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Jean Edouard ADAM. Né à Rouen en 1768, mort en 1807. Il débute à Rouen, où une rue porte son nom, puis se fixe à Nîmes. Il est l’inventeur d’une méthode distillatoire "propre à retirer immédiatement des vins toutes les parties spiritueuses".
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JeanEdouard ADAM Né à Rouen en 1768, mort en 1807. Il débute à Rouen, où une rue porte son nom, puis se fixe à Nîmes. Il est l’inventeur d’une méthode distillatoire "propre à retirer immédiatement des vins toutes les parties spiritueuses". Source de richesses pour son pays, cette découverte le laisse néanmoins dans le dénuement le plus complet. Il est considéré, dans le midi de la France, comme un bienfaiteur. Depuis 1843, une plaque commémorative est placée rue Eau de Robec, sur sa maison natale.
Adrien AUZOUT Né à Rouen en 1622, mort à Paris en 1691. Avec Hooke et Huygens, il est l’un des premiers constructeurs de lunettes astronomiques de grande taille et sans tube. Il invente avec Jean Picard le micromètre à fils mobiles pour mesurer les diamètres apparents des corps célestes. Il est l'un des premiers membres de l'Académie des Sciences de Paris. Il participe à la mesure du méridien entre Malvoisine et Amiens. L’un des fondateurs de l’Observatoire de Paris, son nom est donné à un des cratères de la lune. Il est l’auteur d’un Traité du micromètre et des Lettres sur les grandes lunettes (1667).
Nicolas de CROISMARE Sieur de Lasson, né à Rouen en 1629 et mort à Caen en 1680. Ecrivain, mathématicien et chimiste. Il réalise un miroir métallique concave le plus grand qui ait été vu en France à cette époque.
Louis Alexandre DAMBOURNEY Né à Rouen en 1722 et mort à Oissel en 1795. Peintre, musicien et littérateur, il parcourt la France et à son retour, il est admis à l’Académie de Rouen, où il présente un « mémoire sur la culture de la garance », qu’iltente de cultiver à Oissel. Sa nomination au poste d’intendant du Jardin botanique de Rouen, lui permet d’étudier les plantes tinctoriales. Ses résultats sont publiés en 1786, aux frais de l’état dans un ouvrage intitulé « Recueil de procédés et d'expériences sur les teintures solides que nos végétaux indigènes communiquent aux laines et aux lainages ». Il présente de nombreux mémoires aux séances de la Société royale d'Agriculture de la Généralité de Rouen, dont plusieurs sur les moyens de perfectionner la manière de faire les cidres.
Louis de BROGLIE Né à Dieppe en 1892 et mort à Louveciennes en 1987. Il commence des études de lettres et d’histoire, mais le goût des sciences l’emporta, en partie grâce à son frère aîné, Maurice de Broglie. Il est affecté durant la première guerre mondiale à l’émetteur de radio de la tour Eiffel, « stage technique » qui joua un rôle dans sa carrière. En 1919, il entre au laboratoire de rayons X de son frère et se spécialise en physique théorique. C’est à 32 ans, en 1924, qu’il soutient une thèse de doctorat : « Recherche sur la théorie des quanta » devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin. Il fonde ainsi, la théorie de la mécanique ondulatoire qui lui vaut en 1929, le prix Nobel de Physique.
Salomon de CAUS Né dans le pays de Caux vers 1576, mort à Paris en 1626. Son œuvre couvre de nombreux domaines : architecture hydraulique, mécanique, perspective et musique. En 1612, il émigre comme protestant et entre au service de Jacques 1er d'Angleterre comme ingénieur. Habile surtout dans l'hydraulique, il fait plusieurs inventions remarquables et soupçonne la "force expansive" de la vapeur. Il est, entre autre, l’auteur de l’ouvrage : « Les raisons des forces mouvantes avec diverses machines tant utiles que plaisantes (1615) ». On y trouve, dit-on, la description de la première machine à vapeur connue.
