280 likes | 402 Views
LA ROUTE JACQUES COEUR. - I -. En France, c’est la guerre de Cent Ans.
E N D
LA ROUTE JACQUES COEUR - I -
En France, c’est la guerre de Cent Ans. Jacques Cœur est né vers 1395 à Bourges, capitale du Duché de Berry. Ce fils d’un riche bourgeois se marie avec Macée de Léodepart, petite-fille du Maître de la Monnaie à Bourges. Ce mariage l’introduit à la cour du futur Charles VII, mais il devient rapidement un très important négociant. Il acquiert en peu de temps la fortune la plus considérable d’Europe : activités multiples (banque, change, mines, etc.) et ses bateaux sillonnent la mer Méditerranée (tapis de Perse, parfums d’Arabie, étoffes d’Alexandrie, soieries de Florence).
En 1436, il est Maître des Monnaies. En 1439 Charles VII le fait Grand Argentier, l’anoblit en 1440. Il finance ou achète châteaux, terres et mines, frappe ses propres pièces d’argent ("Gros de Jacques Cœur") Le superbe hôtel qu’il fait construire et décorer à Bourges est le meilleur exemple de la nouvelle architecture de cette période. Devenu trop puissant, le Grand Conseil et le roi l’accusent de lèse-majesté. Il est arrêté, emprisonné, torturé. Ses biens sont saisis, et il est exilé. Il décède le 25 novembre 1456 sur l’île de Chios (République de Gênes), en mer Égée.
Courant dans le Berry, s'allongeant de part et d'autre de Bourges, la route Jacques Cœur offre un ensemble de demeures prestigieuses, nobles castels ou petits châteaux. Le grand Argentier de Charles VII possédait-il l'ensemble des lieux visités ? Telle est la question parfois posée par le visiteur. Assurément non, il était propriétaire de plusieurs demeures comme Ainay-le-Vieil et bien entendu de son palais de Bourges, mais sur d'autres lieux, il n'a sans doute eu que des visées, mais voyageur hors pair, Jacques Cœur est passé un jour vers 1430 dans cette vingtaine de lieux.
BRIARD Notre "Route" a commencé d'une façon charmante et tout à fait bucolique, par la traversée de ce charmant village…
Premier arrêt : le château de Gien Ce château relève d’une période de transition architecturale, où le château fortifié et défensif fait place au château lieu de résidence. Cette notion, déjà présente au château de Plessis-lès-Tours (Indre-et-Loire) édifié pour Louis XI quelques années auparavant, caractérise l’architecture de la pré-Renaissance française. À Gien, le parti décoratif ne repose pas sur l’emploi d’un abondant décor sculpté gothique, mais sur l’utilisation de briques rouges et noires qui ornent les façades. La réelle originalité réside ici dans leur agencement polychrome. Les briques noires dessinent des motifs géométriques, comme les losanges que l’on retrouve au château de Blois (Loir-et-Cher) édifié pour Louis XII au début du XVIe siècle. D’autres assemblages forment des figures symboliques, comme une étoile à cinq branches —appelée sceau de Salomon — ou encore une marelle constituée de carrés emboîtés, réunis par une croix.
Ce château, situé aux limites des anciennes provinces de l’Orléanais, de la Sologne et du Berry, à proximité de leurs forêts abondamment giboyeuses, abrite le Musée international de la Chasse depuis 1952. Fondé par Messieurs Duchartre et De Lina- rès, il rassemble une très belle collection consacrée à l’art cynégétique, de la préhistoire à nos jours. Plus de deux mille pièces y sont exposées : des œuvres d’art relatives à la chasse, une vaste collection de boutons d’équipage de vénerie, des armes tel un fusil de dame du XVIIIe siècle en argent signé Chasteau, ou de précieux documents, comme le livret des chasses de Charles X.
Deuxième étape : Argent-Sr-Sauldre. L'approche du château est magnifique, bucolique à souhait.
