740 likes | 899 Views
Die französische Renaissance . 26.10.2011 a) Formen von Autorschaft b) Die „ grands rhétoriqueurs “. Clément Marot à ung grant nombre de freres qu’il a, tous enfans d’Apollo, Salut.
E N D
Die französische Renaissance 26.10.2011 a) Formen von Autorschaft b) Die „grandsrhétoriqueurs“
Clément Marot à ung grant nombre de freres qu’il a, tous enfans d’Apollo, Salut. • Je ne sçay (mestreschersFreres) quim’a plus incité à mettrecesmiennespetitesjeunesses en lumiere: ouvozcontinuellesprieres, ou le desplaisirquej’ayeud’enouircryer et publier par les ruesunegrandepartie, touteincorrecte, mal imprimée, et plus au proffit du Libraire, qu’àl’honneur de l’Autheur. Certainementtoutes les deuxoccasions y ontservy, mais plus celle de vozprieres. Puisdonquesvousetescause de l’evidence de l’œuvre, je suisd’advis, s’il en vientblasme, que la moytié en tombesurvous, et s’il en sort (d’aventure) honneur, oulouange, quevous ne moyn’yayonsrien, maiscelluy à quiseulestdeuhonneur et louange. Ne vouschaille (mesFreres) si la courtoysie des lecteurs ne nousexcuse, le Tiltre du livrenousexcusera. Cesont Oeuvres de jeunesse. Cesontcoupsd’essay. Cen’est (en effect) aultrechose, qu’unpetitjardinque je vousaycultivé de cequej’aypeurecouvrerd’arbres, d’herbes, et fleurs de monprimtemps: làoù (toutesfoys) vous ne verrezungseulbrin de Soucye. Lisezhardyment, vous y trouverezquelquedelectation, et en certainsendroictzquelquepeu de fruict
Marguerite de Navarre, Au lecteur • Si vous lisez ceste œuvre toute entiere,Arrestez vous, sans plus, à la matiere,En excusant la rhythme et le langage,Voyant que c’est d’une femme l’ouvrage,Qui n’a en soy science, ne sçavoir,Fors d’un desir, que chacun puisse voirQue fait le don de DIEU le Createur,Quand il luy plaist justifier un cœur […]
[…] Lecteurs de bonne conscience,Je vous requiers, prenez la patienceLire toute ceste œuvre qui n’est rien,Et n’en prenez seulement que le bien.Mais priez DIEU, plein de bonté naïve,Qu’en votre cœur il plante la Foy vive.
Ronsard: Odes, Préface (1550) • L’imitation des nôtres m’est tant odieuse […] que pour cette raison je me suis éloigné d’eux, prenant style à part, sens à part, œuvre à part, ne désirant avoir rien de commun avec une si monstrueuse erreur. […] Donc désirant m’approprier quelque louange […] et ne voyant en nos Poètes François, chose qui fût suffisante d’imiter, j’allai voir les étrangers, et me rendis familier d’Horace, contrefaisant sa naïve douceur […]. Et osai le premier des nôtres enrichir ma langue.
(vorerst) drei Typen von Autorschaft • am Beispiel von Clément Marot die zwar selbstbewusste, aber noch ironisch mit ihrer Verbundenheit zu einem Dichterkollektiv spielende Autorschaft • am Beispiel von Marguerite de Navarre die aus Gründen der religiösen Intention ganz zurückgenommene, geradezu verleugnete Autorschaft • am Beispiel von Ronsard die Behauptung einer vollkommenen Sonderstellung und die Selbstautorisierung durch den Anschluss an die Antike und den Bruch mit der nationalen, volkssprachlichen Tradition
Einige „Grands rhétoriqueurs“ • Georges Chastellain (zwischen 1440 und 1475 aktiv) • Octovien de Saint-Gelays (zwischen 1490 und 1505) • Jean Robertet (1460–1500) • Jean Molinet (1460–1505) • Jean Lemaire de Belges (1495–1515) • der aus Victor Hugos Notre-Dame de Paris bekanntePierre Gringore (1500–1535) • und Clément Marots Vater Jean (ca. 1500–1524)
Jean Lemaire de Belges: La Concorde des deuxlangages (1511) Tel êtes-vous, ô peuplereluisant,Peuple de Gauleaussiblanccommelait,Gent tantcourtoise, et tantpropre et duisant; Françaisfaictis, francs, forts, fermes au fait,Fins, frais, de fer, féroces, sans frayeur,Telssontvosnoms concordant à l’effet. Peuplehardi, de périlessayeur,Illustre sang, troyennenation,Non épargnantson sang nisasueur.
