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La Roche sur Foron – fête de l’ADEP 23 et 24 mai 2014. Les parcours scolaires des garçons : ce que les sanctions nous en disent Sylvie AYRAL La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège, PUF, 2011 Prix Le Monde de la recherche universitaire.
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La Roche sur Foron – fête de l’ADEP23 et 24 mai 2014 Les parcours scolaires des garçons : ce que les sanctions nous en disent Sylvie AYRAL La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège, PUF, 2011 Prix Le Monde de la recherche universitaire
Une asymétrie sexuée gênante dans un contexte égalitaire… → Enquête quantitative à partir des registres de sanctions de 5 collèges aux caractéristiques géographiques, territoriales et socioculturelles différentes N=5842 sanctions scolaires Les garçons représentent 80% des élèves punis (tous motifs confondus)
Au-delà des chiffres… Mettre à jour les processus par lesquels on arrive à cette asymétrie sexuée et à l’impensé qui l’entoure… • Comment fonctionne l’appareil disciplinaire ? • Par quelles voies? • Par quels moyens? • Pour quels effets? Aller chercher du sens… • au cœur des représentations • au cœur des interactions transgressions/sanctions → Enquête qualitative : 340 questionnaires écrits, 26 entretiens, rapports d’incidents…
Asymétrie sexuée: les explications de la communauté éducative… A - Essentialisation : c’est « la faute aux hormones » • « L’instinct masculin refait toujours surface». • « Une question de gènes ou d’hormones ». • « Les garçons sont naturellement plus turbulents que les filles. • Pour avoir élevé des quantités d’animaux, j’ai pu observer que les mâles sont naturellement plus agressifs ». • « Des études scientifiques prouvent que l’apport d’hormones mâles augmente l’agressivité ».
B - Relativisation Le sexe n’est pas envisagé en soi comme une variable explicative des problèmes de comportements mais, tout au plus, comme une variable susceptible de renforcer les déterminants sociaux (classes sociales) ou culturels (origines étrangères, ethnicité). C - Négation « On en fait tout un plat », « C’est politiquement correct », « De toutes façons ça change : il y a de plus en plus de filles violentes mais elles sont plus malines et font leurs coups en douce… ». « Les garçons sont plus francs, eux au moins ils font les choses par devant… ».
A. LA SANCTION : DISCOURS DE LÉGITIMATION… • « La vie en collectivité nécessite des règles clairement définies. Ce règlement intérieur a pour but de donner des repères pour créer et maintenir un climat de travail / favoriser l’éducation à l’autonomie, à la responsabilité, à la solidarité / favoriser le respect mutuel » ; « Les élèves y reçoivent l’éducation qui fera d’eux les citoyens de demain » ; « il [le règlement intérieur] place l’élève en situation d’apprentissage de la vie en société, de la citoyenneté. Sa raison d’être est de favoriser d’une part, la réussite scolaire des élèves et d’autre part, leur insertion professionnelle »
La sanction « éducative » • La sanction doit être intégrée à l’acte d’éducation, être un moyen de promouvoir un sujet responsable en lui imputant les conséquences de ses actes (cf. nouveaux textes/mesures de réparation, TIG). • Elle doit lui rappeler le sens et l’utilité de la Loi (fin éthique, politique, sociale)
B. MISE EN SCÈNE DU POUVOIR INSTITUTIONNEL « Vu les traités internationaux ratifiés par la France en matière d’éducation et de protection des individus / Vu la constitution de la V° République / Vu la loi d’orientation 89-406 du 10 juillet 1989 / Vu le code de l’éducation […] le règlement intérieur définit les règles…» « L’inscription d’un élève au collège vaut pour lui-même, comme pour sa famille, adhésion aux dispositions du présent règlement et engagement de s’y conformer pleinement » ; « La signature apposée OBLIGATOIREMENT page suivantesignifie que les familles, lors de l’inscription au collège B ont pris connaissance avec leur(s) enfant(s) du RÈGLEMENT INTÉRIEUR dudit collège et qu’ils s’engagent à en accepter tous les termes ».
