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L’éthique. L’euthanasie. L’acharnement thérapeutique. La chirurgie esthétique. L’avortement L’IVG. L’expérimentation animale. L’anorexie, la boulimie. Le cl ô nage. La taille zéro. Les bébés éprouvette. La manipulation génétique. Les dons d’organes. L’euthanasie.
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L’éthique L’euthanasie L’acharnement thérapeutique La chirurgie esthétique L’avortement L’IVG L’expérimentation animale L’anorexie, la boulimie Le clônage La taille zéro Les bébés éprouvette La manipulation génétique Les dons d’organes
Hier soir, ma femme et moi étions assis à table, à discuter de choses et d’autres. Puis nous en sommes venus à parler de l’euthanasie. Sur ce sujet délicat, du choix entre la vie et la mort, je lui dis: “Ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d’une machine et alimenté par le liquide d’une bouteille. Si tu me vois dans cet état, débranche les appareils qui me relient à la vie!” Elle s’est levée, a débranché la télé, a éteint l’ordinateur et a jeté ma bière.
Peut-on, au nom de l’aspect sacré de la vie, lui enlever toute sa beauté en maintenant en vie une personne qui souffre ? La souffrance, elle peut-être physique ou elle peut être morale, elle est celle du patient mais elle est aussi celle de l’entourage, du médecin et de toute la société qui ne sait comment soigner la douleur. L’Homme est le seul propriétaire de son corps et seul maître de sa vie. C’est à lui de décider de ce qu’il veut en faire et y donner la mort s’il le décide car il sait mieux que quiconque ce qu’il désire. L’être humain n’est-il qu’un « bout de viande » qu’il faut maintenir en vie à tout prix ? Ou est-il fait de sentiments et de sensation qui, elles seules, donnent un sens à la vie ?
redonne un sens à la vie en redonnant la dignité humaine aux mourants. • permet d’éviter la dégradation de l’individu, • permet d’éviter la perte de capacités physiques ou mentales qui détruisent l’image d’une personne auprès de ses proches ou d’elle-même • un être humain dans un état végétatif perd son statut d’être humain • sentiment d’être un fardeau et sentiment d’inutilité sociale à la fois. • les souffrances sont parfois trop peu prises en compte par les médecins • les mourants souhaitent accélérer la fin de leur vie
les proches décident plutôt que la personne qui souffre. L’euthanasie est plus « naturelle » que le maintien « artificiel » en vie à l’aide de tuyaux et de substances chimiques. • l’acharnement thérapeutique pour les maladies mortelles incurables est interdit par la loi • il ne faut pas « laisser mourir » sans « aider à mourir » • il ne faut pas rallonger la durée de la période de souffrance avant le décès. • on doit pouvoir choisir la « méthode » pour mourir : injection sans douleur plutôt qu’un arrêt respiratoire
la vie est un don. • De même que nous ne décidons pas d’être vivant, nous n’avons pas à décider d’être mort. • Un patient en phase terminale n’est pas apte à prendre des décisions raisonnées concernant la vie • c’est souvent quelqu’un d’autre qui prend la décision à sa place. • la souffrance du patient se confond avec celle de l’entourage. • l’entourage veut abréger les souffrances du patient mais c’est avant tout sa propre souffrance qu’il cherche à abréger.
Accepter l’euthanasie c’est ouvrir la porte aux plus grands dérapages : • les meurtres par l’entourage ou le médecin (pour cacher une erreur médicale). • le meurtre pour accélérer un héritage. • l’exercice de pressions morales de la part des proches • l’apparition de pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins • le développement de l’eugénisme L’euthanasie est une décision irréversible : imaginez qu’un remède soit trouvé un mois après que la personne soit euthanasiée. Ou imaginez une personne qui se trouve guérie et qu’elle vous dise : « Heureusement que je ne suis pas morte car maintenant je suis heureuse : je sais à quel point ma vie a de la valeur ».
Certains médecins considèrent que les progrès en matière d’anti-douleurs et de tranquillisants rendent l’euthanasie inutile. La mort est toujours un échec et aussi choquant que cela puisse paraître, on peut considérer « solution de facilité » • de la part du patient qui refuse de surmonter la douleur, • de la part de l’entourage qui veut cesser sa propre douleur • de voir un proche souffrir ou encore de la part d’un médecin qui ne sait que faire d’autre et pour lui éviter d’avoir à chercher d’autres solutions. Autoriser l’euthanasie, c’est légaliser un meurtre, un suicide ou un empoisonnement.
