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METIC Actus. Produits Intérieurs Bruts PIB (macro-économie) Chine > France Galileo Google : 3 articles Seagate. 4 janvier 2006 André Dan andre.dan@supinfo.com. METIC Actus. Produits Intérieurs Bruts PIB (macro-économie) Chine > France. 4 janvier 2006 André Dan andre.dan@supinfo.com.
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METIC Actus • Produits Intérieurs Bruts PIB (macro-économie) Chine > France • Galileo • Google : 3 articles • Seagate 4 janvier 2006 André Danandre.dan@supinfo.com
METIC Actus • Produits Intérieurs Bruts PIB (macro-économie) Chine > France 4 janvier 2006 André Danandre.dan@supinfo.com
Le poids économique de la Chine va dépasser cette année celui de la France • Source Lesechos.fr 1/3, 29/12/05 • Le bureau chinois des statistiques a revu hier, en hausse de 16,8 %, le PIB du pays pour 2004, hissant la Chine au sixième rang mondial. Compte tenu de sa forte croissance, elle pourrait se classer à la quatrième place en 2005, même si elle reste très loin derrière les pays industriels en terme de richesse par habitant. • Depuis 1993, le panel utilisé pour mesurer l'activité du pays n'avait pas évolué, reposant principalement sur les entreprises industrielles publiques. Une situation qui ne reflétait pas la part grandissante du secteur privé. • Plus que onze jours avant d'être dépassés par la Chine. Selon une nouvelle évaluation de l'économie chinoise, publiée hier par le Bureau national des statistiques (BNS) de Pékin, le produit intérieur brut chinois a été revu en hausse de 16,8 % en 2004. Il a atteint 1.971 milliards de dollars, soit 283,6 milliards de dollars de plus que précédemment avancé. Officiellement, la Chine est ainsi devenue la sixième économie mondiale, en ravissant la place de l'Italie. Mais sa forte croissance, évaluée aux alentours de 9,5 % cette année, devrait lui permettre de détrôner la France de sa cinquième place, voire s'installer, selon certaines estimations, à la quatrième devant le Royaume-Uni.
Le poids économique de la Chine va dépasser cette année celui de la France
Le poids économique de la Chine va dépasser cette année celui de la France • Source Lesechos.fr 2/3, 29/12/05 • Ironie de l'histoire, cette soudaine accélération de la puissance économique chinoise a été effectuée, selon les termes du directeur du BNS, Li Deshui, en faisant « table rase du passé ». Mais contrairement au premier couplet de « L'Internationale », la refonte du système de mesure de l'économie a consacré... le secteur privé. • Depuis 1993, le panel qu'utilisait le BNS pour mesurer l'activité du pays n'avait pas évolué. « Historiquement, explique Hervé Liévore, économiste en charge de l'Asie pour Natexis Banques Populaires, il reposait en grande partie sur les entreprises industrielles publiques. » Une situation qui ne reflétait plus la réalité : si l'on en croit une étude de l'OCDE publiée en septembre dernier, le secteur privé n'a cessé de croître, au point de représenter désormais plus de la moitié de l'activité du pays. Au terme d'une année de travail, le BNS a donc réintégré dans ses mesures tout un pan de l'activité économique locale qui lui échappait jusqu'alors : coiffeurs, restaurateurs, chauffeurs de taxi... • Dans la cour des grands • Certes, la Chine reste loin des pays développés en termes de richesse par habitant : 1.516 dollars l'an dernier, contre 41.400 pour les Américains, 33.940 pour les Britanniques et 30.090 pour les Français. Mais elle confirme, en franchissant ce palier, qu'elle fait désormais partie de la cour des grands. Une puissance qu'illustrent les récentes déclarations du vice-ministre du Commerce, Gao Hucheng. Selon lui, la Chine devrait devenir la première puissance commerciale entre 2015 et 2020 si son commerce continue de croître avec la même régularité.
