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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES POLITIQUES POUR LA JEUNESSE. DE LA THÉORIE À L’APPLICATION PRATIQUE, DU RÊVE À LA RÉALITÉ. Cleonice Alexandre Le Bourlegat. Universidade Católica Dom Bosco Brasil. Le contenu générationnel de la jeunesse.
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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES POLITIQUES POUR LA JEUNESSE DE LA THÉORIE À L’APPLICATION PRATIQUE, DU RÊVE À LA RÉALITÉ Cleonice Alexandre Le Bourlegat Universidade Católica Dom Bosco Brasil
Le contenu générationnel de la jeunesse • La générationjeuneprésente un fort potentiel pour exposer les besoins et les problématiques de l’univers social, avec des conduites de contestation à l’ordre établi, en cherchant son insertion par la création d’un autre ordre différencié, en accord avec sa vison de monde. • Cette génération réunit les meilleures conditions pour transformer l’ordre social établi, pour indiquer les chemins de développement à parcourir, puisque les jeunes sont capables d’imposer le rythme à l’histoire.
Politique de jeunesse • Donc, une politique de jeunesse n’a pas l’objectif de protéger ou de concéder quelques droits aux jeunes, sinon de leursproportionner des meilleurs conditions pour stimuler leurs capacités d’affirmation sociale, ayant pour base quelques valeurs et principes pour les compromettre devant la société et les autres générations et ainsi les appuyer à baliser un projet de développementterritorial durable.
Le protagonisme jeune • La stratégie politique pour les jeunes doit intégrer le projet de développement durablede chaque territoire et proposer le protagonisme jeune, pour bien profiter cette force motrice de la société. • Insérée dans l’agenda d’un développement territorial, la politique de la jeunesse peut devenir plusieurs mécanismes de transformation: intégration raciale, réforme politique d’affirmation démocratique, d’inclusion sociale, entre d’autres (environnement, culture, tourisme, loisir etc.).
La jeunesse: une condition dans l’espace et le temps • La jeunesse est unecondition transitoire vécue par tous dans le temps(le jeune n’appartient pas à une génération, il la traverse). • Donc, le jeune participe d’une construction historique de son territoire: il hérite une situation du passé dans le présent laissée par une génération plus ancienne et doit répondre pour le futur de cette situation, car il a un compromis avec la génération suivante; • D’un autre coté, les actions des jeunes ne constituent pas une seule force, mais une des conditions du balancement des forces dans l’espace.
La jeunesse et le développement durable • Le développement durable ne dépend pas seulement de la force jeune, mais aussi de son articulation avec les autres générations, les potentiels naturels et construits de son territoire et la culture locale.
BRÉSIL: un pays encore jeune? • Dans les 03 dernières décades, la composition de groupes d’âges de la population brésilienne connaît des transformations significatives, qui révèlent un paradoxe; • Le segment de la population plus âgée(60 ans et plus) – grandit à des taxes supérieures par rapport aux autres groupes et constitue 9%du total (15 millions de personnes). Il y a une tendance au vieillissement. • Le segment de la population jeune(15 à 24 ans), du point de vu quantitative, a atteint sa participation historique maxima avec 34 millions d’individus (20% du total), un phénomène démographique appelé « onde jeune », résultat d’une taxe haute de fécondité dans les année 80.
LES JEUNES BRÉSILIENS: les victimes de l’exclusion • La forte polarisation dans la distribution de rente est à l’origine de la différentiation à l’accès des jeunes aux services sociaux (éducation, santé etc..) , situation qui réduit les possibilités d’insertion dans le marché du travail et d’insertion sociale.
LES JEUNES BRÉSILIENS: les victimes de l’exclusion EMPLOI - La taxe de chômage entre les jeunes (18-20%) est le double de celle du groupe adulte EDUCATION - • Seulement 13% rentrent à l’université et il reste encore une taxe d’analphabétisme de 2,2% • Cette situation devient plus grave: • devant l’enseignement encore insuffisant et déficient (premier et deuxième cycle). • devant l’offre de capacitation professionnelle par rapport à la demande du marché; • devant les différents segments de la société (lespauvres, les femmes, les Nègres, les indiens).
LES JEUNES BRÉSILIENS: les victimes de la violence MORTALITÉ • La taxe générale de mortalité (1980-2000) est tombée de 10%, alors que celle de la jeunessea augmenté de 7%. • Aujourd’hui, la moitié des jeunes meurt par homicide (39,9%) et accident d’auto (15,6%); • Le Brésil, actuellement, est le leader de morts violentesentre les jeunes dans le ranking mondial, une quantité plus grande que des victimes de 23 conflits armés dans le monde (UNESCO, 2002). • La 3ª cause de la mortalité entre les jeunes est la maternité précoce (dans l’adolescence).
