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En collaboration avec. M. CHARLES DE PINDRAY Directeur Pôle de Valorisation des Formations Professionnelles Université Toulouse II le Mirail.
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En collaboration avec M. CHARLES DE PINDRAY Directeur Pôle de Valorisation des Formations Professionnelles Université Toulouse II le Mirail
L’Université Toulouse 2 Le Mirail est une université à dominante Lettres et Sciences Humaines, mais qui compte aussi plusieurs composantes scientifiques et techniques dont une Unité de Formation et de Recherche de Mathématiques et Informatique, une Ecole interne d’Etudes Supérieures Audiovisuelles, et deux Instituts Universitaires de Technologie avec des départements aussi peu littéraires que Génie industriel et maintenance, Génie mécanique et productique, Télécommunications et réseaux ou encore Informatique. Les formations professionnelles se sont naturellement développées dans ces composantes mais aussi dans celles où l’on trouve les disciplines auxquelles on nous identifie traditionnellement : langues vivantes, arts appliqués, histoire, géographie, psychologie, sociologie, etc. Nous avons aujourd’hui une offre de certification diversifiée avec une soixantaine diplômes professionnels de bac + 2 à bac + 5. La plupart relèvent de la formation initiale et 6 d’entre eux sont accessibles par la voie de l’apprentissage. Quelques autres, par ailleurs, relèvent exclusivement de la formation continue. Ces formations sont organisées pour partie sur le campus toulousain et pour partie dans nos différentes implantations en région : outre les IUT de Blagnac et de Figeac, nous avons par exemple l’IUP Ingénierie documentaire et l’IUP Arts appliqués à Montauban, ou encore l’IUP Tourisme à Foix. En collaboration avec
En collaboration avec Les relations avec les entreprises et les milieux professionnels ne sont pas organisées au niveau central, mais il a été question de la mise en place d’un service transversal dans le cadre de la préparation du projet d’établissement pour la période 2007-2010. Ces relations procèdent à l’heure actuelle de l’initiative des composantes pédagogiques et de services particulièrement concernés comme le Service commun de la Formation Continue ou le Pôle de valorisation des Formations Professionnelles. Vous pourrez, si vous le souhaitez, vous faire une idée plus précise de notre offre de diplômes en consultant la plaquette qui est à votre disposition à l’accueil. Le Pôle de valorisation des formations professionnelles, que je vais vous présenter maintenant, est un service original de création récente qui n’a pas vraiment d’équivalent dans les autres universités. Concrétisée à la rentrée 2001, cette création répondait à un besoin ressenti par l’équipe de direction de l’Université, de concerter, coordonner et accompagner le développement des formations professionnelles. Directement rattaché à la Présidence de l’Université, ce service a été conçu dès le départ comme une interface entre le niveau central et les composantes pédagogiques. Nous sommes une toute petite équipe de trois personnes, à la fois bureau d’études et cellule d’appui au service du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire, de la Commission des Formations, des composantes pédagogiques et des responsables de diplômes.
Notre activité ordinaire comporte aussi bien l’élaboration de documents de valorisation des formations professionnelles, que l’animation de groupes de travail transversaux, l’organisation de séminaires thématiques pour les responsables pédagogiques ou encore l’accompagnement des porteurs de projets pour la création de diplômes ou le développement de nouvelles modalités de formation telles que l’apprentissage. Nous assurons également une veille réglementaire et événementielle, et l’information en conséquence des collègues concernés. Nous avons en outre été chargés, depuis 2001, de la répartition annuelle des moyens disponibles pour le soutien au lancement des formations professionnelles. A l’extérieur de l’université, nous développons et nous entretenons des contacts avec les partenaires institutionnels du champ de la formation professionnelle, nous facilitons les démarches des responsables de diplômes et nous participons à diverses instances et manifestations. Le service est par ailleurs mobilisé, de façon plus conjoncturelle, sur des chantiers particuliers. Ainsi par exemple, nous avons à plusieurs reprises conduit des enquêtes ponctuelles à la demande du niveau central. A l’occasion de la refonte du site web de l’Université, nous avons été sollicités pour établir un modèle de fiche descriptive des diplômes, puis pour mettre en ligne, dans un second temps l’ensemble des diplômes professionnels.
En collaboration avec Nous intervenons également, lors des campagnes d’habilitation, pour accompagner les responsables de diplômes dans l’élaboration de leurs dossiers. Dans le cadre de la campagne actuelle, nous sommes chargés de coordonner la remontée des résumés descriptifs des licences professionnelles en vue de leur enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Enfin, le Pôle de valorisation des formations professionnelles veut être un lieu-ressources convivial pour les responsables pédagogiques, qui peuvent être accueillis sur place pour des réunions, trouver des informations utiles, consulter des documents et des publications diverses. Troisième et dernière partie de mon propos : il m’a été demandé de vous faire part en quelques mots, à partir de mon expérience personnelle, des réflexions que je peux apporter sur le développement des formations professionnelles et plus largement sur la professionnalisation des études supérieures. J’ai travaillé plus de 20 ans au Service Formation Continue de l’Université avant de prendre la direction du Pôle de valorisation des formations professionnelles il y a 5 ans. Je me suis toujours beaucoup investi dans mon établissement et dans des groupes de travail interuniversitaires, au plan local et national. J’ai donc été un témoin direct de l’évolution de l’offre de formation professionnelle des universités. En ce sens, j’ai pu observer les progrès accomplis et les points faibles qui restent à dépasser, dans notre université comme dans bien d’autres.