Le poids économique de la Chine va dépasser cette année celui de la France • Source Lesechos.fr 3/3, 29/12/05 • Outre ce soudain effet de masse, la nouvelle photographie de l'économie chinoise permet d'avoir une idée plus précise des grands moteurs de sa croissance. Comme l'explique Françoise Lemoine, économiste en charge de la Chine au Centre d'études prospectives et d'informations internationales, « cette étude permet de normaliser le statut de la Chine ». Jusqu'à présent objet économique non identifié, avec une croissance dopée par les investissements, le pays retrouve une physionomie moins inhabituelle. Les services réintégrés dans les chiffres nationaux sont en effet moins gourmands en capital. Selon la banque Lehman Brothers, les investissements devraient désormais peser autour de 40 % du PIB, contre 44 % auparavant. De même, Pékin fait ici la preuve que son commerce extérieur ne compte plus « que » pour 58 % du PIB, contre 68 % auparavant. Autant de rectifications qui diminuent la vulnérabilité du pays, notamment à la conjoncture internationale. • Place au consommateur... • Avec un sens aigu de la diplomatie, l'économiste en chef de la Banque mondiale à Pékin, Bert Hofman, a estimé que l'annonce de cette révision du PIB tombait au bon moment, car « nombre de questions économiques auxquelles le gouvernement veut s'attaquer durant le XIe Plan quinquennal méritent des statistiques fiables ». Hervé Liévore est plus explicite : outre qu'elle permet aux autorités une propagande nationale et donne du pays une image plus mature, la nouvelle enquête tombe à point nommé car « elle apporte de l'eau au moulin de Pékin, de plus en plus convaincu qu'il faut orienter le pays vers une meilleure redistribution des richesses ». Après une année qui a vu officiellement 74.000 révoltes et autres « incidents impliquant des masses » dans le pays (contre 10.000 dix ans plus tôt), le régime trouve dans les chiffres du BNS la preuve que la consommation intérieure est un moteur essentiel de la dynamique du pays : raison de plus pour soutenir cette demande interne. « Qu'il le veuille ou non, le régime est en train d'amorcer un changement majeur, en s'orientant vers plus de pouvoir au consommateur... et donc moins à l'Etat planificateur », conclut Hervé Liévore. • GABRIEL GRÉSILLON
METIC Actus • 2.Galileo 4 janvier 2006 André Danandre.dan@supinfo.com
Aéronautique / Défense -[Les Echos 29/12/05 ] Galileo : le premier satellite expérimental lancé avec succès 1/2 • La mise en orbite du premier satellite du futur système européen de positionnement et de localisation marque une étape décisive pour l'indépendance de l'Europe à l'égard du GPS américain. • Un succès scientifique », « une mission parfaite », « la preuve des projets ambitieux que l'Europe peut réaliser » : du ministre français des Affaires étrangères au commissaire européen aux Transports, en passant par le directeur d'Arianespace et de Starsem - la société franco-russe chargée du lancement -, l'heure était à la satisfaction, hier, après le lancement réussi du premier satellite « démonstrateur » du futur système européen de navigation par satellite Galileo. Fabriqué par la société britannique SSTL, le satellite Giove-A va permettre de valider pendant deux ans plusieurs technologies nouvelles, dont l'horloge atomique la plus précise jamais envoyée dans l'espace.
Aéronautique / Défense -[Les Echos 29/12/05 ] Galileo : le premier satellite expérimental lancé avec succès 2/2 • Performances supérieures • « Nous avons un satellite qui marche », a indiqué hier le chef du projet Galileo à l'Agence spatiale européenne (ESA), Javier Benedicto. La mise sur orbite moyenne de cet engin constituait également une première pour l'agence qui copilote la phase initiale du programme avec l'Union européenne. La réussite du lancement était également une condition indispensable pour maintenir les droits des Européens sur les fréquences radio qui leur ont été attribuées par l'Union internationale des télécommunications (UIT). • Moyennant un investissement de 3,8 milliards d'euros, Galileo doit donner à l'Europe son indépendance vis-à-vis du GPS avec des performances supérieures et des services plus nombreux par rapport au système américain, mis en oeuvre à la fin des années 1970. Reste à finaliser le contrat de concession de Galileo au consortium industriel qui n'interviendra que dans le courant de l'année prochaine. Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères et également président de la communauté d'agglomération du Grand Toulouse, a souligné que le lancement du programme Galileo va assurer à l'Europe « son indépendance en matière industrielle et technologique ». • Jean-Yves Le Gall, directeur général d'Arianespace et de Starsem, a pour sa part rappelé que les deux sociétés avaient placé 11 satellites en orbite en 2005, sans le moindre échec. « C'est plus que tous nos concurrents réunis », a-t-il commenté.
