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Comprendre La Théorie du Genre Ou l’Etude de Genre Conférence du 16 mars 2014 à 14h00 au 02 rue Paul Sabatier 37300 Joué-Lès-Tours. SOMMAIRE. Définition de la théorie du genre D’où vient la théorie du genre ?
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Comprendre La Théorie du Genre Ou l’Etude de Genre Conférence du 16 mars 2014 à 14h00 au 02 rue Paul Sabatier 37300 Joué-Lès-Tours
SOMMAIRE • Définition de la théorie du genre • D’où vient la théorie du genre ? • Quel est le projet de loi du gouvernement à ce sujet ? • Quels sont les éléments déjà mis en place ? • La théorie du genre à Tours et ses environs • Quels sont les impacts possibles sur nos enfants et qu’en pensent les psys ? • Qu’en est-il des autres pays européens ? • Quels sont les recours possibles ? • Conclusion et Informations importantes • Débat : Questions - Réponses
Qu’est-ce que la théorie du genre ? DEFINITION C’est la théorie selon laquelle il y a une différence entre d’une part l’identité sexuelle au sens biologique du terme et d’autre part l’identité sexuelle pratiquée (hétérosexuel, homosexuel, bisexuel, transexuel…) choisie et vécue par chaque individu, le sexe d’une personne étant alors considéré comme étant construit socialement et culturellement.
D’où vient la théorie du genre ? Les toutes premières études de genre naissent sous la plume d'un sexologue et psychologue néo-zélandais, John Money. C'est lui qui, en 1955, définit le genre comme la conduite sexuelle qu'on choisira d'habiter, hors de notre réalité corporelle. Idéologie issue de la révolution sexuelle occidentale et du milieu féministe radical américain, la théorie du genre a pour égérie et grande prêtresse Judith Butler à l’origine du premier ouvrage sur « The gender studies » dans les années 70. En substance, elle postule que l’on ne nait ni homme ni femme mais qu’on le devient culturellement. Mais c’est avant tout Simone de Beauvoir qui a résumé ce principe en 1949 avec sa célèbre phrase : « On ne naît pas femme, on le devient ». Cette étude est imposée aujourd’hui dans les textes de loi, au niveau international, par l’ONU allant jusqu’à faire du chantage aux pays qui la refuseraient en les privant d’aides. Déclaration de l’ONU à la conférence de Pékin en Septembre 1995, déclaration 38 : «Par la présente, en tant que gouvernements, nous adoptons le programme d’action suivant et nous nous engageons à l’appliquer, en veillant à ce qu’une perspective de genre se reflète dans toutes nos politiques et tous nos programmes ».
Quel est le projet de loi du gouvernement ? C’est le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République Loi n°2013-595 du 08/07/2013 parue dans le journal officiel du 09/07/2013 : Cette loi a été adoptée par le Sénat en seconde lecture le mardi 25 juin 2013 Le texte voté étant conforme à celui issu de l’Assemblée nationale, la loi est donc définitivement adoptée par le Parlement
Amendement au projet de loi La commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale a adopté, le 19 mars 2013, l’amendement AC 421 de Mme Martine Faure, députée SRC de la 12ème circonscription de la Gironde. Celui-ci a été présenté par une députée PS Julie SOMMARUGA, le 28 février 2013, précisant que l’éducation à l’égalité de genre devient une mission à part entière de l’école élémentaire. Voici ce qu’elle dit : « Cet amendement a pour objet l’intégration dispensée dans les école élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués ». Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle » , qui renvoient à la biologie , le concept de genre , qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature , mais sont historiquement construites et socialement reproduites. » Cet amendement a par la suite été retiré par le Sénat, suite au tollé qu’il a déclenché.
Qu’est-ce que l’enseignement moral et civique ? Vincent PEILLON a annoncé, le 22 avril 2013 lors d’un entretien pour le journal Le Monde un programme de : 36 heures par an (à raison d’1 heure par semaine) d’enseignement moral et civique au primaire à partir de 2015. Extrait du rapport (préface) : « le socle des valeurs communes comprend la dignité, la liberté, l’égalité, notamment entre les filles et les garçons , la solidarité, la laïcité, l’esprit de justice, le respect et l’absence de toute forme de discrimination ».
