L’ économie durable et équitable avec vous c’est possible…

1. PARTIE 2 L’ économie durable et équitable avec vous c’est possible… Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

2. 2 ECHANGER AUTREMENT Une économie alternative 1.ECONOMIE EQUITABLE 2.ECHANGER AUTREMENT 21.Du Commerce équitable Sud Nord au commerce équitable Nord Nord et Sud Sud 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle 3.PRODUIRE AUTREMENT 31.Economie sociale et solidaire 32.Les dérives 4.FINANCER AUTREMENT 5.UNE ECONOMIE EQUITABLE EST POSSIBLE Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

3. 2. 21. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle 221.De l’épicerie locale à la multinationale 222.Du commerce à l’immobilier223.Enjeux Economiques, Sociaux, Sanitaires, Environnementaux , DémocratiquesPropositions alternativesRerégionalisation, Commerce équitable, Démocratie 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle  à une économie équitable dans le cadre d’un développement durable ? Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

4. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle • En France • Les Grandes surfaces réalisent: • en alimentaires deux ventes sur trois, • en bricolage, habillement, chaussure quatre ventes sur dix • 1 litre de carburant sur 2 • En Europedans plusieurs pays, • la plus grande part du chiffre d’affaires du commerce de détail est réalisé par les grandes surfaces • Plus de 50%  : Danemark, France, Irlande, Finlande. • de 25% à 40% : Allemagne, Espagne, Portugal, Autriche. • Ce n’est pas la Société qui s’est adaptée à la grande distribution. • C’est la grande distribution qui s’est sans cesse adaptée aux souhaits des consommateurs, aux évolutions politiques, économiques, sociétales. Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

5. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle 221.De l’épicerie locale à la multinationale USA 1962 création de Wal*Mart 1er distributeur mondial. Plus riche et plus influent que 150 pays. France 1963 ouverture du premier Carrefour. 2ème distributeur mondial. Grande Bretagne 1929 création de Tesco: 3ème mondial. Dans les années 1990 tous s’internationalisent “Le plus que moins cher”, le Discount part à la conquête de la planète. Le Guide de l’économie équitable La grande distribution internationale était née Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

6. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 221.De l’épicerie locale créée par un homme ou une familleà la multinationale Le principe Etre le premier dans son pays : un pays à haut pouvoir d’achat. Puis envahir la planète… au fur et à mesure que se développe le pouvoir d’achat… Envahir la planète… À l’Est vers les pays émergents d’Asie: 3 milliards de consommateurs Le Guide de l’économie équitable Jean Pierre Caldier1/08/2007 consultant

7. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 221.De l’épicerie locale créée par un homme ou une familleà la multinationale Envahir la planète… Au sud vers les pays d’Amérique du Sud… Le Guide de l’économie équitable Jean Pierre Caldier1/08/2007 consultant

8. - de sociétés cotées en Bourse - de groupes familiaux non cotés en Bourse - de groupements d’adhérents, chacun propriétaire de son magasin et associé dans des «sociétés » le plus souvent sous forme de coopératives - de chaînes commerciales d’Etat (Mercal…) En France les chaînes coopératives de consommateurs se sont tournées vers le hard discount et la franchise avec les deux groupes cotés en bourse. Elles ne représentent plus que quelques pour cent. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 222.Du commerce à l’immobilier Un univers complexe composé Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

9. Depuis plusieurs années, la tendance dans la grande distribution comme dans beaucoup d’autres secteurs économiques est de séparer: • les actifs immobiliers et leur gestion • de l’activité de distribution. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 222.Du commerce à l’immobilier Plus value immobilière et boursière même objectif Cette stratégie consiste à 1° revaloriser son patrimoine immobilier 2° le vendre 3° louer les biens immobiliers que l’on a vendus. 4° Introduire la société immobilière acheteuse en Bourse ce qui permet - d’attirer de nouveaux investisseurs - de dégager des plus values boursières pour les actionnaires. A long terme « privée » de la valeur de son immobilier la distribution est fragilisée. Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

