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Episodes p sychotiques a ïgues à l’adolescence Dg Différentiel …. Olivier Bonnot Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent CHU de Nantes, Université de Nantes. Equipe Associée. Conflits d’Intérêt. Otsuka et BMS, honoraires et hospitalité
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Episodes psychotiquesaïguesàl’adolescenceDg Différentiel… Olivier Bonnot Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent CHU de Nantes, Université de Nantes Equipe Associée
Conflits d’Intérêt • Otsuka et BMS, honoraires et hospitalité • Shire, honoraires et hospitalité • Actelion, honoraires et hospitalité
Unebonne question 1- Une sémiologie subtile 2- Se référer développement pour comprendre
Considérations nosographiques (1) Episodes psychotiques aigus dans le DSM V (sans changement / DSM IV-R) • le trouble psychotique bref (Δ < 1 mois) • le trouble schizophréniforme (1 < Δ < 6 mois) • le trouble schizo-affectif • le trouble bipolaire dont l’épisode actuel peut être maniaque, mixte, ou dépressif • la dépression majeure avec caractéristiques psychotiques Dans le DSM, la durée de la symptomatologie est une composante importante. On ne parle de schizophrénie qu’à partir d’une durée symptomatique supérieure à six mois.
Considérations nosographiques (2) Episodes psychotiques aigus dans l’ICD 10 • le trouble psychotique bref (Δ < 1 mois) • le trouble schizo-affectif • le trouble bipolaire dont l’épisode actuel peut être maniaque, mixte, ou dépressif • la dépression majeure avec caractéristiques psychotiques Dans l’ICD 10, dès que la durée de la symptomatologie est > à 1 mois, on parle de schizophrénie.
Epidémiologie • Très peu de données ++++ • Trouble Bipolaire : 1% BIP-I à l’adolescence Van Meter 2012 • Considéré faible à l’adolescence jusqu’a peu (Cohen 2009) • Attention comorbidité THADA Arnold et al, 2010 • 20 à 30% des adultes bipolaires ont débuté leur maladie durant l’adolescence Godwin et Jamison, 1990 • Trouble schizophréniforme : 0,2% vie entière 0,5 à 1% de la population générale • le début de 1% de toutes les schizophréniesà lieu avant 10 ans, de 4% avant 15 anset de 20 % avant 19 ans. Loranger, 1990; Rapoport and Inoff-Germain, 2000; Remschmidtet al., 1992, 1994
Eléments du pronostic • Début brutal • Bon ajustement prémorbide • Note confusionnelle • Durée brève • Absence d’émoussement des affects Au plan symptomatique Au plan anamnèse • Facteur précipitant • ATCD familiaux de troubles bipolaires • Absence d’ATCD familiaux ou personnel de SCZ • Une origine ethnique non occidentale Jarbin et al, 2003
Sémiologie Du plus simple au plus complexe • Ivresse Cannabique • La question du Cannabis • Border Line • Bipolaire • Schizophrènies
L’ IVRESSE CANNABIQUE • Expérience psychotique transitoire (h à j) avec: • Excitation et dissociation de la pensée • Idées fixes et convictions délirantes • Impulsions irrésistibles, illusions et hallucinations • Consommation de fortes doses de cannabis, de l’ordre de dix joints quotidiens. • On peut également observer des hallucinoses, des états de confusion mentale et des tableaux de rémanence spontanée (« flash-back »)
L’ EPISODE PSYCHOTIQUE INDUIT • Apparition est concomitante de l’intoxication ou survient dans le mois suivant l’arrêt de la consommation. • Début brutal; pas troubles pré morbides. • Durée de l’épisode est brève (jours à 2-3 mois au maximum) • Sémiologie = BDA (hallucinations visuelles plus que auditives, sentiments de déjà vu, dépersonnalisation, ± excitation psychomotrice à l’origine de troubles du comportement). • Résolution rapide; rémission complète des symptômes. • Rechutes sont plus fréquentes lors de nouvelles prises de substance. • Si non -> entrée SCZ
LE CANNABIS EST-IL UN FACTEUR DE RISQUE POUR LA SCHIZOPHRENIE ? Question majeure vu la consommation actuelle Facteur de risque ? Automédication ? • Trois études prospectives ont montré l’augmentation des psychoses avec la consommation de cannabisZammit et al, 2002; van Os et al, 2002; Arseneault et al, 2002 • Indépendamment de l’existence de trouble à 11 ans (X3 ?) Arseneault et al, 2002 • Et • Risque plus important chez fumeur ayant apparentés • D’autant plus que long et bcp • 65 % des non récidiviste était non fumeur vs 25 % à 18 mois • Pas d’âge de début plus précoce chez fumeur Sevy et al, Schizophr Res. 2010 July ; 120(1-3): 101–107
LA CONSOMMATION DE CANNABIS EST-ELLE UN FACTEUR PRONOSTIC DANS LA SCHIZOPHRENIE ? • Devenir à un an de 1er épisodes psychotiques • 61% de récidives chez les gros consommateurs de cannabis • 17 % de récidives chez les petits consommateurs de cannabis • 16% % de récidives chez les non consommateursLinszen et al, 1994
LE CANNABIS EST-IL UN FACTEUR DE RISQUE POUR LA SCHIZOPHRENIE CHEZ DES SUJETS VULNERABLES ? • Cohorte Dunedin • Suivi prospectif 0 à 26 ans • N = 803 • 8 SCZ + 21 SCZformes au follow-up • Gène COMT associé à la SCZ, métabolisme DA, dans la région 22q11, polymorphisme fonctionnel (VAL 158 MET) • MET-MET enzyme moins actif que VAL-VAL Caspi et al, 2005 Adolescent cannabis use No adolescent cannabis
EPISODES PSYCHOTIQUES AIGUSDE L’ ADOLESCENT BORDERLINE • Rareté des phénomènes hallucinatoires • Pauvreté des idées délirantes ou seulement idées de référence et de «persécution» • Sentiment d’irréalité ou de dépersonnalisation • Extrême labilité de ces états, conduisant à une rapide critique des symptômes • Reviviscence mnésique et trauma • Ces idées délirantes dites de référence ont pour origine la conviction du sujet d’être le centre de l’attention d’autrui = Trouble de l’attribution
Troubles Bipolaires • QUESTION POLÉMIQUE, POUR LES PLUS JEUNES • IRRITABILITE N’EST PAS UN ELEMENT DU DG BIPOLARITE • DIAGNOSTIC DÉLICAT • RISQUE MAJEUR EST DG DIF THADA • SEMIO : Euphorie et de la mégalomanie chez les enfants et chez les adultes ? Exploration de la relation entre euphorie et âge ? Entre mégalomanie et âge ? Carlson 2005
Phénotypes cliniques du TB pédiatrique Intérêt d’une distinction Episodique versus chronique Plus jeune plus extenalisé Masi et al, 2006, Biol Psychiatry
Diagnostics associés vers 12 ans Diagnostics associés 20 ans plus tard Irritabilité = Pas un facteur prédictif de TB donc différent… Nécessité autre Dg ?