Qu’est-ce qu’une morale laïque ? Qu’est-ce que la morale ? La morale est un ensemble de règles ou préceptes relatifs à la conduite. Ces règles reposent sur la distinction entre les valeurs fondamentales : le bien et le mal. Qu’est-ce que la laïcité ? La laïcité, ou sécularisme, est le principe de séparation de l’Etat et de la religion. Par extension, laïcité et sécularisme désignent également le caractère des institutions publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé. Donc une morale laïque, à contrario d’une morale engagée, serait une morale commune qui se présenterait comme évidente et s’identifierait dans une large mesure à des normes de civilité.
La morale laïque de Peillon l’est-elle vraiment ? Et bien non, il s’agit clairement d’une morale engagée dans la lutte contre l’homophobie (non pas en luttant contre les stéréotypes sexués mais en imposant l’homosexualité comme norme). Dans une démocratie laïque et pluraliste, comme la France prétend l’être, on est censé prendre acte du « fait du pluralisme moral». On est supposé reconnaître qu’il n’y a pas d’unanimité sur la question de savoir comment chacun doit conduire sa propre vie du moment qu’il ne nuit pas aux autres. Toute tentative, par l’État, d’imposer une conception de la vie comme bonne pourrait être perçue comme une forme de tyrannie.
Qu’est-ce que l’égalité entre les filles et les garçons ? Pour enseigner cette égalité hommes-femmes, le gouvernement a mis à disposition des professeurs un ABCD de l’égalité. A l’origine de cet ABCD, Vincent Peillon fit appel à Michel Teychenné (à l’origine de l’organisation Homosexualité et Socialisme) pour établir un rapport sur les discriminations à l’encontre des LGBT (« Discrimination LGBT - Phobes, états des lieux et recommandations - Juin 2013 »). En parallèle, le 16 mai 2013, le SNUIPP, principal syndicat enseignant du premier degré a présenté un rapport intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire» avec une préface de M. Teychenné. Cet ABCD est disponible sur le site internet de l’éducation nationale. Dans la rubrique « ressources documentaires », est disponible la Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif (2013-2018). Voici ce qu’on y trouve en page 2 : « L’éducation à la sexualité, dans toutes ses dimensions, soit assurée pour les filles et les garçons. Les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ».
Quels sont les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre ? L’enseignement de l’étude de genre se base donc sur une idéologie ! Les sciences sociales sont des sciences humaines et peuvent donc être sujettes à interprétation. Il s’agit de sociologie, de psychologie sociale, d’ethnologie … Elles mettent en œuvre des mesures subjectives, ce sont des mélanges de savoirs et d’idéologies. Le genre est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner les différences non biologiques entre les femmes et les hommes: c’est l’étude du genre (« gender studies »). Ces recherches veulent démontrer que le sexe biologique ne suffit pas à faire un homme ou une femme, et que les normes sociales y contribuent.
Est-ce à l’école d’apprendre à nos enfants comment construire leur identité sexuelle ? Et cela sans que les parents en soient clairement informés et pire encore puisque cela va à l’encontre des valeurs morales et/ou religieuses de nombreuses familles ! Quelque chose d’aussi intime dépend étroitement du code de valeurs et de la moralité de chaque famille, et par conséquent doit être laissé aux soins des parents. De plus, les parents ont la priorité sur les enseignants concernant l’éducation de leurs enfants. Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Article 26 : Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. Convention de Sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales Article 2 – Droit à l'instruction :L'Etat, dans l'exercice des fonctions qu'il assumera dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, respectera le droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques.
Quels sont les éléments déjà mis en place ? Pour l'instant, le dispositif ABCD Egalité, conduit en partenariat avec le Centre National de Documentation Pédagogique, est en phase d'expérimentation dans plus de 600 classes (réparties dans 275 écoles) de dix académies volontaires : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Cette phase a débuté à la Toussaint 2013 et prendra fin en mars 2014. Une généralisation est ensuite prévue en septembre 2014, après une évaluation des premiers résultats entre avril et juin 2014. Cependant, de nombreuses écoles en dehors de ces académies proposent déjà aux élèves des enseignements pédagogiques en adéquation avec cet ABCDsous forme de lecture, de vidéo, d’art visuel ou de spectacle. Une campagne LIGNE AZUR a également été mise en place dans de nombreux collèges et lycées, à la demande de Vincent Peillon de « relayer cette communication avec la plus grande énergie » (dans sa lettre aux recteurs du 04 janvier 2013). Ce dispositif s’adresse à tous les adolescents qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle : homo, bi, hétéro …notez l’ordre indiqué.
