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DI DA CT IC A 2006 Les activités pour la classe. Les activités dans l’enseignement secondaire : une exigence moderne et refondatrice. Mercredi 25 octobre 2006 10h30 Michel GRATIAN. DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe. Le second degré ne peut plus être pensé isolément .
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DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Les activités dans l’enseignement secondaire : une exigencemoderne et refondatrice Mercredi 25 octobre 2006 10h30 Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Le second degré ne peut plus être pensé isolément. La récente Loi d’Orientation et de Programme pour l’Avenir de l’Ecole prescrit le Socle commun des connaissances et des compétences. Ce dernier se trouvedéfini depuis le mois de juillet dernier. Le Socle commun solidarise l’école primaire et le collège. Il induira le profil des lycéens ; il influera en conséquence sur les lycées. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe LE SOCLE COMMUN de connaissances et de compétences 1er DEGRE ECOLE PRIMAIRE 2nd DEGRE COLLEGE LYCEES Ecole Maternelle Ecole Élémentaire DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe J’ai retenu le plan suivant : 1-Cerner le sujet : les activités des élèves dans la classe 2-Etablir un lien d’exigence et de modernité entre les activités dans la classe et le socle commun. 3-Donner à comprendre la portée refondatrice des activités vis-à-vis de la politique éducative au sein de laquelle s’inscrit notre acte professionnel. 4-Nous sommes dans un contexte universitaire : la thèse s’accompagne, sinon d’une antithèse, du moins de précautions que je présenterai en regard des écueils. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves ? 2-Pourquoi les activités des élèves sont-elles une exigencemoderne ? 3-En quoi cette exigence est-elle refondatrice ? 4-Cette exigence présente des écueils DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe LES ACTIVITES : Nous posons ensemble la contexture d’une activité, qui est de portée transversale. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves ? Question ou Problème ELEVE ou groupe d’ELEVES SUPPORT ou DONNEES… consigne durée L’interaction entre l’élève (ou le groupe d’élèves) et le support produit des apprentissages qui portent sur du SAVOIR (notion) ainsi découvert à travers du SAVOIR FAIRE. Ce savoir tend ainsi à s’incorporer dans une COMPETENCE à consolider. Production DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Nous posons les présupposés d’une activité des élèves ; nous relevons quelques faux-sens, voire quelques contresens. -l’activité est un moment de création consciente par l’élève ; -l’activité se démarque de la seule manifestation « externe » d’une « activité ». Ainsi définie, l’activité des élèves pose le problème du « pouvoir » dans la classe. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves ? ELLE EST : -la découverte par les élèves d’une partie des connaissances -le temps donné aux élèves pour l’initiative personnelle et la créativité. -la conscience qu’ont les élèves de ce qu’ils recherchent -le droit pour les élèves de chercher, de « faire », de faire des erreurs -la rencontre entre le sens et les procédures -le fruit de consignes dont l’intention est comprise ELLE N’EST PAS : -une simple « activité extérieure » (« mouvements »)… -le seul recours au concret -la transposition en classe de « l’image latente de l’atelier producteur »… -la mise en situation d’exécution des élèves produisant par le biais d’un guidage qui « pense à leur place » DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Je souligne avec vous la double portée d’une activité des élèves. Ceci fait apparaître un lien fort entre activité et compétence…ainsi qu’une nouvelle approche de la formation aux méthodes (méthodologie en situation, au lieu de la méthodologie d’évocation marquant attachée à l’étude dirigée durant près d’une décennie). DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves ? Dans son acception la plus commune de situation d’apprentissage (ou de découverte) une activité des élèves a ainsi un double potentiel : Elle concourt à la couverture des contenus notionnels des programmes Elle concourt à la formation méthodologique des élèves Sous l’aspect d’une méthodologie en situation L’activité des élèves est ainsi en liaison forte avec des compétences à acquérir DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Nous devons aller plus loin : -une compétence représente le lien entre le « savoir » et le « faire ». -l’implication première du Socle commun peut se traduire par : être capable de « faire » en situation, tout en utilisant ses savoirs. Les activités sont créatrices de compétences dans l’acception requise par le socle commun. Les compétences traduisent du savoir en mouvement. