1.08k likes | 1.22k Views
L’Hermione par Rossel de Cercy. Port de Rochefort à l’époque de l’Hermione par Vernet.
E N D
Port de Rochefort à l’époque de l’Hermione par Vernet L’Hermione : Un navire à jamais lié à la légende de La Fayette. "Du premier moment où j'ai entendu prononcer le nom de l'Amérique, je l'ai aimée ; dès l'instant où j'ai su qu'elle combattait pour la liberté, j'ai brûlé du désir de verser mon sang pour elle ; les jours où je pourrai la servir seront comptés par moi, dans tous les temps et dans tous les lieux, parmi les plus heureux de ma vie." La Fayette
L'idée particulièrement audacieuse de concevoir L'Hermione à l'identique a germé à la fin des années quatre-vingt .Ce bateau est une allégorie, une aspiration vers le large, un catalyseur du rêve. Reconstruire la frégate c'est construire un symbole car autour de cette histoire singulière l'arsenal de Rochefort raconte aussi, et avec force, les amours tumultueuses et contrariées de la France avec la mer. Assemblé dans les formes de radoubs du XVIIIe siècle, sur la Charente, L'Hermione est un navire chargé d'Histoire.Il nous rappelle que l'arsenal de Rochefort, grandiose et démesuré, dont Colbert voulut qu'il soit un " Versailles de la mer ", fut investi du grand dessein de donner à la France une Marine à la hauteur des ambitions royales. Digne héritière de ces nobles vues, L'Hermione participa victorieusement, lors de l'épopée glorieuse de La Fayette, son plus illustre passager, aux grandes heures de l'Indépendance américaine.L'histoire de ce prestigieux navire méritait d'être racontée. Rédigé par Emmanuel de Fontainieu, L'Hermione, de Rochefort à la gloire américaine brosse, comme son titre l'indique, une large fresque, depuis la création de Rochefort, " ville d'océan ", jusqu'aux campagnes d'Amérique. Il couvre deux siècles d'une histoire maritime passionnante, ponctuée de faits, de victoires ou de revers marquants.
La dernière partie, distincte du corps principal de l'ouvrage, rédigée par Yves Gaubert, spécialiste de la construction navale, présente les phases de réalisation de la réplique actuelle et donne à comprendre l'agencement général de ce type de navire.Plus de deux cents illustrations en couleurs accompagnent le texte. Elles aideront le lecteur à mieux recréer dans l'imaginaire ce que furent ces temps de la grande marine à voile. L'Hermione, de Rochefort à la gloire américaine a été conçue pour les passionnés de la mer, les férus d'Histoire, les amateurs de récits épiques.
Corderie Royale mais aussi le site de construction de l’Hermione
Présentation du projet :Décembre 2006 L'acte de naissance du chantier a été signé à Paris au salon nautique.
Dans un des bassin de radoub de l'arsenal de Rochefort, bâti sous Louis XIV, une association travaille depuis 1997 à la construction d'une réplique de la frégate "Hermione".C'est à bord de ce navire, lancé en 1779, que le marquis de La Fayette traversa l'Atlantique en 1780 pour revenir en Amérique et apporter une aide militaire aux partisans de l'indépendance.La construction de la réplique suit rigoureusement la structure de l'original.
Le 15 janvier 1997 L'entreprise Asselin, implantée à Thouars dans les Deux-Sèvres, a été retenue pour réaliser la premiere tranche de travaux à l'issue d'un appel d'offres européen lancé pour la reconstruction de cette frégate.
La construction proprement dite de la frégate a débuté en février 1997, dans une vaste salle de traçage, de 25 mètres de long sur 12 de large. Pendant 3 mois, les charpentiers ont traçé l'épure, à l'échelle 1, puis fabriqué les gabarits des différentes pièces.
e 20 août 1997 Le 20 août 1997, grand moment d'émotion, l'arcasse ensemble de pièces de chêne de plus de 4,3 tonnes est relevée de la zone de montage puis, traversant toute la longueur de la forme, bloquée sur la quille.
Le 4 juillet 1997, le drapeau marquant le début du chantier est hissé à la porte de l'arsenal. Le même jour, l'ensemble de la charpente axiale est posée sur la ligne de tins : Le quinzième couple. Le 2 mars 1998 A cette date (début 1998) environ 1/3 des couples est posé. A cette date (début 1998) environ 1/3 des couples est posé.
Le 2 janvier 1998 Trente couples sont déjà installés.
Le 14 décembre 1999 L'étrave: pièce qui vient fermer l'avant du navire est posée devant le public.
Le 2 février 2000 La carlingue est la structure de bois formant la colonne vertébrale interne du navire.
Le 2 août 2000 Nouveauté sur le chantier, deux nouveaux ateliers sont installés, un atelier forge et un atelier bois qui réalisent des pièces devant le public.