Reimschema (terza rima) • a-b-a-b-c-b-c-d-c[-d-e-d-e-f-e-f usw.]
Octovien de Saint-Gelays, Übersetzung von Ovids Heroides (zuerst 1500): Prologue […] vniour, […] ietrouuayparmy le nombre des autres volumes <sc. seiner Bibliothek> les epistresheroydes par le teste eloque<n>t & reno<m>mépoeteOuide, iadisco<m>pilees en forme latine doulce melliflue. Et pource que la matiere & son art me sembla telle q<ue> langue de detracteur ne peultferir ne atteindre co<n>tre l’escu de sa value […]. Cela toute autre cause reiectee, me donna hardement & force de aguiser la poincte de ma plume à la pierre fine de son | 2v | sçavoir pour en tirer ce q<ue> pourroye. Et pour manifester à vous seigneur, en vulgaire stille ce que langue tant de bien dire coustumiere daigna nous laisser par escript en tresaornee & parfaicteeloquence.
Octoviens Übers. des ersten Distichons Haectua Penelope lento tibimittit, Ulixe –nil mihirescribastutamen – ipse veni! Dies schickt deine Penelope dir, saumselgerUlixes.Doch schreib nichts mir zurück – komm vielmehr lieber gleich selbst![Übers. Bruno W. Häuptli] Pvisque tu es du retour paresseux,O Vlisses de cueurtresangoisseux,PenelopécesteEpistret’enuoye,Affin que tost tu temette en voye,Ne rescriptzrien, maispense de venir.Seule à toysuis, ayes en souuenir.
Für nächste Woche im Marot-pdf lesen: In Clément Marots Psalmenübersetzung das Widmungsgedicht an François I und die Übersetzung des ersten Psalms (und mit einer deutschen Fassung vergleichen) Seiten 59–64 (81ff. des pdf)
2.11.2011 1) Literatur der „Rhétoriqueurs“: Jean Lemaire de Belges: Épîtres de l‘Amant vert und Jean Marot 2) Clément Marot
Ovid: Heroides Briefpartner u.a. (insgesamt 21 Briefe): Phaedra und Hippolytus,Hermione und Orestes,Dido und Aeneas,Medea und Jason,Sappho und Phaon.
1. Brief des Amant vert. V.1-16 S’il est ainsi, fille au hault Empereur,Fille à César, ce puissant conquereur,S’il est ainsi que autresfois par semblantAyes aymé ce povre corps tremblant,Qui de tes mains ne prendra plus substance,Las! seuffre ung peu ta haultesse et prestanceSes beaux yeulx clers (pour ung hault benefice)Prester lecture à ce derrain office.Derrain diz je, quant à moy qui t’escripz,Car, mettant fin à mes chantz et mes criz,Je delibere et sans faincte proposeA mes briefz jours mettre certaine pose.Car, et comment pourroit ung cueur si gros,En corpz si foible et si petit enclos,Passer le jour que de moy te depars,Sans se crever et pourfendre en deux pars?
