Cités antiques et réseaux routiers dans le Val-d'Oise

1. Cités antiques et réseaux routiersdans le Val-d'Oise

2. Les sites gallo-romains connus CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 2

3. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 3 dans le Val-d'Oise : Nombre de sites gallo-romains reconnus : 459 Nombre de sites sondés ou fouillés : 243 Quelques exemples : http://www.valdoise.fr/7812-a-beaumont-sur-oise-de-nouveaux-ateliers-de-potiers-antiques.htm http://www.valdoise.fr/6401-nouvelles-decouvertes-a-la-touffe-de-courdimanche.htm http://www.valdoise.fr/7844-a-magny-en-vexin-rue-robert-baron.htm http://www.valdoise.fr/8142-le-val-d-oise-gallo-romain.htm

4. Traditionnellement, les limites des diocèses médiévaux sont considérées comme étant celles des cités romaines, héritières des tribus gauloises. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 4

5. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 5 Le Val-d'Oise se situe aux confins de quatre tribus gauloises, limites qui ont été conservées par l'administration romaine.Les Silvanectes (chef-lieu Augustomagus, Senlis) étaient établis au nord-est et les Bellovaques (chef-lieu Caesaromagus, Beauvais) au nord. À l'ouest, les Véliocasses (chef-lieu Rotomagus, Rouen) occupaient ce qui est devenu le Vexin et les Parisii (chef-lieu Lutetia, Paris) dominaient la partie orientale. Val-d'Oise et cités romaines

6. Principales routes antiques du Val-d'Oise CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 6

7. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 7 Le réseau routier Hormis les itinéraires doublant les rivières, le territoire est traversé par plusieurs voies antiques de grand parcours établies dès le début du Ier siècle. La chaussée Jules-César, orientée est-ouest, double la Seine et relie Paris (Lutetia) à Rouen (Rotomagus) puis Lillebonne (Juliobona). Les autres routes principales appartiennent au réseau routier sud-nord, vers Amiens (Samarobriva), Beauvais (Caesarodunum), comme la chaussée Brunehaut et la voie qui traverse l’Oise à Beaumont, ou encore vers Senlis (Augustomagus). La chaussée Brunehaut, venant d'Orléans (Cenabum), franchissait la Seine aux Mureaux-Meulan. Un autre itinéraire par Mantes arrive de Chartres (Autricum). D'autres voies menaient au pont établi sur l’Oise à 700 mètres en amont de l’actuelle ville de Beaumont-sur-Oise. L’une s'inscrit dans l’itinéraire qui relierait le nord et le sud de la Gaule par Sens (Agedincum) ; dans le Val-d’Oise elle passait par Villiers-le-Sec. L’autre reliait le passage sur l'Oise à la voie antique Paris-Senlis. http://www.valdoise.fr/8419-un-reseau-routier-herite-de-l-antiquite.htm

8. La chaussée Jules-César CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 8

9. Les fouilles de la chaussée Jules-César dans le Vexin ont précisé sa structure. • Son armature était composée de différents niveaux de pierres alternant avec des niveaux de calcaire compacté. • La bande de roulement était large d'environ 6,50 mètres. • http://www.valdoise.fr/8420-la-chaussee-jules-cesar.htm CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 9

10. La « Table de Peutinger » • C'est une copie faite au XIIIe siècle d’une ancienne carte romaine représentant les villes et les routes principales de l'Empire romain au IVe siècle. Elle ne représente pas la réalité géographique, mais des itinéraires menant de ville en ville. • Longtemps perdu, ce manuscrit a été découvert vers 1500 et confié à un amateur d’antiquités allemand Konrad Peutinger (1465-1547). Conservé à la Bibliothèque nationale autrichienne de Vienne, ce document est composé de 11 parchemins assemblés formant une bande longue de 6,82 mètres et large de 0,34 mètre. CG95/DAC/SDAVO/ Le Val d'Oise gallo-romain 10

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