Schizophrénie « Adolescente » Même définition que les Schz Adultes actuellement Mais sont PLUS : • Génétiques • Garçon, plus que fille • Severe et d’évolution péjorative • Symptômes négatifs (a nuancer) • ATCD développemetaux
Différences Schizo Adultes vs Enfant • Dissociation / Etrangeté ++ • Suspicion et réticence à évoquer les symptomes +++ • Délire au premier plan • Hallucinations communes • Negative dimension variable • Egosyntony habituelle • Peu d’antécédents prémorbides • Peu voire pas du tout de dissociation • Suspicion et réticence à évoquer les symptomes +++ • Délire le plus souvent chronique • Hallucinations anciennes tolérées • Dimenssion négative PSEUDO au premier plan. • Egodystoniehabituelle • ATCDs de TED ou Tb Instrumentaux +++ SDP SDA DEBUT
Une forme éclairante (bis) • La question des liens avec l’autisme
Etude des liens entre SDP et Autisme • Large étude de follow-up study dans les années 70 , DSM III et TED. Schizophrenie et autisme sont des pathologies totalement différentes Rutter, 1967, 1970 • 163 patients autistes : une seule évolution schizophrenique à 30 ans Prospective follow up, Volkmar et Cohen, 1991 • 38 autistes, aucun après 22 ans Prospective follow up, Mouridsen, 1999
Etudes dans des Populations TED • 85 TED-Nos, retrouve 18 “psychoses”, 3 “vraies” schizophrénies. TanTam, 1988 • 18 Aspegers de 16 ans 1 hallus-Délire / 1 Catatonie / 1 Schizophréniforme Wing, 1981 Résultats moins concluants mais quand même..
Etudes dans des Populations Schizophrènes 1 Etudes de cas • Cantor, 1982; Clarke, 1989; Dauner, 1978, Konstantareas, 2001; Krasil’nikov, 1991; Petty, 1984; Sheitman, 2004; Sverd, 1993; Trave Rodrigez, 1994... • Krasil’nikov, 1991 : 48 Schiz avec signes “spectre autistique” • Konstantareas, 2001. Travail de regroupement diagnostique (essentiellement dvlop) chez 14 Schiz et 14 autistes • Cantor, 1982: 30 Schizo - 7 Dg Autisme avant 30 mois
Etudes dans des Populations Schizophrènes 2 • Sheitman 2004 : 21 Schizos Adultes Résitants : 15 Autistes (ABC) Etudes sur SDP (inf 12) • 10 sur 18 (3 A + 7 TEDNoS) : Watkins, 1988 • 8 sur 23 (TED) : Alaghband-Rad, 1995
Etudes dans des Populations Schizophrènes 3 16 patients SDP Sevères / Symptomes négatifs prédominants Bonnot et al., en préparation
9 / 16patients avec profil TED 7 / 16 patients sans profil TED
Hypothèse neurodevelopmentaleComme réponse à tout ? • Normalement • Formation des circuits • Myélinisation • Dont rend compte la réduction de la matièregrise • + • Baisse des synapse excitatrices • Augmentation des inhibitricespdt adolescence et jeuneadulte • Schizophrénie • Formation des circuits OK ? • Myélinisationfaible • Dans le cortex préfrontal • + • Augmentationdes synapse excitatrices • Baissesdes inhibitrices Insel, Nature 2010
Modèle épigénétique de Schizophrénie Vulnérabilité et two hits hypothesis UN PT DE DEPART PLUSIEURS ARRIVEE PetronisBiol Psy, 2004-2010
Empreinte sociale Meaney, Champagne, 2008-2011
Observation à l’aveugle par neuropédiatres de vidéo • Prédiction sur tb du développement moteur en vidéo • Valable avant 2 ans • Non valable après 2 ans • A mettre en lien avec : • Soft Signs • Tb dvlpmoteur • Imitation • Tb Neurovisu • Praxie • …
Au total • La sémiologie permet de distinguer un certain nombre de situations • Une dépression d’autant plus externalisé que le sujet est jeune • Un « THADA » avec retentissement familial • Un fumeur de cannabis • Une pathologie Organique ? • Le mode de début donne des indications • Les antécédents développementaux complètent • Les psychoses de l’adolescent, d’autant plus qu’il est jeune, ne sont pas des psychoses en plus petit.