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La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise ( RTS) à l’ère de la convergence . La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise RTS : un média de service public . RTS : un média de service public.
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La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise ( RTS) à l’ère de la convergence Malick NDIAYE DGA-RTS
La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise RTS : un média de service public Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public • La Société nationale de Radiodiffusion Télévision du Sénégal (SN RTS) a été créée par la loi 92-02 du 06 janvier 1992. Dans le cadre de l’exécution de la mission de service public, la RTS est chargée notamment : • de la définition, de l’acquisition, de la production et de la réalisation des programmes destinés au public ; • - de la diffusion et de la distribution de ces programmes par tous les procédés de télécommunications nécessaires ; • - de l’organisation, de la constitution, de l’exploitation et de l’entretien des réseaux et installations qui permettent d’assurer la diffusion et la distribution de ces programmes. Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public LA RTS est passée d’établissement public à société nationale en 1992 afin de lui « permettre de répondre à sa mission de service public en développant une production suffisante et de qualité et de procéder au renouvellement progressif de ses équipements de production et de diffusion, notamment pour assurer une bonne couverture du territoire national. » Il avait été également énoncé lors de cette mutation, que désormais, nettement séparé de l’Etat, le service public de la radio et de la télévision devra désormais davantage compter sur lui-même. Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public Malick NDIAYE DGA-RTS
RTS : un média de service public Malick NDIAYE DGA-RTS
Les limites du modèle actuel basé sur les services classiques Malick NDIAYE DGA-RTS
Les limites du modèle actuel basé sur les services classiques • La convergence des télécommunications, de • l’informatique et de l’audiovisuel ne connaît pas encore un développement conséquent et visible au niveau de la RTS, aussi bien sur le plan technologique, commercial et administratif • la RTS fonctionne essentiellement sur la base des services classiques de radiodiffusion télévision analogiques. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les limites du modèle actuel basé sur les services classiques • Les offres de services à valeur ajoutée audiovisuels représentent une part négligeable dans les revenus de la RTS (service vocal, réalisation de produits audiovisuels à l’antenne et sur supports (DVD, cassette), web, SMS, télétexte, envois d’images) • La lourdeur des procédures internes ne permet pas non plus la réactivité appropriée à l’environnement concurrentiel définitivement installée dans le secteur de l’audiovisuel. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les limites du modèle actuel basé sur les services classiques • Cet environnement connaît des changements avec l’officialisation de l’arrivée d’une télévision privés culturelle (2STV) et de nouvelles offres audiovisuelles par les autres opérateurs (CANAL, EXCAF, AFRICABLE, TELESUD,…) • De nouveaux supports de diffusion tels que l’ADSL et les réseaux câblés bouleversent le paysage audiovisuel. Malick NDIAYE DGA-RTS
La nécessité de développer de nouveaux services Malick NDIAYE DGA-RTS
La nécessité de développer de nouveaux services • Aujourd’hui, la RTS a une capacité à créer des services • ou à accroître la valeur des services obtenus des tiers, • estimé à 30% (taux de VA). • Ce marché des services existe et représente une • manne financière importante à saisir. • Cette opportunité, encore ouverte, sera naturellement exploitée, par d’autres acteurs qui n’auront cependant pas les contraintes de service public ou qui sont des opérateurs de Télécom ou Internet. Malick NDIAYE DGA-RTS
La nécessité de développer de nouveaux services • Les nouvelles technologies offrent la possibilité de créer des émissions entièrement interactives ou de rendre interactive les émissions classiques déjà connues du public. • La jeunesse qui représente la majorité de la population est acquise à l’interactivité, grâce à la multiplicité des téléphones mobiles. Malick NDIAYE DGA-RTS
