340 likes | 718 Views
Parti VII, chapitre 4 : La maîtrise de la procréation. I – Quels sont les mécanismes qui conditionnent une grossesse ? A ) Travail de recherche. 1 ) Il faut que les gamètes se rencontrent
E N D
I – Quels sont les mécanismes qui conditionnent une grossesse ? A ) Travail de recherche. 1 ) Il faut que les gamètes se rencontrent a ) D’après vos connaissances et les docs 1, 2 p 320, 4 p 321 et le cadre vert p 321, expliquer pourquoi la période la plus propice pour qu’une grossesse soit entamée correspond aux 5 jours avant l’ovulation.
Document 1 p 320 : On constate qu’au niveau du col de l’utérus, l’endomètre sécrète la glaire cervicale qui est lâche au moment de l’ovulation, facilitant le passage des spz et donc l’accès à l’ovule en vu d’une fécondation et de la grossesse. En début de cycle le maillage est plus serré : il est plus complexe aux spz de passer.
Document 2 p 320 : Le maillage de la glaire est liée à sa filance qui est : - de 5cm jusqu’au 10e jour (maillage serré car peu de glaire qui est en plus visqueuse) - puis augmente jusqu’au 14e jour (ovulation) à 20 cm (maillage lâche car beaucoup de glaire qui « file ») - et diminue à 5cm au 20e où elle reste stable jusqu’à la fin du cycle. Les œstrogènes favorisant la sécrétion d’une grande quantité de glaire permettant sa filance : le pic de filance correspond au pic de glaire. Cela est confirmé car en absence d’œstrogène, il n’y a pas de glaire. La progestérone l’inhibant, la diminution de la filance est donc lié à l’augmentation de la progestérone après l’ovulation. Ce lien est confirmé par le fait qu’en l’absence d’ovulation et donc de corps jaune, la filance de la glaire se maintient.
Document 4 p 321 : On constate que dans le sperme les spz se déplacent sans orientation particulière alors qu’elle l’est avec présence de la glaire cervicale. La seule différence expérimentale étant la présence ou non de glaire cervicale, on déduit que la glaire permet d’orienter et d’accélérer le déplacement des spz. Cadre vert p 321 : Le moment où l’ovule est fécondable est 6 à 24h après l’ovulation. Les spz peuvent féconder un ovule jusqu’à 3 jours après leur dépôt dans le vagin.
Synthèse : La glaire cervicale est stimulée par les œstrogènes : elle augmente donc et devient de plus en plus abondante et filante, donc lâche durant la première moitié du cycle jusqu’au pic d’œstrogène avant l’ovulation (doc p 320). Comme elle oriente et accélère le déplacement des spz (4 p 321), on déduit que les quelques jours avant l’ovulation sont propice au passage des spz puisque la glaire est le plus lâche et abondante à ce moment là. Les spz étant viable 3 jours, cela leur laisse le temps d’arriver dans le pavillon de la trompe pour féconder l’ovule dès l’ovulation Comme l’ovule n’est viable que 24h après l’ovulation et qu’après l’ovulation la glaire diminue et se resserre diminuant les facilités de passage pour les spz, 1 j après l’ovulation, la fécondation est improbable.(cadre vert) Ainsi la période la plus propice pour avoir un rapport sexuel en vue d’une fécondation est quelques jours avant l’ovulation.
A quoi est dû le comportement sexuel du macaque ? 2 éjaculations/h, 10 intromissions/h, 13 montes/h chez le macaque témoin ? 0 pour les 3 après castration. Seule variation exp : castration donc castration explique arrêt comportement sexuel. Après injection testostérone (seule variation expérimentale) : 1 éjaculation/h,8 à 13 intromissions/h, 12 à 14 montes/h. Donc c’est la testostérone qui induit ces comportements.
2 ) Pour que la grossesse ait lieu, il ne doit pas y avoir de règles : Comment expliquer l’abence de règles pendant une grossesse ? D’après l’ensemble des documents expliquer l’absence de règles pendant une grossesse.
On constate que 6 jours après la fécondation, l’embryon s’implante dans l’endomètre utérin et sécrète de l’HCG via le placenta dans le sang de la mère le 14e après l’implantation (fin normal du cycle.
