190 likes | 353 Views
SIGNALEMENT DES INFECTIONS NOSOCOMIALES Bilan du dispositif dans le Sud-Ouest - Année 2012. Bilan des signalements 2012. Rappel : pourquoi signaler ?. Contexte règlementaire Veille sanitaire, épidémiologie Formaliser des investigations Systématiser les investigations en interne
E N D
SIGNALEMENT DES INFECTIONS NOSOCOMIALES Bilan du dispositif dans le Sud-Ouest - Année 2012
Rappel : pourquoi signaler ? • Contexte règlementaire • Veille sanitaire, épidémiologie • Formaliser des investigations Systématiser les investigations en interne • IAS : évènement multifactoriel nécessitant une analyse pluridisciplinaire Outils d’aide à l’investigation • Fiche d’aide à l’investigation des ISO • Tableaux de synthèse Outils d’évaluation de pratiques • Eviter la survenue de cas similaires • Dans l’établissement (aide à l’investigation) • Ailleurs (retours d’expérience) Tout signalement peut mener à une action d’amélioration
Rappel sur les critères de signalement externe • Micro-organismerare ou particulier (espèce, résistance, faisant l’objet d’une alerte) • Site de l’infection inhabituel • Infection pouvant survenir chez d’autres patients car liée à un matériel, un dispositif médical, un produit de santé, des pratiques ou procédures, l’environnement de soins • Infection à déclaration obligatoire • Infection grave (séquelles pour le patient ou décès) • Epidémieou cas groupés
Evolution du nombre de signalements dans le Sud-Ouest 2012 204 signalements 1 885 patients
Principaux micro-organismes signalés Distribution des principaux microorganismes faisant l’objet d’un signalement en 2012 (n=204 signalements)
Principaux sites d’infection concernés Répartition des sites d’infection en 2012 (n=213)
Principaux services concernés en 2012 Distribution des signalements selon le type de service en 2012 (n=229)
Type d’établissements signalant en 2012 93 établissements ont signalé au moins une fois en 2012 (20 % des ets) Majoritairement publics mais baisse des établissements privés signalant Une enquête sur un échantillon de 17 établissements du Sud-Ouest (9 publics et 8 privés) ayant signalé au moins une fois entre 2010 et 2011 et n’ayant pas signalé en 2012 a permis d’expliquer principalement le non-signalement par une absence d’infection relevant du signalement externe. Une attention sera néanmoins portée au nombre et au statut des établissements signalant en 2013.
Focus Gale • 17 signalements en 2012 : EHPAD mais aussi SSR, services de psychiatrie et médecine. • Communiqué dans la lettre du signalementde juillet 2012 http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Infections-associees-aux-soins/Signalement-et-alertes/Signalement-externe-des-infections-nosocomiales • Les 5 points clés pour optimiser la gestion du risque infectieux lors d’une épidémie de gale • Posséder une procédure interne en cas d’épidémie de gale, actualisée et "prête à l’emploi". • Faire examiner tout patient suspect de gale par un même praticien ayant de l’expérience clinique en matière de gale, l’examen parasitologique n’étant pas toujours contributif (faux négatifs) et attester de la guérison clinique avant de lever les précautions complémentaires. • Prendre le temps de recenser de manière exhaustive cas et contacts avant d’initier un traitement collectif. • Assurer une organisation et une communication qui permettront, en cas de traitement collectif, la prise simultanée du traitement par tous les contacts et l’entretien de l’environnement. • Savoir prendre en compte la dimension sociale de l’épidémie et en particulier le coût du traitement parfois dissuasif dans l’entourage des cas et source de ré-infestation. • Le CCLIN Sud-Ouest a également mis à disposition un outil gratuit de formation « sarcopte invasion » disponible sur le lien suivant : http://www.cclin-sudouest.com/pages/info_seriousgame.html
Focus Streptocoque A • En 2012, six signalements concernaient une infection à Streptocoque A Deux patients malheureusement décédés de leur infection (sepsis à point de départ cutané et sepsis sur voie veineuse périphérique) Une ISO avec portage parmi les professionnels Une dermo-hypodermite de la face après suture aux urgences Deux endométrites en postpartum