La nécessité de développer de nouveaux services • Afin de saisir pleinement ces nouvelles opportunités d’un secteur en évolution, la RTS vient de créer un pôle exclusivement chargé de développer les services à valeur ajoutée et l’interactivité, dénommé • (pour RTS interactive) Malick NDIAYE DGA-RTS
La nécessité de développer de nouveaux services • Ce pôle sera particulièrement chargé des services à valeur ajoutées, mobile, internet, la production et la diffusion numériques, la numérisation et l’exploitation des archives audiovisuelles. • Il fonctionnera avec beaucoup de souplesse et de réactivité et sera doté de tous les moyens nécessaires pour assurer un bon développement de ces nouveaux services. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif • Les services interactifs • Vidéo on demand (VoD) • Système de vidéo à la demande dont le but commun est de permettre à des individus de choisir des vidéos d'un serveur central, pour les visualiser sur un écran de télévision ou d’ordinateur. • Pay per view • Système de diffusion d’un programme à une heure précise moyennant un paiement à distance. Les activités ciblées peuvent être, les manifestations culturelles ou sportives, les formations en directe, les grands films,.... Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif • Services commerciaux ou Transactionnels • Services commerciaux de vente en directe à travers des boutiques virtuelles liées ou non à des émissions de TV, et de transaction avec des services financiers ou bancaires: • les petites annonces, • le téléchargement des jeux, sonneries, images, logos, • le service de prise de pari à domicile pour le PMU, ainsi que le paiement des gains à distance, • La consultation de compte, ainsi que les opérations bancaires Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif • Services Audiotex et SMS • Service permettant d'accéder, à partir d'un téléphone, à des sources de données vocales, appelé aussi service vocal interactif. Largement demandée au niveau des radios, cette activité peut générer des recettes importantes : • Jeux radiophoniques , télévisuels • Dédicaces, Questions, réponses. • Internet à haut debit • Certains équipements permettent aujourd’hui , en plus de la réception de bouquets de chaînes TV, d’offrir une connection à haut débit sur internet. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif • Mobile TV • Le téléphone mobile est devenu le futur écran de télévision avec les portables de troisième génération sur lequel, on prévoit de diffuser à des abonnés spécifiques, des flashs d’information formatés pour ce support. • Services d’information et de consultation • Service purement informatif en partenariat avec les structures détentrices de contenus. • fil de l’agence de presse • information sur la météo nationale • etc… Malick NDIAYE DGA-RTS
Les services du pôle interactif • Production numérique • Le taux de production est relativement faible au niveau de la RTS (5.86% des dépenses globales), celui de la production numérique est inexistant, il n’existe aucun lecteur de DVD appartenant à la RTS, encore moins un graveur de DVD ou CD. • Archivage numérique • Numériser les archives et les exploiter professionnellement et commercialement. Le gisement constitué par les archives audiovisuel de la RTS est exploité par les opérateurs privés (par des voies détournées), en plus d’être conservées dans de mauvaises conditions. Malick NDIAYE DGA-RTS
L’expérience de la TV sur ADSL Malick NDIAYE DGA-RTS
L’expérience de la TV sur ADSL • La SONATEL a lancé en 2005, un projet de services audiovisuels enrichis basé sur le support ADSL. • La phase test a duré de janvier à août 2005 avec la participation de 200 abonnés pour un accès à la télévision interactive, à la télévision à la demande et au cinéma. • L’opérateur fournit le décodeur, la télécommande, le modem, la carte d’accès , les mots de passe personnels, les câbles d’installation, ainsi qu’une notice d’installation. Malick NDIAYE DGA-RTS
L’expérience de la TV sur ADSL • Le marché adressable à Dakar représente 20.000 abonnés , grâce à la technologie ADSL dont le déploiement à Dakar a nécessité plus d’un milliard de francs de financement. • Sur le plan technologique, la norme MPEG2 a été retenue pour la compression de l’image, durant la phase expérimentale. • L’offre de la télévision sur ADSL est faite en plus de celle d’Internet, mais facturée séparément ainsi que la VoD. Malick NDIAYE DGA-RTS