10. Colony Capital «nous avons deux activités: la distribution et l’immobilier» 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 222.Du commerce à l’immobilier UN EXEMPLE CARREFOUR LE N°2 MONDIAL Le fonds d’investissement nord américain, Colony Capital, soutenu par : - legroupe de luxe français Arnault(0,71%) - une société d’investissement européenne Eurazeo est devenu actionnaire N°2 de Carrefour 04/ 2007 puis actionnaire n°1 Juin 2008 avec 13,55% du capital (04/08:10,2%) Colony Capital a demandé la valorisation des actifs immobiliers estimés à 30 milliards d’€. Aujourd’hui il demande plus de résultats pour payer la location des locaux vendus. 07 2008: action Carrefour à 30,2 € son cours le plus bas depuis 13 ans Changement de dirigeants Plus de résultats au détriment de qui: - Des salariés? - Des agriculteurs? - Des fabricants petites et moyennes entreprises? - Des consommateurs? Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

11. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? Crédit Agricole 06/2008 augmentation de capital de 5,9 milliards € 13,55% Carrefour pouvait-il devenir le circuit de distribution des paysans du Monde ? Blue Capital Carrefour30/07/2008 Valeur boursière 24 milliards € 16% actifs immobiliers 30 milliards d’€. 2 ECHANGER AUTREMENT 222.Du commerce à l’immobilier Banques "sociales" et capitalisme comment ça marche 1ere banque européenne, coopérative du monde agricole, actionnaire à 16% du fonds d’investissement EURAZEO. est donc devenu en 2007, indirectement, actionnaire du Groupe Carrefour. Avec l'argent qu'ils déposent dans leur coopérative financière les paysans français s'étranglent Un homme Une voix Le Guide de l’économie équitable Jean Pierre Caldier1/08/2007 consultant Leclerc

12. Le consommateur? pas si sûr… • Dans le discount la marge bénéficiaire est de 6 - 8% • Dans les hypermarchés la marge bénéficiaire est de 2% 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Economiques 1°PRIX ET COUTS La pression constante sur les prix d’achat par les centrales d’achat a des conséquences pour • le monde paysan: cession d’activité, perte de terres agricoles • le monde des fabricants PME: délocalisation, vente société • les consommateurs: la perte de la souveraineté alimentaire 2°DISCOUNT Qui profite des prix bas? 3°IMPORTATIONS des fruits et légumes En pleine saison de production en France: qui en profite? • Achetées 50% moins cher que des productions françaises, • Et revendues de 70 à 85% aux consommateurs. 4°MARGES ARRIERES - VENTE à PERTE - PUBLICITE MENSONGERE des pratiques illicitessanctionnées par la justice sous la pression des consommateurs Exemple: E.LECLERC condamné à rembourser 23.3 millions € à 28 de ses fournisseurs Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

13. France, les caissières nous l’ont dit avec courage: Le bilan social n’est pas satisfaisant pour les rémunérations, les relations humaines, les créations d’emploi… 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Sociaux Etats Unis, Wall-Mart: création d’un syndicat = fermeture définitive du magasin Allemagne, Lidl: unlivre noir publié par Ver. Di , le syndicat des services Sanitaires Une bombe a retardement pour la santé et les budgets des états: • L’obésité mauvaises graisses et excès de sucre des produits à bas prix • Produits phytosanitaires : autorisés là-bas (Afrique du Nord, Europe de l’Est, Espagne) – interdits ici… Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

14. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Environnementaux Aujourd'hui des évolutions positives accélérées par la tenue du Grenelle de l’environnement exemples: • Emballages Stagnation du volume des emballages REDUIRE les emballages est une bonne affaire… • Les magasins de Demain Un surcoût de construction de 25 à 30 % Un retour sur investissement rapide Une rentabilité au moins égale aux anciens magasins Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

15. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Démocratiques USA… Agir individuellement: 2 % à 8 % des consommateurs de Wal*Mart ont cessé d'y faire leurs courses en raison de la «mauvaise presse». Wall Mart a bénéficié du plan de relance économique américain avec notamment l’envoi aux ménages de chèques de remboursement d’impôts (1er semestre 2008) Agir collectivement:les habitants refusent l'implantation de la chaîne. La progression des ventes par magasin est la plus basse depuis six ans (+0,5%). 2 groupes activistes : Wal Mart Watch et WakeupWalmart.com ont été créés afin de dénoncer les dérives du géant et le faire évoluer. Agir financièrement:L’action Wal*Mart est qualifiée d' «argent mort» en raison de sa performance décevante depuis des années par les analystes de la banque JP Morgan Chasejeudi 3 mai 2007 New York intérimétude du cabinet McKinsey & Co Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