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves : relation avec les compétences du socle commun Les compétences mobilisent des connaissances et des des méthodespour l’accomplissement d’une tâche / D.A. cycle central Parler de compétences, c’est parler de savoir comment (intelligence opérative) plutôt que simplement de savoirque /J.S. BRUNER Maîtriser le SOCLE COMMUN, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes, à l’école puis dans la vie. Chaque grande compétence du socle est conçue comme une combinaison de connaissances fondamentales pour notre temps, de capacités à mettre en œuvredans des situations variées B.O.E.N. 2006 – SOCLE COMMUN ACTIVITE Une compétence c’est du savoir en mouvement DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Je vais, en suivant, perturber ce premier niveau d’explicitation. J.S. BRUNER interpelle l’école : ce qui précède répond à l’interpellation que nous fait ce chercheur. Toutefois, la portée immédiate des activités se heurte à des limites théoriques : le « paradoxe de BRUNER » marque à la fois la portée et les limites des activités des élèves. C’est par l’analyse de sa pratique que l’enseignant doit résoudre le paradoxe de BRUNER : il convient lever les limites de l’activité des élèves tout en conservant la double portée de cette activité. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves : le paradoxe de BRUNER Personne n’enseigne en dehors de la situation concrète comme on le fait en milieu scolaire… /J.S. BRUNER L’activité représente un retour à un enseignement à partir de situations concrètes Le savoir décontextualisé, c’est-à-dire peu asservi à ses utilisations passées, porte en lui un pouvoir considérable […] Dès lors qu’il est réorganisé en systèmes formels qui l’affranchissent de sa rigidité fonctionnelle ? L’activité représente un modèle d’apprentissage contextualisé DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Cela nécessite d’approfondir la stratégie : -les cadres situés sur la partie gauche de la diapositive nous font retrouver l’intérêt et les limites des activités ; -Au centre de la diapositive : la formulation d’un savoir abstrait du contexte est un acte quotidiennement répété dans les classes (« résumé », « bilan », « nous retenons… ») ; cette phase constitue le noyau banal de la « trace écrite » ; -sur la partie droite de la diapositive, le temps de l’exercice du savoir représente ce que l’on omet couramment de faire [car « on n’a pas le temps »]. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves : vers une stratégie Situation d’exercice Situation de découverte par l’activité Savoir abstrait du contexte =éloigné du « faire » =savoir que Savoir remis en mouvement Savoir acquis en conditions dynamiques = savoir comment [faire] Savoir tout puissant Savoir opérant en de nouveaux contextes (compétences) Savoir limité au contexte DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Je pense avoir pu rétablir une compréhension… En suivant, je vais simplifier. Cette analyse conduit à une pratique qui est un tout. Ainsi, le socle commun des connaissances et des compétences provoque la réflexion sur les activités des élèves, et une révision de la pratique dans la classe. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 1-Qu’est ce qu’une activitédes élèves : vers une modélisation en cohérence avec le SOCLE COMMUN Décontextualisation Recontextualisations …aux CONTEXTES d’application de réinvestissement de transfert …au SAVOIR abstrait Du CONTEXTE d’acquisition… ACTIVITES ACTIVITES Maîtriser le SOCLE COMMUN, c’est être capable de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes [et variée], à l’école puis dans la vie… DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe L’EXIGENCE ET LA MODERNITE DES ACTIVITES : Pour cette année 2006-2007, M. Le Recteur de l’Académie de TOULOUSE a introduit les déclinaisons du Plan Académique de Formation par la formulation d’un nouveau contrat Société-Ecole. Les deux pôles de ce contrat sont la société et les élèves. Chaque pôle est labile. Ces deux pôles sont en équilibre dynamique. Il existe une réponse de Service Public à la problématique posée par ce dipôle : l’élaboration du socle commun traduit cette réponse par l’Ecole. Cette réponse vise l’insertion future des élèves dans la société, au prix d’une évolution effective de nos pratiques déterminée par les formations. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités des élèves sont-elles une exigencemoderne ? DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités des élèves sont-elles une exigencemoderne sociétale ? LA SOCIETE -une environnement en perpétuel mouvement -une adaptation permanente -une adaptabilité nécessaire LE SOCLE COMMUN -des apprentissages nouveaux -des découpages disciplinaires moins figés -une modification profonde de la relation élèves-enseignants LES ELEVES un public d’élèves marqué par la diversité LES ELEVES LE SERVICE PUBLIC D’EDUCATION met en place la diversification pédagogique en réponse à la diversité des élèves DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Créatrices de compétences dans l’acception requise par le socle commun, les activités sont une exigence : parce que les programmes inscrivent les activités des élèves dans la pratique obligatoire au collège, dans les lycées, à l’école primaire. A tous les degrés du cursus, dans tous les programmes apparaissent des questions, des réponses à rechercher, des connaissances à construire à partir de l’expérience (au sens large) que procurent les contextes…, la nécessité de mettre en ordre les savoirs élaborés… parce que les « courant pédagogiques » ont historiquement posé leur empreinte sur la « pédagogie officielle » actuelle, souvent à travers le premier degré. Les « activités, les « situations », le « sens des situations », la « conscience du sens » sont entrés dans le vocabulaire professionnel, et ont véhiculé autant de concepts. « L’éveil » exprime encore dans la mémoire collective la quintessence de ces courants avec la force du mythe Pour des raisons diverses, l’éveil représenta une dynamique sans programme et, plus tard, un programme dont la dynamique était éteinte. …/… DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire ? Les activités dans l’enseignement secondaire sont inscrites dans les PROGRAMMES Cette inscription se double d’uneincitation constante, dont le champ scientifique est un exemple LES PROGRAMMES RENOVES 6ème et 5ème -privilégier la construction du savoir par l’élève -l’élève doit comprendre l’intention de ce qu’il fait -l’enseignant organise et structure les connaissances à partir des travaux de la classe -les connaissances acquises sont mises en œuvre dans de nouveaux contextes LES PROGRAMMES DU LYCEE -pousser l’élève à se poser des questions, accepter tâtonnements, erreurs… -éviter de donner des réponses avant qu’il ait formulé les questions -les mathématiques se rapprochent des sciences expérimentales, par libération du poids du calcul… DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire ? Les activités dans l’enseignement secondaire représentent une continuité pédagogique avecl’ECOLE PRIMAIRE A L’ECOLE MATERNELLE : Les enfants passent de l’expérience immédiate à des connaissances Au CYCLE 2 : Les élèves catégorisent les connaissances [ainsi découvertes] Au CYCLE 3 : -Les LANGAGES contextes d’activités offerts par les disciplines -Les MATHEMATIQUES « orientation pragmatique »la démarche d’investigation -L’HISTOIRE ET GEOGRAPHIE former l’intelligence active opérations élémentaires de la construction du savoir DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire ? Les activités dans l’enseignement secondaire sont en filiation des « courants pédagogiques » influents dans le premier degré Les activités peuvent être utilisées pour présenter des problèmes typiques susceptibles d’être résolus par réflexion personnelle, par expérimentation, par acquisition d’un corps défini de connaissances Une telle méthode est centrée sur l’activité de l’esprit / J. DEWEY Dans la méthode active, on pose en son entier un problème à l’élève…Le problème, s’il est bien vivant dans la pensée de l’élève, est un agent directeur de recherche /J. PIAGET L’éveil a marqué « l’entrée des méthodes nouvelles dans la pédagogie officielle » : faire agir les enfants La prégnance du concept influe actuellement sur l’implantation de la démarche d’investigation DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Créatrices de compétences dans l’acception requise par le socle commun, les activités sont une exigence : parce qu’une lecture transversale des programmes de 6ème a dégagé la nécessité de faire acquérir des compétences générales qui conditionnent la réussite ultérieure des élèves qui entrent dans le second degré. Ces compétences sont le produit méthodologique d’activités menées dans les disciplines. parce que les élèves quittant le second degré justifient une évaluation par compétences dans le livret scolaire du baccalauréat. Cette évaluation nécessite l’observation des élèves au cours d’activités dans les disciplines ainsi que dans les T.P.E.