La chirurgie esthétique est devenue au fil du temps de plus en plus courante et de plus en plus accessible, on parle même aujourd’hui de tourisme médical.. Le nez crochu, les oreilles décollées, les seins trop gros, trop petits, trop bas… etc. Contre les complexes, deux solutions: soit s’accepter tel que l’on est, soit se faire refaire le portrait.
La chirurgie « plastique » vise à modeler ou à améliorer la fonction de certaines structures du corps déficientes ou endommagées • La chirurgie « reconstructive » est plus spécifique: déformation du visage, réimplantation de membres (microchirurgie), chirurgie de la main, chirurgie maxillo-faciale, brûlures, malformation ou perte de tissus (après un cancer par exemple), etc. • La chirurgie « esthétique » vise à embellir certaines caractéristiques anatomiques disgracieuses, soit congénitales, soit accidentelles ou après une maladie. Elle réduit les rides du visage ou des paupières, affine le nez, remodèle les seins, supprime les bourrelets graisseux au ventre ou aux cuisses, refaçonne les oreilles...
Avoir un corps parfait, bien proportionné de la tête aux pieds est le rêve de nombreuses femmes : visage rayonnant sans aucune ride, un beau sourire avec des dents en ligne éclatantes de blancheur, le nez droit, la bouche et les paupières fines, une belle silhouette, un ventre plat, des seins et des fesses … bref, un corps qui répond à la définition de la beauté mais aussi proportionnel au goût des hommes et à la mode. La chirurgie esthétique offre l’occasion de redécouvrir sa jeunesse, d’affiner sa silhouette, de corriger certains défauts qui causent un mal-être et des complexes. Appréciée des femmes, elle est devenue une tendance chez les hommes dans le but d’effacer les traces de l’âge et ou de corriger certaines disgrâces comme le ventre rond, le double menton, la calvitie…
Oui quand elle permet de remédier à de vrais handicaps défigurants. Non, car je ne suis pas persuadée qu'un implant en silicone puisse regonfler une estime défaillante, ni un coup de bistouri amputer des complexes solidement ancrés dans la psyché. Oui parce que l’instinct de beauté contrôle les rapports sociaux entre les hommes et les femmes. Ce qui me gêne c'est le message qu'elle transmet, celui d'une société qui n'accorde de valeur qu'à la perfection esthétique, à la beauté, à la minceur et à la jeunesse.
Les Françaises ne sont pas contentes de l'image que leur renvoie leur miroir. Selon un sondage récent, elles sont 87 % à vouloir changer quelque chose chez elles; pour y parvenir, 45 % sont prêtes à tenter la chirurgie esthétique. Cette dictature de l'image unique me révolte. Que l'on veuille continuer à présenter une apparence agréable en vieillissant, je le conçois très bien. Mais je ne suis pas prête à payer le prix de ces deux choses, pas prête à imposer à mon corps la violence de privations alimentaires ou d'incisions dans ma chair. Alors, évitons les ravages de la chirurgie esthétique, et apprenons à accepter nos imperfections, nos rondeurs voluptueuses ou nos rides expressives.
LA VIVISECTION,L’EXPÉRIMENTATION ANIMALE Pour ou contre?
DÉFINITIONS Emprisonner Transférer des tissus d’organes Brûler avec de l’eau bouillante Soumettre à l’action de radiations Faire mourir par la soif Couper un membre Frapper d’un coup qui étourdit Sonde creuse insérée dans un organisme Faire mourir par la faim
soluTION Emprisonner Transférer des tissus d’organes Brûler avec de l’eau bouillante Soumettre à l’action de radiations Faire mourir par la soif Couper un membre Frapper d’un coup qui étourdit Sonde creuse insérée dans un organisme Faire mourir par la faim
La question de savoir si les animaux peuvent être utilisés pour prédire les réactions des êtres humains aux médicaments et autres produits est un sujet très controversé.
Il ne faut pas se laisser impressionner par la science de l’expérimentation animale. Cette pratique justifie que l’on aveugle, empoisonne ou ébouillante de manière délibérée des créatures vivantes ou qu’on leur provoque sciemment des maladies douloureuses. Cela déclenche inévitablement une vive répulsion chez les personnes faisant preuve de compassion envers le monde vivant.
Mais les arguments contre ne concernent pas que la cruauté. C’est particulièrement important de formuler de solides objections scientifiques car ceux qui défendent ces pratiques tentent toujours de se justifier en prétextant ce choix: ou on épargne les animaux dans les laboratoires ou on sauve les enfants de maladies et de la mort. L’argument scientifique peut paraître intimidant et complexe sans avoir des connaissances spécifiques et scientifiques. En fait, c’est une simple question de bon sens.