Document 2 : Enregistrement des concentrations plasmatiques d’HCG, œstradiol et progestérone. On observe que hCG dans le sang de la mère augmente à partir de la nidation jusqu’à 5ua à 8 semaines de grossesses. Puis hCG diminue rapidement jusqu’à 5ua à 17 semaines de grossesse (4 mois) puis plus lentement jusqu’à 0,2 ua à l’accouchement. Œstrogènes et progestérone augmente lentement jusqu’à 1ua à la 13e semaine (3 mois) puis plus rapidement jusqu’à 3ua à la 22e semaine, lentement jusqu’à 4ua à la 38e et diminue juste avant l’accouchement
Document 3 : Structure tridmentionnelles de LH et HCG LH et HCG ont la même structure 3D.
Document 4 : Expériences pour déterminer le rôle de HCG On a injecté des anti-corps anti-HCG à une femelle macaque gestante : Le taux de progestérone augmente de 6ng/mL à 11,5 ng/mL du 18e au 25e jour de grossesse chez la femelle macaque gestante témoin et diminue de 5 à 0 ng/mL chez la femelle macaque gestante qui a reçu des anti-corps antiHCG (seule condition expérimentale qui varie). On déduit que l’absence d’HCG due aux AC explique la diminution de progestérone donc que normalement HCG stimule la production de progestérone.
On a ensuite injecté HCG à une femme et observé la durée du cycle et le taux de progestérone : Le témoin a ses règles les 4 premiers jours du cycle qui dure 27 jours. Avec HCG 10000UI, la femme a 4 jours de règles et son cycle dure 35 jours. Avec HCG 20000UI, la femme a 4 jours de règles et son cycle dure 41 jours. Seule variable : injection HCG. On déduit que HCG allonge le cycle, retarde l’arrivée de nouvelle règle.
Le taux de progestérone est quasi nul jusqu'au 19e jour du cycle puis augmente à 7ng/mL jusqu’au 25e j puis diminue jusqu’à 0 jusqu’à 30.j (fin du 1er cycle). Au 2e cycle, il y a aussi un pic de progestérone mais plus tôt (15e j)) et moins intense (4ng/mL) et le cycle dure 25j. Au 3e cycle, on observe un pic jusqu’à 32ng/mL entre le 15e et le 25e j et le cycle dure 32j. Seule variable : injection HCG. Donc c’est HCG qui a augmenté la quantité progestérone.
Synthèse : Lorsque l’embryon s’implante dans l’utérus, il sécrète dans le sang HCG (doc1) qui mime l’action de LH (doc 3) c’est-à-dire stimule le corps jaune ce qui empêche la régression (connaissances). Il continue donc à produire œstradiol et progestérone (connaissance + doc 2 et 4) : l’endomètre utérin se maintient : il n’y a pas de règles : le cycle est arrêté (connaissances).
B ) Connaissances exigibles au bac sur les mécanismes qui conditionnent une grossesse. Pour qu’il y ait grossesse il faut que les gamètes se rencontrent ce qui conditionné : - en partie par la qualité de la glaire cervicale (sécrétion de l’endomètre) qui, lorsqu’elle est abondante, filante (donc lâche) stimule l’orientation et la vitesse du déplacement des spz, et permet leur passage. - Par le moment de l’ovulation : l’ovule n’étant fécondable que pendant 24h. - Par le moment du dépôt des spz : ils doivent être présent dans le 1/3 supérieur de la trompe pendant la brève période de l’ovulation. Comme les spz vivent maximum 3 jours dans l’utérus, ils doivent donc être déposés 1 à 2 jours avant l’ovulation pour être présent.
Cette rencontre des gamètes peut être facilitée par des comportements sexuels liés aux sécrétions hormonales. Chez les mammifères non hominidés : - l’acceptation du mâle par la femelle (=l’œstrus) favorisant la fécondation est ainsi déterminée par le pic d’œstrogène avant l’ovulation. - Le comportement de rut chez le mâle dépend de la sécrétion de testostérone et des stimuli émis par la femelle. Chez l’Homme, il y a dissociation entre les sécrétions hormonales et le comportement sexuel : l’Homme est capable de maîtriser sa procréation.
Pour qu’il y ait grossesse, il faut également que l’endomètre utérin reste en place pendant tout la grossesse. La disparition temporaire des menstruations est due à la sécrétion d’une hormone, HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) par l’embryon qui mime le rôle de LH en stimulant le corps jaune maintenant ainsi un taux élevé d’œstrogènes et de progestérone. HCG est détectable dans le sang et dans les urines (c’est ce qui est détecté par les tests de grossesse) : elle signale donc le début de la grossesse.
