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Bretagne. Sommaire. Préhistoire Antiquité gallo-romaine Moyen age Époque moderne Politique Capitale Géographie Climat Paysage Faune Transports Productions économiques Religion Langues Musique Costumes Gastronomie Sports et jeux Hymne.
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Sommaire • Préhistoire • Antiquité gallo-romaine • Moyen age • Époque moderne • Politique • Capitale • Géographie • Climat • Paysage • Faune • Transports • Productions économiques • Religion • Langues • Musique • Costumes • Gastronomie • Sports et jeux • Hymne
La Bretagne historique est une péninsule de l'ouest de la France, située entre la Manche au nord, la mer Celtique et d'Iroise à l'ouest et le golfe de Gascogne au sud.
Préhistoire • Les premiers hommes modernes arrivent en Bretagne vers 35 000 et remplacent ou absorbent les néanderthaliens. • L'agriculture arrive en Bretagne au Ve millénaire apportée par des migrants venus du sud et de l'est. La néolithisation ne se traduit cependant pas par un remplacement de population. • le Grand menhir brisé d'Er Grah est le plus grand monument transporté et érigé par les hommes du Néolithique. Le site le plus connu est situé à Carnac.
Pendant la protohistoire celtique, le territoire est occupé par cinq peuples principaux : • les Coriosolites dont le territoire se situait dans l'Est de l'actuel département des Côtes-d'Armor, dans l'ouest de l'Ille-et-Vilaine • et le nord-est du Morbihan et qui ont donné leur nom à la ville de Corseul; • les Namnètes résidaient dans l'actuel département de Loire-Atlantique, en rive droite de la Loire (la rive gauche étant occupée par un peuple allié, les Ambilatres\Ils ont donné leur nom à la ville de Nantes (Naoned en breton moderne) ; • les Osismes étaient localisés dans l'actuel département du Finistère et la partie ouest des Côtes-d'Armor et du Morbihan ; • les Redones résidaient dans l'est de l’actuel département de l’Ille-et-Vilaine. Ils ont donné leur nom à la ville de Rennes ; • les Vénètes se situaient dans l’actuel Morbihan, apparentés aux peuples homonymes de Vénétie et du Gwynedd, ils ont donné leur nom à la ville de Vannes (Gwened en breton).
Antiquité gallo-romaine • Le territoire de la future Bretagne, comme toute l'Armorique, fut conquis par les Romains lors de la guerre des Gaules • À la fin du Ve siècle, les Bretons de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), ont émigré en Armorique avec leurs coutumes et leur langue, leur présence ayant été organisée antérieurement pour la défense de l'Empire romain face aux migrations germaniques.
La Bretagne est divisée à l'origine en neuf pays (broioù), répartis en deux zones, suivant l'usage ou non du breton. Ce sont la Basse Bretagne (Breizh Izel) et la Haute Bretagne (Breizh Uhel), divisions approximatives aujourd'hui sans existence légale. Les expressions perdurent néanmoins dans l'usage courant. En Bretagne, ces deux dénominations n'ont aucun sens péjoratif. • Basse-Bretagne • Léon, • Trégor, • Cornouaille, • Vannetais. • Haute Bretagne • Pays de Saint-Brieuc, • Pays de Saint-Malo • Pays de Dol, • Pays rennais, • Pays nantais
Moyen age • Dès la fin du XIIIe siècle (et bien avant l'union du Duché de Bretagne au Royaume de France), l'administration ducale abandonna le latin au profit du français, sans passer par le breton. Jusqu'au XIIIe siècle, les actes administratifs et juridiques sont rédigés en latin, puis le français concurrence le latin dans les actes de la chancellerie.
Reconstituée par le duc Alain II de Bretagne, dit Barbetorte et ses successeurs, la Bretagne est un duché souverain qui reprend globalement les limites du traité d'Angers. Les ducs continueront d’exercer les prérogatives royales de leurs prédécesseurs et maintiendront des alliances tant avec la famille royale française qu'avec la famille royale anglaise, par des mariages le plus souvent avec des princesses des noblesses respectives. • Dans le jeu de liens féodaux, la Bretagne devient un enjeu important entre le roi d'Angleterre (qui revendiquait le trône de France) et le roi de France . La politique des ducs de Bretagne est alors souvent menée de manière indépendante, mais parfois dominée par le roi d'Angleterre et parfois par le roi de France.
La guerre reprend pour encore trois ans sur le prétexte du non-respect des clauses du traité lors du premier mariage d'Anne de Bretagne31, jusqu'à ce qu'en décembre 1491, Charles VIII épouse Anne de Bretagne. Le roi de France affermit son autorité sur la Bretagne.
Époque moderne • La période du XVe au XVIIIe siècle est considérée comme la période la plus faste de la Bretagne qui est alors placée au cœur des routes commerciales maritimes les plus actives entre l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande, et qui profite surtout du développement du premier empire colonial français en Amérique et aux Indes.