Actuellement, tous les médicaments doivent d’abord être longuement testés sur des animaux, qui présentent souvent des réactions souvent radicalement différentes des nôtres. Mais l’expérimentation animale est de plus en plus remise en question parce que: • les animaux sont biologiquement très différents des humains. • les animaux de laboratoire sont en bonne santé au début des expériences et doivent être rendus malades de façon artificielle.
Six jeunes hommes, volontaires sains pour un essai clinique d’un médicament au Royaume Uni, ont failli mourir après injection, alors que cette même molécule avait été préalablement longuement testée sans problème et à des doses très supérieures sur des lapins et des singes. • Si des réactions aussi graves sont rares, les effets toxiques constatés sur les humains sont très fréquents: neuf médicaments sur dix déjà testés sur des animaux échouent aux tests sur l’homme. • Environ 20 000 patients humains victimes de l’industrie pharmaceutique décèdent chaque année en France. La réglementation doit sans délai abolir ces tests sur des animaux qui ne garantissent pas le succès sur l’homme, et qui peuvent, au contraire, masquer la toxicité des médicaments pour nous.
On estime que chaque année, des millions d’animaux font l’objet d’expériences: 7 millions en France, 800 millions à travers le monde. Dans les laboratoires, 90 % des animaux utilisés sont des rats, des souris, des poissons ou de la volaille. 18 espèces animales différentes servent pour la recherche, pour tester des produits et dans l’enseignement. Victimes de la science : chats, chiens, primates, grenouilles, insectes, oiseaux, lapins, veaux, cochons, hamsters.
Oui ou non? La génétique et ses dilemmes
Un organisme transgénique est un organisme qui… Un OGM est un organisme ayant subi… Les OGM sont utilisés dans de nombreux secteurs:… On change les caractéristiques génétiques en… une modification génétique dans le but de lui donner de nouvelles propriétés. ajoutant, supprimant ou remplaçant au moins un gène. n’existe pas en tant que tel dans la nature, c’est un organisme totalement artificiel. industrie, médecine, agriculture, agro-alimentaire…
1=C Un OGM est un organisme ayant subi une modification génétique dans le but de donner de nouvelles propriétés. 2=A On change les caractéristiques génétiques en ajoutant, supprimant ou remplaçant au moins un gène. 3=D Un organisme transgénique est un organisme qui n’existe pas en tant que tel dans la nature, c’est un organisme totalement artificiel. 4=B Les OGM sont utilisés dans de nombreux secteurs: industrie, médecine, agriculture, agro-alimentaire…
En France, la première culture transgénique d’un maïs a été autorisée fin novembre 1997. • Ce maïs a reçu trois gènes étrangers qui le rendent capables de résister aux chenilles d’un papillon parasite, la pyrale. • On en cultive déjà des millions d’hectares par an. On produit non seulement des maïs, soja, colza et cotons modifiés mais aussi des légumes comme des courges, des tomates, des pommes de terre, du riz... • Les aliments issus de ces variétés “artificielles” sont devenus banals dans les supermarchés, pourtant, en Europe, les consommateurs sont encore très réticents à les manger.
Moins de pertes de récoltes • Meilleure valeur nutritive • Animaux de ferme plus productifs • Durée de conservation plus longue • Meilleure résistance aux intempéries • (gelées, chaleur torride, sécheresse) • Cultures plus résistantes aux infestations • Meilleure résistance aux insectes nuisibles, donc réduction du besoin d’insecticide
Danger de maladies génétiques • Valeur nutritive artificielle • Peut provoquer des allergies • Certains OGM résistent aux antibiotiques • Possibilité de cross-contamination • Danger de formes de vie “incontrôlables”
On a ajouté au saumon d’atlantique un gène de l’hormone de croissance et un autre gène pour qu’il puisse même se développer dans les eaux froides. La vitesse de croissance est de 30 à 60% plus élevée et le poisson est prêt à être mangé en 19 mois au lieu de 3 ans pour les saumons d’élevage ordinaires. • Avec l’hormone de croissance on a réussi à générer des porcs plus maigres et plus musclés mais plus sensibles à la pneumonie et l’arthrite. Le projet a été abandonné. • Plusieurs modifications ont été effectuées chez la vache afin de changer la composition de son lait, augmenter la production, diminuer la teneur en lactose, faciliter la fabrication du fromage, augmenter les oméga-3.