16. 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Démocratiques France… Le budget alimentation des Françaises et des Français est passé de 30% à 16% de leurs revenus etles magasins vont se multiplier après les recommandations de la commission sur la croissance présidée par Jacques Attali et reprise dans la loi ! Les Groupes de la Grande distribution s’arrachent 0,5% de parts de marché pour progresser et maintenir leur résultats: c’est 100.000 à 200.000 clients à conquérir. C’est aussi 100.000 à 200.000 citoyens à fédérer pour agir. Exercer sa citoyenneté économique c’est possible… Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

17. Ne faut-il pas débattre du système de distribution, - de sa gestion, - de son statut, - de ses centrales d’achat? 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? 223 Les Enjeux Démocratiques Tout citoyen du monde est concerné Tous ces enjeux ne peuvent pas être abandonnés à quelques équipes dirigeantes de la grande distribution. Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

18. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? Propositions Alternatives Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

19. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? PROPOSITIONS pour aller plus loin… 1. Un autre monde pour une autre économie • Rerégionaliser la production alimentaire comme l’ont souhaité à Hong Kong les paysans de tous les continents • Sortir l’agriculture des règles de l’OMC et les produits alimentaires des prix du marché. • Modifier et appliquer au minimum la loi NRE (Loi Nouvelles Régulations Economiques 2001) pour Imposer une réelle respon- sabilité sociale et écologique aux entreprises de la grande distribution, et de l’agroalimentaire cotées ou non en bourse Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

20. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? PROPOSITIONS pour aller plus loin… 2.Commerce équitable Mettre en œuvre un commerce équitable Nord Nord Court Terme 1° une filière équitable fruits et légumes 2° conditions de paiements équitables et contrats de long terme entre producteurs-fabricants distributeurs Moyen terme 3°Mise en place incitative puis contraignante de critères de base d’un Commerce Equitable Nord Nord: Juste rémunération des acteurs Equité dans les rapports aux producteurs et consommateurs 4° Calendriers d’importations 5° Suppression des pratiques de marges arrières, juste prix aux fournisseurs. Long terme Modification législative du « statut » des grandes entreprises commerciales pour que tous les partenaires soient associés a aux décisions d’aménagement, de gestion, de choix de production et de distribution. Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

21. 2 ECHANGER AUTREMENT 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle ? PROPOSITIONS pour aller plus loin… 3.Démocratie • UnObservatoire démocratique et transparent comprenant l’ensemble des acteurs d’une filière et des Comités Locaux du commerce (CLdC). • UneCommission scientifique et parlementairesur les produits alimentaires à bas prix. Le Guide de l’économie équitable • La Grande distribution sous forme de SCIC? Société Coopérative d’Intérêt Collectif. Une forme juridique ou tous les acteurs: fournisseurs, actionnaires, acteurs salariés, consommateurs, puissance publique sont présents. Une forme déjà expérimentée en France, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Royaume Uni, Québec… Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

22. Une économie alternative 3 Produire autrement Chacun peut en être acteur… 1.ECONOMIE EQUITABLE 2.ECHANGER AUTREMENT 21.Du Commerce équitable Sud Nord au commerce équitable Nord Nord et Sud Sud 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle 3.PRODUIRE AUTREMENT 31.Economie sociale et solidaire 32.Les dérives 4.FINANCER AUTREMENT 5.UNE ECONOMIE EQUITABLE EST POSSIBLE Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

23. 3 Produire autrement 31. Economie sociale et solidaire ASSOCIATIONS, COOPERATIVES, MUTUELLES Des formes diverses ASSOCIATIONS : 1 000000 1 200000 emplois + Bénévolat = 1 000 000 temps plein COOPÉRATIVES : 20 000 (500000 salariés) 108 milliards d’€ de chiffre d’affaires COOPÉRATIVES BANCAIRES (200 000 salariés) collectent 60% des dépôts des Françaises et des Français 3 000 MUTUELLES SANTÉ (58000 salariés) 35 MUTUELLES D’ASSURANCES 16,5 millions de sociétaires Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