1. Brief, V. 61-70 • Tu es cruelle, ou au moins trop severe,Veu que ton oeil, qui en deuil persevere,N’ayme couleur, sy non noire et obscure,Et n’a de vert ne de gayeté cure.Or pleust aux dieux que mon corps assez beauFust transformé, pour ceste heure, en corbeau,Et mon colier vermeil et purpurinFust aussi brun que ung More ou Barbarin!Lors te plairoye, et ma triste laideurMe vauldroit mieulx que ma belle verdeur.
Seigneurs, se Dieu vous gardSoubz ce noir marbre, où vous gettez regart,Gist l’Amant Vert, de penséë loyalle,Lequel servit une dame royalle,Sans que jamais il lui fist quelque faulte.Natif estoit d’Ethïopie la haulte,Passa la mer tant fiere et tant diverseOù il souffrit mainte grande controverse,Habandonnant son pays et ses gens,Pour venir cy par exploitz diligentz;Laissa Egypte et le fleuve du Nil,Espris d’amours en ung cueur juvenil,Quand le renom de sa tresclere dameLui eut esmeu tout le couraige et l’ame;Si vint chercher ceste regïon froide,Où court la bise impetueuse et roide,Pour veoir sa face illustre, clere et belle,Qu’il perdit puis par Fortune rebelle,
Et pour avoir l’acointance amoureuseDe son desir. Sa langue malheureuseLaboura tant à son futur dommaigeQu’elle oublia son langaige ramaigePour sçavoir faire ou sermon ou harengue,Tant en françois comme en langue flamengue,En castillan et en latin aussi,Dont à l’aprendre il souffrit maint soucy.Or estoit il ung parfaict truchemant,Et ne restoit fors sçavoir l’alemant,En quoy gisoit son esperance seure,Se grief rebout ne lui eust couru seure.Mais laissé fut en ung trop dur sejour,Dont il mourut de deuil ce propre jour,Et lui fut fait ce monument et tumbe,Dessus lequel pluye et rousséë tumbe;Si aura il (par faveur supernelle)Louenge et bruit en memoire eternelle.
Acteon, in einen Hirsch verwandelt, wird von seinen eigenen Hunden zerrissen (hier Lukas Cranach d.Ä., Diana und Aktäon, 1. Drittel 16. Jh.)
Der Selbstmord des Amant vert Ha! dieux haultains, de bon cueur vous mercie,Car de mourir bien brief ne me soucie:J’ay ja trouvé, sans aler loing dix pas,Le seul moyen de mon hastif trespas.Je voy ung chien, je voy ung viel mastin,Qui ne mengea depuis hier au matin,A qui on peut nombrer toutes les costes,Tant est haÿ des bouchiers et des hostes.Il a grant fain, et ja ses dens aguisePour m’engloutir et menger à sa guise.Il me souhaitte et desire pour proye,Par quoy à luy je me donne et ottroye.Si seray dit un Actëon naïf,Qui par ses chiens fut estranglé tout vif.Attens ung peu, vilaine creature,Tu jouÿras d’une noble pasture.
Schluss und Grabinschrift Or adieu doncq, royne de toutes femmes,La fleur des fleurs, le paragon des gemmes;Adieu, ma dame et ma maistresse chiere,Pour qui la Mort me vient monstrer sa chiere.Mais ne m’en chault, mais que saulve tu soyeEt que jamais n’ayes riens fors que joye.Fay moy graver sur ma lame marbrineCes quatre vers, au moins se j’en suis digne: L’Epitaphe de l’Amant Vert Soubz ce tumbel, qui est ung dur conclave,Git l’Amant Vert et le tresnoble esclave,Dont le hault cueur, de vraye amour pure yvre,Ne peut souffrir perdre sa dame, et vivre.“ (371–380)
Ende des 2. Briefs: Der Papagei grüßt seine Herrin (und Anne de Bretagne dazu) aus dem Paradies Or vous doint Dieu toutes deux longz sejoursEn heur prospere, et en fin de voz joursMonter lassus au paradis celeste,Comme ou terrestre, icy, suy sans moleste!Icy prent fin le mien joyeux escripreDont on verra plusieurs gens assez rire.