METIC Actus 3.Google : 3 articles 4 janvier 2006 André Danandre.dan@supinfo.com
Les fondateurs de Google« hommes de l'année » pour le « Financial Times » [ Les Echos 26/12/05 ] • Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, trente-deux ans tous les deux, ont été désignés « hommes de l'année » par le « Financial Times » pour l'impact que le moteur de recherche, créé il y a sept ans, a eu sur les internautes, a annoncé vendredi le quotidien économique britannique. Le journal relève également la valeur croissante de Google sur le marché des actions, où la compagnie vaut maintenant 127 milliards de dollars (107 milliards d'euros) ce qui la place au même niveau qu'IBM et juste derrière Microsoft et Intel. Selon le « Financial Times », les autres candidats au titre « d'homme de l'année » étaient le Premier ministre japonais, Junichiro Koizumi, et le président ukrainien, Victor Iouchtchenko.
Google prend 5 % d'AOL pour 1 milliard de dollars Les Echos du 22 Decembre 2005 1/2 • Microsoft est directement visé par cet accord d'abord défensif, qui doit encore faire la preuve de son utilité commerciale pour Google et pour AOL. • AOL et Google affirment leur unité face à Microsoft • AOL et Google ont décidé de renforcer leur partenariat et de rester ainsi unis face à Microsoft. En prenant 5 % du capital de la filiale Internet de Time Warner pour 1 milliard de dollars, Google fait ainsi d'une pierre, deux coups. D'un côté, il renforce une relation nouée au début du siècle avec AOL, devenu, au fil des ans, sa première source de revenus. De l'autre, il barre la route à son rival Microsoft, qui espérait devenir le nouveau partenaire stratégique d'AOL, afin de rattraper une partie de son retard dans le domaine de l'Internet.
Google prend 5 % d'AOL pour 1 milliard de dollars Les Echos du 22 Decembre 2005 2/2 • Au-delà de son aspect défensif, cette alliance pourrait permettre au spécialiste de la recherche sur Internet de doper la popularité de certains de ses services. L'accord prévoit ainsi que les utilisateurs de la messagerie Google Chat pourront dialoguer avec le service beaucoup plus populaire d'AOL (AIM). • Dans des conditions non précisées, le service Google Video permettant d'accéder à du contenu vidéo devrait aussi renforcer sa collaboration avec Time Warner, dont le portefeuille de programmes télévisés ou de films est considérable. • Enjeu de toutes les convoitises, AOL ne ressort pas les mains vides de cette alliance. La société va pouvoir utiliser les technologies de Google pour vendre directement à des annonceurs de la publicité (via des mots clefs) sur ses sites. AOL, qui sous-traitait jusque là cette activité à Google, pourra maîtriser la relation avec ses clients, mais la répartition des marges ne changera pas, Google continuant de percevoir 10-15 % des recettes générées grâce à sa technologie. Afin d'accroître le trafic sur ses sites gratuits, qui constituent sa nouvelle priorité, AOL a aussi obtenu un avoir de 300 millions de dollars lui permettant de placer de la publicité sur les sites gérés ou contrôlés par Google. Les ingénieurs de Google se sont d'autre part engagés à apprendre à ceux d'AOL comment utiliser au mieux les algorithmes afin d'être bien situés dans les recherches des internautes utilisant Google. Selon les analystes de Goldman Sachs, cet accord permet à AOL de régler partiellement ses problèmes, mais il ne suffira pas à enrayer l'érosion de sa base d'abonnés, passée de quelque 26 millions en 2000 à tout juste 20 millions. En tant que seul actionnaire minoritaire d'AOL, Google disposera de droits, mais il ne pourra bloquer d'éventuels partenariats entre AOL et d'autres partenaires. • Time Warner a d'autre part annoncé hier la nomination de Jeff Bewkes au poste de directeur général, en remplacement de Don Logan. • DAVID BARROUX
