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C adre E uropéen C ommun de R éférence pour les L angues (CECRL) C’est l’un des deux outils mis en œuvre par le Conseil de l’Europe. Les grands objectifs du Conseil de l’Europe. Décret n°2005-1011 du 22 août 2005
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Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues(CECRL) C’est l’un des deux outils mis en œuvre par le Conseil de l’Europe
Les grands objectifs du Conseil de l’Europe • Décret n°2005-1011 du 22 août 2005 • Mieux préparer les élèves à la mobilité européenne et à l’intensification des échanges internationaux • Favoriser la maîtrise d’au moins 2 langues par les élèves à l’issue de leur scolarité • Améliorer les performances des élèves en langue • Privilégier l’apprentissage de l’oral
Les deux principaux outils du Conseil de l’Europe • Le Portfolio Européen des Langues, qui est supposé accompagner l’élève tout au long de sa scolarité • Le Cadre Européen Commun de référence pour les langues
Le Portfolio Européen des Langues (PEL) • Comprend 3 parties: • Un passeport des langues • Une biographie langagière • Un dossier dans lequel sont rassemblés les pièces et documents pouvant attester les niveaux mentionnés et les expériences citées
Le CECRL • Outil de référence pour « apprendre », « enseigner » et « évaluer » • Instrument politique pour rapprocher les peuples et sauvegarder les richesses linguistiques de l’Europe • Outil d’accompagnement des professeurs dans la construction pédagogique • Outil descriptif qui permet aux acteurs de l’enseignement des langues de s’interroger sur les choix qui sont les leurs ou ceux de l’institution dans laquelle ils exercent ( pour, par exemple, décrire et comparer leurs pratiques) une échelle commune de niveaux de compétences en langue pour aider à la fixation des objectifs et à l’évaluation des résultats de l’apprentissage
Le CECRL 6 niveaux de compétence répartis en 3 grandes catégories A1 et A2 : utilisateur élémentaire B1 et B2 : utilisateur indépendant C1 et C2 : utilisateur expérimenté
6 niveaux de compétences L'utilisateur élémentaire : A1 et A2 – Niveau A1 : première découverte de la langue.– Niveau A2 : compréhension de phrases isolées et d’expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines familiers. L’utilisateur indépendant : B1 et B2 – Niveau B1 : capacité de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne.– Niveau B2 : compréhension du contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe ou une discussion technique. L’utilisateur expérimenté : C1 et C2 – Les niveaux C se situent au-delà du champ scolaire, sauf C1 pour les langues de spécialité au baccalauréat. À ce stade, un élève s’exprime couramment sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée.
Et nos BTS AM, alors?? • Le référentiel nous fixe deux niveaux à atteindre : • Niveau B2 pour les LV1 = LV A • Niveau B1 pour les LV2 = LV B • Dans les deux cas, on se situe au niveau d’utilisateur indépendant que les bacheliers sont supposés avoir atteint en fin de second cycle.
Le CECRL • Repose sur: • une approche actionnelle • des tâches communicatives • 5 activités de communications langagières
L’approche actionnelle • Elle identifie les usagers et les apprenants d’une langue comme « acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches […] dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier » (CECR, p.15) … Donc dans le domaine professionnel où vont évoluer nos AM
Les tâches communicatives • Il n’y a tâche que si • l’action est motivée par un objectif ou un besoin, personnel ou suscité par la situation d’apprentissage • les élèves perçoivent clairement l’objectif poursuivi • cette action donne lieu à un résultat identifiable Ces conditions doivent s’appliquer en cours de langue, mais aussi aux ateliers métier
Les tâches communicatives • Il s’agit de relier le DIRE au FAIREen mettant en œuvre des compétences données pour parvenir à un résultat observable.
Le CECRL Les 5 activités de communication langagières : COMPRENDRE à l’oral = écouter COMPRENDRE à l’écrit = lire PARLER en interaction = converser PARLER en continu ECRIRE
Extraits du référentiel AM • Le CECRL définit le niveau B1 de la façon suivante : • Un élève devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l’école, dans la vie quotidienne. • Il est en mesure dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un raisonnement.
Extraits du référentiel AM • Le niveau B2 est défini de la façon suivante : • Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. • Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l’un ni pour l’autre. • Il peut s’exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.
