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PATHOLOGIES BUCCO -DENTAIRES. Docteur Pierre GANGLOFF Service d’Odontologie CHR Metz-Thionville IFSI (Mars 2010). Interactions avec les autres appareils et systèmes. Exemple de l’endocardite d’Osler. PLAN DU COURS. Complexe stomatognatique Histologie Physiologie Carie dentaire
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PATHOLOGIES BUCCO -DENTAIRES • Docteur Pierre GANGLOFF • Service d’Odontologie CHR Metz-Thionville • IFSI (Mars 2010)
Interactions avec les autres appareils et systèmes Exemple de l’endocardite d’Osler
PLAN DU COURS • Complexe stomatognatique • Histologie • Physiologie • Carie dentaire • Foyers infectieux dentaires et manifestations à distance • Traumatismes • Transplantations • Implantologie
LE COMPLEXE STOMATOGNATIQUEKAWAMURA 1973 « Chaque élément du complexe stomatognatique peut, lorsqu’il est perturbé ou altéré, induire l’apparition d’un cercle vicieux qui intéresse le complexe dans son ensemble »
Encéphale Dent - PériodonteStructure parodontale A.T.MMuscles masticateurs
HISTOLOGIE DE L’ORGANE DENTAIRE • Aspect macroscopique • Aspect microscopique • Environnement de la dent
Incisive : coupe longitudinale avec alvéole et ligament
EMAIL DENTAIRE • Substance la plus minéralisée de l’organisme 97% minéral avec des cristaux d’hydroxy- apatite (Ca)10 (PO4)6 – X2 X= hydroxy (OH) X= Carbonato (CO3) X=Fluoro (F) résistance +++ aux acides, Excès de fluor = fluorose • Émail = subst.et non tissu. Nonvascularisé, non innervé, plus de ¢, extrême résistance importance dans identifications médico-légales Carie amélaire indolore
LES DENTINES • Tissu avecprolongements ¢innervé, vascularisé Carie dentinaire = sensibilité • Sécrétion d’une prédentine, puis minéralisation en dentine • Mantle dentine, dentine primaire, 2re, tertiaire
LA PULPE DENTAIRE • Tissu conjonctif spécialisé avec des ¢, des vaisseaux, des nerfs • Complexe dentino-pulpaire = unité biologique fondamentale et indissociable • Si atteinte pulpaire : inflammation d’un tissu dans une cavité inextensible Douleurs +++
PHYSIOLOGIE DE L’ORGANE DENTAIRE • Nomenclature OMS et numérotation des dents
Denture lactéale • 20 dents lactéales soit par hémi-arcade: Incisives (2) Canine (1) Molaires (2)
Denture lactéale • Numérotation des dents en chiffre romain (I,II,III,IV,V) ou cadran 5, 6, 7et 8 • 20 dents lactéales • Évolution étalée de naissance à 3 ans
Denture définitive • 32 dents soit par hémi-arcade: 2 incisives, 1 canine, 2 prémolaires, 3 molaires
Denture définitive • Numérotation des dents en chiffre arabe (18,17,…) • 32 dents définitives • Évolution de 6 à 18-25 ans.