Dérives… ► externalisation du traitement des problèmes. Adultes juges et partie ► le système de sanctions s’autonomise du domaine pédagogique ►Lexique juridico-judiciaire, citation du code pénal, intimidation, menaces… « En acceptant un stylo qui à l’origine a été volé, R. s’est mis dans une situation contraire à la loi : Art. 311-3 du Code Pénal» ; La mesure d’exclusion est assortie du sursis avec une période probatoire de 3 mois » ; « L’élève L. J. s’est rendu coupable de menaces avec extorsion de résultats d’interrogation écrite » ; « S’est rendu coupable de faux témoignage » ; « S’est rendu coupable d’insolence aggravée » ; « Comportement perturbateur et provocateur avec attitude récidiviste ».
C. EXTERNALISATION DES CAUSES DE DYSFONCTIONNEMENT Responsabilité des problèmes imputée aux individus, à la famille, à la culture, à la société etc. (tout « fout le camp ») : ► « crise d’adolescence » ► criminalisation des familles « démissionnaires », enfant « roi » ► pathologisation des familles monoparentales (Père absent) ► ethnicisation des « problèmes » de comportement ► diabolisation d’internet, de la télé ► société de consommation
II. Par le petit bout de la lorgnette : les interactions transgressions/sanctions
Répartition par sexe des punitions et sanctions pour indiscipline ou insolence (N=1982) Les garçons représentent 83% des élèves sanctionnés pour indiscipline ou insolence
Répartition par sexe des punitions et sanctions pour actes relevant d’ « atteinte aux biens et aux personnes » (N=433) Les garçons représentent 91,7% des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’ « atteinte aux biens et aux personnes »
Influence des facteurs explicatifs traditionnels • retard scolaire • famille défavorisée L’incidence de la variable genre dans la répression menée par l’institution est massive et première, quel que soit le type d’établissement.
La tentation masculiniste • Les garçons responsables ou premières victimes de l’inégalité entre les sexes? • Le danger de l’ instrumentalisation des statistiques et de la recherche • Crise de la masculinité? • La « faute aux femmes »… « Ces garçons-là [ceux qui posent des problèmes] sont dans un milieu très féminisé, le taux de féminisation de l’Éducation nationale c’est énorme, l’école primaire c’est fantastique, et dans le secondaire c’est pas mal non plus. Il faudrait voir, il faudrait voir le nombre d’enfants qui ne voient leur père qu’occasionnellement. Je ne parle pas seulement des enfants de divorcés, mais on a aussi encore beaucoup d’enfants dont le père s’en va le matin à huit heures et revient le soir à huit heures : donc ils ne le voient pas, en fait , et c’est la mère qui s’occupe de tout ». (professeur d’histoire géographie)
A. COMMENT LES ÉLÈVES PUNIS VIVENT-ILS LES PUNITIONS? « D’avoir des punitions ou d’être renvoyé, c’est…, […], ça donne des adrénalines et ça donne des pulsations au cœur […] donc, ça nous fait quelque chose vraiment de fort ». (garçon 5ème ) « Les filles, quand elles sont collées, elles pleurent… Nous on n’a pas peur de faire des bêtises » (garçon 4ème). « On a d’abord un sentiment de fierté, oui, ça y est euh… j’ai… fait chier la prof si on peut dire. […] On a un sentiment aussi oui ben voilà je deviens de plus en plus fort, maintenant je suis un rebelle » (garçon 5ème).
Des filles interviewées déclarent : « Lui, il a des couilles, enfin… en quelque sorte, il ose » (fille 4ème). « C’est une bonne capacité pour eux parce que tu peux avoir toutes les nanas» (fille 3ème).