Politique • La région Bretagne est administrée depuis les élections régionales de 2004 par le PS .Autrefois terre traditionnellement conservatrice très marquée par le catholicisme, la Bretagne a basculé à gauche lors des élections régionales de 2004. La liste de gauche conduite par Jean-Yves Le Drian l'emporte avec plus de 58 % des suffrages face à la liste du président de région sortant, Josselin de Rohan figure emblématique de la droite bretonne. Ce succès s'est confirmé lors des cantonales de 2004 et 2008 et des élections nationales de 2007. L'autonomisme est principalement représenté en Bretagne par l'Union démocratique bretonne (située à gauche avec une sensibilité écologiste marquée) qui dispose de 4 sièges au conseil régional et participe à l'exécutif régional et qui recueille, selon les régions et les élections entre 3 et 12 % des voix, ainsi que, dans une moindre mesure, par le Parti breton (centriste), organisation qui compte dans ses rangs plusieurs élus municipaux.
. Il existe d'autres plus petits groupes, souvent plus radicaux, situés à l'extrême-droite ou à l'extrême-gauche, mais leur influence est beaucoup plus limitée.
Capitale • Longtemps la Bretagne n'eut pas de capitale définie. Les premiers ducs et leur cour changeaient perpétuellement de résidence, allant chasser d'une forêt à l'autre, et habitaient finalement assez peu en milieu urbain, sauf pour quelque motif stratégique ou politique. En ce cas, c'était presque toujours dans une ville de l'Est ou du Sud du duché. En conclusion, la tradition bretonne tout au long de son histoire a été de répartir les organes du pouvoir entre différentes villes au lieu de les concentrer en une seule. L'exécutif et le judiciaire étaient exercés depuis le triangle Vannes-Nantes-Rennes, à la guise des gouvernants et à la mode féodale. Le législatif était réuni dans presque toutes les villes bretonnes, malgré les contraintes, parce que le duc devait obtenir l'assentiment de ses vassaux sur les aspects de sa politique, notamment financière.
La Bretagne n'a donc pas de métropole régionale dominante. Elle dispose en revanche d'un réseau, unique en France, de vingt-cinq villes dites moyennes (10 000 à 20 000 habitants
Géographie • La Bretagne est la région française qui bénéficie de la plus grande longueur de côtes. De Cancale à Pornic, le littoral se déroule sur 1 100 km, mais il double sa longueur si l'on inclut les nombreuses îles. On distingue traditionnellement les régions côtières (l'Armor, ou mieux l'Arvor), et les régions de l'intérieur. • Bien que peu élevé, le relief est partout très marqué dans les zones rocheuses, plus doux dans les zones limoneuses de l'est et du sud.
Climat • Le climat est extrêmement doux, surtout le long des côtes, avec des différences de températures entre l'été et l'hiver d'environ 15 °C. Cependant ces différences de températures varient en fonction de la proximité du littoral. Le vent de nord-ouest domine au nord. Malgré les préjugés, le climat breton n'est pas « pourri ». Les jours de précipitations sont un peu plus fréquent que la moyenne française mais les cumuls, assez variables d'une région à l'autre, restent dans la moyenne comparés au niveau national. Les monts d'Arrée, malgré un relief peu marqué, sont à distinguer puisque les précipitations augmentent sensiblement. Sur le littoral sud, de Lorient à Pornic, l'ensoleillement annuel est supérieur à 2 000 heures par an.
Paysage • La végétation est abondante. Autrefois la Bretagne était un pays de bocage ; la réorganisation des parcelles dans les années 1960 a éliminé une grande partie des haies bordant les champs, permettant de moderniser l'agriculture mais entraînant un lessivage de la couche superficielle des champs. Ce remembrement s'est fait à plus basse échelle que dans de nombreuses plaines céréalières de la France.
Faune • La Bretagne présente une exceptionnelle richesse ornithologique. • Quatre grands sites permettent d'observer des colonies d'oiseaux. Accessible de mai à septembre, la réserve de Falguérec, dans le golfe du Morbihan, est une zone protégée pour les oiseaux migrateurs, nicheurs ou endémiques. À l'automne, bernaches et spatules y font une halte sur le chemin de l'Afrique. De mars à septembre, les échassiers viennent s'y reproduire avant de partir pour le Sénégal. Aigrettes, hérons, cormorans vivent là toute l'année. Guillemots et pingouins se rassemblent quant à eux, sur les falaises de la réserve ornithologique du cap Sizun, près de la pointe du Raz . • Fragile et touchée à plusieurs reprises par les marées noires, la réserve des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec, est désormais interdite au public. Mais un système de transmission vidéo permet d'observer les six mille fous de Bassan, huîtriers-pies et autres fulmars depuis la station de l'île-Grande.
