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METIC Actus. Cartesis Jérôme Archambeaud SAS Bull CA Microsoft. 30 novembre 2005 André Dan andre.dan@supinfo.com. Les Echos du 28 novembre 2005 Cartesis TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION 1/2. Logiciels : Cartesis prévoit de s'introduire en Bourse au second semestre de 2006
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METIC Actus • Cartesis • Jérôme Archambeaud • SAS • Bull • CA • Microsoft 30 novembre 2005 André Danandre.dan@supinfo.com
Les Echos du 28 novembre 2005 Cartesis TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION 1/2 • Logiciels : Cartesis prévoit de s'introduire en Bourse au second semestre de 2006 • Né en 1990 du projet de création d'un logiciel de consolidation financière au sein de l'ex-CGE, l'éditeur français appartient aujourd'hui à un groupe d'investisseurs. Il va devoir compter avec des concurrents de plus en plus agressifs. • L'éditeur français de logiciels de gestion de la performance financière des entreprises, Cartesis, l'un des leaders mondiaux de ce marché désigné en anglais sous l'acronyme de « BPM », pour « Business Performance Management », prévoit de s'introduire en Bourse à Paris au second semestre de 2006. Aux yeux des dirigeants de la société, actuellement détenue par des investisseurs financiers, il s'agit bien sûr de lever des fonds afin d'asseoir son développement, en disposant notamment d'une monnaie d'échange pour de futures acquisitions. « Le flottant sera important », précise son directeur général (« CEO »), Didier Benchimol. Mais pas question pour les actionnaires de quitter le navire à cette occasion, comme la rumeur le laissait entendre il y a peu. Et ce, « même si la société a fait l'objet de nombreuses sollicitations », explique-t-il.
Les Echos du 28 novembre 2005 Cartesis TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION 1/2 • « Etre le SAP du BPM » • Emanation d'un projet de l'ex-Compagnie Générale des Eaux, passé ensuite dans le giron de PricewaterhouseCoopers, Cartesis connaît actuellement une forte expansion, profitant à la fois de nouvelles législations comme Sarbanes-Oxley et de la volonté des entreprises d'affiner toujours plus l'analyse de leur activité. Le chiffre d'affaires de l'exercice 2005, clos fin juin, a atteint 109,5 millions de dollars, contre 81 millions un an plus tôt. • Sur les sept dernières années, l'éditeur français revendique une progression annuelle moyenne de 25 % de ses revenus. Depuis le début de l'année, outre la conclusion d'un partenariat technique très fort avec Microsoft et le doublement de sa présence commerciale et marketing, la société a bouclé deux acquisitions au Canada, poursuivant l'ambition d'être le « SAP du BPM », d'après l'expression de Didier Benchimol. • Outre le développement à l'international, la stratégie poursuivie consiste en effet à bâtir une suite complète de logiciels financiers, et à conclure des partenariats avec quelques grands intégrateurs pour sa mise en place dans les entreprises. Ce faisant, Cartesis va devoir compter avec des concurrents de plus en plus agressifs, sur un marché sans acteur dominant. En procédant par acquisitions, les ténors de l'informatique décisionnelle lorgnent en effet de plus en plus le « BPM », d'autant que Microsoft a commencé à chasser sur leurs terres historiques. Outre Hyperion, déjà présent, Cognos a ainsi repris la société Frango en août 2004, suivi cette année par Business Objects, qui a jeté son dévolu sur SRC pour environ 100 millions de dollars.
