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Les styles parentaux perçus versus la consommation de drogues et les comportements anti-sociaux des adolescents brésilie

Les styles parentaux perçus versus la consommation de drogues et les comportements anti-sociaux des adolescents brésiliens. Lidia Dobrianskyj-Weber Professeur de l´Université Fédérale du Parana Brésil. POURQUOI LES PARENTS ONT-ILS RECOURS AU CHÂTIMENT PHYSIQUE ENVERS LEURS ENFANTS?.

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Les styles parentaux perçus versus la consommation de drogues et les comportements anti-sociaux des adolescents brésilie

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  1. Les styles parentaux perçus versus la consommation de drogues et les comportements anti-sociaux des adolescents brésiliens Lidia Dobrianskyj-Weber Professeur de l´UniversitéFédéraleduParana Brésil

  2. POURQUOI LES PARENTS ONT-ILS RECOURS AU CHÂTIMENT PHYSIQUE ENVERS LEURS ENFANTS? • Je ne comprends pas pouquoi les personnes ont peur des nouvelles idées. Ce sont les idées anciennes qui me font peur (John Cage).

  3. L’IMAGE DE L’ENFANCE AU SEIN DE L’HUMANITÉ • ARISTOTE. Un fils et un esclave sont la propriété de leurs parents et rien de ce qui est fait envers eux ne peut être injuste ; il n’y a point d’injustice lorsqu’il s’agit de la propriété de quelqu’un. • ERASME. L’enfant, aussi bien que toute créature, est méchant et conduit tout vers le mal ; seule la grâce peut le sauver. • BÉRULLÉ. L’enfance est l’état le plus vil et abject de la nature humaine après la mort. • BOSSUET. L’enfance est la vie d’un animal.

  4. L’IMAGE DE L’ENFANT  L’INNOCENCE INFANTILE N’EXISTAIT PAS • L’enfant apporte le péché originel depuis le ventre de sa mère  il représentait la condamnation de l’humanité et tend toujours vers le mal.

  5. L’ENFANCE ET LE PÉCHÉ - Si l’enfance était la personnification du péché, la rédemption de ce péché devrait avoir lieu par le combat à l’enfance, à travers l’annulation de sa corruption, justifiant les menaces, bâtons et claques (Ariès, 1978; Badinter, 1985; Guerra, 1998).

  6. PAR TOUS... proverbes sur la punition corporelle • « Aime les enfant avec le cœur, mais élève-les avec ta main » (Russie) • « Celui qui n’a pas été puni avec le bâton, n’a pas été bien élevé » (Grèce) • « Si tu aimes ton fils donne-lui le fouet, si tu ne l´aimes pas donne-lui des sucreries » (Chine) • « Le pied de la poule ne fait pas mal aux poussins » (Brésil) • « Pour une bonne fessée, le derrière ne tombe pas » (France)

  7. EST- CE QUE LA FAÇON DONT L’ADOLESCENT FUT ÉLEVÉ AURA UNE INFUENCE SUR LA FAÇON DONT CET ENFANT ÉLÈVERA SES PROPRES ENFANTS ? • Selon la recherche précédente : OUI • parmi les adolesdcents qui ont reçu des claques, 63% considèrent la claque importante pour un meilleur comportement (χ2 = 29,123;gl = 1; p< 0,001) et ont l’intention de faire recours à la claque envers leurs enfants dans le futur (χ2 =29,123; gl = 1; p<0,001); • parmi ceux qui n’ont jamais été agressé physiquement, 78% ne considèrent pas la claque importante et n’ont pas l’intention d’avoir recours à la claque envers leurs enfants.

  8. Que dit la recherche psychologique mondiale à propos des claques? • À long terme la punition n’élimine pas réellement les comportements. • Les comportements émotionnels engendrés par la punition sont incompatibles avec l’émission d’autres comportements. • La peur est la conséquence qui stimule les enfants à mentir. • Association entre amour et douleur : l’enfant apprend que celui qui aime a le droit de blesser.

  9. GERSHOFF – META-ANALYSE 88 études sur la punition corporelle durant les 62 dernières années • A rencontré un lien négatif important entre 10 parmi 11 comportements • Le seul bénéfice fut l’obéissance immédiate  • Pire qualité de relation • Risque d’abus • Risque d’une pire santé mentale dans le futur • Risque de comportement anti-social • Risque de comportement criminel

  10. NOTRE RECHERCHE • Objectif : Faire des recherches sur les comportements anti-sociaux, dépression et sur l’estime de soi chez les adolescents + établir la liaison avec la perception des Styles et Pratiques Educatives Parentales. • Participants : 1483 étudiants d’écoles publiques et privées brésiliennes, âgés entre 12 et 17 ans ; la participation fut volontaire et anonyme. • Instruments : • Echelles de Qualité de l’Interaction Familiale-EQIF (Weber, Viezzer & Brandenburg, 2008) • Echelle de Réponse et Exigence (Lamborn & cols, 1991) • Inventaire de Dépression chez les Enfants–CDI (Kovacs, 1991) • Echelle de l’estime de soi (Rosemberg, 1965)