Transports • Tant que les liaisons maritimes ont prévalu sur les liaisons terrestres, la position de la Bretagne, passage et escale obligée au milieu de la façade atlantique de l'Europe lui a valu une certaine prospérité. Mais elle a souffert de son isolement géographique principalement lors du XXe siècle. En effet, le fait d'être positionné sur un nœud de transport est un facteur essentiel du développement des infrastructures.
La mise en place durant les années 1970 du Plan routier breton (PRB), impulsé par le général de Gaulle, allait considérablement désenclaver la région grâce à 10 045 millions de francs d'investissement sur 25 ans. Plus de 1 000 km de voies à 2 couloirs de circulation dans chaque sens ont été réalisés ou sont en cours de réalisation, multipliant par quatre le trafic routier breton
Productions économiques • La pêche et les industries connexes, la construction navale civile et militaire (Brest, Lorient), la construction aéronautique (St-Nazaire et Nantes), le tourisme (surtout estival et côtier) formaient déjà les principaux secteurs de l'économie bretonne de la première partie du XXe siècle. L'économie de la Bretagne contemporaine s'est tournée dans les années soixante vers une agriculture (primeurs...) et un élevage (porcin, avicole, bovin) intensifs, vers l'industrie agroalimentaire, la construction automobile (Citroën), le tourisme estival sur la bordure côtière, la grande distribution (E. Leclerc, Intermarché) et quelques pôles technologiques avancés à Brest, Rennes et Lannion.
La Bretagne est leader pour la production française de porcs et de volaille (autour de 50 %), de choux-fleurs (autour de 60 %), d'artichauts (autour de 85 %), de paquebots (100 %). • Elle est première pour la production laitière.
Religion • Les chrétiens de Bretagne sont très majoritairement catholiques. La sainte patronne de la Bretagne est sainte Anne .Dans la plupart des paroisses, une fois par an, les croyants se rendent au « pardon », la fête du saint de la paroisse.
Langues • le nombre de locuteurs ayant le breton pour langue maternelle diminue, ce dernier est la troisième langue celtique parlée au monde, après le gallois et l'irlandais • Le français est parlé en Bretagne par les élites depuis la fin du Moyen Âge, il a également été adopté par l'administration des ducs de Bretagne depuis le XIIIe siècle. Durant l'Ancien Régime, cette langue s'est progressivement répandue en Haute Bretagne, où il bénéficie de sa parenté avec le gallo ainsi que dans les principales villes de Basse-Bretagne.
Musique • La musique est aujourd'hui l'aspect le plus visible de la culture bretonne, grâce au travail et à la créativité de musiciens se réclamant de la culture bretonne, à la diversité des festivals et au nombre de festoù noz. La danse traditionnelle bretonne est aussi très ancrée dans le paysage culturel breton et aujourd'hui, au-delà de la pratique populaire en fest-noz, on voit évoluer à un haut niveau maintenant les cercles celtiques qui proposent des spectacles de plus en plus professionnels, très appréciés du public.
Costumes • La Bretagne a conservé la mémoire d'une grande variété de costumes traditionnels, signes d'identification à des « pays » ou terroirs . Ces costumes ne sont plus portés qu'à l'occasion des fêtes publiques (pardons, concours de danses et de chants, représentations). Une des caractéristiques les plus remarquables est la variété et la majesté des coiffes féminines, sortes de bonnets gracieux ornés de dentelle destinés à retenir et à cacher les cheveux
Gastronomie • Parmi les spécialités régionales on peut citer le gâteau au beurre, le far breton (farz fourn en breton), le litt. « viande et far », , les crêpes, les galettes, les kouigns, le quatre-quarts, le harstum (à base de confiture), le biscuit, et la cotriade. La proximité des côtes et la douceur du climat font de la Bretagne une région riche en fruits de mer (crabes, crustacés, coquillages) et en poissons. Citons également le beurre blanc.
Sports et jeux • Le football, le cyclisme et la voile sont les trois sports les plus populaires de Bretagne. En football, les clubs les plus connus, situés dans le territoire historique de la Bretagne, sont aujourd'hui le FC Nantes (8 fois champions de France et 3 coupes de France), le Stade rennais (2 coupes de France), le FC Lorient (1 coupe de France), le Stade brestois, le Vannes OC et l'En Avant de Guingamp (1 coupe de France).
Hymne • Il s'agit du Vieux pays de mes pères, bien qu'il n'ait pas été officialisé. Il s'agit d'un hymne à la Bretagne avec des paroles en breton composées par François Taldir-Jaffrenou à la fin du XIXe siècle. Il est chanté sur la musique de l'hymne national gallois. La même musique est utilisée pour l'hymne de la Cornouailles britannique. Cette réutilisation de la musique dans les hymnes nationaux symbolise la proximité de cœur entre les trois nations celtiques / brittoniques.
Realisateur : • Koppandi Iulia-Teodora • Cls : xII F • Professeur : • Bogdan Zaharia • Bibliographie: http://fr.wikipedia.org/wiki/