Les épreuves de langue à l’examen : Épreuve E2 EXPRESSION ET CULTURE EN LANGUES VIVANTES ETRANGERES • 1. Écrit : • Dictionnaire unilingue autorisé. • Forme ponctuelle durée 2 heures, coefficient 1 • Support(s) pour l’écrit : • Un ou plusieurs documents en LVE dont le contenu est en relation avec la profession et n’excèdera pas 50 lignes.
Écrit langues AM (suite) • Deux exercices de même pondération : • A. Compréhension de l’écrit • Rédiger en français un compte rendu faisant apparaître les idées essentielles à partir d’un texte ou d’un dossier en langue étrangère en relation avec l’activité professionnelle dont la longueur n’excèdera pas 50 lignes. • B. Expression écrite • Rédaction en langue vivante étrangère d’un courrier en relation avec l’exercice de la profession à partir d’éléments donnés en français ou de consignes en langue vivante étrangère.
Épreuve orale • Évaluation de la compréhension et de l’expression orales : durée 20 minutespréparation 20 minutes coefficient 1 chacune des deux langues. • Supports : enregistrements audios ou vidéos d’une durée ≤ 3 minutes Documents relatifs à l'emploi (recherche, recrutement, relations professionnelles….) à l'environnement économique, à la vie en entreprise … Il pourra s’agir de monologues, dialogues, discours, discussions, commentaires de journaux télévisés, émissions de radio.
Déroulement de l’épreuve orale • Le titre du (ou des) enregistrement(s) sera communiqué aux candidats. • Deux écoutes espacées de 2 minutes d'un ou de deux documents audio ou vidéo, suivies d’une restitution orale et d’un entretien en langue vivante étrangère. Les candidats sont autorisés à prendre des notes lors de l’écoute.
Déroulement de l’épreuve orale • restitution orale et entretien (durée 20 minutes) • Dans un premier temps, le candidat rendra compte de façon autonome de ce qu’il a compris (5 minutes environ) • Puis suivra un entretien destiné à l’amener à préciser certains points, à s’assurer de la compréhension des éléments essentiels et/ou de certains détails, voire à faire part de ses réactions si la compréhension est satisfaisante.
Exemples de tâches écrites ou orales de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire • • reproduction et/ou reformulation de messages reçus afin d’en faciliter la compréhension pour un interlocuteur B1/B2 • • production et transmission de messages en rapport avec l’activité professionnelle • • description d’une activité, d’un règlement, d’un agenda, d’un organigramme, compte-rendu d’un stage ou d’un travail, présentation d’un produit, d’une entreprise, d’un poste de travail
Exemples de tâches orales de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire • B1 : peut faire une description directe et non compliquée en la présentant comme une succession linéaire de points • B2 : peut faire une description claire et détaillée. Par ex. exposé fait devant des collègues pour expliquer les raisons d’une prise de décision ou les raisons pour laquelle une proposition a été acceptée ou rejetée, justifier une façon de faire ; exposé des avantages et/ou des inconvénients d’un produit, d’une option. • B1 : peut faire un exposé simple, direct et préparé et sait expliciter les points importants avec précision. • B2 : peut faire un exposé clair et préparé avançant des raisons pour ou contre, un point de vue et en présentant les avantages et les inconvénients d’options diverses • o explication d’un problème • o annonce d’une décision • o argumenter une décision
En Interaction Orale Générale, exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire • • répondre aux questions qui suivent un exposé ou une annonce (demande d’explication par exemple) • B1 : peut gérer les questions qui suivent mais peut avoir besoin de faire répéter. • B2 : peut répondre aux questions qui suivent avec aisance • • participer à un entretien, une interview
En Interaction Orale Générale, exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire • B1 : peut échanger avec assurance un grand nombre d’informations sur des sujets courants, peut discuter la solution de problèmes, transmettre une information simple et directe et demander plus de renseignements et des directives détaillées • B2 : peut transmettre avec sûreté une information détaillée, décrire de façon claire une démarche et faire la synthèse d’informations et d’arguments et en rendre compte • • obtenir des biens et des services, négocier avec des clients, des fournisseurs ou des prestataires • B1 : peut prendre rendez-vous, gérer une plainte, réserver un voyage ou un hébergement et traiter avec des autorités à l’étranger • B2 : peut gérer une négociation pour trouver une solution à un problème (plainte, recours) • • participer à une réunion de travail en langue étrangère
Les ateliers métier • Les ateliers sont liés à la finalité 1 du référentiel; ils sont animés et pilotés conjointement par un professeur d’économie et gestion d'une part, par un professeur de français et / ou un professeur de langue vivante étrangère d'autre part, selon un planning d’interventions élaboré en commun. Chacun de ces professeurs apporte sa propre expertise en mobilisant des champs de savoirs et de compétences spécifiques. • L’organisation des ateliers doit permettre la mise en oeuvre par la classe entière d’activités pratiquées soit en petit groupe soit individuellement, accompagnées par un professeur ou en autonomie.