PATHOLOGIEDENTAIRE 1 - La carie de l’émail 2 - Les caries dentinaires 3 - Les pulpopathies 4 - La desmodontite 5 - Les complications
1 – LA CARIE DE L’EMAIL Maladie infectieuse due à des bactéries cariogènes responsables de la destruction des tissus durs de la dent. 3ème fléau OMS Trilogie de KEYES: Accumulation de plaque bactérienne ( hygiène) Présence de sucres fermentescibles ( acides) Notion de « terrain » : émail et dentine propices à la carie
Plaque bactérienne • Accumulation hétérogène de bactéries aérobies et anaérobies au sein d’une matrice intercellulaire muco protéique • Développement en quelques heures en l’absence de brossage
Écosystème buccal • Bouche = site anatomique septique • 108 à 109 bactéries/ mg de plaque • 220 à 250 espèces bactériennes • Entre 10 et 50 mg de plaque ds cav. buccale • Plus de bactéries que de ¢(1013) dans le corps humain !!! • Écosystème en équilibre
Bactéries cariogènes : • A partir du saccharose, synthétise des polysaccharides extracellulaires insolubles participant au développement de la plaque : favorisent la cohésion des bactéries entre-elles et leur adhérence aux surfaces dentaires. • Autres bactéries : Actinomyces - Lactobacillus Streptococcus mutans : utilise et transforme le saccharose nécessaire à sa croissance et à sa survie, produit en retour des acides organiques (pH )
Exposition de la plaque bactérienne aux sucres fermentescibles Rôle du pH sur la plaque • pH par production d’acides organiques • Pouvoir tampon de la salive débordé • Déminéralisation de l’émail par passage de Ca et phosphates en solution
Alimentation • Sucres fermentescibles (saccharose) rôle clé dans production acide et polysaccharides par les bactéries • Ex: Sd du biberon (polycaries chez enfant)
Hôte • Pathologies Générales exposant à la carie modification de sécrétion salivaire : • Déséquilibre hormonal (diabète) • Lupus érythémateux, polyarthrite rhum. • Sd de Gougerot Sjögren (mal. auto-imm.) • Irradiation cavité buccale, Chimiothérapie • Pathologie pancréatique, hépatique, neuro, toxicomanie, …
Caries radiques, dents d’ébène:conséquences de la radiothérapie
Traitements responsables de la diminution du débit salivaire • antidépresseurs • anti-psychotiques • anticholinergiques • antihistaminiques • anti-hypertenseurs • diurétiques • hypnotiques • anti-parkinsoniens
Prévention de la carie • Hygiène + + + • Consultation odontologique ts les 6 mois (prévention + +) • Bilan individuel de cariosusceptibilité • Scellements des sillons (sealants) • Éducation collective et individuelle + + • Bon équilibre alimentaire • Vaccin contre la carie : prob ++ • Génie génétique : équipe Suédoise modifie le génome d’une bactérie (lactobacillus) gène capable de tuer Steptococcus Mutans (Nature 2002)
Le fluor = agent carioprophylactique Ne pas utiliser si eau de boisson contient plus de 0,3mg de F/ l (DRASS) • Sel fluoré = méthode communautaire offerte à tous , utilisable dès la diversification de l’alimentation de l’enfant • Cp ou gouttes non prescrits si : • Eau de boisson teneur en F 0,3 mg/l • Enfant consomme du sel fluoré • Enfant avec brossage régulier avec dentifrice fluoré • Enfant 3 ans : pas de dentifrice fluoré car ingestion • Enfant de 3 à 6 ans : dentifrice fluoré faiblement dosé en F ( 250 à 600 ppm) • Enfant 6 ans : dentifrice familial ( F : 1000 à 15OO ppm)
2 – LES CARIES DENTINAIRES • Évolution vers la dentine de caries de l’émail non traitées. • Parfois : dysplasies de l’émail ou lésions dystrophiques Signe :douleur (inconstante) spontanée ou provoquée par irritation thermique ( chaud, froid) ou chimique ( sucre, acide) Traitement : excision de la dentine pathologique, coiffage dentinaire et mise en place d’une obturation
3- LES PULPOPATHIES soit : évolution et complication de carie dentaire ou amélodentinaire non traitée, ou traumatisme, ou irritation chimique / physique , ou infection parodontale (pulpite à rétro) • Si absence de traitement évolution vers : • Pulpite aiguë (douleurs spontanées, intenses, avec paroxysmes nocturnes) • Pulpite purulente( douleurs spontanées moins nettes) • Pulpite nécrosante ou gangreneuse ( disparition des douleurs spontanées, odeur putride à l’exploration)