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La vie au château du roi. Exposé présenté par Bonnet Kenny, San Juan Mathieu, Fontanier Antony 5 ème 1 2008-2009. I. Les habitants du château.
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La vie au château du roi Exposé présenté par Bonnet Kenny, San Juan Mathieu, Fontanier Antony 5ème 1 2008-2009
I. Les habitants du château Le Roi est à la tête du château et de ses habitants : il est propriétaire des terres et gouverne tous les habitants qui y vivent. Les vassaux, des petits seigneurs soumis à l’autorité du roi, les chevaliers, les paysans, sont à ses ordres. Il peut tout leur ordonner, le maître des lieux étant le personnage le plus important et le plus riche du château. Les vassaux sont au service du roi ; ils possèdent plusieurs terres confiées par le roi, et sont relativement riches par rapport aux chevaliers et aux paysans.
Un vassal prête hommage Hommage du comté de Clermont-en-Beauvaisis, copie d'un manuscrit de 1373-1376, France, XVIIe siècle - Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 20082 fol. 71
Hommage du comté de Clermont-en-Beauvaisis. Devant le château de Bulles, le duc Louis II de Bourbon reçoit l'hommage du seigneur châtelain du lieu, accompagné de son fils, et la clef symbolique des possessions qui sont rattachées à ce fief. Les bannières du suzerain et de son féal marquent l’alliance entre les deux seigneurs, et la porte du château figurée entrouverte et le pont-levis à demi baissé signifient que le seigneur de Bulles doit aide et secours au duc de Bourbon à qui il prête hommage.
Les chevaliers ne sont ni riches, ni pauvres ; ils ont pour mission de protéger le roi, les seigneurs et les paysans d’éventuels ennemis. Les paysans sont des habitants pauvres qui travaillent pour le roi et ses vassaux ; ils possèdent juste assez pour vivre. Rien ne leur appartient, tout est la propriété du roi.
Juché, à droite, sur une montagne, le château commande tout le terroir. Son pouvoir est relayé, au niveau local, par celui des châtelains résidant en maisons fortes, mieux inscrite dans le tissu de l'habitat, souvent au centre des villages et face à l'église. Cartulaire du couvent des Billettes, France, vers 1520-1530 - Paris, BnF, département des Manuscrits, Latin 10981, fol. 1-2 A la tête d’un terroir
Si le château tient le devant de la scène, tout noble doit rester conscient qu'il doit aide et protection aux travailleurs et à leurs outils de travail. Ici, deux types de vie semblent en tout s’opposer : le riche palais en pierre de taille et la cabane mobile du berger, en bois. Mais ils sont en réalité indissociables, ce que l'image veut rappeler à ses nobles lecteurs. Valère Maxime, Faits et dits mémorables, France, XVe siècle - Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6185 fol. 112v. Le devoir de protection
II. La vie au château La vie au château est rythmée par des activités quotidiennes comme les fêtes, les chants et les tournois. Le roi et sa suite, lorsqu’ils ne sont pas en temps de guerre, vaquent à diverses occupations, pour la plupart ludiques, qui rendent leur existence plus palpitante.
Les femmes disposaient de selles latérales, et les malades ou les personnes âgées de litières voire de palanquins pour épargner leur santé. Joanne de Columna, More historiarum ab orbe condito ad annum Christi 1290, France, XVe siècle Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 4915 fol. 62v. L'équitation Plaisir et nécessité à la fois, l'équitation est quotidiennement pratiquée. Des déplacements constants de la noblesse au simple agrément de la promenade, savoir monter à cheval était une obligation de classe. Enseigné très jeune aux enfants, l'équitation concerne hommes et femmes, jeunes et vieux. Le roi et sa suite montent quotidiennement à cheval pour rester en condition et se préparer à une éventuelle guerre.
Un roi a besoin de rayonner, d’être vu et reconnu par ceux qui l’entourent et le servent. Des banquets, des fêtes et des joutes sont alors organisés au palais.
Joutes de Betanzos entre Renaud de Roye et Jean Hollland. Jean Froissart, Chroniques, Flandre, Bruges, XVe siècle - Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 2645 fol. 187 Distraction appréciée des dames, mais aussi et surtout occasion de faire ses preuves pour les jeunes gens et de tenir leur rang pour les combattants chevronnés, joutes et tournois, à pied ou à cheval, sont un morceau de bravoure dont la suite royale appréciait particulièrement être la spectatrice. Joutes de Bordeaux entre Guillaume de Montferran et Gui de La Rochefoucauld. Jean Froissart, Chroniques, Flandre, Bruges, XVe siècle Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 2645 fol. 164v.
Les grands châteaux urbains offraient, au contraire des petits donjons de montagne, de multiples sujets de distraction, parmi lesquels joutes et tournois jouaient un rôle majeur. Seule la haute aristocratie, riche et puissante, pouvait se permettre de telles festivités, où les nobles de moins hautes lignées venaient concourir pour gagner leur vie, emportant des prix en numéraire ou en bijoux, voire pour faire carrière dans les cours princières.
Fête au palais René d'Anjou, Livre des tournois, France, XVe siècle Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 2692 fol. 47v.-48
La chasse n’est pas qu’un sport de noble. Elle était surtout pratiquée pour se nourrir. Toutefois, le prix du matériel étant très élevé, peu nombreux sont les paysans qui pouvaient manger de la viande. Le seigneurs passaient quant à eux souvent leur temps libre à pratiquer cette activité. La chasse
Dans le château et ses domaines, le roi fait la loi. Il est riche et règne sur le château et ses habitants, tous à son service. Les seigneurs ont eux aussi un château, mais souvent plus petit que celui du roi. Les chevaliers doivent servir et protéger le roi et ses vassaux. Lorsqu’ils ne joutent pas, les chevaliers combattent en l’honneur du roi. Ce dernier doit constamment prouver sa grandeur et organise pour cela, entre les parties de chasse, des fêtes et banquets qui rythment la vie au château. CONCLUSION