Google, le nouvel aimant de la Silicon Valley Les Echos du 20 décembre 2005 1/2 • Après AOL, à qui le tour ? En choisissant Google plutôt que Microsoft, le célèbre fournisseur d'accès Internet apporte une nouvelle démonstration du pouvoir d'attraction que la firme vedette de la Silicon Valley exerce désormais sur le monde Internet. Certes, le groupe Time Warner, propriétaire d'AOL, recevra un généreux chèque de 1 milliard de dollars pour seulement 5 % des actions, valorisant ainsi son service en ligne à 20 milliards de dollars. Mais avec un trésor de guerre quatre ou cinq fois supérieur à celui de Google, il est vraisemblable que l'offre de Microsoft n'aurait pas été inférieure à celle de son rival. C'est donc à l'évidence au moins autant un choix stratégique que financier qu'a exercé le puissant groupe de médias new-yorkais. Un choix qui pourrait être imité par d'autres acteurs importants de l'Internet, prochainement. Qui refusera en effet demain de s'associer à Google si l'occasion lui est offerte? • Si cette perspective se concrétise, les fournisseurs de services et de contenus en ligne, en se précipitant ainsi chez Google, ne feront que suivre un mouvement que les informaticiens du monde entier et les start-up Internet les plus innovantes ont entamé depuis longtemps déjà. • En effet, chaque jour Google reçoit de partout au minimum un millier de candidatures spontanées. Un afflux de CV qui se conclut par une dizaine d'embauches quotidiennes en moyenne. • Et ces candidatures spontanées ne proviennent pas d'informaticiens de second ordre mais de spécialistes souvent déjà fort appréciés de leur employeur ou d'étudiants parmi les plus brillants de leurs promotions. Ce rôle d'aimant universel est illustré par un exemple. Chaque année, Google organise un concours technique dont la finale permet aux meilleurs spécialistes - sélectionnés par des tests sévères - de s'affronter en direct sur le campus californien de la firme. Comme rien ne se perd, celle-ci soumet à ses candidats de vrais problèmes, dont la résolution est aussitôt intégrée dans ses produits commerciaux. Le prestige de ce concours « googléien » est tel que même le vainqueur n'est pas certain d'être embauché automatiquement. Il passera d'autres tests, comme tout le monde. • Si la plupart des informaticiens de la planète savent donc où ils veulent travailler en priorité, ils ne sont pas les seuls. Les start-up Internet les plus innovantes le savent également. En particulier celles de la Silicon Valley qui ne vont plus forcément frapper à la porte des firmes de capital-risque de Sand Hill Road, à Palo Alto, pour financer leur développement.
Google, le nouvel aimant de la Silicon Valley Les Echos du 20 décembre 2005 2/2 • De plus en plus, elles leur préfèrent aussi Google. Ainsi, en deux ans, souvent dans la plus grande discrétion, le géant des moteurs de recherche a racheté une douzaine de ces petites start-up innovantes, propriétaires de technologies complémentaires aux siennes. Comme Kaltix, lancé par trois étudiants de Stanford, dont Google a racheté la technologie de recherche personnalisée pour l'intégrer à son propre moteur. Ou encore Blogger.com, là encore racheté directement à ses fondateurs très tôt dans son développement. • Loin d'être anecdotique, ce mouvement s'accélère. Google acquiert environ une start-up par mois depuis l'été et cette politique s'affiche désormais au grand jour. « C'est pour nous une façon d'accueillir de nouveaux talents », explique sobrement Christopher Sacca, directeur du business development chez Google. « Nous permettons à leurs technologies d'être immédiatement présentées à des centaines de millions d'internautes. » Naturellement, l'intérêt principal de Google est aussi de se doter à meilleur marché des technologies dont il a besoin pour ses propres ambitions. • Quoi qu'il en soit, cette opportunité séduit un nombre croissant d'entrepreneurs de la Silicon Valley, qui n'hésitent plus à la mentionner ouvertement comme leur « exit strategy »... de préférence au Nasdaq. Les firmes de capital-risque locales ne contestent pas cette évolution, constatant que Google est en train de développer son propre écosystème dans la région. Exactement comme Microsoft est parvenu à le faire lorsqu'il a ouvert son campus à Mountain View, il y a quelques années, attirant aussitôt les meilleurs informaticiens et les start-up les plus prometteuses. • Aujourd'hui c'est