140 likes | 433 Views
La. Bretagne. Une Région de Reve. ...qui capturera tes Reves. Située au nord de la France, la Bretagne est une peninsule baigné par l’Océan Atlantic et la Manque:.
E N D
La Bretagne . . .
Une Région de Reve... ...qui capturera tes Reves...
Située au nord de la France, la Bretagne est une peninsule baigné par l’Océan Atlantic et la Manque: Un très bel et caracteristique paysage plein de vert et d’azur, avec les pianures et la mer.
Les phares, sentinelles littorales Le XIXe siècle a été marqué sur les côtes bretonnes par la mise en place d’un véritable réseau lumineux qui, au fil des ans, s’est enrichi de progrès techniques considérables. Au fil des ans, les feux de charbon se sont éteints au profit de la lampe à huile placée devant un réflecteur sphérique, puis devant un miror parabolique. L’innovation la plus marquante en terme d’optique reste celle de l’ingénieur Augustin Fresnel, inventeur du système de lentilles à échelons encore utilisé de nos jours. A l’huile de colza succèdent de nouveaux combustibles: le pétrole, le gaz, puis l’éléctricité. La rotation des appareils et la production d’éclats permettent, enfin, de répartir les phares en quatre ordres de portée décroissante et de caractère lumineux distinct.
Aujourd’hui, un programme de modernisation est en cours dans le but de développer les énergies douces, éolienne et solaire, ainsi que les techniques d’automatisation. Le plus ancien En 1699, Vauban ordonna la construction au nord-est de l’île d’Ouessant, sur l’imposante falaise du Stiff, de deux tours de guet, aujourd’hui réunies dans un même ouvrage et signalant aux navires l’entrée de la Manche. Une tour radar de 140 mètres de haut a été édifiée à promixité depuis les tragiques échouages de 1976 et de 1978. Elle régit la navigation dans le rail d’Ouessant par où transite le traffic maritime le plus dense au monde, soit environ 100.000 navires par an.
Les plus puissants Rayé de noir et blanc, le phare de Créac’h jouit également d’une position stratégique sur l’île de Ouessant. Il renferme l’un des feux les plus puissants au monde dont la portée atteint 120 km par temps clair. L’ancienne salle des machines abrite aujourd’hui le musée des phares et des balises. La Légende veut que le phare de Goulphar à Belle-Île, de puissance équivalente, ait été construit avec les pierres des alignements du Menec-Bihan de Carnac.
Le plus haut Le phare de l’Île Vierge, superbe tour de granit, s’élève à 1.5 km des côtes face à l’Aber Wrac’h et au port goémonier de Plouguerneau. De construction récente (1902), il détien à ce jour le record européen de hauteur: 82.50m. Habillé à l’interieur d’un manteau d’opaline, il ne compte pa moins de 392 marches jusqu’à son sommet. Le plus luxueux Erigé en pleine mer au terme de neuf ans de travail sur l’écueil de la pierre hargneuse (Men Tensel) au large d’Ouessant, Kéréon a également été surnommé “le Palace” en raison de son intérieur luxueux: plancher en marqueterie et lambris de Chêne.
Le plus légendaire Au sud du Conquet, se dresse le phare de Saint-Mathieu, construit en plein milieu d ’une abbaye en ruines dévastée pendant la Révolution. La légende raconte que les moines de Saint-Mathieu, partis à la conquête des merveilles de l ’océan, revintrent à leur port d ’attache après trois jours de mer: en fait, trois siècles s ’étaient écoulés. Avant la construction du phare proprement dit, en 1835, une lanterne vitrée placée sur le clocher de l ’abbaye éclarait les alentours.
Les plus solitaires La sinistre chaussé de Sein, que les îliens ont baptisée à juste titre « le nouveau cimetière », est signalée depuis le début du siècle par la Vieille, Tévennec, La Plate et armen, quatre phares de pleine mer que des ouvriers téméraires, marins sénans et maçon du cap Sizun, ont édifiés au péril de leur vie. Quand la mer était suffisamment calme pour que le bateau puisse accoster le chantier, les hommes se cramponnaient d ’une main au rocher et travaillaient de l ’autre. En dépit de leur équipement de sécurité, ils étaient souvent emportés par une lame ou entraînés par les courants. En 1867, année de la pose de la première pierre d ’Armen, les ouvriers ne pourront accoster que sept fois dans l ’année pour un total de huit heures de travail!
Marée Phénomène magique, la marée ponctue la vie quotidienne des côtes bretonnes. Calquée sur le rytme lunaire, elle provoque un marnage qui atteint jusqu ’à 16 mètres dans la baie du Mont-Saint Michel. À marée haute, la mer grimpe à l ’assaut des falaises, se brise sur les rochers, envahit les baies et pénètre au fond des estuaires. À marée basse, les grèves tachetées de goémon découvrent un paysage lunaire parsemé d ’îlots jusque-là invisibles. Aux embouchures des fleuves côtiers ne coule plus alors qu ’un mince filet d ’eau, serpentant entre les vasières étincelantes.
Les coefficients, calculés en fonction de la position de la lune, du soleil et de la terre, déterminent petites et grandes marées. En périod de morte- eau, la mer ne découvre que partiellement l ’estan, partie du rivage émergeant à marée basse, tandis que les grandes marées (90 à 120), notamment lors des équinoxes de printemps et d ’automne attirent quantité de pêcheurs.
Les moulins à marées Une véritable grappe de moulins ceinture le golfe de Morbihan. Au nombre d ’une trentaine, ils se nichent dans de petites anses qui creusent les bords des estuaires. Les moulins sont apparus dès XIIe siècle sur les côtes morbihannaises. La pluspart se sont arrêtés de fonctionner au début du Xxe siècle. Etablis à même l ’estran, dans un site abrité des vents, les moulins tiraient profit du relief. Entre deux rives rapprochées, les meuniers érigeaient une digue de granit sur laquelle s ’accrochait le moulin. À marée haute, la La marée pénétrait par une vanne et remplissait un bassin. Au jusant, toute cette eau retournait à la mer entraînant au passage la roue et la meule à mordre le grain.
Les moulins du Golfe sont de construction souvent modeste, excepté le moulin de Pen-Castel à Arzon. Ce dernier conserve tout son charme avec ses lucarnes ouvrangées et ses corniches soignées. Fondé en 1190, le moulin appartenait alors aux moines de Sarzeau. Le bâtiment actuel date du XXIIe siècle. Il trance donc avec les autres moulins du Morbihan dont l ’esthétique se rattache plutôt à l ’architecture traditionelle rurale. À la fin du siècle dernier, l ’arrivée du chemin de fer et le développement du réseau routier ont mis en péril les « minotiers de la mer ». Petits à petits, les meules se sont arrêtées et en 1936 la loi limitant la production de farine de chaque moulin a donné le coup de grâce à la profession.
Aujourd’hui, les moulins à marée ont été reconvertis en restaurant, brocante ou maisons particulières. À marée haute coome à marée basse, ils constituent une curiosité à ne pas manquer.