Selbsterniedrigung des reinen Hofdichters: Jean Marot, Prolog zu La Vraye Disant Advocate des Dames Je, qui suis des petits le moindre, […] si peu estimable que, sans oser prendre la hardiesse d’imprimer mon nom en mes rudes, inconnus et mal proportionnés écrits […] ai incapax et non digne de ce faire, entrepris de, selon mon gros et rural métier, forger et marteler sur l’enclume de mon insuffisance.
Jean Marot im Voyage de Venise „Clerc ne suis, mais seulement ai l’art de rimoyer“
Clément Marot: Petite Epistre au Roy En m’esbatant je faiz rondeaux en rimeEt en rimant, bien souvent je m’enrime:Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs,Car vous trouvez assez de rime ailleurs.Et quant vous plaist, mieulx que moy, rimassez,Des biens avez, et de la rime assez.[…]
Clément Marots „Modernität“ […] c’est un rare bonheur que d’ouvrir L’Adolescence clémentine, de cueillir au hasard tel rondeau tourné d’hier ou telle chanson fredonnée de la veille. Après cinq siècles, Marot est plus jeune que jamais. Son Adolescence, à la fois si lointaine et si proche, n’a pas fini de nous parler. […] Alors que la plupart des œuvres contemporaines de celle du Quercinois ont sombré dans l’oubli ou le galimatias – à preuve Rabelais devenu illisible pour des pans entiers de Pantagruel ou même Ronsard, pourtant postérieur et dont la lecture requiert au moins un dictionnaire de mythologie et un lexique d’hellénismes –, la poésie de Marot délivre sans détour une parole intacte. Frank Lestringant: Clément Marot de L’Adolescence à L’Enfer. Orléans: Paradigme 2006, S. 7.
Clément Marot (1496-1544) über François Villon (1431- nach 1463), dessen Werke er 1533 herausgibt [Je] ne fais doute qu’il n’eut emporté le chapeau de laurier devant tous les poètes de son temps, s’il eut été nourri en la cour des Rois et des Princes, là où les jugements s’amendent et les langages se polissent.
Clément Marot und Publius Vergilius Maro(70 v.C.-19 v.C.) Quant au surnom, aussi vrai qu’Évangile,Il tire à cil du poète Virgile,Jadis chéri de Mécènas à Rome:Maro s’appelle et Marot je me nomme,Marot je suis et Maro ne suis pas,Il n’en fut onc depuis le sien trépas.
9.11.2011 1) Clément Marot 2) Literatur in Lyon zwischen 1530 und 1550 (Teil 1)
Marots „Épitre au Roy“ zur Widmung der Psalmenübersetzung von 1539, Anfang Ja n’est besoing, Roy, qui n’as ton pareilMe soucier, ne demander conseilÀ qui je doibs dedier cest ouvrage.Car (oultre encor qu’en toy gist mon courage)Tant est cest œuvre et Royal et chrestienQue de soymesme il se dict estre tien,Qui as par droict de treschrestien le nom,Et qui es Roy, non de moindre renomQue cestuy là, qui meu du sainct Esprit,À le dicter et le chanter se prit. […]Car il fut Roy de prudence vestu,Et tu es Roy tout orné de vertu.Dieu le donna aux peuples Ebraicques,Dieu te debvoit (ce pensé je) aux Gallicques. […]
Vergleich von François I mitKönig David Que diray plus? vous estes les deux Roys,Qui au milieu des Martiaulx destroitsAvez acquis nom d’immortalité;Et qui, durant paix et tranquillité,L’avez acquis par science infuses,Daignant (touts deux) tant honnorer les MusesQue d’employer la mesme forte dextre,Sceptre portant et aux armes adextre,À faire escriptz qui si grande force ont,Qu’en rien subjectz à la mort ils ne sont.
