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La dynamique de transformation des protéines alimentaires en protéines digestibles dans l’intestin dans le cadre du calcul de rationnement des ruminants avec le système DVE-OEB.
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La dynamique de transformation des protéines alimentaires en protéines digestibles dans l’intestin dans le cadre du calcul de rationnement des ruminants avec le système DVE-OEB.
Soit un animal dont le tube digestif est schématisé comme ci-dessous. On retrouve les réservoirs de fermentation (rumen, réseau, feuillet), l’estomac (caillette) et l’intestin digérants.
L’animal ingère au cours de la journée des bols alimentaires et les rumine. Leur somme constitue la ration journalière.
Considérons d’abord la fraction de la ration qui est représentée par la protéine brute, soit l’azote total déterminé chimiquement x 6.25.
Une partie de cette protéine brute est constituée de protéines résistantes aux fermentations du rumen et qui passent donc inaltérées dans la caillette.
Soumises alors aux enzymes de la caillette et des intestins, ces protéines sont dégradées en chaînes polypeptidiques et acides aminés. Il s'agit de la protéine intestinale d'origine alimentaire.
L’autre fraction, restée dans le rumen, est dégradée par fermentation jusqu’au stade ammoniacal.
Cette dégradation engendre déjà la formation d’un pool de molécules énergétiques (ATP…).
Une autre fraction de la ration alimentaire fermente également. Il s’agit principalement des “ hydrates de carbone ” représentés par les sucres solubles, l’amidon fermentescible, les fibres solubles, une partie de la cellulose. La fermentation de ces composants accroît fortement le pool énergétique du contenu du rumen. E
E C(H2O)
E C(H2O)
E C(H2O)
E C(H2O)
E C(H2O)
Cette énergie permet aux bactéries du rumen de synthétiser leurs propres protéines à partir de l’azote non protéique présent dans le rumen. E
Ces protéines sont également soumises aux dégradations enzymatiques dans la caillette et l’intestin. Il s’agit de protéines intestinales d’origine microbiennes. E