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Le plaisir de lire à l ’ école : une double imposture!!!. SPVal – Novembre 2012 Stéphane HOEBEN - www.shdf.be. Kisuije ? Pourquoi le dire? Et en lecture?. Présentation Plan de l ’ intervention L ’ imposture du plaisir à l ’ école. 3. Clarification autour du lire
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Le plaisir de lire à l’école : une double imposture!!! SPVal – Novembre 2012 Stéphane HOEBEN - www.shdf.be
Présentation Plan de l’intervention L’imposture du plaisir à l’école 3. Clarification autour du lire 4. L’imposture du plaisir de lire à l’école Que faire ??? Conclusion 1. Plan de l’intervention
1. L’imposture du plaisir « à l’école »De quel droit s’occupe-t-on du plaisir de l’autre?(Violation de l’intimité)
1. L’imposture du plaisir à l’écoleEst-ce une mission pour l’école que de créer le plaisir?
1. L’imposture du plaisir à l’écoleQuel lien faites-vous entre l’apprentissage et le plaisir?
1. L’imposture du plaisir à l’écoleLe limbique doit être “neutralisé” positivement ou négativement pour permettre l’apprentissage.
1. L’imposture du plaisir à l’écoleLe cortex doit se souvenirde plaisirs vécus et se construire des perspectives de plaisir.
1. L’imposture du plaisir à l’école« Apprendre …n’est pas un jeumais ce ne doit pas être non plusune souffrance.”J. Fijalkow
1. L’imposture du plaisir à l’écoleContrairement à l’article,je trouve vraiment très intelligent de remplacer le mot “plaisir”par “intérêt” (aspect cognitif)ou par “besoin” (aspect instrumental)
Bien entendu,l’école doit éviterde devenirun « déplaisir »,une « violence ».
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Avec les lettres a - e - b - r – r mises dans un ordre bien précis : Je peux créer le mot « arbre » Je peux créer le mot « barre » MAIS je ne ferai du sens que dans un texte (contexte = cum textus)
Origine du mot texte C'est le nom latin textus, qui a donné également en français tissu et textile. Mais si le texte est bien à considérer comme une matière composée, sa composition n'est pas toujours visible en surface. Étudier un texte, et apprendre à comprendre et rédiger des textes, demandent donc une réflexion sur son architecture, sur les réseaux (ou si l'on veut les "fils") qui le sous-tendent.
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Pourquoi faudrait-il du plaisir quand on lit ? • Pourquoi pas le plaisir de la chimie? • ... le plaisir du calcul? • … le plaisir de la résolution de problème? • … le plaisir de la grammaire?
Pourquoi faudrait-il du plaisir quand on lit ? • Parce que c’est le hobby d’une certaine catégorie sociale…
Pourquoi faudrait-il du plaisir quand on lit ? • Parce qu’on est conditionné dans une lecture de narrations…
« Ces pays lointains rencontrés au-dedans de soi quand on lit, ce monde intérieur dont on apprend à dessiner les contours au fil des pages que l’on feuillette, sont l’objet de ce livre : en son cœur, il y a l’expérience intime, singulière, des lecteurs et des lectrices.M. Petit Eloge de la lecture. La construction de soi. p. 5.
Aucune autorité ne peut contrôler totalement la façon dont un texte est lu, compris, interprété. Souvent le lecteur fait subir au texte des traitements d’une désinvolture déconcertante, quand bien même il entretient avec l’objet-livre un rapport en apparence respectueux.Michèle Petit Eloge de la lecture. La construction de soi. p. 17.
N’y a-t-il pas une erreur conceptuelle? Ce n’est pas lire qui me fait plaisir, c’est le texte que je lis… J’aime lire pour m’évader mais je ne lis pas de livres pédagogiques… Heureusement que mon oncologue lit pour s’informer, lui!!!!
N’y a-t-il pas une erreur conceptuelle? Ce n’est pas lire qui me fait plaisir, c’est le texte que je lis… J’aime lire pour m’évader mais je ne lis pas de livres pédagogiques… Heureusement que mon oncologue lit pour s’informer, lui!!!!