David und die Sänger der antiken Mythologie Si Orpheus jadis l’eust entendue,La sienne il eust à quelque arbre pendue;Si Arion l’eust ouy resonner,Plus de la sienne il n’eust voulu sonner;Et si Phebus un coup l’eust escoutée,La sienne il eust en cent pieces boutée […]
Franz I als Nachfolger König Davids Or sont en l’airperduz les plaisans sonsDe ceste lyre, et non pas ses chansons,Dieu a voulujusque icy qu’en son templePar cesbeaulxvers on le serve et contemple;Bien estilvray, comme encores se voit,Que la rigueur du long temps les avoitRenduzobscurz et dursd’intelligence.Mais tout ainsiqu’avecques diligenceSontesclairciz, par bonsespritzrusez,Les escripteaux des vieulxfragmentzusez,Ainsi, ô Roy, par les divinsespritzQui ontsoubz toy hebrieulangageappris,Nous sontjettez les Pseaumes en lumiere,Clairs, et au sens de la forme premiere.Dont, apreseulx, sipeuque faire sçay,T’en ay traduict, par maniered’essay,Trente, sans plus, en ton noble langage,Te suppliant les recevoir pour gageDu residu, qui jat’estconsacré,Si les veoirtousiltevenoit à gré.
Französische Ausgabe von Luthers deutscher Psalmenübersetzung (1531/32) Préface. In : Livre des Psalmes. Alençon : Simon Dubois 1531 oder 1532 Parquoydroictementpourrois tu appeller le Psaultier la PetiteBible, car en luytouteschoses plus amplementexposees en toute la Biblesont par merveilleuse et tresdelectablebrevitéserrez en ungtresbeau Manuel. […] Le SainctEsperit, n’endoubtepoint, luymesme, commeungperepoursespetitzenfantz, a prescriptceste forme de prieres. […] Si donc tu ne povoisliretoute la Bible, voicy par la seuleleceon du Psaultier tu as non seulement le Summaire de pieté, maisaussitouteschosessouveraines et tresspirituelles.
Dieu a voulu jusque icy qu’en son temple / Par ces beaulx vers on le serve et contemple
Psalm 1 in Luthers Übersetzung ErsterPsalm : Der Weg des Frommen – der Weg des Gottlosen Wohldem der nichtwandeltim Rat der Gottlosennochtrittauf den Weg der Sündernochsitzt, da die Spöttersitzen / sondernhatLustzumGesetz des HERRN undredetvonseinemGesetz Tag undNacht ! / Der istwieein Baum, gepflanzt an den Wasserbächen, der seine Fruchtbringtzu seiner Zeit, und seine Blätterverwelkennicht ; undwas er macht, dasgerätwohl. / Aber sosind die Gottlosennicht, sondernwieSpreu, die der Wind verstreut. / Darumbleiben die GottlosennichtimGerichtnoch die Sünder in der Gemeinde der Gerechten. / Denn der HERR kennt den Weg der Gerechten ; aber der GottlosenWegvergeht.
Psalm 1 in Marots Übersetzung Psalme I: Beatusvir, qui non abiit Qui au conseil des malingsn’aesté,Qui n’est au trac des pecheursarresté,Qui des mocqueurs au banc place n’aprise,Mais, nuict et jour, la Loy contemple et priseDe l’Eternel et en estdesireux,Certainementcestuylàestheureux. Et si sera semblable à l’arbrisseauPlanté au long d’ungclair courant ruisseau,Et qui son fruict en sasaisonapporte,Duquelaussi la fueille ne chetmorte,Si qu’ungtelhomme et tout cequ’ilferaTousjoursheureux et prospere sera.
Marots, Psalm 1, Schluss Pas les perversn’auronttellesvertusAinçoysseontsemblables aux festusEt à la pouldre au gré du vent chassée.Parquoy sera leur cause renverséeEn jugement; et touts cesrepreouvésAu reng des bons ne seront point trouvés. Car l’Eternel les justescongnoistbienEt estsoigneux et d’eulx et de leurbien;Pourtantaurontfelicité, qui dure.Et pour aultantqu’iln’a ne soing ne cureDes mal vivants, le cheminqu’ilztiendront,Eulx et leursfaicts en ruyneviendront.