Google qui mène le jeu et les investisseurs s'attendent même à ce qu'il franchisse l'étape suivante et crée un vrai fonds de capital-risque pour ses start-up Internet. Alors que toutes les grandes entreprises technologiques de la région - à part Intel - ont fermé les leurs depuis longtemps. Selon John Battelle, un des grands spécialistes de Google aux Etats-Unis, coorganisateur de conférences parmi les plus prisées, Google aurait même déjà constitué ce fonds, mais sans le rendre public. • Ce mouvement ne laisse personne indifférent et Yahoo! imite désormais son principal rival. Juste après que Google a lancé son nouveau service de messagerie électronique, Gmail (issu lui aussi d'une technologie rachetée), Yahoo! a racheté une minuscule start-up de San Francisco, Oddpost. Une technologie qui lui a permis, à son tour, de « muscler » son propre service de messagerie. « Google est devenu l'un des principaux moteurs de l'innovation technologique dans la Silicon Valley, l'équivalent des laboratoires Bell aux premières heures du téléphone », résume Stephen Arnold, auteur d'un livre remarqué sur Google. • MICHEL KTITAREFF est correspondant des « Echos » à Palo Alto. mktitareff@yahoo.com
METIC Actus 4.Seagate 4 janvier 2006 André Danandre.dan@supinfo.com
Disques durs : Seagate achète Maxtor pour 1,9 milliard de dollars[ Les Echos 22/12/05 ]1/2 • Le numéro un mondial des disques durs va acquérir son concurrent californien dans une opération par échange d'actions évaluée à un peu moins de 2 milliards de dollars. • Le fabricant de disques durs Seagate a annoncé hier l'acquisition de son concurrent Maxtor, pour un montant évalué à 1,9 milliard de dollars. L'opération, qui devrait être finalisée au cours du second semestre de 2006, se fera par échange de titres, sur la base de 0,37 action Seagate pour 1 action Maxtor, ce qui valorise le titre Maxtor à 7,25 dollars, soit une prime de 60 % par rapport au cours de clôture de mardi. Hier, l'action Maxtor faisait un bond de 31 % peu après l'ouverture de Wall Street, tandis que celle de Seagate cédait 2 %. Déjà premier fabricant mondial de disques durs, avec environ 30 % des ventes, selon la société d'études iSuppli, Seagate renforcerait notablement ses positions avec l'apport de son concurrent californien. Précédemment numéro deux du secteur, Maxtor a été devancé au deuxième trimestre par Western Digital, avec une part de marché estimée à 13,5 %.
Disques durs : Seagate achète Maxtor pour 1,9 milliard de dollars[ Les Echos 22/12/05 ]2/2 • Réduire ses coûts • Pour Bill Watkins, le patron de Seagate cité dans un communiqué, cette opération doit permettre au futur ensemble de réduire ses coûts de production et de « fournir davantage de produits novateurs à des prix plus compétitifs ». L'opération devrait être relutive dès la première année d'exercice après la fusion des deux sociétés et elle devrait se traduire par une progression de 10 % à 20 % du bénéfice par action de Seagate. Elle reste cependant soumise au feu vert des conseils d'administration et surtout à celui des autorités antitrust. Ces dernières pourraient s'alarmer du poids de ce nouvel ensemble sur le marché du disque dur, mais le repreneur de Maxtor devrait faire valoir les économies d'échelle prodiguées par cette acquisition et donc leurs effets bénéfiques pour les consommateurs. • Cette opération, si elle est menée à son terme, contribuera à accélérer la concentration d'une industrie en forte croissance, mais soumise à d'importantes pressions sur les prix de la part des fabricants de PC et, plus récemment, d'appareils nomades tels que les baladeurs numériques ou encore d'enregistreurs vidéo. Fondé en 1982, Maxtor avait pour sa part acquis son concurrent Quantum en 2001, ce qui lui avait permis de se hisser au deuxième rang de cette industrie. Seagate, qui a fêté son 25e anniversaire l'an dernier, avait déjà acheté, de son côté, les activités de stockage de Control Data en 1989, puis Conner Peripherals en 1996. RÉGIS MARTI
« Vous pouvez avoir la meilleure stratégie du monde: l'exécution fait 90 % du succès. » Brittain, Alfred, IIIrd, http://www.citation.fr/