L’expérience de la TV sur ADSL • À l’issue de la phase test, 2 enseignements à tirer : • Sur le technique : tout fonctionne bien , la qualité du service équivaut à ce que France Télécom offre sur « Maligne TV » en France, d’ailleurs 2/3 des testeurs ont manifesté leur souhait de s’abonner. • Sur le plan logistique : Tout sera mis en œuvre pour respecter les délais d’installation au lancement du service prévu dans le premier semestre de 2006. Malick NDIAYE DGA-RTS
L’expérience de la TV sur ADSL • Si l’expérience de TV ADSL a bien réussi, c’est en grande partie grâce à la qualité du réseau de l’opérateur SONATEL • Le principal fournisseur de contenus, partenaire de l’opération est Canal horizon, filiale africaine de la chaîne Canal +. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • « Nous ne sommes ni diffuseur ni fournisseur de contenu. Nous restons opérateur télécoms et c’est-à-dire que nous fournissons des infrastructures de haut débit à nos partenaires, à chacun son métier » Marc Renard PCA de la SONATEL • Dans cette mutation imposée par la convergence des technologies, les opérateurs historiques audiovisuels accusent un retard flagrant. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • Les opérateurs de télécom sont eux déjà dans la course, ils prennent en charge les développement en cours et imposent leur rythme et leur technologie. • Explication : Le secteur des télécommunication a été généralement libéralisé en Afrique à partir de 1996, alors celui de l’audiovisuel est encore sous un quasi monopole dans la plupart des pays. Les Telco ont donc développés des réflexes concurrentiels et d’agressivité. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • Les organes de régulation sont également pris de court et sont textuellement limités par leurs attributions ou ne disposent pas de moyens d’action. • Dans la loi portant code des télécoms, il est indiqué que les services de Télécommunication sont : toute prestation incluant la transmission ou l’acheminement de signaux ou une combinaison de ces fonctions par des procédés de télécommunications. Ne sont pas concernés les services audiovisuels. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • Cela signifie que le champ de régulation de l’ART aujourd’hui étendu à la poste ( devenue ARTP) , ne s’étend pas aux médias.(hormis la gestion technique des fréquences et des équipements) • Cette compétence est dévolue au CNRA (Conseil national de régulation de l’Audiovisuel) qui dans son article 2 indique que « tous les médias audiovisuels entrent dans son champ de compétence quel que soit leur statut juridique » Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • La convergence des technologies a rendu complexe la délimitation des frontières entre ces différentes compétences. • Le confinement des métiers (Télécom, Audiovisuel, informatique) dans des espaces privilégiés n’est plus respecté . • Conséquence : on est en présence de champs d’activités dont aucune des parties n’assure la régulation de manière formelle ou toute seule. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • La TV sur ADSL reste malgré tout, de la télévision et doit être naturellement soumise aux autorisations et cahiers des charges généralement imposés aux diffuseurs. • Ceci permettrait de mieux prendre en compte les problèmes éthiques , la question de la propriété intellectuelle, celle de la protection des mineurs et de la sécurité publique. Malick NDIAYE DGA-RTS
Les questions juridiques soulevées • Objectif recherché : bénéficier au maximum des avancées technologiques dans la limite des compétences et du métier de chacun, et le respect des lois et règlements en vigueur. • D’où l’impératif de mettre à jour les textes en vigueur de part et d’autre afin d’intégrer la convergence technologique et ses impacts. Malick NDIAYE DGA-RTS
Annexes Malick NDIAYE DGA-RTS
Schéma simplifié de la convergence technologique Malick NDIAYE DGA-RTS
Schéma de diffusion d'une application de télévision interactive 4 2 Gestionnaires de base de données ( texte, son, images, vidéo ) Editeurs du service de télévisioninteractive 1 Mode de diffusion Données utilisées par le service Clients / Prospects Centre de Diffusion Numérique Serveur d'application interactive Satellite 5 Câble Centre d'appel Utilisateurs Opérateur de la plate-forme d'accès aux services de TVi 3 Numérique hertzien Modem Décodeur Ligne téléphonique Données mises à jour Données mises à jour Malick NDIAYE DGA-RTS Source: IDP & Studio Grolier
Merci de votre attention Malick NDIAYE Directeur Général Adjoint de la Radiodiffusion télévision du Sénégal RTS Malick NDIAYE DGA-RTS