Psalm 104, Anfang (Luthers Übersetzung) • Lobe den HERRN, meine Seele! HERR, mein Gott, du bist sehr herrlich; du bist schön und prächtig geschmückt. 2 Licht ist dein Kleid, das du anhast; du breitest aus den Himmel wie einen Teppich; 3 Du wölbest es oben mit Wasser; du fährst auf den Wolken wie auf einem Wagen und gehst auf den Fittichen des Windes; 4 der du machst Winde zu deinen Engeln und zu deinen Dienern Feuerflammen; der du das Erdreich gegründet hast auf seinem Boden, daß es bleibt immer und ewiglich.
Psaume 104 (Marots Fassung) • Le Psaume 104 — Sus, sus mon âme, il te faut dire bienSus,sus, mon âme, il te faut dire bienDe l'Eternel, Ô mon vray Dieu, combienTa grandeur est excellente & notoire.Tu es vestu de de splendeur & de gloire,Tu es vestu de splendeur proprement.Ne plus ne moins qui d'un accoustrementPour pavillon qui d'un tel Roy soit digne,Tu tens le ciel ainsi qu'une courtine.Lambrissé d'eaux est ton palais vousté,En lieu de char sur la rue est porté:Et les forts vents, qui ârmi l'air soupirent,Ton chariot avec leurs ailes tirent.Des vents aussi diligens & legers,Fais tes hereaux, postes & messagers.Et foudre & feu, forts prompts à ton services,Sont les sergeants de ta haute justice.
Tu as assis la terre rondementPar contrepois, sur son vray fondement:Si qu'à jamais sera ferme en son estre,Sans se mouvoir n'à dextre, n'à senestre.Au paravant de profonde & grand'eauCouverte estoit ainsi que d'un manteau:Et les grand's eaux faisoyent toutes à l'heure,Dessus les morts leur arrest & demeure.Mais aussi tost que les voulus tancerBien tost les fis partir & s'avancerEt à ta voix, qu'on oit tonner en terre,Toutes de peur s'enfuirent grand'erre.Montaignes lors vindrent à se dresserParallelement les vaux à s'abaisserEn se rendant droit à la propre placeQue tu leur a estably de ta grâce.
Marot an die „Dames de France“ zur Einleitung der Psalmübersetzung O vous, dames et damoyselles,Que Dieu feit pour estre son temple,Et faictes sous mauvais exempleRetentir et chambres et sallesDe chansons mondaines et salles,Je veulx icy vous presenterDequoy sans offense chanter.
Marot an die „Dames de France“ über die erhoffte Verbreitung der Psalmen O bienheureuxquiveoirpourraFleurir le tempsquel’onorraLe laboureur à sacharrue,Le charretierparmy la rue,Et l’artisan en saboutique,Avec unpseaumeoucantiqueEn sonlabeur se soulager!Heureuxquiorra le bergerEt la bergere au boysestans,Faire querochers et estangsAprèseulxchantent la haulteurDu sainctnom de leurCréateur!
Marot: À ma dame Jehanne Gaillarde de Lyon, Femme de granz savoir D’avoir le pris en science et doctrineBien merita de Pisan la ChristineDurant sesjours: maista plume doréeD’elleseroit à présentadorée,S’ellevivoit par volunté divine. Car tout ainsique le feul’or affine,Le temps a faictnostre langue plus fine,De qui tu as l’eloquenceasseuréeD’avoir le pris. Doncques, ma main, rends toy humble et benigne,En donnant lieu à la main femenine:N’escriptz plus rien en rymemesurée,Forsquetuesune main bienheurée,D’avoir touché celle qui esttantdigneD’avoir le pris.