Un « script masculin » en quatre points (Robert Brannon, 1976 « The male sex role ») : • « Sois un chef »► Compétition, performance y compris sexuelle, « être à la hauteur », défi de l’autorité, distance vis à vis des valeurs scolaires • « Sois un chêne vigoureux »► Refus de « perdre la face », de la faiblesse physique, de la plainte dans la douleur, de l’aveu de ses affects, de montrer qu’on a peur • « Si tu me cherches, tu me trouves »► Savoir se battre, montrer sa force, son agressivité, prendre des risques pour montrer son refus d’être dominé • « On n’est pas des gonzesses »► Se démarquer hiérarchiquement des filles/femmes et « avoir le dessus » sur elles. Faire corps avec le groupe des garçons ou des hommes (la fameuse « fraternité »), ne pas considérer les filles/femmes comme des « pairs », condition pour les dominer. ►Se distinguer des homosexuels et accessoirement des « intellectuels » supposés « efféminés
L’injonction à la virilité et à l’hétérosexualitéfaite aux garçons encourage chez eux le défi, la transgression, les comportements homophobes, sexistes et violents→ Performances de genre
Sexisme… Les filles un peu trop en chair disent se faire régulièrement traiter de « grosse », de « gros tas », de « gros cul », de « grosse vache », de « boulette », d’« éléphant ». À l’inverse, si elles sont un peu trop minces elles se voient alors qualifier d’« anorexique » ou de « squelettor » (enquête en collège). « C’est les gars, comme je disais tout à l’heure, c’est les hormones, si t’as des seins, si t’as des jolies fesses [rires], t’es foutue ! Ils touchent les fesses, ils veulent qu’on leur montre les seins en cours, des trucs comme ça voilà alors » (filles de 4ème). « Des garçons m’ont dit "retourne sur ton trottoir » ; « Des garçons nous traitent de "pute" »; « Il y en a un qui m’a dit "suce-moi la bite" » ; « Des garçons nous ont forcées à les embrasser » ; « Quand des garçons se permettent de me toucher les fesses et si je les repousse ils me menacent ou prennent un air supérieur » ; « Il y a des garçons qui nous touchent ».
Homophobie… Deux exemples de déclenchement de bagarre entre garçons • « -Vas-y, gros pédé, passe-moi ton stylo. - Va te faire enculer, la dernière fois tu me l’as pas rendu - Putain, tu me casses les couilles gros bâtard ». • J. s’aperçoit que son blouson a été Sali par A. - « Espèce de gros pédé, je vais te niquer, tu me casses les couilles » Source : rapports d’AE (1) et d’enseignante (2)
« Des garçons me tapent les fesses » ; « Ils me cognent la tête contre les carreaux des toilettes » ; « Ils m’ont mis tout nu » (6ème) ; « Un garçon, il voulait prendre la pissotière pendant que je faisais pipi » ; « J’ai plusieurs fois subi des attouchements, simplement par amusement, d’autres garçons » (4ème). Source : enquête de victimation dans collège rural
LA SANCTION, RITE DE VIRILITÉ • Rite différenciateur de sexe : la sanction marque l’affirmation de la différence avec l’autre sexe. La sanction est sexuée et sexuante. • Rite fusionnel : elle consacre la conformité aux normes de la virilité • Rite de passage : elle signe l’accession à un statut réputé supérieur : c’est une épreuve qui implique une certaine souffrance mais permet de se démarquer hiérarchiquement du « féminin », y compris à l’intérieur de la catégorie « garçons ».