Quels sont les outils pédagogiques recommandés ? VIDEOS Depuis la rentrée 2012, Tomboy fait partie du programme «École et cinéma». Un dispositif qui initie les élèves à la culture cinématographique, soutenu par le ministère de l'Éducation Nationale, le ministère de la Culture et le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée). 46.000 élèves des classes de CE2, CM1 et CM2 l'ont déjà visionné. Un dessin animé « Le baiser de la lune » a également été visionné par de nombreuses classes de CM2. LIVRES L’ABCD recommande une liste de de 500 ouvrages parmi lesquels on trouve : • Tous à poil • Mehdi met du rouge à lèvres • J’ai deux papas qui s’aiment • Tango à deux papas, et pourquoi pas ? • Jean a deux mamans • Papa porte une robe
Livre « Mehdi met du rouge à lèvres » David DUMORTIER se présente en ces termes : « Je suis écrivain et je suis une travestie.» Il intervient aujourd’hui régulièrement en milieu scolaire. Il a aborde les thèmes de l’homosexualité, du travestissement, ainsi que de l’indétermination sexuelle chez l’enfant et du transgenre. Il est intervenu, le 03 février 2014 dans une classe de CM1 de l’école Marcel-Lafitan de Versailles. Il fait partie de la fédération LGBT.
TomboyVoici l’affiche du film en Angleterre, il est bien indiqué que c’est un film destiné aux adultes !
La théorie du genre à Tours et ses environs : Comme indiqué précédemment, de nombreuses écoles en dehors de ces académies tests proposent déjà aux élèves des enseignements pédagogiques en adéquation avec l’ABCD. A Tours et ses environs nombreux sont les élèves à avoir déjà visionné le film Tomboy. Dans certaines écoles de la région des livres très orientés sont déjà imposés (Par exemple Mademoizelle Zazie a-t ’elle un zizi ?) Bien que l’académie Orléans-Tours ne fasse pas partie des académies tests, l’école élémentaire « La Blotterie » de Joué-Lès-Tours est également en test pour l’ABCD égalité. De plus, les élèves du collège RAMEAU à Tours ont été convié, le 13 février 2014, au spectacle « Quand même » dans le cadre d’un projet éducatif pour vaincre le sexisme. Pourtant, dans un article de la Nouvelle République Indre-et-Loire du 04 février 2014, M. Antoine Destrès, directeur académique des services de l’Education nationale en Indre-et-Loire, affirme que « les ABCD de l’égalité ne sont pas enseignés en Indre-et-Loire ». Et lors de la réunion syndicale SNUipp – FSU – 37 du 25 février 2014 il a été dit : «Nous assumons également notre responsabilité en intervenant dans un cadre unitaire contre la montée de l’extrême droite et dans le cadre des ABCD de l’égalité qui visent à éduquer l'égalité garçon-fille et à travers elle à lutter contre les discriminations sexuelles».
Spectacle « Quand Même » à Tours La Cie Interligne qui devait présenter son spectacle “Quand même ” au collège Rameau, à Tours, se plaint d’une censure dont elle serait victime. « Il n'y a pas sujet à polémique. Le spectacle n'est pas annulé, il est reporté après les vacances scolaires » : Laurent Thieux, principal du collège Rameau, assume et signe. Cela s’inscrit dans un projet éducatif pour vaincre le sexisme, il promeut l’émancipation de la femme, le projet a reçu un prix national remis à Orléans en présence de Najat Vallaud-Belkacem. L’affiche de ce spectacle étant d’une grande obscénité nous ne souhaitons pas la présenter (cette affiche représente le tableau « L’Origine du monde » de Gustave Courbet).