II – Comment éviter une grossesse ? A ) Travail de recherche. 1 ) Hypothèse : 2) D’après doc 2, 3 p 338, 4 et 6 p 339 expliquer l’action contraceptive de la pilule. P 338 : pilule = progestérone (dérivé). Or la progestérone inhibe LH. Donc pas de pic de LH, donc pas d’ovulation.
4 p 339 : pas de pic LH : pas ovulation : pas fécondation pas grossesse. 6 p 339 : peu glaire = maillage serré = spz passent mal + peu orientés et accélérés.
Doc 3 p 341 : quel est le rôle de RU 486 (pilule lendemain) ? 1er exp : Comparaison 1 et 2 endomètre pas dev en 1. Seule différence : progestérone +/-. Donc progestérone indispensable Comparaison 2 et 3 : développement utérus en 3 comme en 1. Seule différence : RU donc RU empêche dev utérus comme si elle empêchait action progestérone.
2e exp : ru 486 se fixe sur endomètre comme progestérone. Lot 3 : progestérone ne se fixe pas. Seule différence avec 2 : injection ru 486 avant celle de la progestérone marquée. donc ru 486 empêche fixation de la progestérone sur l’endomètre qui se détache par manque de stimulation de la progestérone.
B ) Connaissances exigibles au bac sur la régulation des naissances Il existe différents moyens contraceptifs : - Empêcher le dépôt des spermatozoïdes par l’utilisation du préservatif masculin. - Empêcher la rencontre des gamètes par l’utilisation du préservatif féminin, de spermicides, de la pilule (quotidienne ou du lendemain) qui modifie les taux plasmatiques d’hormones et donc les cycles féminins ce qui entraîne l’absence d’ovulation, l’absence de glaire (ou une trop faible quantité)… - Empêcher l’implantation de l’embryon par l’utilisation du stérilet, de la RU 486 qui est un analogue structural de la progestérone : elle se fixe sur les récepteurs de la progestérone des cellules de l’endomètre empêchant la fixation de la progestérone mais sans stimuler le récepteur. En absence de stimulation, l’endomètre se détache.
III – Pourquoi suivre médicalement une grossesse ? A ) Travail de recherche. D’après document p 342, 343 : quel est l’objectif du suivi de grossesse ?
Objectif surveillance : vérifier l’absence d’anomalie de développement.
B ) Connaissances exigibles au bac sur la surveillance médicale au cours d’une grossesse Pendant toute la grossesse la femme et son fœtus sont médicalement surveillés grâce à différents moyens de dépistage (=rechercher des anomalies) : - Analyses sanguines - Echographies. Si des doutes apparaissent quant au développement normal du fœtus, d’autres moyens d’investigation peuvent être utilisés pour diagnostiquer une anomalie grave du fœtus : - Amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique contenant des cellules du fœtus). - Choriocentèse (prélèvement des cellules du cordon).
IV – Comment permettre à un couple stérile d’avoir un enfant « biologique » ? A ) Travail de recherche. 1 ) Hypothèse : 2 ) Décrire le principe de l’insémination artificielle (doc 3 p 345), la FIVETE (doc p 346 et 3 p 347), et de l’ICSI (4 p 347)
B ) Connaissances exigibles au bac sur l’infertitilité et les techniques de procréation médicalement assistée. Il existe une grande diversité de causes d’infertilité. Différentes techniques médicales peuvent apporter des solutions : - L’insémination artificielle qui consiste à introduire dans l’utérus des spermatozoïdes du père ou d’un donneur. - La FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon. Les gamètes sont prélevés chez les parents grâce notamment à une stimulation ovarienne. Les gamètes sont ensuite mis en contact en laboratoire : la fécondation a lieu « in vitro ». L’embryon est ensuite implanté dans l’utérus en fin de cycle. - L’ICSI (Intra-Cytoplasmique Spermatozoïde Injection) consiste à injecter le spermatozoïde directement dans le cytoplasme de l’ovule in vitro. Encore une fois, la lourdeur médicale, psychologique et financière de l’ensemble de ces techniques soulèvent de nombreuses questions éthiques.
Dans le cas d’une détection d’anomalies graves, diverses mesures sont mises en œuvre qui peuvent aller jusqu’à proposer une IVG thérapeutique. L’ensemble de ces techniques de dépistages, de diagnostiques et thérapeutiques soulèvent de nombreuses questions éthiques (par exemple : l’IVG thérapeutique n’est-il pas une forme d’eugénisme ?).