Des pistes pour les ateliers métier… • On peut imaginer, par exemple, que le professeur de français et/ou de langue vivante étrangère travaille(nt) « en amont », l’enseignant d’économie et gestion prenant appui sur ces acquis pour un travail sur des situations simulées ou vécues en recourant aux moyens de la didactique professionnelle
Des pistes pour les ateliers métier… • Par ex. finalité 1 des APSoutien à la communication et aux relations internes et externes : Orientation disciplinaire « économie et gestion »Classe 1 : Situations d’accueil et d’information L’AM doit préparer la page d’accueil du site web de l’entreprise, avec une version française + deux autres langues : croisement de compétences en français, en langues vivantes et dans l’utilisation de connaissances et de logiciels appropriés.
Des pistes pour les ateliers métier… • Autre ex. finalité 1 des APSoutien à la communication et aux relations internes et externes : Orientation disciplinaire « langues vivantes étrangères »Classe 2 : Situations de conflit; travail oral et écrit. • L’AM « client » doit s’informer auprès de l’AM « fournisseur » pour obtenir la livraison de matériel informatique complémentaire, car une première livraison n’a pas donné satisfaction (incomplète par rapport à la commande passée + écrans plats défectueux). l’AM « fournisseur » doit tenter de fournir une explication plausible et une solution rapide.
Des pistes pour les ateliers métier… • capacités attendues de l’AM • - à l’oral : "dialoguer avec des interlocuteurs plus ou moins coopératifs ou aux humeurs diverses" (simulation orale), protester (AM « client »), présenter des excuses, rassurer, proposer solution / dédommagement, etc. (AM « fournisseur ») • - à l’écrit : rédiger un courrier - de réclamation (AM « client ») - de réponse adaptée à une lettre de réclamation (AM « fournisseur ») en reprenant entre autres les éléments travaillés lors des échanges oraux • une dimension « négociation » pourra être apportée par le professeur d’économie et gestion.
Des pistes pour les ateliers métier… • En partant d’un document « authentique » en LVE, entraînement en CE puis EE et EO: lecture et traduction d’un contrat (écrit), détection de clauses abusives, reformulation, propositions d’amendements et simulation d’une négociation autour de la modification du contrat (oral) travail autour du thème de la négociation mobilisation d’acquis linguistiques et professionnels
Encore quelques pistes… • Orientation disciplinaire « économie et gestion », travail autour de la recherche d’emploi permettant l’intervention des langues étrangères :- L’entretien d’embauche en langue étrangère- le bilan post-entretien en langue étrangère
Encore quelques pistes… • (Accueil/information) Expliquer à un collaborateur anglophone la procédure de demande de remboursement des frais en vigueur dans l’entreprise • (Différences culturelles) Réaliser auprès des clients francophones, anglophones et hispanophones une enquête de satisfaction par téléphone - sélectionner et formuler les questions- créer ou adapter un outil d’analyse des réponses- simuler l’enquête par un jeu de rôle- faire une synthèse des réponses, en français et LVE.
Encore quelques pistes… • (Conflits) Après organisation d’un congrès dans un hôtel qui n’a pas respecté différents points du cahier des charges:- établir la synthèse de tous les dysfonctionnements constatés par les participants (francophones et étrangers) à partir de leurs courriels- intégrer cette synthèse dans un appel téléphonique de protestation confirmé ensuite par une lettre de réclamation à destination de l’hôtel