Quels impacts possibles sur nos enfants ? Cette théorie est une « idéologie de déconstruction de la cellule familiale traditionnelle pour laisser place à toutes les possibilités sexuelles et de famille possible » selon l’avis du Docteur Pascal Trotta, médecin radiologue et spécialiste de la théorie du genre. Selon lui, le projet de loi actuel visant à ouvrir le mariage pour tous utilise la communauté homosexuelle comme un cheval de Troie pour diffuser la théorie du genre plus en profondeur dans la société et détruire ainsi le noyau familial, cellule de base de toute société. Ceux qui luttent contre cette théorie ne sont pas homophobes mais simplement des humanistes qui ont pris le temps de « réfléchir aux conséquences gravissimes de cette théorie pour l’avenir de nos enfants ». Cette théorie confond les rôles sociaux traditionnels et les fonctions symboliques. Déniant la différence père/mère, elle ne permet pas à ces fonctions symboliques et donc éducatrices de s’exercer. Elle ne maîtrise pas la vision que l’enfant a de l’homme et de la femme, du papa et de la maman, et c’est pourtant de cette vision que va dépendre l’intégration de la loi par l’enfant. Cela aura donc pour conséquence l’apparition d’adultes complètement perdus dans leur identité et « hors la loi ».
Qu’en pensent les psys ? 1- Jean-Paul Mialet : Jean-Paul Mialet est psychiatre et neuropsychologue. Dans son livre « Sex Aequo, le quiproquo des sexes », il s’inquiète du mouvement d’indifférenciation des sexes. Interrogé sur ce sujet par le Nouvel Observateur, Jean-Paul Mialet rappelle que « très tôt, des différences se marquent. Il ne faut pas oublier que la conscience se forme dans l’expérience des interactions du corps avec l’environnement : deux corps différents mènent à des consciences distinctes et l’on peut dire que la conscience est sexuée, comme le corps ». 2- Catherine Chabert : Psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique à l’Université Paris Descartes, Catherine Chabert est l’auteur de « L’amour de la différence ». Elle y revient notamment sur les faux semblants autour de la notion d’égalité : « au nom de l’égalité, la société ne favorise pas beaucoup la différenciation. Mais l’égalité n’a rien avoir avec le fait d’être identique […] Il est très important que les différences fondamentales entre les hommes et les femmes, comme entre les pères et les mères, soient marquées. La différence permet de chercher ailleurs ce que l’un n’a pas donné mais qu’un autre peut offrir, elle admet l’écart et la déception, elle combat les excès délétères de l’idéalisation ».
Qu’en pensent les psys ? 3- Leonard Sax : Le Dr Leonard Sax, diplômé de biologie et docteur en psychologie a travaillé dans son livre « Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger »sur les différences entre fille et garçon, notamment en milieu scolaire. Dans une interview à l’Express, le Dr Sax rappelle tout d’abord que différence ne veut pas dire inégalité, tout comme égalité ne signifie pas uniformité. Pour ce qui est des enfants, la différence des sexes est nécessaire et constitutive de l’identité de chacun : « en occultant ces distinctions entre sexes, on nuit à l’enfant». 4- Marie Balmary : Marie Balmary est psychanalyste et chercheur en Sciences Humaines. Dans son article « Lire la différence des sexes», elle explique que cette différence est constitutive de l’individu : « l’apparition du sujet n’a lieu que dans la relation à un autre sujet différent de lui », ajoutant que « la différence des sexes apparaît comme le modèle premier – le paradigme – de toutes les autres situations d’altérité ». Elle ajoute que « la différence des sexes est une bonne affaire pour les enfants » : elle leur donne un équilibre parce que « l’enfant ne se trouve jamais en face d’un couple formé de deux personnes qui aient même expérience, même compétence ».
Qu’en pensent les psys ? 4- Christian Flavigny, Pierre Lévy Soussan et Sophie Marinopoulos, pédopsychiatres : Ilss’inquiètent de la diffusion de films tel que Tomboy faisant l’apologie du genre, ils estiment que les « enfants et jeunes adolescents devraient être protégés d'une telle approche idéologique ». 5- Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste : Il est l’auteur d’un rapport gouvernemental sur le suicide des enfants. Pour lui « le genre est une idéologie. Cette haine de la différence est celle des pervers, qui ne la supportent pas. Freud disait que le pervers est celui qu’indisposait l’absence de pénis chez sa mère. On y est ».
