé par un artiste venu de la région de Barus. Si les traits de cette femme ne sont pas clairement individualisés, la chique qui arrondit sa joue traduit un souci de réalisme. Assise sur un siège au décor curviligne et foliacé, ornée de ses parures, elle tient dans chaque main une boite rituelle ; l'une pour les feuilles de bétel et l'autre pour la chaux. Le raffinement de cette sculpture atteste le prestige de la personne représentée.
Siège cérémonial Centre de Nias Sur de l'ire de Goma (pierre) La plupart des sièges d'honneur étaient placés devant la maison des nobles. Leur tête est celle du lasara, animal mythique qui mêle traits du cerf, du sanglier et du calao. Symbole de force et de sagesse, le lasara relie les mondes supérieur et inférieur, protège et renforce le pouvoir du chef.
Stèles funéraires penji. Les esclaves, bijoux et chevaux suclptés sur le penji sont des si-gnes de richesse censés assurer une posi-tion assurée dans l'au-delà. Autre siège cérémonial
Stadue masculine lawöloö, centre de Nias région de la rivière Gomo Statue masculine Behu lawölö Cours moyen de la rivière Susuwa
Tambour de bronze – Java – 4è siècle avant J. C. – 2è siècle après J. C. Cours moyen de la rivière Susuwa Une civilisation rayonne en Asie du Sud-Est autour du site de Dong Son au Vietnam. C'est à cette époque qu'apparaissent les tambours de bronze que l'on retrouve de la Chine à L'insulinde. Symboles du pouvoir politique et religieux, ils sont aujourd'hui encore indissociables des rites, en particulier agraires et funéraires. Les Luong du Vietnam les utilisent pour les funérailles des chefs de lignée des familles puissantes. Les Karen du Myanmar les considèrent comme instruments d'appel de la pluie. Les Katou du Laos sortent les tambours, possession du village, lors des grands rituels collectifs où de nombreux buffles sont sacrifiés.
Effigie masculine Population Pukpak simsim Indonésie, Sumatra, région du lac Toba
Les batiks de la côte nord de Java Coton importé. Batik dessiné à la main. Teintures naturelles indigo, rouge et crème. La technique "laseman" (fond naturel) est complexe à réaliser, car elle suppose l'application d'une nappe de cire sur la totalité du textile laissant à l'air libre juste le dessin destiné aux différentes teintures successives. Les couleurs sont caractéristiques de Lasem : l'indigo, le rouge profond obtenue grâce à la teinture de mengkudu et le fond crème résultat d'un bain d'huile prolongé
Usage : Les batik de Lasem puisent leur inspiration des chintzs produits sur les côtes de Coromandel dans le sud-est de l'Inde. Les ateliers de Coromandel exportaient vers l'Europe mais aussi vers les côtes de l'archipel indonésien. On situe le début d'une production locale à Lasem, sur la côte nord de Java, durant la première moitié du 19è siècle, date à laquelle les importations de Coromandel cessèrent. Si les similarités entres les deux centres sont évidentes, on remarque une sensibilité plus "chinoise" pour les batiks de Lasem dont les ateliers étaient tenus par des Chinois. Les batik javanais étaient le plus souvent des vêtements, ou étaient porté sur les épaules et pouvait aussi couvrir la tête. Mais les batik sont aussi la manifestation symbolique de l'unité des forces opposées de l'univers. Selon les anciennes croyances javanaises, l'univers se compose de forces antithétiques qui s'opposent et se complètent.