Exemple : rapport d’incident « L’attitude de Jérémy mercredi 29 janvier, en cours d’éducation musicale a été odieuse. Il a commencé à dire en entrant qu’il n’enlèverait pas son blouson (ce qu’il n’a évidemment pas fait). Après plusieurs remarques sur ses bavardages (dont il ne tenait pas compte), je l’ai changé de place. Il a cherché à perdre le plus de temps possible. Quand j’ai voulu évaluer son travail en flûte, il a dans un premier temps refusé. Je lui ai donc fait comprendre qu’il n’avait pas à refuser une évaluation ; il a alors pris sa flûte pour jouer une seule note le plus fort possible puis l’a posée avec un « voilà » provocant et arrogant ». Je pense qu’une heure de colle lui ferait le plus grand bien… ». (Professeure d’éducation musicale)
B. LES RAPPORTS SOCIAUX DE SEXE TRAVERSENT LA RELATION PÉDAGOGIQUE • « Au cours de la récréation de 16h00, A. C. était au grillage du collège et s’amusait avec un papier. Comme je lui ai fait une remarque et je lui ai demandé de jeter le papier à la poubelle, il est venu me demander si « j’avais mes règles » devant ses amis. Je trouve ce propos inacceptable et demande des excuses de la part d’A. » (assistante d’éducation)
Conflits garçons/hommes: à viril, viril et demi!Les dessous de l’autorité masculine… « Un garçon qui me provoque, […] je vais faire bien comprendre que s’il veut s’inscrire sur un rapport de force, bien il va avoir quelque chose en face. […]. Je vais avoir un vocabulaire beaucoup plus grossier, vulgaire avec les garçons, de façon à ce qu’ils comprennent bien, que, en face d’eux, il va y avoir une autorité. […] dans ces rapports de force, dans ces rapports d’autorité, euh…cette idée, ce fantasme que ils pourraient se battre contre moi, je l’entretiens ». (Professeur d’histoire-géographie)
Morceau choisi… • J’avais une fois dans une classe un grand. C’était une classe de 4ème. Un grand, vraiment, qui était, qui avait fait sa, sa poussée de croissance et qui était imposant et qui martyrisait les autres garçons. […]. Je lui ai dit ‘écoute, ça suffit, si tu veux avoir un adversaire à ta taille je suis là ! Et on va faire un jeu’. Et on l’a fait devant la classe. C’était un truc où je savais que je gagnerais. C’était un jeu très simple : on se prend les mains comme ça, pour faire plier l’autre avec les poignets. J’ai de la force dans les poignets donc je savais que je gagnerais. Et je l’ai fait plier, je l’ai fait mettre à genoux. Et ça a été euh… un peu dans l’amusement, un peu genre arènes de théâtre, arènes de… euh… romaines et donc il a perdu. Il m’avait demandé une revanche qu’on a faite. Il a encore perdu. Et mais du coup il a arrêté. Il avait perdu son statut d’homme […]. C’était pour l’émousser vis-à-vis des autres garçons ». (professeur de technologie)
Conclusions principales • La plupart des transgressions au collège ne relèvent pas de conduites déviantes ou de « problèmes » de comportement mais sont, au contraire, des conduites sociales de virilité. • Rites virils et rites punitifs se renforcent mutuellement pour construire du sens sexué et du sens sexuant. • La punition a le plus souvent un effet contreproductif : elle consacre les garçons dans une identité virile caricaturale et offre un terreau à la violence de domination, au sexisme et à l’homophobie.