Le 2 mai 2000 A ce stade, le travail des charpentiers va pour l'essentiel se passer à l'intérieur du navire.
Le 14 décembre 2000 A l'intérieur, les charpentiers travaillent à la pose de pièces de structure posées à la base des couples : les serres d'empatures.
Le 30 mars 2001 : Les baux de ponts sont les pièces de soutien des ponts.
Le 7 décembre 2002 :Au sein de l'atelier de menuiserie, Arnaud Gibouin travaille à la réalisation du prototype de la barre à roue.
Le 10 août 2003 : Fin août et début septembre, la première équipe du tableau (partie haute) a réalisé la mise sur lignes des pièces taillées, puis du piquage de la partie haute du tableau et de la taille des assemblages.
e 10 août 2003 Fin août et début septembre, la première équipe du tableau (partie haute) ont réalisé la mise sur lignes des pièces taillées, puis du piquage de la partie haute du tableau et de la taille des assemblages.
Le 22 août 2006 : pièces de gréement tournées par Luc Caquineau, originaire de Charente-maritime, installé depuis plusieurs années en Saône et Loire où il a créé son entreprise.
Les travaux sur le pavois avant Octobre 2007
Octobre 2007 Deux pièces de 11,5 m de long viennent de prendre place au niveau de la grand'rue
Novembre 2007 De la passerelle supérieure
Les travaux de bordage du faux pont, c'est à dire le plancher, avancent à grands pas. Le bordage de ce pont est réalisé en chêne. Les travaux de bordage du faux pont, c'est à dire le plancher, avancent à grands pas. Le bordage de ce pont est réalisé en chêne. Les travaux de bordage du faux pont, c'est à dire le plancher, avancent à grands pas. Le bordage de ce pont est réalisé en chêne. Septembre 2008 Bientôt la fin du bordage du pont Septembre 2008 Bientôt la fin du bordage du pont Les travaux de bordage du faux pont, c'est à dire le plancher, avancent à grands pas. Le bordage de ce pont est réalisé en chêne. Septembre 2008 Bientôt la fin du bordage du pont
Xavier, charpentier de l'atelier bois, à l'oeuvre sur le grand cabestan Et maintenant c'est au tour du grand cabestan Octobre 2008 • Xavier, charpentier de l'atelier bois, à l'oeuvre sur le grand cabestan
Le petit cabestan est placé sur le gaillard d'avant et sa partie inférieure repose sur le pont de batterie.Novembre 2008
2 décembre 2008 • Le grand cabestan est posé sur le pont de batterie.
Décembre 2008 Sur le sep de drisse du mât de misaine Le sep de drisse est une sorte de palan qui sert à hisser les vergues. Ici, il s'agit du sep de drisse du mât de misaine, le mât le plus à l'avant du navire.
Marquage des affûts de canons Septembre 2009 Réalisé au pochoir Les affûts de canons, de calibre 12 et de calibre 6, sont comme au 18ème siècle, marqués. Chaque affût porte le numéro du canon, ainsi que son calibre. A bâbord, les numéros impairs, à tribord, les numéros pairs.
Octobre 2009 : L'Hermione redore son blason Une doreuse au travail sur le chantier
Le calfatage des oeuvres mortes de la coque 2010 février De la ligne de flottaison jusqu'au pavois
Au milieu des fronteaux de chaque côté de la grande rue, sont installés des supports de cloche, avec un "chapeau" travaillé et terminé à leurs extrémités par un enroulement décoratif en chêne.
Le bordage, c'est fini! Octobre 2010
Calfatage de la coque Nov. 2010
Les Porte-Haubans Mars 2011 Sur le flanc de la coque, dans les hauts.
Au milieu des fronteaux de chaque côté de la grande rue, sont installés des supports de cloche, avec un "chapeau" travaillé et terminé à leurs extrémités par un enroulement décoratif en chêne.
Sur le fronteau avant, les montants du support de cloche sont cloués sur le pont de batterie. La cloche positionnée à l'avant servait à l'annonce des repas.
Les bouteilles placées à l'arrière de la coque étaient occupées à l'origine par les toilettes du Commandant et des officiers, aujourd'hui elles retrouveront cette même fonction et à tribord une douche sera même ajoutée. Prochainement, des massifs sculptés sous les bouteilles seront réalisés et posés par Frédéric Nobili, sculpteur installé à Breuil-Magné, avec lequel nous avons organisé en 2010 et 2011 des stages d'initiation à la sculpture sur bois.
Le cul-de-lampe est orné de feuilles d'acanthe, motif utilisé dans l'architecture baroque notamment, s'inspirant des feuilles d'espèces méditerranéennes (Acanthus).