La construction actuelle date du XVIIIe siècle. En 1776, Dupré de Saint-Maur, intendant de la généralité de Bourges, fit transformer le château, et fit réaliser, sur un plan de Defer, des jardins à la conception très classique. De ces jardins et du parc, où sont appliqués les grands principes énoncés notamment par Duhamel du Monceau, subsistent quelques éléments : des allées, un mur du potager, l'orangerie, et surtout une curieuse fabrique, le temple de Bacchus, qui fut probablement un logement de vigneron puisqu'elle dominait un vignoble. Cette construction est communément attribuée à Victor Louis. En 1776, l' intendant quitta le Berry pour Bordeaux. Il demanda alors à Victor Louis de concevoir un projet de reconstruction de son château qui devait s'intégrer dans les jardins, mais ne fut jamais réalisé. Seul un bâtiment de communs bordant l'avant-cour fut élevé à partir de 1778. Il fut construit dans le prolongement et le même style que les bâtiments de la basse-cour des écuries et des remises, dont la construction était en cours en 1777. La même année, on ferma la cour d'honneur terminée par un saut-de-loup : la grille fut fabriquée par Ramboy, serrurier du Faubourg Saint-Germain.
Nous voici au château d'Aubigny-Sur-Nère. Fondée à l'époque Gallo-Romaine, Aubigny sur Nère est confiée par Charlemagne aux religieux de Saint Martin de Tours. Quelques siècles plus tard, en 1423, le roi Charles VII, pour remercier les Écossais de leur aide contre les Anglais lors de la guerre de cent ans, offre à leur chef, Jean Stuart, la seigneurie d'Aubigny. Hommes de guerre et de culture, diplomates, les Stuart d'Aubigny jouèrent un rôle important auprès de Louis XII et de François Ier. On leur doit le château d'Aubigny et celui de la Verrerie. Un siècle et demi après, Louise de Keroualle, duchesse de Portmouth, favorite du roi Charles II d'Angleterre, reçoit de Louis XIV le duché d'Aubigny en remerciement des services rendus à la couronne de France. L'industrie et le commerce du drap firent la prospérité de la ville jusqu'au XIXe siècle.
Une allée accueillante nous dévoile ensuite le château de la Verrerie.
Ce château, qui accueille des hôtes payants, a un slogan qui me fait rêver : "Le château où le temps se repose" ! Construit au XVIe siècle par les Stuart d’Écosse, dans un cadre enchanteur, cet élégant Château allie le charme d'une authentique demeure familiale et un confort raffiné. Propriété familiale depuis 1842. Superbes chambres meublées d'époque. À 2 heures de Paris, sur la route Jacques Coeur entre Bourges, Sancerre et la Sologne. La petite auberge du Château de la Verrerie propose une excellente carte dans le cadre authentique et chaleureux d'une ferme du XVIIe siècle. Terrasse ombragée et feux de bois en saison. Imaginez-vous endroit plus merveilleux pour de merveilleuses vacances ? Vous y serez reçus comme des rois ! Enfin… comme des princes !!!
Nous avons pourtant continué la route vers la Chapelle d'Angillon.
Le Château de la Chapelle d'Angillon est meublé et habité. Cette Fondation Royale Albanaise, collection du XVIIIe siècle, unique en Europe vous accueille également, dans un cadre superbe.
Comme pour les autres châteaux, j'ai été rechercher le site sur Google, et je l'ai trouvé particulièrement bien fait. En voici ci-dessus un extrait…
Nous avons terminé là notre première partie de la Route Jacques Cœur. Deux autres diaporamas complèteront cette route historique. Je pense que je reviendrai, dans le temps, plus en détail, sur l'un ou l'autre de ces châteaux, et les richesses si diverses que chacun présente au public… Mais, pour le moment, si la vie de château vous tente, vous n'aurez que l'embarras du choix !!! Jacques Cœur vous attend !
Documentation puisée sur Internet et sur les différents dépliants touristiques. Musique : Ensemble musique traditionnelle de Nevers : "Lune, lune". Cette musique m’a été offerte pour vous par Arnaud Lepresle que je remercie. jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/