Les Echos du 22 novembre 2005Jérôme ArchambeaudUn créateur d'entreprise pour Skype France • « Tu devrais télécharger Skype. C'est de la balle. » Jérôme Archambeaud, quarante ans, ne s'est pas contenté de tester la technologie « peer to peer » de la société de téléphonie sur Internet, comme le lui conseillait un ami vivant aux Etats-Unis. Quelque temps après en être devenu un utilisateur assidu, comme 62 autres millions d'individus sur la planète, et trois mois et demi avant le rachat de Skype par eBay, cet homme de marketing « toujours à l'affût des nouvelles technologies » a pris les commandes de Skype France. « Ce pays est important pour le groupe », précise-t-il tout de suite, chiffres à l'appui : le bouche-à-oreille aidant, les quelque 2,6 millions d'utilisateurs déjà recensés dans l'Hexagone convertissent chaque mois 200.000 internautes aux bienfaits du nouveau logiciel mis au point par Niklas Zennström et Janus Friis, les deux pionniers du téléchargement de musique en ligne, et leur escouade de programmeurs estoniens. • Il réalise son rêve • 200.000 nouveaux utilisateurs par mois en France... et « 1 million par semaine dans le monde », s'exclame Jérôme Archambeaud. Des chiffres dont n'aurait pas osé rêver l'ex-PDG et fondateur de VRTVStudios, une start-up créée en 2000 et vendue cinq ans plus tard à Cybercartes, qui a survécu à l'éclatement de la bulle Internet mais n'a jamais explosé comme Skype. Devenu en 1999 l'associé de Jacques Perche, le fondateur de l'agence Web Avence, Jérôme Archambeaud s'est lancé dans l'aventure entrepreneuriale dès l'année suivante, en organisant la levée de fonds et la mise en place d'une équipe pour cette nouvelle société au service original : la transformation d'une simple photo en « avatar communicant », animé et doté d'une voix de synthèse. « Le service offert par VRTV est un «nice to have» [qu'il est amusant d'avoir], celui de Skype un «must have» [qu'il est nécessaire d'avoir] », avance-t-il pour expliquer la différence de trajectoire entre les deux entreprises. • Il n'en demeure pas moins que l'expérience VRTV aura été enrichissante pour son ancien patron, qui se dit fier d'avoir toujours su trouver les bons axes pour rebondir. « Cela suppose d'être extrêmement agile, réactif, flexible. La vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain », analyse-t-il. VRTV aura également pour lui le trait d'union entre le monde du divertissement, dans lequel il a réalisé la première partie de sa carrière, et celui des nouvelles technologies. Né à Vannes mais élevé à São Paulo, où il a vécu de six à vingt-quatre ans, diplômé d'une école de commerce brésilienne et formé au marketing et à la vente chez Nestlé, Jérôme Archambeaud est ensuite passé par Harvard, où il a décroché un MBA avant de regagner le Vieux Continent. « Je n'avais qu'une idée en tête : faire du marketing sportif », explique cet athlète accompli - marathon, triathlon, tennis, voile, windsurfing... - s'exprimant aussi bien en portugais ou en anglais qu'en français. • De retour à Paris fin 1991, il réalisera son rêve chez ProServ, une société américaine gérant l'image de sportifs de haut niveau, avant de céder, en 1993, aux sirènes de Disney, qui le nomme directeur marketing de sa division produits de grande consommation pour l'Europe. Un poste qu'il a occupé jusqu'à sa rencontre avec Jacques Perche. YANN VERDO
Les Echos du 23 novembre 2005SAS Institute veut des salariés heureux 1/2Le leader américain de la « business intelligence »Créé il y a vingt-neuf ans,SAS Institute est détenu par son fondateur et n'est pas coté en Bourse. Le groupe accueille en Caroline du Nord 4.114 salariés comme au temps glorieux de la bulle Internet dans la Silicon Valley. Au total, 9.787 salariés sont répartis dans 110 pays. Avec un chiffre d'affaires 2004 de 1,53 milliard de dollars, il est leader des logiciels d'aide à la décision (« business intelligence »). • Pour fidéliser ses salariés, l'éditeur américain d'informatique mise sur leur satisfaction à long terme. Il leur accorde des conditions de travail exceptionnelles. • Il s'appelle, en français, M. Bonnenuit mais ce sont les journées de ses salariés qu'il veut rendre plus belles. « Mon credo, affirme James H. Goodnight, PDG fondateur de SAS Institute Inc, est qu'il faut écouter les salariés et les respecter. » Ce ne sont pas des paroles en l'air. Le leader américain des logiciels d'aide à la décision (« business intelligence ») apporte toute l'attention nécessaire à ses salariés. Pas par altruisme, mais pour que ces derniers, déchargés du maximum de leurs soucis personnels, se montrent plus efficaces. « Nous fonctionnons avec ce que nos salariés ont dans la tête, explique Jeff Chambers, le DRH (« vice president human resources ») de SAS. Il est logique que nous soignions notre matière première. » Pour preuve, depuis que « Fortune » publie son classement des meilleures entreprises où travailler, SAS apparaît régulièrement au nombre des vingt premières. • Le signe le plus évident de l'attention portée par Jim Goodnight à son personnel : 12 hectares de bois et pelouses impeccablement tondues, parsemées d'oeuvres d'art, à l'entretien desquels travaillent trente salariés. Le respect est réciproque : sur le macadam des parkings, il n'y a trace ni de chewing-gum ni de mégot. Dans le bâtiment consacré à la recherche et développement, à laquelle SAS consacre la bagatelle de 26 % de son chiffre d'affaires, les ingénieurs travaillent autour d'un immense atrium vitré, noyé de soleil, de plantes tropicales, et agrémenté d'un « café » convivial.