96,5% de la population pénitentiaire est masculine (Insee, 2012) • 83.6% des auteurs de crimes conjugaux sont des hommes et 50% des 16.4% de femmes meurtrières étaient victimes des violences de leur conjoint (Ministère du droit des femmes, 2013) • 69% des tués en voiture sont des hommes [40% des femmes tuées sont des passagères] (Prévention routière, 2012) • 94% des tués en deux-roues sont des hommes [sur les 6% de femmes tuées en deux roues une sur deux était passagère], (Prévention routière, 2012) • 74% des personnes décédées par noyade accidentelle sont des hommes (Ministère de l’intérieur/ Invs 2012) • 88% décès traumatiques liés à la pratique sportive concernent des hommes (Invs, 2010) • 90% des 1500 sportifs et sportives décédé.e.s de mort subite sont des hommes (CHU Pitié-Salpêtrière, 2012) • 75% des décès dus à l’alcool concernent des hommes (European Journal of Health, 2009) • 82% des décès dus au tabac concernent des hommes (Institut Gustave Roussy, 2010) • 80% des personnes décédées par overdose sont des hommes (Insee, 2009) • 75% des personnes décédées par suicide sont des hommes (Insee, 2009)
Qu’est-ce que le genre? • Sexe social (opposé à sexe biologique) – [S. de Beauvoir] • Rapports sociaux de sexe, système hiérarchisant [P. Bourdieu, E. Goffmann] • Identité sexuée, construction de l’identité sexuée [J. Butler]
On n’atteindra jamais l’égalité entre les sexes si l’on n’en finit pas d’abord avec « La Fabrique des garçons » • Asymétrie massive dans la prise en charge éducative des garçons et des filles (+ péri-éducatif, sport, culture, loisirs) ► Lutter contre les préjugés, situations et mécanismes bicatégorisants et hiérarchisants • Les hommes et le masculin, « sont et restent encore, en grande partie, un impensé de la réflexion critique sur le genre et ses constructions hiérarchisées, que la hiérarchie concerne la domination masculine sur les femmes ou la construction homophobe des rapports entre hommes ». (D. Welzer Lang et C. Zaouche-Gaudron, 2011) • Il nous faut réfléchir, travailler, éduquer dans une perspective résolument féministe d’égalité des sexes, c'est-à-dire d’égalité des individus quel que soit leur sexe ou l’adéquation de leur comportement aux normes liées à celui-ci. ► Non pas en réplique aux acquis réalisés par les filles et les femmes ces dernières années mais en complémentarité.
Comment? Œuvrer • Pour une mixité active dans l’enseignement et les loisirs des jeunes • Pour que les jeunes filles et les jeunes garçons s’émancipent des contraintes imposées par les déterminismes sexués et deviennent acteurs dans le processus • Pour le renforcement d’une éducation à la sexualité et à la vie affective, pour la lutte contre le sexisme, l’homophobie et les rapports de force entre les sexes Privilégier • Les espaces d’échanges, de mise en mots des émotions, de la relation à l’Autre et à soi-même (groupes de parole, ateliers philo ou psycho, analyse de situations, pratiques artistiques et littéraires favorisant l’expression de la sensibilité, des émotions, l’écoute, l’empathie) • Les activités qui favorisent l’entraide plutôt que la compétition, l’agressivité ou le défi Valoriser • La sollicitude, l’attention aux autres et les parcours professionnels correspondants, notamment chez les garçons
Ressources vidéos • « Ondskan », de Mikael Håfström (2003), adaptation cinématographique de « La fabrique de violence » de Jan Guillou (sur les rapports de domination entre garçons en internat) • « La domination masculine » de Patric Jean (2007) Dossier pédagogique : http://www.ladominationmasculine.net/dossier.html • « Récréations » de Claire Simon (1993), sur les rapports de domination en maternelle. • Sexy inc. Nos enfants sous influence, sur l’hypersexualisation des filles et les medias http://www.youtube.com/watch?v=6kW8huwiLt0 • « Tomboy », de Céline Sciamma (2011), sur une petite fille qui aurait voulu être un garçon • « Les roses noires » de Hélène Milano (2012), sur les filles des quartiers de Marseille et Paris • Je, tu, il… « Cet autre que moi » de Bertrand Bertrémieux et Virginie Dumont (2006), (scénarii pédagogiques sur les relations filles-garçons à travailler avec les élèves) • « Joue-la comme Beckham » de Gurinder Chadha (2003), (une jeune fille indienne rêve de devenir footballeuse professionnelle) • « Ne dis rien », de Icíar Bollaín (2004) sur la violence conjugale. • « A tous les coups on gagne à en parler » de l’association toulousaine Contact, sur la prévention de l’homophobie et de ses conséquences (www.asso-contact.org)