Exemple de La famille Reimer En 1966, le médecin John MONEY est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu'ils ont voulu faire circoncire. Hélas, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n'a, lui, pas été circoncis. Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? Money voit dans cette fatale mésaventure l'occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l'éducation peut émanciper. Il convainc les parents d'élever David comme une fille, de ne jamais lui dire - ni à son frère - qu'il est né garçon. Le médecin administre à l'enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin. Seulement, Brenda grandit douloureusement. A l'adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles, refuse la vaginoplastie que veut lui imposer Money. Brenda cesse d'avaler son traitement, se fait prescrire de la testostérone. Brenda se sent garçon engoncé dans un corps de fille. Effarés, les parents révèlent la vérité aux jumeaux. Brenda redevient David, il se marie à une femme. Mais les divagations identitaires ont ébranlé les garçons. En 2002, Brian se suicide. Le 5 mai 2004, David fait de même.
Qu’en est-il des autres pays européens ?Cas de la Suisse En Suisse, le fameux Plan d’enseignement 21doit entrer en vigueur dès 2014.L’initiative conjointe de l’Office fédéral de la Santé Publique et du Ministère de l’Instruction publique vise ainsi à instaurer des cours obligatoires d’éducation sexuelle, et ce dès le jardin d’enfants. Pour ce faire, une livraison de «kits de formation» très spéciaux devrait être effectuée auprès des enseignants de l’école maternelle et de primaire : ce n’est rien de moins que des «Basler Sexboxen» («SexBox») qui doivent être distribuées. Ces kits contiennent entre autres des pénis en bois et des vagins en peluche, sans oublier des manuels encourageant les enfants à se toucher et découvrir leur propre corps et celui des autres. Pour les plus grands (c’est-à-dire pour les 6-10 ans), il faut aborder les thèmes de la masturbation, des préservatifs, de l’orientation sexuelle, et de la « première masturbation ou éjaculation », tandis que l’on s’attaquera à la contraception, à l’avortement, et aux orientations sexuelles dès 13 ans.
Qu’en est-il des autres pays européens ?Cas de l'Allemagne En Allemagne unplan d’éducation 2015 de l’idéologiearc-en-ciel a été mis en place. Dans ce plan d’éducation pour 2015, les écologistes et les socialistes allemands, qui n’ont rien à envier à leurs homologues français, expliquent que les enfants doivent apprendre à connaître et à refléter à l’école les pratiques lesbiennes, gays, des bisexuels, des transsexuels et des intersexuels. Là-aussi, la théorie du genre et l’éducation sexuelle à l’école suscitent bien des réactions. Des enfants écœurés sortent des classes et sont punis ! Les parents contestataires refusant que leurs enfants assistent à de tels cours ont reçu une amende et pour ceux qui refusèrent de s’en acquitter 40 jours de prison !
Qu’en est-il des autres pays européens ?Cas de la Norvège Les pays scandinaves ont été les pays les plus progressistes en matière d’égalité entre hommes et femmes. Ce sont eux qui sont les premiers à constater son échec. Ledocumentaire d'Harald EIA, diffusé en 2010, est édifiant, suite à sa diffusion l’étude de genre a été supprimée en Norvège. Il montre qu'en dépit des mesures politiques qui ont été prises pour instaurer l'égalité et l'indifférenciation, les hommes et les femmes ont invariablement des centres d'intérêts très différents, et ne sont pas attirés du tout par les mêmes activités ; ainsi, en Norvège, les ingénieurs restent très majoritairement des hommes (90%) et les infirmières des femmes (90%), il démontre donc l’inverse, à savoir que plus un pays est égalitaire et moins les filles s’intéressent aux domaines techniques. Harald EIA essaie alors de comprendre cette "anomalie", dans un pays où aucune discrimination n'empêche les femmes de devenir ingénieurs et les hommes infirmiers. Et il convoque pour cela une batterie d'experts mondialement reconnus(notamment le professeur Simon Baron-Cohen, une pointure en psychopathologie du développement à l'université de Cambridge et le professeur Anne Campbell, psychologue évolutionniste de l’université de Durham en Grande Bretagne). Ceux-ci arrivent à la conclusion que les différences de centres d’intérêts entre les hommes et les femmes ont une origine innée et que nous sommes donc un mixte de nature et de culture, qu'il ne faut surtout pas oublier la biologie, qui est déterminante, tandis que les théoriciens du genre présupposent que la biologie n'a aucun rôle.