Les Echos du 23 novembre 2005SAS Institute veut des salariés heureux 2/2 • Dans la mesure du possible, les salariés ont des horaires flexibles et les augmentations annuelles se font au mérite. Les congés maladie, pratiquement illimités, sont payés, et même encouragés lorsque les enfants sont malades (dix jours par maladie). L'assurance-santé est gratuite. Les congés payés annuels ? Généreux : trois semaines, plus une semaine à Noël, plus une autre si le salarié a plus de dix ans d'ancienneté. Et la retraite des salariés est également améliorée grâce à un « Retiree Health Plan », instauré en 2004. Pour autant, ce généreux employeur n'oublie pas les jeunes générations. Moyennant 300 dollars par mois (un tiers environ du coût réel), les parents salariés déposent, tous les jours, 600 enfants (2 au maximum par salarié), de six semaines à cinq ans, dans un centre où 115 salariés les surveillent et les éduquent en appliquant les règles très stimulantes et personnalisées de la méthode Montessori. Depuis 1989, SAS a été primé onze fois par le magazine « Working Mother » (Femmes au travail) comme l'une des 10 meilleures compagnies pour les mères salariées. En 1998, l'entreprise était au 6e rang. « Harvard Business Review », « Industry Week » ou « The Wall Street Journal » en reconnaissent régulièrement les mérites. Bien sûr, les parents peuvent, dans la journée, venir voir leur progéniture ou l'emmener à leur cantine... au grand bonheur de leurs collègues qui apprécient l'ambiance familiale ainsi créée. • Il y a aussi l'émulation sportive. Le centre sports et fitness, ouvert en 1985, est utilisé par 96 % des salariés (70 % très régulièrement). Il occupe presque 25.000 mètres carrés, sans compter les terrains de Frisbee, football ou autres tennis. SAS vient d'ailleurs de recevoir, pendant trois années consécutives, le prix business du bien-être et de la santé (attribué par le gouverneur de Caroline du Nord) et est, aussi, nominé, au plan national, pour le National Health Action Leadership Award. • Quant au centre de santé, qui traite les maladies et les accidents courants, il est gratuit pour les employés et leur famille. 58 salariés y travaillent, et il est ouvert 24 heures sur 24 pour ceux qui l'ont désigné comme référent (c'est le cas de 70 % des 90 % de salariés qui utilisent le centre). Il reçoit en moyenne 150 visites par jour. • Enfin, dans les trois restaurants du site (qui servent en moyenne, par semaine, 11.000 déjeuners) les salariés trouvent nourriture à leur convenance (tous les régimes sont prévus), y compris à emporter. Pour clore le catalogue, on peut encore citer le salon de coiffure, plébiscité, les services de conseil fiscal, les massages, ou les services UPS de colis urgents. • « Vendre des licences implique, en ressources humaines, de travailler sur le long terme, d'investir sur la satisfaction profonde des salariés », estime Jeff Chambers,ancien avocat en droit social venu travailler chez SAS « parce qu'il y a une vie après le bureau ». Il en veut pour preuve le faible pourcentage de rotation du personnel de SAS : 3 %, contre de 15 % à 20 % dans le secteur. Et en déduit que le fort taux de renouvellement des licences et le faible turnover sont étroitement liés. Car SAS ne vend pas ses logiciels mais en concède les licences à ses clients. Moyennant quoi, le taux de renouvellement des licences de logiciels est de... 98 % ! • Pour autant, les salaires ne sont pas plus élevés chez SAS qu'ailleurs : « On paye le prix du marché, pas plus », dit le DRH. A quel prix les salariés céderaient-ils aux sirènes de la concurrence ? « Il me faudrait beaucoup pour lâcher », affirme Anne H. Milley, « advanced analytics manager », qui travaille chez elle, au rez-de-chaussée de sa maison. Ils chiffrent en aparté... 50 % de salaire en plus pour les uns, 30 % pour les autres. Chez SAS, l'ambiance a un prix, et ce n'est pas étonnant. • Les cerises des contrats de travail ont transformé le gâteau en un spécial fruits rouges. Le risque serait alors que cette entreprise ne devienne un repaire confortable pour seniors. « Pas de crainte, répond Jim Goodnight. Nos clients insufflent sans arrêt l'innovation que nos salariés mettent ensuite en pratique avec la vraie vision des affaires qu'ils acquièrent en permanence. » Oui mais... d'autres, avant, se sont déjà cassé les dents. ORIANE ABOUT