J'ai aimé cette carte qui permet de situer – pour ceux qui peuvent la lire ! – les différente origines des pièces exposées. Tout est fait, dans ce musée, pour faciliter la compréhension et la situation géographique de chaque ethnie mise en scène. Les cartes sont nombreuses au-dessus des explications, avec la situation exacte de la tribu en question…
Sculptures kanak Chambranle et flèche faîtière de grande maison cérémonielle XVIIe siècle, centre de la Grande Terre Nouvelle-Calédonie - Bois de houp Les Kanak, peuple autochtone de la Nouvelle-Calédonie, sont organisés selon le système des chefferies. Dans chaque village principal se dresse la grande case, insigne de pouvoir qui se trouve au cœur des activités socioculturelles, politiques et religieuses des clans qui structuraient ce pays. On considère la flèche faîtière et le chambranle comme les emblèmes de la grande case. C'est le bois de houp, arbre séculaire, à l'origine des clans, qui était utilisé pour les pièces importantes, en raison de sa forte charge symbolique. De ce fait, ces sculp-tures étaient elles-mêmes associées à un ancêtre, et plus souvent encore à la communauté des esprits ancestraux. Les flèches faîtières surplombaient la grande case et se composaient générale-ment de trois parties : un visage central entouré de motifs, un pied qui la ratta-chait au sommet du toit, et une ou plusieurs aiguilles ornées de coquillages. Cette grande flèche faîtière est considérée comme l'un des attributs de la cheffe-rie. Cet insigne est remis à l'aîné du lignage chef par les clans les plus anciens, ceux qui se considèrent comme autochtones et créateurs du pays.
LE VENTRE KANAK : Trésors du clan Masque (à gauche) Oiseau (sculpture) à droite.
Océanie - Mélanésie - Nouvelle-Calédonie HACHE-OSTENSOIR Le disque de jadéite qui sert de lame est fixé par une ligature de rotin au manche couvert de cordonnets de poils de roussette (chauve-souris) se terminant en grelots. La base du manche est constituée d'une demi-noix de coco couverte de tissu d'écorce. A l'intérieur sont enfermés des graines ou des coquillages. Usage : La lame de hache ostensoir est un objet de richesse lié aux échanges entre chefferies. Sa fonction est plus rituelle que technique. Elle était saisie par les orateurs lors de discours publics ; elle intervenait aussi lors de magie de pluie.
Océanie - Mélanésie - Fidji Modèle réduit de temple Le bure kalou est une réplique fidèle des édifices cérémoniels "bure" à soubassement et toiture élevée dans lesquels demeuraient les prêtres fidjiens. Il est constitué d'un tressage complexe de fibres coco, matériau sacré en Polynésie. En tressant les fibres, hommes ou femmes récitaient les généalogies remontant aux dieux, chargeant ainsi l'objet de pouvoir. Lors des cérémonies, le bure kalou recevait le souffle divin par l'intermédiaire d'une étoffe d'écorce blanche (tapa) ou d'une figure de bois ou d'ivoire de cachalot placé à l'intérieur.
Îles Marquises ORNEMENTS EN CHEVEUX Les plumets de barbe d'Ancien, ornements de coiffe ou de doigt, étaient parmi les plus précieux des objets. Les parures en cheveux de parents ou d'ennemis se por-taient aux épaules, poignets et chevilles, lors des danses ou des combats.
Cette parure d'homme en dents de cachalot pouvait être aussi, vu la rareté de ces dents, une précieuse mon-naie d'échanges.
Collier : fibres de coco, dents de marsouin, perles de verre
Îles Marquises À gauche planche de Tatoueur (bois gravé. À droite, ce qui pour-rait être une enseigne de tatoueur. La planche est en bois léger, l'enseigne est en bois, écorce bat-tue, bourre de coco, Feuillage, noix, frag-ments
Polynésie, Île de Pâques, baie la Pérouse Tête en tuf rouge de punapau (carrière des chapeaux), trouvée dans le sol, en surface. Fortement abîmée par l'érosion, elle est du même style que les grandes statues. Le nez a presque entièrement disparu. Une seule oreille subsiste, allongée et très abîmée. Les yeux sont profondément enfoncés dans l'orbite. Partie supérieure plate et large
Signes de beauté et de pouvoir – Îles Tonga Ces peignes en bois et fibres végétales sont des parures masculines. L'attention portée au tressage, aux liens et aux motifs montre que ces objets sont signes de richesse et de prestige.
Photos : Yvonne Documents photographiés sur place, ou pris sur le site du musée : http://www.quaibranly.fr/ Musique : Méditation - Romance Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/