Edouard DELAMARE DEBOUTTEVILLE Né à Rouen en 1856, mort à Mont Grimont en 1901. Le 12 février 1884, il dépose le premier brevet concernant une automobile. Il s'agit d'un véhicule de transport mis au point en 1883 avec l'aide de Léon Malandin. Il s’intéresse à la mytiliculture, l’ostréiculture et dote le Muséum de Rouen d’une belle collection d’oiseaux de la région. Au cours de sa carrière industrielle, il a reçu de nombreuses récompenses parmi lesquelles, un grand prix à Chicago et un grand prix à l’Exposition Universelle de Paris.
Marcel DELÉPINE Né à Saint Martin le Gaillard en 1871 et mort en 1965. Agrégé à l'École supérieure de pharmacie de Paris et préparateur de MarcellinBerthelot. Il est élu membre de l'Académie des Sciences dans la section de chimie en 1930 et il est professeur au Collège de France où il occupe la chaire de chimie organique de 1930 à 1941. En 1962, il reçoit la Médaille d’or du CNRS.
François-Henri DESCROIZILLES Né à Dieppe en 1751, mort à Paris en 1825. Études à Paris où il obtient le diplôme de « Démonstrateur royal de Chymie ». Il invente le phare à éclipse qui fonctionna à Dieppe en 1787. Il se consacre ensuite à la chimie industrielle : blanchiment à l’eau de chlore (méthode de Berthollet) et crée divers matériels : la burette graduée, l’alcalimètre, la « caféolette ». Il publie en 1806, son seul ouvrage, « Notice sur l’alcalimètre ». Il travaille alors sur la fabrication de la soude, le dosage de l’alcool dans le vin et la lutte contre les incendies …
Pierre-Louis DULONG Né à Rouen en 1785, mort à Paris en 1838. Physicien et chimiste il est reçu à l’École polytechnique dont il démissionne pour raisons de santé. Il se tourne alors vers la médecine, la botanique, la chimie. Accueilli au laboratoire de Berthollet, il perd un doigt et la vue d'un oeil dans l'explosion du trichlorure d'azote. Il collabore avec Petit et, en 1819, ils énoncent la loi de Dulong et Petit sur la chaleur spécifique. En 1828, il échange son cours de chimie avec celui de physique de Gay-Lussac. Il travaille sur la catalyse avec Thénard et Berzelius. Membre de l’Académie des Sciences en 1823, élu secrétaire perpétuel en 1832, il est le second rouennais à occuper ce siège. « Mathématicien à l’École polytechnique, naturaliste aux jours de repos, médecin au grabat des pauvres, chimiste et physicien illustre à trente ans. »
Augustin-Jean FRESNEL Né à Broglie en 1788 et mort à Ville d'Avray en 1827. Élève à 16 ans de l’école polytechnique, il en sort ingénieur des ponts et chaussées. Il est le premier à produire une lumière polarisée circulaire et invente la lentille à échelon utilisée pour accroître le pouvoir de l’éclairage des phares. En 1819, il soutient son mémoire sur la diffraction où il décrit ce qui allait s’appeler « les miroirs de Fresnel ». Fondateur de l’optique moderne, il propose une explication de tous les phénomènes optiques dans le cadre de la théorie ondulatoire de la lumière et est élu en 1823, à l’unanimité, à l’Académie des Sciences.
Raoul GRIMOIN - SANSON Né à Elbeuf en 1860, mort à Oissel en 1941. En 1896, il invente le photodactylographe, appareil qui perfectionne celui des frères Lumière. En 1900, à l’occasion de l’Exposition Universelle, il présente le « Cinéorama », procédé de projection sur un écran circulaire avec des prises de vues effectuées en aérostat. Il est également l'auteur d'un film consacré à un épisode de la Révolution française, Le Comte de Griolet, tourné dans son château des Roches à Oissel, près de Rouen. Par ailleurs, collaborateur de Bertillon, il participe à la création du service anthropométrique de Bruxelles. On lui doit également un brevet de modèle de masque à gaz, un autre de blanchiment de la pâte à papier.
