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Nutrition et santé publique. 1 adulte sur 5 présente une cholestérolémie > 2,5g/l 32% des décès sont dus aux maladies cardiovaculaires L ’alimentation intervient sur certains type de cancers (oropharyngés et digestifs) L ’ostéroporose qui entraine une fragilités osseuse concerne :
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Nutrition et santé publique • 1 adulte sur 5 présente une cholestérolémie > 2,5g/l • 32% des décès sont dus aux maladies cardiovaculaires • L ’alimentation intervient sur certains type de cancers (oropharyngés et digestifs) • L ’ostéroporose qui entraine une fragilités osseuse concerne : • 10 % des femmes à 50 ans • 20 % des femmes à 60 ans • 40 % des femmes à 75 ans • 2 à 2,5 % de la population est atteinte par le diabète (plus de 80 % sont dus à des surcharges pondérales et déséquilibre nutritionels)
Nutrition et santé publique • La nutrition est un facteur favorisant diverses pathologies sur lequel on peut interagir
Surpoids et obésité : définition • L ’obésité se mesure grâce à l ’IMC (indice de masse corporelle) ou BMI (Body mass index) • IMC = poids / taille au carré • Entre 18,5 et 24,9 = moindre risque • Entre 25 et 29,9 = surpoids • Supérieur à 30 = obésité • supérieur à 35 = obésité sévère • supérieur à 40 = obésité massive • Reconnue par l ’OMS comme une maladie grave à l ’origine de complications graves ou mortelles, c ’est un enjeu de santé publique mondiale
Surpoids et obésité : Les pathologies • L ’obésité est responsable de plus de 80% des diabètes de type 2 • 30 % des sujets obèses font des apnées du sommeil • Problèmes rhumatologiques (arthrose) • Risques cardiovasculaires importants • Certains cancers (estomac, prostate, reins, colon…) • Risque opératoire important
Surpoids et obésité : Evolution • Prévalence de l ’obésité adulte de 16,9 % et de surpoids de 32,4 % ( plus de surpoids chez les hommes) • Prévalence de l ’obésité infantile de 3,5 % et de surpoids de 14,3 % (indetique fille et garçon) • prévalence de l’obésité qui augmente avec l'âge pour atteindre 24% chez les 55-74 ans chez les hommes et les femmes • prévalence de l'obésité sévère (indice de masse corporelle > 35 et <40) à 3,4%
Surpoids et obésité : Evolution • Une étude menée avec l'Education Nationale chez les enfants de CE1-CE2 âgés de 7 à 9 ans montre une prévalence stable du surpoids à 18,1% et de l’obésité à 4%. Comme chez les adultes, il existe une différence entre les enfants issus de catégories aisées pour lesquels la tendance est à la diminution et ceux issus de catégories défavorisées dont la fréquence d'obésité continue à croître légèrement. Il est donc prématurité d’affirmer la stabilisation de l’obésité infantile. Une troisième mesure a minima est impérative pour affirmer une stabilisation
Surpoids et obésité : en Europe • En Allemagne : 20 % des adultes souffrent d ’obésité (66% des hommes et 51% des femmes sont en surpoids) • Au Royaume-Uni, 1 enfant sur 3 est en surpoids ou obèse • En Suède, 17,6 % des garçons et 27,4 % des filles de 6 à 11 ans sont en surpoids, les filles de 4 ans ont 6 fois plus de risque d'être obèses aujourd'hui qu'il y a 20 ans. • Globalement, 75 millions d'enfants vivent dans l'Union européenne : 22 millions sont en surpoids, soit 29 % d'entre eux et 5,1 millions sont obèses, soit 6,8 % d’entre eux. Il y aurait 300 000 enfants obèses supplémentaires en Europe tous les ans
Bilan PNNS 1 • Les ++ • la stabilité du surpoids et de l’obésité de l’enfant • La consommation moyenne de fruits progresse chez les adultes sans diminuer chez les enfants et la consommation de légumes se stabilise • l’objectif de consommation moyenne de sel de 8g/j est presque atteint • La prévalence de l’anémie par carence en fer parmi les femmes en âge de procréer est de 3%, et conforme à l’objectif visé • Les deux tiers parviennent à une activité physique d’au moins 30 minutes par jour correspondant au repère retenu.
Bilan PNNS 1 • Les - - • La consommation de féculents demeure insuffisante, avec notamment une tendance à la diminution pour le pain • Au total, la consommation de fibres est insuffisante à seulement 16 g/jour pour un objectif de 25 g/jour • Les apports en lipides demeurent trop élevés, notamment en acides gras saturés • La consommation de produits sucrés ne diminue pas, une forte proportion d’enfants ont des apports qui restent élevés
Bilan PNNS 1 • Pour qu’une offre alimentaire satisfaisante sur le plan nutritionnel soit le choix le plus accessible lorsque les contraintes financières sont majeures l’information ou l’éducation seules se révèlent insuffisantes. L’usage de produits trop gras ou trop caloriques reste trop important par rapport à d’autres apports alimentaires. • Les résultats actuels, pour encourageants qu’ils soient, sont encore insuffisants et très fragiles.
PNNS 2 : les axes • Une meilleure coordination nationale et une implication des collectivités territoriales (120 villes actives PNNS, bientôt des départements et des régions) • Une éducation, une communication et une information ciblée (25 millions de guides nutrition du PNNS, 500 000 outils destinés au dépistage du surpoids et de l’obésité) • Les messages sanitaires sur les actions de promotion pour aliments et boissons • La formation des professionnels en nutrition, des professionnels de la santé, mais aussi d’autres domaines (social, alimentation…)
Les mesures générales pour 2008 • Encadrement de la publicité pendant les émissions pour enfants (engagement volontaire, si échec après évaluation en mai 2008, perspectives législatives) • Incitation au retrait des confiseries et des sucreries aux caisses des commerces (objectif : retrait effectif fin juin 2008) • Installation de l’Observatoire de la qualité alimentaire afin de suivre l'évolution de la qualité de l’offre alimentaire, sur le plan nutritionnel (composition nutritionnelle, taille des portions…) et sur le plan socio-économique (prix, segments de marché…).
Les mesures 2008 pour la restauration scolaire • Nouvelles recommandations nutrition appliquées par une évolution réglementaire sur la restauration scolaire . Cette évolution réglementaire s’appuiera sur les recommandations nutritionnelles émises par le GPEMDA (Groupement Permanent d'Etudes de Marché sur les Denrées Alimentaires), devenu en 2007 le GEMRCN (Groupe d'Etude des Marchés de Restauration Collective et de Nutrition). Elle sera proposée pour la prochaine rentrée scolaire.