  11. NOTRE RECHERCHELes pratiques et les styles éducatifs parentaux • Les types d’interaction qui s’établissent entre les parents et les enfants représentent l’un des principaux facteurs qui déterminent le processus de développement global de l’enfant ou de l’adolescent. • Les styles parentaux sont l’ensemble des attitudes des parents à l’égard de l’enfant, ce qui définit l’ambiance émotionnelle dans laquelle les pratiques parentales s’expriment (Darling & Steinberg, 1993). • Les 4 styles parentaux:

  12. STYLE AUTORITAIRE / AUTOCRATIQUE SENSIBILITÉ ÉXIGENCE

  13. STYLE PERMISSIF / INDULGENT EXIGENCE SENSIBILITÉ

  14. STYLE NÉGLIGENT / DÉSINVESTI / DÉSENGAGÉ SENSIBILITE EXIGENCE

  15. STYLE DÉMOCRATIQUE / ÉQUILIBRÉ ÉXIGENCE SENSIBILITÉ

  16. RÉSULTATS • Âge Moyen = 14,81 • Participants: 49% étaient de sexe féminin et 51% de sexe masculin. • 21% des adolescents ont présenté des signes de dépression. • Il n’y a pas de relation considérable entre la variable dépression et l’école (publique ou privée) ( t= -0,315; p> 0,05).

  17. Dépression x styles parentaux perçus Les adolescents de parents négligents ont présenté davantage de signes de dépression ; les enfants de parents démocratiques ont présenté moins de signes de dépression.

  18. STYLES PARENTAUX ET SIGNES DE DÉPRESSION • Un plus grand nombre de participants sans signes de dépression ont perçu un niveau élevé de SENSIBILITÉ de la part de leurs parents par rapport aux participants ayant des symptômes de dépression.

  19. CONSOMMATION DE DROGUES X DÉPRESSION X TRIBUS : les tribus en rapport avec les sports, la musique, les outsiders (emos, gothiques, punks), minet/minette. • Risque plus élevé : • 1o.) EMOS • 2o.) LIÉE MUSIQUE • 3o.) MINET/ MINETTE

  20. STYLE PARENTAL DU PÈRE X CONSOMMATION DE DROGUES • Plus grand risque  Père de style permissif, suivi de père de style autoritaire associé au fait d’habiter avec le père ou avec le père et les frères et soeurs ; les autres styles n’ont pas d’importance statistique.

  21. STYLE PARENTAL DE LA MÈRE X CONSOMMATION DE DROGUES • Plus grand risque  En première position, le risque est associé à la mère permissive et les enfants habitant avec le père ou avec le père et les frères et soeurs ; en deuxième position, le risque est associé à la mère négligente et les enfants n’habitant qu’avec leurs mères ou leurs mères et beaux-pères.

  22. PUNITION CORPORELLE: existe-t-il une différence entre les mères et pères qui ont recours à la claque et ceux ou celles qui n’y ont pas recours ? • Âge :Il n’y a pas de relation entre l’âge des mères et des pères et l’utilisation des claques • La Scolaritédes mères et des pères n’a également pas d’influence sur le recours à la punition physique  • Le Niveau d’éducation :n’a pas influencé le fait que les mères ont utilisé ou non la punition physique.

  23. Qui est davantage agressé physiquement : les enfants plus jeunes ou les plus âgés ? les garçons ou les filles ? • ÂGE : il n’y a pas de différence considérable entre l’application des claques et les différents âges • GENRE :il y a une différence considérable • entre les genres, • les garçons étant ceux qui reçoivent davantage de punitions physiques de la part des pères aussi bien que des mères.

  24. PUNITION ET COMPORTEMENT ANTI-SOCIAL DE L´ADOLESCENT • Mentir afin d’obtenir quelque chose x recours à la punition de la part du père • Parmi ceux qui n’ont jamais menti, 78% ont reçu une fréquence peu élevée de punition de la part du père et 70% de la part de la mère ; parmi ceux qui mentent toujours, 50% ont reçu une fréquence élevée de punition de la part du père et 58% de la part de la mère. • Communication positive des enfants avec leurs parents (disclosure) • 40% des enfants qui présentent une bonne communication avec leurs pères et mères ont reçu une fréquence peu élevée de punition et 51% parmi ceux qui racontent rarement quelque chose à leurs parents ont reçu une fréquence élevée de punition.

  25. PUNITION ET COMPORTEMENT ANTI-SOCIAL DE L´ADOLESCENT • Communication négative des parents : cris et insultes • 35% parmi ceux qui mentent peu reçoivent une fréquence peu élevée de punition alors que 53% parmi ceux qui mentent beaucoup reçoivent une fréquence élevée de punition. • Utiliser l’agression • 48% des adolescents qui ont affirmé avoir agressé physiquement quelqu’un d’autre durant l’année précédente, ont des parents de type « négligent ».

  26. CONCLUSIONS • Il faut préparer les parents... Il est possible de conclure qu’au sujet des comportements agressifs et de la consommation des drogues chez les adolescents, il est nécessaire de préparer les parents et les mettre en garde sur l’utilisation de pratiques éducatives à risque.

  27. Merci! • Lidia Weber • lidia@ufpr.br

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