Quels sont les recours possibles ? Face à cela nous, parents, sommes tentés de retirer nos enfants de l’école pour leur donner une instruction à domicile, et bien cela ne sera peut-être plus possible. Car un projet de loi n°245 a été déposé au Sénat, le 18 décembre 2013, pour limiter la possibilité d'instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d'incapacité. Pour cela ils invoquent le fait que l’un des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Nous devons donc nous battre pour que cette théorie ou étude de genre ne soit pas enseignée dans nos écoles, en participant d’une part aux JRE (Journée de Retrait de l’Ecole) et d’autre part en sensibilisant nos enfants par rapport à ce sujet. Nous devons rester vigilant quant aux contenus des enseignements qui seront dispensés à nos enfants et aux sorties scolaires. Il ne faut surtout pas hésiter à exprimer notre refus et notre mécontentement par écrit et à utiliser la loi. L’éducation de nos enfants ne doit pas nous échapper !
Conclusion La théorie du genre, ou étude de genre, est clairement une idéologie qui n’a pas sa place à l’école. Les plus grands scientifiques sont unanimes, les comportements des hommes et des femmes sont en grande partie innés et diffèrent quelque peu selon le contexte social et culturel. Cette étude est critiquée par la majorité de l’opinion (lorsqu’elle en est informée), par les scientifiques (notamment au CNRS en France) et par les responsables religieux. Faire l’abstraction de la biologie dans le comportement des uns et des autres peut donc conduire à des dérives importantes. Cette étude a clairement pour but de détruire la cellule familiale, n’oublions pas la morale laïque que Vincent Peillon veut nous imposer : Extrait de son livre « Refondons l’école » publié le 21 février 2013 : « Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper, car le point de départ de la laïcité c'est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix »
Informations importantes La commission de l’ONU sur la population et le développement est en train d’étudier un document visant à faire bénéficier de droits sexuels et procréatifs les enfants à partir de 10 ans. L’objectif de tout cela est, à terme, la dépénalisation de la pédophilie. A été passé sous silence par les médias le rapport de Mme Estrela sur « la santé et les droits sexuels et reproductifs ».Ce rapport a été adopté, par le Parlement Européen et la Commission des Droits de la Femme à 19 voix contre 15 le 26 novembre 2013. Voici ce qu’on y trouve à l’article 53 : «souligne que l’éducation sexuelle doit inclure des informations non discriminatoires et donner une image positive des personnes LGBTI, afin de soutenir et de protéger effectivement les droits des personnes LGBTI». Sans oublier la fameuse lettre aux recteurs de Vincent Peillon du 04 janvier 2013 : «La lutte contre l’homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités ». Et « je souhaite que vous accompagniez et favorisiez les interventions en milieu scolaire des associations qui luttent contre les préjugés homophobes ».
La théorie du genre n’est donc rien d’autre que la valorisation des pratiques homosexuelles !N’y a-t ’il pas plus urgent ? Et pourquoi vouloir lutter uniquement contre l’homophobie ? L’instruction en France a atteint un niveau tellement bas que nous sommes classés 25ème au niveau mondial d’après le dernier classement PISA. Malgré cela, le gouvernement souhaite tout de même retirer des heures de cours dédiées à l’instruction et allouer un budget pour enseigner une idéologie perverse qui va à l’encontre de la biologie ! Nous ne pouvons accepter cela.Exprimons notre refus en participant aux JRE.Merci pour votre présence et votre attention
Histoire de la Grenouille "Sommes-nous déjà à moitié cuits ?" [17/09/2005] (ou l'inconscience du changement) d'Olivier Clerc Imaginez une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être extraite de la marmite. Plongée dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes salutaire et se retrouverait dehors. Cette histoire est riche d’enseignements. Elle montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d’opposition, pas de révolte.