Auguste HOUZEAU Né à Elbeuf en 1829 et mort à Rouen en 1911 Il fait des études de chimie agricole au Conservatoire des Arts et Métiers. Il découvre la présence de l’ozone dans l’air et en établit des méthodes de dosage. Très attaché aux applications de la chimie dans l’agriculture, il se déplace dans le département pour propager l’usage des produits chimiques et ses conférences publiques d’agronomie rencontrent un vif succès. Il professe à l’école d’agriculture d’Yvetot, dirige le Laboratoire municipal de Rouen et est le premier directeur de la Station agronomique.
Louis-Guillaume de LA FOLLIE Né à Rouen en 1739 et mort à Rouen en 1780. Après avoir parcouru la France et l’Espagne il se consacre au commerce et met au profit de l’industrie manufacturière de Rouen, le résultat de nombreuses expériences qu’il réalise. Il trouve le premier le moyen de fixer sur le fil la couleur dite rouge des Indes, procédé qui devint bientôt une source de richesse pour les teinturiers et fabricants de rouenneries, qui lui étaient déjà redevables de la teinture en jaune au moyen de la gaude. Quelques œuvres : Le Philosophe sans prétention, ou l’homme rare, ouvrage physique, chimique, politique et moral, dédié aux savans Paris, 1775 Observations sur les cidres et expériences relatives, Rouen, 1775.
François-Joseph LANGE de LA MALTIERE Né à Rouen vers 1730. Médiocre officier, sa conduite lui vaut le titre chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Retiré du service, il se consacre à la physique et surtout à l’optique. Inventeur d’un microscope solaire, auquel il donne le nom de Physitechniope. Ce microscope fut, en 1781, contrefait, sous le nom de « mégascope », par le célèbre physicien Chasles auquel on en attribua l’invention. Auteur de nombreux mémoires (Sur la terre propre à fabriquer la porcelaine, 1767 ; Sur un siphon précipitant, 1770 ; Papier de Taïti, rapporté par de Bougainville, 1772 ; Télescope de Dolon, 1772; Lanterne magique universelle, 1785; Lecteur microscopique, 1787...)
Nicolas LÉMERY Né à Rouen en 1645 et mort à Paris en 1715 Il étudie la pharmacie, donne des cours à Paris, mais protestant, il est contraint d’émigrer en Angleterre. Il revient en France, abjure pour exercer la médecine et la pharmacie. Il devient apothicaire du roi Louis XIV. Son « Cours de chimye », publié en 1675, écrit dans un langage clair, a permis de rendre cette science accessible. Il utilise la balance pour toutes ses expériences qu’il décrit avec minutie. Il est à l’origine de la distinction entre Acide et Alcali. Il est également l’auteur de : la Pharmacopée universelle ; le Traité universel des drogues simples... On lui doit une expérience de cours spectaculaire : « le volcan de Lémery ». "Presque toute l'Europe a appris de Lémery la Chimie, et la plupart des grands chimistes français et étrangers lui ont rendu hommage de leur savoir" : Fontenelle.
Pierre-Denis VREGEON Né à Rouen en 1723 et mort à Rouen en 1794. C’est un prêtre qui a consacré sa vie à l’étude des sciences et surtout à la physique expérimentale. Il est l’auteur de nombreux mémoires : sur la force des pointes pour soutirer le fluide électrique ; sur la malléabilité du cuivre jaune à froid ; sur la manière d’employer la machine pneumatique perfectionnée par Nicolas Thillaye ; sur le ramollissement des os par la machine de Papin, 1754 On lui doit également : Dictionnaire des règles de la composition latine, à l’usage des enfants, Rouen, Le Boucher, 1757 ; Rudiment des enfants en forme de Dictionnaire, Rouen, Machuel, 1765 ; Etc..