24. 3 Produire autrement 31.Economie sociale et solidaire DES POTENTIALITES pour transformer la société • En France • l’économie sociale et solidaire c’est : • Un potentiel humain : Effectif : 2 200 000 salariés 8% de la population active • Un potentiel financier : 10% du Produit Intérieur Brut Ressources :150 milliards € (1) • Un potentiel économique Entreprises : 800000 Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

25. 3 Produire autrement 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits Des exemples d’institutions dans l’ économie sociale et solidaire, qui sont de véritables outils d’une économie équitable dans un développement durable : • SCOP Sociétés coopératives de production • SCIC Sociétés coopératives d’intérêt collectif • AMAP Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne • CUMA Coopératives d’utilisation de matériel agricole • Monnaies alternatives (chiemgauer) • SEL Système d’échanges local Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

26. Europe : un million de coopérateurs France 5eme en Europe 1707 Scop (2005) 19.212 sociétaires 36.200 salariés 3,1 milliards d’€ de chiffre d’affaires 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits 3 Produire autrement Société coopérative de production Un secteur libéré de laspéculation • Principes de fonctionnement • 1 homme ou 1 femme = 1 voix • quelle que soit la part de capital détenu. -Les salariés sont en principe sociétaires -Absence de plus-value et de variation monétaire des parts de capital. -Réserves financières impartageables. -Election des mandataires sociaux, administrateurs et gérants par les associés coopérateurs. -entreprises ni opéables ni dé localisables Allemagne: 300.000 salariés Italie: 250.000 salariés Espagne: 170.000 salariés Pologne: 130.000 salariés Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

27. 40 Domaines d’activités : Agriculture, Bâtiment, commerce, culture, énergie, environnement, formation, immobilier, restauration, santé, services à la personne… 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits 3 Produire autrement Société Coopérative d’Intérêt Collectif Un secteur libéré de laspéculation Principes de fonctionnement Société anonyme coopérative Dont la gestion est démocratique et participative. Dont peuvent être membres tout à la fois: salariés, bénévoles, usagers, personnes privés personne morale, collectivités. Au nombre de 107 (12/2007) en France, elles existent sous une forme différente depuis 1991 en Italie, 1995 en Belgique, 1996 au Portugal, 1997 au Québec, 1999 en Espagne, 2004 au Royaume Uni Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

28. Production - d’aliment du bétail(2 tiers)-de biocarburant(1 tiers) • Achat commun : camion et presse • Production d’ huile de tournesol et de colza de qualité alimentaire utilisée dans les tracteurs met à disposition de ses adhérents du matériel agricole et des salariés. France : 13.500 CUMA regroupant 240.000 adhérents régies par le Code rural Chauffage au bois • Achat groupé d’une déchiqueteuse et de 10 chaudières • 2 jours de nettoyage des bords de prairies c’est « l’énergie bois pour tout l’hiver » 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits 3 Produire autrement AUTONOMIE Energétique et Aliment du Bétail Coopérative d‘Utilisation de Matériel Agricole: Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

29. 3 Produire autrement 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne « Des citoyens s’engagent aux côtés des producteurs pour une agriculture durable et une alimentation de qualité » -La totalité de la récolte peut être vendue -Le revenu de l’agriculteur est maintenu -La transparence existe pour les consommateurs qui participent à la fixation des prix et au risque -Pas de production à contre-saison… Le système des AMAP dans le monde Community Supported Agriculture CSA : USA 1000 Japon les Teikeis 250.000, 16 millions adhérents Grande Bretagne 1000 – Canada 400 France 1000 approvisionnent 200.000 personnes-52 millions € Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

30. FRANCE Apparus en 1994 300 SEL qui ont pour but d'échanger des objets, des services et des savoirs sans utiliser d'argent Les monnaies alternatives sont rares 31. Economie sociale et solidaire Nouveaux circuits 3 Produire autrement Monnaies alternatives et Systèmes d’Échanges Locaux Dans le monde il existe de nombreuses expériences de monnaies alternatives fondantes de systèmes d’échanges : Allemagne, Argentine, Brésil, Japon, Corée, Nouvelle Zélande, Canada… Certaines échouent…d’autres réussissent Ce sont de puissants outils de développement local et de recréation de liens sociaux et économiques. Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