…/… DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire Les activités dans l’enseignement secondaire sont en relation directe avec la lecture transversale des programmes de 6ème -relever l’information -organiser l’information -raisonner l’information -créer l’information -restituer l’information -gérer sa vie d’élève Cette lecture débouche sur l’identification des compétences générales conditionnant la REUSSITE SCOLAIRE et à mettre en place en 6ème DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire Les activités dans l’enseignement secondaire sont en relation directe avec la confection du livret scolaire des baccalauréats LES COMPETENCES A EVALUER -Recherche et analyse de l’information (Economie) -exploitation raisonnée de documents (Histoire et Géographie) -observation et analyse d’une situation saisie des données, formulation de problèmes (SVT) -capacité à interpréter les résultats(Champ scientifique) -exercice du jugement(Philosophie) -capacité à synthétiser(Toutes disciplines) -capacité à commenter et à exposer(Toutes disciplines) DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles une exigence moderne scolaire Les activités dans l’enseignement secondaire sont en relation directe avec les compétences à évaluer dans les Travaux Personnels Encadrés LES COMPETENCES A EVALUER -capacité à sélectionner et à analyser des informations -capacité à adapter la démarche au sujet -implication personnelle dans le travail en équipe -pertinence de la production au regard du sujet -clarté et qualité de la synthèse écrite -capacité à argumenter ses choix DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Les activités sont une exigence moderne : parce que l’insertion requiert des élèves non seulement savants mais rendus compétents : ils mobilisent leurs savoirs au gré des situations. parce que cette nouvelle approche recouvre la signification du socle commun, l’approche définie au sein de l’espace éducatif européen, les concepts fondateurs du P.I.S.A. à une échelle encore élargie. Au prix d’une pratique envisagée comme un tout, les activités dans la classe conditionnent l’accès des élèves et de notre pays à ces perspectives ouvertes sur un futur à l’échelle planétaire. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 2-Pourquoi les activités dans l’enseignement secondaire sont une exigence moderne ? Les connaissances à acquérir ne peuvent être dissociées des compétences qui en permettent la mise en œuvre /Objectifs Histoire Géographie au Cycle 3 Ce principe renvoie à l’espace éducatif européen : recommandation du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne : « compétences-clefs pour l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie » Ce principe renvoie au Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) : Mesure comparée des « connaissances et des compétences nécessaires tout au long de la vie » C’est le principe du socle commun directement lié à la L.O.P.A.E. du 23 avril 2005 DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe LES ACTIVITES REFONDATRICES : Les activités refondent la manière d’envisager le sens que les élèves doivent trouver à l’école elle-même : la pédagogie et les didactiques ont la charge de recréer du sens, faute duquel les élèves « n’entrent pas dans les activités ». Les activités refondent la définition du métier d’enseignant : un constructivisme productif a la charge de créer de la cohérence entre les didactiques (qui n’est pas l’uniformité), et donc la cohérence des équipes. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? L’apprentissage est le produit de l’expérience. L’apprentissage est plus facile quand cette expérience est délibérément et systématiquement recherchée par celui qui apprend. /F. SMITH « L’expérience », c’est-à-dire ici l’activité n’est engagée que si l’apprenant trouve un SENS PREMIER dans les situations. Au sein du découpage des disciplines, les activités refondent la RECHERCHE DU SENS… DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? par l’unité des démarches L’élève entre dans une activité et apprend s’il trouve du sens à cette activité « Les élèves ne sont pas révoltés par la difficulté, mais par l’absurdité des études » / Ph. MEIRIEU Penser c’est opérer analyser les opérations qui fondent les notions créer les situations telles que soient construites les opérations attendues /J. PIAGET Un métier repensé autour d’un constructivismeproductif DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Les activités déterminent la réécriture des programmes et la cohérence de ceux-ci, en faveur de situations et de stratégies mieux douées de signification pour les élèves. grands pôles transversaux (ils impliquent la cohérence des didactiques). domaines ou champs élargis et nouvellement dénommés. le champ scientifique en est l’exemple depuis l’école maternelle jusqu’au cycle terminal. les activités déterminent la mise en place des dispositifs interdisciplinaires DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? par la convergence des programmes ECOLE MATERNELLE ECOLE ELEMENTAIRE cycle 3 COLLEGE 6ème L’enseignement du français avec l’appui de toutes les disciplines doit amener les élèves à s’exprimer à l’écrit comme à l’oral D2 MLLF EC ELH DES D4 D3 