Fijalkow (Résonance 3/2012) Il faudrait …. ne pas parler du plaisir de lire… mais des plaisirs de lire qui se déclinent de façon diverses • Plaisir de l’imaginaire, du rêve… • Plaisir proprement littéraire…. • Plaisir de savoir, de comprendre… • Plaisir vendant du sentiment de grandir… • Plaisir de partager du plaisir…
Il y a manifestement une confusion entre le moyen d’entrer en contact avec l’écrit (LIRE) et l’effet produit par le texte compris (PLAISIR).
Cette confusion conjuguée à la prédominance des textes narratifs imaginaires dans les pratiques scolaires amène à la “fabrication” involontaire par l’école D’UN GRAND NOMBRE DE NON-LECTEURS!!!!
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Distinguer l’acte de lire de son support. Bien entendu, au plus je suis compétent dans un domaine, au moins celui-ci me demande d’efforts.
Et si on leur apprenait enfin à lire? SANS LES DEGOUTER
Qu’est-ce qu’apprendre à lire? Un ensemble de compétences 1. Orienter sa lecture en fonction de la situation de communication. 2. Elaborer des significations. 3. Dégager l’organisation générale d’un texte. 4. Percevoir la cohérence entre phrases et groupes de phrases. 5. Interpréter les unités lexicales et grammaticales. 6. Interpréter les indices graphiques et orthographiques. 7. Percevoir la dimension non verbale d’un texte.
Elaborer des significations (LIR 2)- Lire, c’est apprendre à reformuler avec des images, avec mes mots ou d’autres mots ce qui est écrit.- Lire, c’est apprendre à anticiper, à formuler des hypothèses.- Lire, c’est apprendre à mettre une idée de sa tête à côté d’une idée du texte. (Lien avec la mémoire épisodique) Pour s’en méfier ou s’appuyer…- Lire, c’est apprendre à construire une « nouvelle idée » à partir de plusieurs idées écrites dans le texte. (Inférer)- Lire, c’est apprendre à …
Akavak (James HOUSTON)Akavak n’a pas encore quatorze ans. Et pourtant c’est à lui que revient la responsabilité d’accompagner son grand-père jusqu’au Kokjuak, région lointaine par-delà les montagnes glacées du Canada du Nord. Grand-père a promis de revoir son frère avant de mourir, et il sent que son heure est proche. Que de souffrances, que de privations, que de dangers pour ce garçon courageux et tenace au milieu d’une nature hostile. Un récit passionnant.Recopie les phrases de l’auteur qui disent la même chose :1. Akavak protègera son grand-père.2. Akavak n’est pas encore adulte.3. Le voyage sera difficile.4. Grand-père sait qu’il va mourir.5. Akavak va manquer de nourriture.6. Une aventure qui vous tiendra en haleine.
Pour une question de densité de l’information (phrase = des idées)Les élèves ont lu 4 textes. (Envol 7e)Réponds aux questions :- Qu’est-ce que le groupe d’Antoineest alléacheté?a) Il s’agit d’un groupe.b) Antoine fait partie du groupe.c) Le groupe a acheté quelque chose.d) Pour acheter, le groupe a dû se déplacé.e) Je dois trouver l’objet ou les objets.
Quand m’a-t-on appris à transposer des phrases en idées et vice versa?Quand m’a-t-on appris à classer les idées en fonction d’un besoin, d’un thème? pour écrire un texte, pour argumenter de façon solide, pour catégoriser les mots (générique-spécifique).
Interpréter les unités lexicales et grammaticales (LIR 5)A. Je comprends qu’un texte est composé de mots séparés entre eux.B. Je comprends qu’un mot peut en contenir un autre.C. Je comprends qu’un mot a du sens dans un contexte.D. Je comprends les concepts de lettres, de mots, et de phrases.E. Je comprends qu’un son peut s’écrire de différentes manières.F. Je comprends que des mots ont des lettres identiques, de débuts ou finales identiques.G. Je comprends que des mots peuvent se remplacer par d’autres dans des textes (synonymes).H. Je comprends que des mots ont un sens plus large que d’autres (termes génériques et termes spécifiques).I. Je comprends que des mots font partie d’un domaine (vocabulaire poétique, scientifique, descriptif…)J. Je comprends que je peux modifier ou maintenir le sens d’un texte en ajoutant ou en supprimant des mots.