1. Devrait-on autoriser un blé génétiquement modifié qui permette de conserver les gâteaux plus longtemps? 2. Accepteriez-vous un blé génétiquement modifié qui ait pour but une plus grande résistance à la sécheresse? 3. Devrait-on ajouter un gène de scorpion vénéneux au blé pour qu’il puisse mieux Résister à certains insectes d’Afrique? 4. Devrait on transmettre des gènes humains à des vaches afin que leur lait puisse traiter le diabète ou l’hémophilie?
Devrait-on élever des animaux dont les organes puissent servir à des greffes humaines? Devrait-on modifier les gènes d’un être humain afin qu’il puisse guérir d’une maladie? Accepteriez-vous de subir un test qui permette de découvrir la présence d’un gène lié à une maladie génétique?
Je suis dans une situation difficile. C’est à dire que je suis contre les tests sur les animaux, s’ils ne sont pas nécessaires. Mais puisque mon avenir dépend des recherches médicales dans le domaine des études génétiques, je ne peux pas dire que je sois contre tous les tests sur les animaux. En dernière analyse, la vie humaine est plus importante que la vie des animaux. Il faut respecter les droits des animaux, ne pas abuser de leur sécurité, mais il faut quand-même reconnaître que les tests peuvent apporter des bénéfices énormes pour certains individus.
sauve la vie des patients • la survie et la qualité de vie des personnes greffées ne cesse de s’améliorer. • 80 % des greffons sont encore parfaitement fonctionnels 5 ans après la greffe • la vie d’une personne greffée est aujourd’hui beaucoup plus agréable et proche de la normale
C’est contre la Nature • C’est interdit par certaines religions • Danger d’atteinte à l’intégrité du corps d’une personne vivante ou d’une personne décédée. • Danger de rejet d’un corps étranger dans l’organisme • Diminution des capacités de défense de l'organisme contre les bactéries • Risque de réactions au soleil, aux tumeurs, au cancer
En France, la loi de Bioéthique du 6 août 2004 adopte le principe du consentement présumé : • toute personne est considérée consentante au don d'éléments de son corps après sa mort, en vue de greffe, si elle n'a pas manifesté son opposition de son vivant.
Nous sommes près de 8 personnes interrogées sur 10 à être favorables au don d’organes pour soi-même. Cependant, au moment du décès de l’être cher, plus de 40 % d’entre nous refusons le don. Il s’agit d’une décision respectable, douloureuse à assumer et qu’il n’est pas permis ici de juger. Mais si ce choix est si difficile, c’est aussi parce que souvent la personne décédée n’a pas fait connaître son intention de son vivant à ses proches ajoutant ainsi au drame de la disparition celui d’une pénible décision, lourde de sens et de conséquence.
Il est évident que ceci constitue un sujet délicat. Du point de vue légal, en Angleterre, l’avortement libre existe jusqu’à la seizième semaine; en France la date limite est plus tardive. La vérité est qu’il s’agit d’une décision difficile à prendre. Certains pensent que les femmes ont le droit de disposer de leur corps comme elles le veulent. De plus, ils sont d’avis que la suppression de l’avortement mènerait à une hausse du nombre d’avortements clandestins. D’autres sont persuadés que tuer un foetus va à l’encontre des droits de l’Homme; selon eux, c’est un péché mortel. N’oublions pas que les grossesses ne sont pas toutes identiques. Peut-on nier que les victimes de viol soient un cas à part? En aucun cas! La loi se doit de protéger les innocents, que ce soit le foetus ou la femme violée.
C’est un sujet delicat This is a controversial issue. Women have the right to make their own decisions about their bodies. Suppressing abortion would lead to an increase in illegal abortions. Killing an unborn child goes against human rights. Abortion is a mortal sin. Not all pregnancies are the same. Rape is a special case. It is the duty of the Law to protect the innocent, be it the mother or the foetus. les femmes ont le droit de disposer de leur corps comme elles le veulent la suppression de l’avortement mènerait à une hausse du nombre d’avortements clandestins tuer un foetus va à l’encontre des droits de l’Homme l’avortement est un péché mortel les grossesses ne sont pas toutes identiques Le viol est un cas à part La loi se doit de protéger les innocents, que ce soit le foetus ou la femme violée
A DÉBATTRE • Le clônage est inévitable. • L’expérimentation animale est nécessaire pour le progrès dans le domaine médical. • L’expérimentation animale est injustifiable. • Personne n’a le droit de tuer quelle que soit la raison. • Toute personne devrait avoir le droit de mourir dans la dignité. • le clônage reproductif constitue une atteinte à la dignité humaine. • Les OGM mettront fin à la faim dans le monde. • Manipuler le vivant, c’est contre la nature. • Ceux qui sont contre les OGM sont contre le progrès. • Supprimer l’avortement c’est contre la libération des femmes.