Politique de la jeunesse en Amérique Latine • En 1987- 02 ans après «l’Année Internationale de la Jeunesse - ONU» a été créé: • « LesConférences Intergouvernementales sur la Jeunesse » au niveau des pays ibéro-américains; • En 1993 - après l’Eco-92 - a été élaboré le • Programme Régional pour le Développement de la Jeunesse en Amérique Latine- PRADJAL – période 1995-2000 • En 1996 - 01 an après l’émergence du « Programme d’action de l’ONU pour la Jeunesse” a été créé: • L’Organisation Ibéro-américaine de la Jeunesse - intégrée à « L’Organisation des États Ibéro-américains pour l’Éducation, la Science et la Culture » (créé en 1957).
Politique de la jeunesse au Brésil • En 1998 - a été créé • L’Organisation Brésilienne de la Jeunesse – OBJ créée après la constatation de la faible participation dans les actions du PRADJALpar rapport aux autres pays (Chartre de Santa Cruz de La Sierra - Bolivie) et pour préparer le Brésil à participer: 1- de la « Conférence Mondiale des Ministres responsables pour la Jeunesse» - Lisbonne - 1998 (Déclaration de Lisbonne) 2- du «Forum Mondial de la Jeunesse» - ONU - 1998 (Plan d’action de Braga). Obs: Le Brésil avait démontré jusqu’en 1998, une préoccupation plus accentuée pour les enfants et les adolescents.
Projet La Jeunesse Il a été formulé entre 2003 et 2004 Il a essayé de réunir plus de 20 organismes et 67 programmes et projets qui étaient isolés. Photos: Daniel Benevides
Projet La Jeunesse • L’objectif • vérifier les urgences dans le domaine de la jeunesse avec les contributions existantes, nationales et internationales et stimuler le débat pour produire une connaissance sur la situation et ses perspectives. • La stratégie • Réunir les organismes, les programmes et les projets qui étaient isolés dans l’Etat et la société civile, faire une recherche quantitative et colleter quelques histoires de vie des jeunes, en dialogue avec eux (à travers un site, des séminaires et des rencontres). • Les produits : 02 livres avec le diagnostique de la situation
Programme Pró-Jeune • Ce programme est né dans le contexte d’une politique nationaled’inclusion sociale et il a été lancé en février 2005, par le Ministère de Développement Social et Combat à la Faim. • L’objectif : promouvoir l’accélération d’apprentissage, l’inclusion digitale et la qualification professionnelle, bien que stimuler la participation jeune dans le développement de travaux communautaires. • Public atteint : 200 milles jeunes qui n’ont pas fini la scolarisation fondamentale (les 4 premières années) et qui habitent les capitales des États (provinces) du Brésil et qui sont hors du marché de travail;
Conseil et Secrétariat au niveau national • Fev/ 2005 – Conseil National de la Jeunesse constitué par les représentants de divers segments de la société, il doit évaluer et définir les politiques • Fev/ 2005 - Secrétariat National de la Jeunesse Il doit intégrer les actions et les programmes qui sont distribués entre 19 ministères. • Conseil et Secrétariatdoivent travailler en syntonie avec les autres ministères, les gouvernements des États, les Préfectures, le pouvoir législatif et la société civile organisée.
Plan National de La Jeunesse • Aujourd’hui, il y a 02 projets de loi fédérale pour approuver: • – Statut de la Jeunesse(PL-4529/2004) • - Plan National de la Jeunesse(PL-4530/2004)
Une expérience d’éducation avec les jeunes indigènes • L’Université Catholique Dom Bosco, reconnue dans le Brésil par ses expériences innovatrices avec les sociétés indigènes (prix de la Banque Mondiale, UNICEF etc.), vient de proposer, avec l’appui du gouvernement du Mato Grosso du Sud et des ministères à l’éducation et à l’environnement et aussi avec la participation des jeunes indigènes, un cours de formation universitaire en: • « Agroecologie en Terres Indigènes »
AGROECOLOGIE EM TERRES INDIGÈNES Vidal Cavalcante Meva Curti, 2001 Rogerio Rezende
Agroecologie dans les Terres Indigènes C’estun cours universitaire de 2.400 h en classe, 300 h de stage et 216 h d’activités complémentaires. • L’objectif • Former les jeunes indigènes pour les habiliter à aider leur société à la construction d’une gestion sociale-environnementale, ayant pour base les concepts interdisciplinaires d’Agroécologie et Ethno-développement en dialogue avec les savoirs traditionnels de leur tribu.
Agroécologie dans les Terres Indigènes • La stratégie- • Régime d’alternance -15 jours de théorie dans l’université et 15 jours de pratique dans le village; • Il n’y a pas de matières. Le contenu a pour base 03 thèmes: (1) ethnodéveloppement, (2) agroécologie (3) gestion agricole; • Ce contenu doit être construit entre les professeurs et les jeunes, ayant pour base les interactions constantes entre ceux-ci et les expériences traditionnelles des tribus.
Les Propositions principales de ce cours • C’est une proposition éducative universitaire dedéveloppement durable, en profitant les potentialités de la jeunesse indigène et en même temps, une proposition: • Interculturelle • Intergénérationnelle • Inter savoir codifié /savoir traditionnel