Bull a identifié trois cibles potentielles [ Les Echos14/11/05 ] • Fort d'une trésorerie généreuse, le groupe informatique a les moyens d'agir rapidement. Si la priorité reste le redressement, une acquisition donnerait un coup de fouet à la croissance, encore faible. • Une acquisition importante conforterait la croissance attendue.En commentant le chiffre d'affaires du troisième trimestre de Bull, Didier Lamouche, son PDG, a indiqué que sa liste d'acquisitions potentielles était désormais réduite à trois noms. « Nous sommes prêts à faire quelque chose au premier semestre de 2006 », a-t-il ajouté, réitérant que l'objectif était de grossir dans les services (« Les Echos » du 25 juillet). Aucun nom n'est évidemment évoqué, ni aucune date fixée mais, même si la priorité reste le redressement, une acquisition importante apparaît nécessaire pour donner un coup d'accélérateur à la croissance et pour mettre le groupe à l'abri de tout retournement de conjoncture. D'autant qu'après des années de restructurations, Bull a besoin de retrouver une taille suffisante pour - comme c'est son ambition à long terme - fédérer ce qui reste de compétences en matière de serveurs en Europe. • Hausse modeste des ventes • Sur le troisième trimestre, la firme a enregistré un chiffre d'affaires de 256 millions d'euros, en hausse, pour la deuxième fois séquentiellement depuis six ans, mais d'une manière modeste : + 0,7 % sur un an. « Le troisième trimestre est traditionnellement le plus faible de l'année », modère Didier Lamouche. Si les produits et les services affichent une bonne santé, ce n'est pas le cas de la maintenance, qui fond comme neige au soleil. A cela, la direction entend remédier en développant une offre ouverte aux matériels d'autres constructeurs notamment. Un plan d'action devrait voir le jour prochainement. • Signe positif, les prises de commandes retrouvent des couleurs, surtout en services, fruit du travail de réorganisation engagé (« Les Echos » du 21 septembre). Du coup, Bull devrait enregistrer une croissance de 6 % à 7 % au quatrième trimestre, alors que l'objectif d'un résultat d'exploitation d'au moins 18 millions d'euros sur le deuxième semestre est confirmé. L'embellie a d'ailleurs amené la direction a accélérer son programme de réduction des coûts et de repositionnement - en Italie et en France notamment. Une charge de 10 à 12 millions sera inscrite à cet effet au second semestre. Enfin, Bull a lancé une opération de regroupement des actions, sur la base d'une nouvelle action contre dix anciennes. A. R.
½ John Swainson PDG :« La transformation de Computer Associates demandera entre trois et quatre ans » [Les Echos 16/11/05] • Les chiffres clefs du groupe. Date de création : 1976.Effectifs :15.300 salariés dans 140 pays.Siège social : New York.Chiffre d'affaires : 3,536 milliards de dollars sur l'exercice 2005 (clos le 31 mars).Résultat net : 10 millions de dollars pour l'exercice 2005 et 41 millions sur le seul deuxième trimestre de 2006 (pour des ventes trimestrielles de 945 millions de dollars). • John Swainson.Computer Associates s'appelle désormais CA. Après avoir connu une sévère crise financière et judiciaire qui l'a obligé à retraiter plus de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) de chiffre d'affaires, la société émerge d'une remise à plat drastique, sous la houlette de son nouveau directeur général (« CEO »), John Swainson. Nommé il y a un an, ce vétéran d'IBM a renouvelé toute l'équipe de direction et a remis de l'ordre dans les finances. Pour accélérer la croissance, l'organisation se décline désormais en 4 divisions indépendantes : administrations de systèmes et de réseaux, sécurité, stockage et solutions métiers. Avec General Electric pour modèle, c'est-à-dire être numéro un ou deux dans chacun de ses marchés. En Europe, la direction - nouvelle là encore - est en train de regrouper ses 33 filiales en 5 régions. D'un conglomérat de plus de 1.000 produits, fruit de dizaines d'acquisitions en près de trente ans, le PDG veut faire de CA un fournisseur de suites intégrées de logiciels, ce qu'appellent de leurs voeux les clients. Devant plus de 5.000 clients et partenaires réunis à Las Vegas, John Swainson a d'ailleurs présidé lundi soir au lancement d'une nouvelle version d'Unicenter (produit phare de la société), présentée comme la première manifestation de cette nouvelle stratégie. Et il a affirmé que la restauration des relations clients figurait en tête de ses priorités.