31. 31. Economie sociale et solidaire 3 Produire autrement Propositions Alternatives Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

32. 31. Economie sociale et solidaire 3 Produire autrement PROPOSITIONS pour une réappropriation citoyenne de l’économie Propositions Alternatives Nous avons constaté: - le nombre de Françaises et de Français acteurs dans l’économie sociale et solidaire - sa puissancefinancière, son potentiel humain, son efficacité de gestion, son utilité sociale. Aujourd’hui ce grand secteur économiqueest menacépar sonintégrationdans le système capitaliste, par les projets européens et mondiaux de libéralisationde toutes les activités humaines. Les citoyennes et citoyens, salariés, épargnants, sociétaires pourraient: - se réapproprier ce secteur -exiger qu’il revienne aux principes initiaux de l’économie sociale Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

33. 31. Economie sociale et solidaire 3 Produire autrement PROPOSITIONS pour une réappropriation citoyenne de l’économie • A court terme: - Renforcer la participation des mutualistes et coopérateurs aux activités et assemblées générales. (outils, lois, décrets, information et formation, observatoires des engagements obligatoires) • A moyen terme: - un minimum obligatoire de financement de l’économie sociale et solidaire par le secteur bancaire coopératif et mutualiste, • - la création d’un droit d’intervention des salariés, des mutualistes et coopérateurs, (choix industriels, emploi, choix stratégiques, achats,fusions,délocalisations,cessions..) via les champs d’intervention des CE,CCE… - transformer le code de la mutualité et des assurances. • Immédiatement - un plan de création de nouvelles Scop avec un droit de préemption des salariés en cas de cession des entreprises (700.000 entreprises et 3.000.000 de salariés concernés) Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

34. 32. Economie sociale et solidaire: Les dérives 3 Produire autrement Mais nous avons aussi constaté des dérives de l’économie sociale • Que sont devenues : • Les grandes coopératives de commerçants et de consommateurs • Les grandes coopératives agricoles? • Les premières banques coopératives et mutuelles? - Qu’ont-elles fait de ces principes? - Coopérateurs, sociétaires, salariés exercent-ils tous leurs pouvoirs? Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

35. 32. Economie sociale et solidaire: Les dérives • Le Crédit Agricole, • les Caisses d’Épargne, • les Banques Populaires, • le Crédit coopératif, • sont désormais en Bourse.. Les principes de l’économie sociale sont abandonnés. 06/2008 augmentation de capital de 5,9 milliards € Tensions avec les caisses régionales du Crédit agricole, principales actionnaires de Casa avec 54,1% du capital 2008: Une action en baisse de 33% en 2008. 09/ 2008 une augmentation de capital de 3,7 milliards € pour éviter la faillite. 2008: Une action en baisse de 60% en six mois 3 Produire autrement Un exemple : les banques coopératives Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

36. 32. Economie sociale et solidaire: Les dérives • Banque Populairevient de payer au prix fort (2,6 fois le CA, 27 fois le bénéfice) l’achat d’un grand des services immobiliers • Crédit Coopératif, 100% filiale des Banques populaires participe à la gestion de la carte de crédit de l’Enseigne Leclerc 3 Produire autrement Un exemple : les banques coopératives Ces banques font des investissements dont le caractère social et solidaire est discutable : • Banque Populaire et Caisse d’Epargnefusionnées dans Natixiseffectuent desopérations spéculativessur des entreprises en difficultés : cela génère fermetures, licenciements, délocalisations… Un exemple les collants Well Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant

37. 4 Financer autrement 4.Financer autrement Suite partie 3 1.ECONOMIE EQUITABLE 2.ECHANGER AUTREMENT 21.Du Commerce équitable Sud Nord au commerce équitable Nord Nord et Sud Sud 22.Grande distribution : vecteur ou obstacle 3.PRODUIRE AUTREMENT 31.Economie sociale et solidaire 32.Les dérives 4.FINANCER AUTREMENT 41.Finances solidaires 42.Investissement Socialement Responsable 43.Epargne salariale dans le cadre d’un développement durable 5.UNE ECONOMIE EQUITABLE EST POSSIBLE Le Guide de l’économie équitable Sylvie Mayer Député européen 1979-1994 – Jean Pierre Caldier consultant