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PINK FLOYD ATOM HEART MOTHER L’œuvre et son interprétation, sa diffusion. Baccalauréat Epreuve Facultative Sessions 2012 et 2013. E. Michon IA-IPR Education Musicale. S O M M A I R E. Les interprétations en concert : comparaison avec la version officielle. Les versions en concert.
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PINK FLOYDATOM HEART MOTHERL’œuvre et son interprétation, sa diffusion Baccalauréat Epreuve Facultative Sessions 2012 et 2013 E. Michon IA-IPR Education Musicale
S O M M A I R E • Les interprétations en concert : comparaison avec la version officielle
Les versions en concert • Une version sans arrangements savants préexiste à l’enregistrement officiel sur vinyle. • Si la trame générale est la même, le climat de l’œuvre diffère radicalement • Ron Geesin intervient ainsi dans un second temps seulement • L’introduction savante est remplacée par des bruitages (cris de mouettes puis démarrage de moto…) • Mind your throats, please n’existe que dans la version « Geesin ». • Des versions avec chœur et orchestre ont néanmoins été données en concert mais ont rencontrées d’énormes difficultés – techniques notamment.
Le concert du 23 janvier 1970 Extrait du compte rendu du concert donné le 23 janvier 1970 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris ; il s’agit d’une des premières versions de la pièce, avant toute adjonction d’arrangement savant. http://www.seedfloyd.fr/from-dawn-to-the-moon/atom-heart-mother « Le 23 janvier 1970, Pink Floyd donne un concert au Théâtre des Champs-Élysées, à Paris. À la fin du concert, après un très décoiffant Set The Controls For the Heart of the Sun, David Gilmour s'avance vers son micro : « C'est le dernier morceau qu'on va faire. On sait pas très bien ce s'qu'on va faire (sic) : on l'a écrit la semaine dernière, alors… On y va ! » Annonce-t-il en français. Petite préparation, cris de mouettes, puis un long roulement de batterie propulse le thème : mi mineur, sol, fa, do… exposé par l'orgue et la guitare soutenues par la basse. Wright brode sur la grille d'accords. Après un intermède (un peu longuet) où l'orgue décrit des montagnes russes, relayé par la batterie, l'orchestre reprend le thème initial, qui s'évanouit pour laisser place au second mouvement. Celui-ci se présente sous la forme d'une suite d'arpèges égrenés par l'orgue juste soutenu par la basse : mi mineur, la mineur, sol 7ème, si mineur… Mason, d'abord discret, soutient bientôt plus fermement Wright et Waters, que Gilmour rejoint dès la troisième reprise du thème de ce second mouvement. Sa guitare, flamboyante, survole dès lors l'ensemble jusqu'à s'éteindre en beauté à la fin de la cinquième reprise du thème, à l'orée du 3ème mouvt. Jusqu'à présent, ce nouveau morceau tient la route d'une façon étonnante, même si, bien sûr, on peut reprocher quelques imperfections comme l'excessive longueur de la séquence d'orgue en montagnes russes. (…) le plus étonnant reste à venir.Surprenant, ce troisième mouvement voit Gilmour, sur de discrètes nappes d'orgue en mineur de Wright, improviser en voix de tête des mélopées qui imprègnent ce passage d'un climat envoûtant qui confine au mystique. Wright se joint à Gilmour pour improviser à deux voix, Waters et Mason les soutiennent discrètement puis les quatre musiciens montent ensemble en crescendo vers une sorte de coda qui conclut ce mouvement. C'est un grand moment de musique floydienne. • Le contraste est grand avec le quatrième mouvement, ouvert par un orgue très jazz-blues, sur lequel Gilmour vient poser une guitare au son tendu très âpre. Après plusieurs phrases d'un solo énergique, il passe le relais à Wright pour un solo aux longues notes étirées en vibrato. Ce mouvement s'achève par un retour au thème du premier mouvement, suivi par une séance de défoulement de Mason sur ses caisses, avant une ultime reprise du thème initial, répété deux fois entre lesquelles s'intercale un rappel du second mouvement aux arpèges. • La longue pièce s'achève ainsi. Elle aura duré plus de vingt minutes
Version live : Introduction réduite à des bruitages (ici, moteur d’avion) et à des roulements de batterie Une simple grille harmonique, ou avec un embryon de mélodie à l’orgue 1970 1972 Version studio : Introduction de facture « contemporaine » Des arrangements savant aux Cuivres, soutenus par l’orchestre rock Versions live / studio : comparaison – 1. Intro et thème A
Version live : La trame harmonique et rien que cette trame… A noter que la richesse harmonique de la grille est déjà présente …de même que la structure (2 répétitions du thème, solo sur 3 grilles) 1970 live Version studio : Ajout d’une mélodie pour violoncelle solo Versions live / studio : comparaison – 2. Thème B
Version live : La trame harmonique Une structure similaire du fragment Une improvisation à une puis deux voix 1970 live (extrait) Version studio : Arrangement « savant » pour trois solistes et chœur. (début avec solistes) Versions live / studio : comparaison – 3. Thème vocal
Une interprétation fidèle à la version enregistrée • Interprétation proposée en par la Formation Supérieure aux Métiers du Son du Conservatoire de Paris – Mars 2003 • L’arrangement inclut toutefois une citation de Dark Side of the Moon (solo de Time), des modifications dans le second chœur (Funky Dung) ; la partie électroacoustique est plus développée également. • http://www.dailymotion.com/video/xrb6i_pink-floyd-atom-heart-mother_creation