En collaboration avec Certains reproches que l’on fait encore aux universités me semblent aujourd’hui moins mérités et souvent infondés. J’en citerai quelques uns parce que certaines idées reçues ont la vie dure : ◊En matière de création de diplômes, nous sommes passés dans la majorité des cas d’une logique de l’offre à une logique de la demande : la seule présence de tel ou tel enseignant chercheur spécialiste ne suffit plus depuis longtemps déjà à motiver la demande de création d’un diplôme. On se soucie bien évidemment a priori de l’intérêt des milieux professionnels et de l’existence de débouchés. ◊Les professionnels interviennent régulièrement dans nos formations : ils peuvent être associés à l’élaboration des programmes, ils participent aux enseignements et aux évaluations, ils siègent dans les conseils de perfectionnement. Rappelons à cet égard que les cahiers des charges des IUP et des Licences professionnelles, par exemple, stipulent une participation d’au moins 25% de professionnels. ◊Les universités à dominante Lettres et Sciences Humaines sont engagées comme les autres dans la professionnalisation. L’offre de diplômes professionnels s’y est considérablement développée pendant la dernière décennie et le nombre d’étudiants inscrits dans ces formations s’accroît de façon significative. A l’Université Toulouse Le Mirail, par exemple, il a progressé de 30% entre 2001 et 2005.
En collaboration avec Pour prendre un peu de champ, notons que si la question de la professionnalisation des études universitaires est aussi largement commentée actuellement par les journalistes et les politiques, ce n’est pas tant pour les formations professionnelles dont nous avons parlé jusqu’ici que pour les formations générales dont on interroge la pertinence, notamment au regard des débouchés. C’est un vaste débat que nous ne trancherons pas aujourd’hui et qui appelle à une réflexion réaliste dans nos établissements sur la durée des études et les contenus enseignés aux différents niveaux, au regard des possibilités d’accès à l’emploi même en cas de sortie aux niveaux intermédiaires. Les universités sont toutes engagées dans une démarche visant à rendre plus lisible leur offre de certification : toute leur offre de diplômes, autant les formations générales que les formations professionnelles. Il était grand temps car nous avions un réel retard en la matière. C’est une démarche que nous étions un certain nombre à appeler de nos vœux depuis longtemps, en particulier dans les Services Formation Continue. Il me semble personnellement, mais je peux me tromper, que c’est la mise en place de la Validation des acquis de l’expérience (la VAE), à partir de 2002 qui a été le déclencheur du processus.
En collaboration avec Plusieurs facteurs se sont conjugués à cette occasion : ◊les difficultés rencontrées par les candidats aussi bien que par les membres des jurys pour mettre en regard les acquis de l’expérience et ce que l’on acquiert en suivant la formation à l’Université ; ◊la demande des professionnels chargés de l’information et du conseil sur la VAE et ainsi que celle des organismes financeurs; ◊la pression des pouvoirs publics : au niveau de l’Etat, je pense bien sûr aux incitations de notre Ministère, mais aussi et surtout à l’action du Ministère chargé de l’Emploi ; au niveau des Régions, plusieurs d’entre elles dont la nôtre ont fait du développement de la VAE un axe prioritaire ; ◊la pression par ailleurs des partenaires sociaux qui se sont exprimés à maintes reprises sur ce sujet ; ◊l’obligation qui nous est faite au plan national, enfin, de produire des résumés descriptifs de nos diplômes en vue de leur enregistrement au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Je referme la parenthèse, pour ne pas faire trop long, mais vous aurez deviné que c’est un sujet qui me tient à cœur.
En collaboration avec Dans le cadre de la campagne d’habilitation en cours, nous travaillons tous actuellement à reformuler nos programmes en termes d’objectifs d’acquisition de compétence, à identifier et à afficher les secteurs d’activité et les métiers visés, ainsi qu’à mettre en place, quand c’est possible, des dispositifs de suivi d’insertion des diplômés. On se rend compte aujourd’hui que c’est une évidente nécessité pour tout le monde : pour nos étudiants, afin de leur permettre de mettre en valeur ce qu’ils ont acquis et d’argumenter leur recherche d’emploi ; pour les employeurs et l’ensemble des professionnels concernés qui peuvent ainsi mieux comprendre ce que l’on apprend à l’Université (savoirs disciplinaires, mais aussi savoir-faire et savoir être réinvestissables dans la vie professionnelle) ; pour tous les financeurs du champ de la Formation Professionnelle Continue, qui souhaitent dans tous les cas limiter le temps passé en formation et optimiser les démarches VAE ; pour nos établissements, également, afin de rendre nos formations plus attractives pour de futurs étudiants et enrayer ainsi la baisse des effectifs, mais aussi et surtout mieux armer nos étudiants dans leur démarche vers l’emploi au sortir de l’Université. ◊