2/2 John Swainson PDG CA • Dans quel état avez-vous trouvé Computer Associates à votre arrivée, il y a un an ? • La société était en crise, c'est certain. La pression était très forte et les enquêtes judiciaires en cours monopolisaient beaucoup d'attention en interne. Du coup, mon travail a consisté à régler ces problèmes tout en faisant en sorte que les salariés se concentrent à nouveau sur leur travail. • En un an, l'équipe de direction a été complètement renouvelée, une nouvelle organisation se met en place, des suppressions de postes ont été décidées. Que reste-il à faire pour finir la restructuration ? • C'est vrai, nous avons énormément réorganisé la société. Disons que nous sommes au bout de la première année d'une transformation qui devrait en demander trois ou quatre. Ce qui ne veut pas dire que nous allons continuer à tout revoir. Les changements structurels ont été faits. Ce qui nous reste à faire, c'est de mettre tout cela en marche et d'en tirer les bénéfices. Ce qui ne se fait pas en une nuit. • C'est ce que vous imaginiez quand vous êtes arrivé, il y a un an ? • Quand j'ai demandé des conseils à ceux qui avaient déjà mené ce genre de restructuration, Michael Capellas chez MCI par exemple, tous m'ont dit que, au début, ils imaginaient régler le problème en un an. Pour finir par mettre trois ou quatre ans. Mais il y a une autre raison qui explique que cela prendra trois ans pour nous : il faut attendre d'avoir réalisé un cycle complet de renouvellement de tous les contrats pour que les clients aient conscience de la totalité des changements au sein de CA. • Combien avez-vous de logiciels à votre catalogue aujourd'hui ? Et quel est l'avenir de ceux qui ne rentrent pas dans l'une des 4 divisions stratégiques ? • Nous avons un peu plus d'un millier de logiciels dans notre catalogue, dont 500 ne sont pas actifs. C'est-à-dire que nous ne les vendons plus, mais nous continuons d'assurer leur maintenance. Au total, je dirais que 600 logiciels n'entrent pas dans nos 4 divisions stratégiques. La plupart sont matures ou en fin de vie. Mais nous n'avons pas l'intention de nous en séparer, à part quelques-uns. Nous investirons juste ce qu'il faut pour les maintenir encore très longtemps. • CA a dépensé 1,2 milliard de dollars en acquisitions ciblées depuis un an. La consolidation du secteur des logiciels ne vous obligera-t-elle pas à réaliser une opération de plus grande envergure ? • Notre volonté est de nous concentrer sur nos 4 familles de produits stratégiques. Les acquisitions doivent donc servir à les renforcer. Nous avons dit que notre ambition est de doubler de taille d'ici à 2009 ou 2010. Mais je pense que nous continuerons à nous limiter à des acquisitions de petites ou moyennes tailles. Comme nous devons aussi développer nos partenariats et étendre notre couverture géographique, j'ai suffisamment à faire pour assurer la croissance de l'entreprise. • Justement, en tête de vos priorités vous avez placé la restauration des relations avec vos clients, le mal historique du groupe... • C'est le fruit de l'histoire de la société qui a multiplié les acquisitions sans tellement se soucier des clients. Sanjay Kumar, mon prédécesseur [qui a toujours nié avoir connaissance des fraudes comptables qui lui ont valu d'être démis de ses fonctions, NDLR], a vraiment fait en sorte de changer cela. Mais il reste beaucoup à faire et c'est pourquoi j'estime qu'il faudra encore trois ans pour parachever la transformation de CA. • PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN RUELLO (ENVOYÉ SPÉCIAL À LAS VEGAS)
Les éditeurs de logiciels libres veulent s'inviter au procès Microsoft [ Les Echos 24/11/05 ] • Les éditeurs de logiciels libres réunis au sein de la Free Software Foundation Europe ont demandé à être partie prenante, aux côtés des régulateurs européens, à la procédure d'appel menée devant la Cour européenne de première instance de Luxembourg. Après les retraits de RealNetworks, de Novel et de la Computer & Communications Industry Association, les éditeurs de logiciels libres représentent désormais les principaux supporters de l'action anti-trust menée par la justice européenne contre Microsoft. • L'éditeur américain a fait appel de la décision rendue en mars 2004, l'obligeant à proposer une version de son Windows sans lecteur multimédia et à révéler les détails du code source de son système d'exploitation. Les régulateurs lui avaient également imposé une amende record de 497 millions d'euros.