EPS D1 D5 E. ART DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? par la convergence des programmes : exemple du champ scientifique ECOLE MATERNELLE ECOLE ELEMENTAIRE cycle 3 COLLEGE DECOUVRIR LE MONDE -sensations -matière -vivant -objets -espace -temps -formes/grandeurs -quantités/nombres Introduction commune à L’ENSEMBLE DES DISCIPLINES SCIENTIFIQUES DOMAINE D’EDUCATION SCIENTIFIQUE -Mathématiques -Sciences expérimentales -Technologie L’enseignement des sciences est construit comme UN TOUT, non comme des disciplines contiguës LYCEE EGT DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? par les « dispositifs » COLLEGE LYCEE EGT LES THEMES DE CONVERGENCE LES TPE LES IDD DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Les activités refondent la relation enseignant-élève et les rapports entre élèves : par la refondation du métier d’enseignant. par la reconsidération du « métier d’élève » Le bilan en est une densification des rapports « horizontaux » dans la classe, au détriment de l’exclusivité des relations exclusivement « verticales ». DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 3-En quoi les activités dans l’enseignement secondaire sont-elles refondatrices ? par la modification de la relation maître-élève -les enseignants posent aux élèves des questions ouvertes exigeant une recherche -l’enseignant est transitoirement en position d’incitateur et/ou de consultant -les élèves interagissent avec une part d’autonomie. -l’enseignant certifie et organise le savoir /d’après G. CHARPAK parla modificationdu métier d’enseignant et du métier d’élève DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe LES ECUEILS ET LES PRECAUTIONS EN REGARD DES ACTIVITES : Chacun va quitter cette rencontre persuadé que « les activités dans la classe sont solution à tout, que cela vient d’être démontré, en relation avec des découvertes récentes »… DIDACTICA est un lieu institutionnel, voire instituant ; le Salon prolonge et participe à l’explicitation de la politique éducative de l’Institution. DIDACTICA est également un lieu universitaire. Il y est exprimé la thèse, mais aussi les écueils et les précautions. La première précaution est de se garder d’oublier les leçons de l’histoire du système scolaire et de la pédagogie : les Instructions officielles du second degré, comme celles du premier degré soulignent les dérives possibles. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 4-Cette exigence présente des écueils des écueils enseignés par l’histoire de l’école 10 juin 2002 (ECOLE): « Au vu de l’expérience acquise, il importe d’éviter la dérive du « tout méthodologique » où l’acquisition de connaissances devient un objectif mineur par rapport aux procédures utilisées. » 2002 (ECOLE): «L’activité n’a pas à être mise en œuvre pour elle-même. Elle doit conduire à une nouvelle connaissance sans laquelle il ne saurait y avoir de démarche réussie. » 6 juillet 2004 (COLLEGE) : « Une couverture équilibrée des programmes reste cependant incompatible avec une construction permanente du savoir à partir d’activités. De façon mesurée, le professeur peut donc avoir recours à des exposés structurés» DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe DIDACTICA est un lieu de rencontre avec les livres et les manuels. Il importe de demeurer capable d’entendre les informations en retour adressées par la Société. Retenons aujourd’hui parmi celles-ci : le rapport des manuels actuels avec les savoirs ; le rapport des manuels actuels avec les apprentissages et donc les activités ; le rapport des manuels actuels avec l’égalité des chances. DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe 4-Cette exigence présente des écueils des écueils renvoyés par la société Premier réflexe des parents : chercher le cours dans le manuel. Cette quête a toutes les chances de se révéler vaine On apprend avec les manuels en classe On n’apprend pas dans les manuels Les manuels sont occupés par des documents Le savoir occupe au plus 20% des manuels /E. DAVIDENKOFF DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe En conclusion, la mise en place productive et formatrice d’activités pour les élèves dans la classe requiert : des professeurs formés (ils sont capables de « faire », et de justifier leur pratique) ; des professeurs ouverts sur le monde (ils sont capables d’entendre la société) des professeurs tournés vers l’analyse réflexive de leurs tâches dans l’environnement spécifique de l’acte professionnel (ils sont capables d’autoréguler leur pratique). DIDACTICA 2006 – Michel GRATIAN
DIDACTICA 2006 Les activités pour la classe Les activités dans l’enseignement secondaire : une exigencemoderne et refondatrice avec des professeurs formés, ouverts sur le monde tournés vers une pratiqueréfléchie. Mercredi 25 octobre 11h15 Michel GRATIAN