Mécanismes de transmission du Streptocoque A constatés dans les signalements reçus au CCLIN Sud-Ouest Soignant Porteur ou Atteint Patient Porteur ou atteint Famille Famille Matériel Environnement Surfaces Autre Soignant Autre Patient Transmission directe, même à partir d’un porteur sain Infection ou portage ORL, infections cutanées Transmission indirecte, persistance dans l’environnement, manuportage
Mécanismes de transmission du Streptocoque A constatés dans l’analyse de la littérature en 2012 Soignant Porteur ou Atteint Patient Porteur ou atteint Famille Famille Matériel Environnement Surfaces Animal de compagnie Autre Soignant Autre Patient Alimentation contaminée Grande transmissibilité Infections encore sévères : 41% de mortalité Nieto Vera J. Rev Esp Salud Publ, 2012; Johnson E. JHI; Montes M, Epidemiol inf; Daneman N Ann Intern med; Sprot H J infect
Focus entérobactéries productrices de carbapénémase (EPC) • 2012, 11 épisodes signalés au CCLIN Sud-Ouest • 1 patient porteur de K pneumoniae OXA 48 en chirurgie (Maroc), • 1 patient colonisé urinaire par E coli GES-6 en SLD, • 1 patient colonisé/infecté (pus pancréatique) par K pneumoniae OXA 48 en chirurgie (à noter : souche sensible aux C3G), • 6 patients colonisés par K pneumoniae OXA 48 (poumons, chambre implantable, urines, dépistage) dans 3 services différents (cas index en réanimation avec antécédent de séjour en Espagne), • 1 patient colonisé urinaire par E cloacae IMI en EHPAD, • 1 colonisation urinaire communautaire par K. pneumoniae KPC (antécédent d’hospitalisation en Italie et antibiothérapie) • Points forts identifiés à l’occasion des épisodes d’EPC en 2012 • Signalement interne et externe fonctionnels, • Réunion établissement/CCLIN/ARLIN/ARS pour valider la stratégie si besoin, • Appui sur site de l’ARLIN si besoin. • Axes d’amélioration identifiés à l’occasion des épisodes d’EPC en 2012 • Précautions standard à optimiser, • Communication à améliorer : en interne (service concerné, autres services de l’établissement), vis à vis des intervenants extérieurs (ambulanciers, médecins traitant, IDE libéraux), et entre établissements (entre services de soins et entre EOH).
Six fiches de retour d’expérience (fiches REX) mises en ligne • Cas groupés d’infections post-opératoires à Streptocoque A, • Séroconversion au virus de l’hépatite C (VHC) chez un patient hémodialysé, • Cas groupés d’infections du site opératoire en gynécologie-obstétrique, • Cas groupés d’infections du post-partum à Streptocoque A, • Epidémies de gale en soins de longue durée, • Cas groupés de gastro-entérites aiguës en EHPAD. Disponibles sur le site du CCLIN, onglet « signalement », rubrique « retour d’expérience » puis « REX » Également consultables avec les REX des autres CCLIN sur le portail des CCLIN et ARLIN : http://www.cclin-arlin.fr/ Rubrique « RAISIN », onglet « signalement »
Analyse des causes Tous les signalements reçus au CCLIN ont fait l’objet d’une analyse par le CCLIN conjointement avec l’ARLIN et tous ont fait l’objet d’une investigation locale. Depuis 2009, des tableaux de synthèse sont élaborés par le CCLIN et l’établissement de santé pour réaliser un bilan sur une page des investigations menées, des causes immédiates et latentes, des axes d’amélioration et du plan d’action décidé par l’établissement. En 2012, 19 % des signalements ont fait l’objet d’un tableau de synthèse (17 % en 2011, 14 % en 2010 et 7 % en 2009).
Pour en savoir plus… • Site internet du CCLIN :www.cclin-sudouest.com • Onglet « signalement » rubrique « données épidémiologiques » • Onglet « signalement » rubrique « télésignalement e-SIN » • Portail CCLIN-ARLIN :http://www.cclin-arlin.fr/ • Rubrique « RAISIN », onglet « signalement » • InVS, lettre du signalement et pages e-SIN : • http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Infections-associees-aux-soins/Signalement-et-alertes/Signalement-externe-des-infections-nosocomiales