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Module 2 Economie approfondie. Chapitre 4 Fonctions et équilibre macroéconomiques. I. L’approche macroéconomique de la consommation et de l’épargne. Définitions La consommation des ménages C ’ est une consommation finale effective qui inclut:
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Module 2 Economie approfondie Chapitre 4 Fonctions et équilibre macroéconomiques
I. L’approche macroéconomique de la consommation et de l’épargne • Définitions • La consommation des ménages C’est une consommation finale effective qui inclut: • La consommation marchande: les ménages achètent des biens et services marchands grâce à leurs revenus. • Autoconsommation: les ménages peuvent satisfaire leurs besoins en consommant des
Biens et services qu’ils produisent eux – mêmes • Consommation de biens et services non-marchand fournis par les APU et qui n’exigent pas de contrepartie monétaire immédiate (ex: lorsqu’un agent utilise l’enseignement public pour scolariser ses enfants; remboursement de soins médicaux);ces services collectifs sont financés par les prélèvements obligatoires. Ces services peuvent être aussi fournis par les ISBLSM.
Consommation effective des ménages = dépense de consommation finale individuelle + consommation collective individualisable (services collectifs). On mesure la part de la consommation dans le PIB. La macroéconomie étudie les agrégats tels que la consommation ou l’épargne. La micro étudie le comportement du consommateur.
2) L’épargne des ménages C’est la partie non consommée du RDB. Taux d’épargne: épargne brute / RDB. L’épargne brute des ménages a deux composantes: • l’investissement logement • L’épargne financière: livrets d’épargne, détention de titres (actions, obligations).
2 remarques • Les achats de logement ne font pas partie de la dépense de consommation finale des ménages mais sont considérés comme un investissement. Ils font donc partie de la FBCF. • Les achats de biens durables (automobiles, équipement électroménager, meubles) font partie de la consommation finale des ménages, même si leur utilisation s’étale sur plusieurs années.
Du point de vue de la macroéconomie, la distinction entre biens durables et non durables est importante: les achats de biens durables ne représentent qu’une part mineure (moins de 10%) de la dépense de consommation des ménages, mais sont beaucoup plus volatiles (fluctuants) que les dépenses en biens non durables.
B. Les déterminants (facteurs)du partage du revenu entre C et S Remarque préliminaire sur le débat entre consommation et épargne: l’épargne n’est-elle qu’un résidu du revenu consommé? • Niveau général des prix et taux d’intérêt réel Les économistes ont longtemps considéré que la consommation et l’épargne dépendaient du taux d’intérêt réel et du taux d’inflation.
Selon les auteurs classiques et néo-classiques, le taux d’épargne serait une fonction croissante du taux d’intérêt réel: un fort taux d’intérêt réel (une forte rémunération de l’épargne) incite à diminuer sa consommation présente pour accroître son épargne. C’est l’effet de substitution: on substitue de l’épargne à de la consommation présente.
Mais la relation positive entre taux d’intérêt et épargne peut être contrebalancée par un effet revenu: pour un ménage qui souhaite effectuer des placements financiers, une hausse du taux d’intérêt signifie une hausse de revenus futurs, ce qui peut inciter à réduire l’épargne nécessaire pour constituer un patrimoine. Selon P. Allard, « le sens de la réaction de l’épargne au taux d’intérêt est en théorie indéterminé. - Si la consommation présente et la consommation future sont fortement substituables aux yeux des ménages, l’effet de substitution l’emporte sur
L’effet revenu. • Au contraire, si la consommation future est ressentie comme complémentaire de la consommation présente, l’effet de revenu l’emportera. • Le lien entre inflation et épargne a été dégagé la 1ère fois par PIGOU (1949): l’agent économique désire détenir un montant donné d’encaisses liquides exprimé en termes réels: M/P = encaisses réelles M= encaisse monétaire et actifs financiers (patrimoine) P= indice des prix
Effet d’encaisses réelles à LT*: d’un côté, en cas d’inflation, pour conserver la valeur réelle de leur patrimoine financier, les ménages sont contraints d’épargner plus. • Mais d’un autre côté, à court terme, l’anticipation d’une accélération de l’inflation peut conduire les ménages à précipiter leurs achats, surtout de biens durables: fuite devant la monnaie et l’épargne baisse => La rapidité de ces adaptations dépend du rythme de progression de l’inflation et du degré d’illusion monétaire (myopie)des agents quant à l’inflation.
Toutefois, dans une période de relative stabilité des prix (+ 2% par an dans la zone OCDE entre 2003 et 2007), ce facteur (inflation) joue désormais un rôle marginal dans le comportement des ménages. Keynes a renouvelé le débat en affirmant que le niveau de la consommation et de l’épargne est déterminé par le revenu courant
2) Le revenu courant Le lien entre consommation et revenu a pour la 1ère fois été dégagé par Keynes dans sa Théorie générale (1936).Pour Keynes, l’individu fixe d’abord sa consommation en fonction de son revenu courant et affecte ensuite le reliquat de son revenu à l’épargne.
Certaines approches ont toutefois affiné le lien qui existe entre revenu et consommation (théorie du revenu relatif) tandis que d’autres ont lié l’évolution de la consommation à l’ensemble des ressources anticipées de l’individu à plus ou moins long terme, voire à sa richesse (théorie du revenu permanent et du cycle de vie). => Les néoclassiques parlent d’actualisation: en t0, l’individu anticipe et fait un calcul actualisé des ses revenus en t1, t2, t3, jusqu’à la fin de sa vie.
LA THÉORIE KEYNÉSIENNE (MACROÉCONOMIQUE): LE REVENU COURANT La consommation est directement reliée au revenu des ménages dont elle suit les fluctuations à court terme. La fonction généralement retenue comprend une consommation incompressible C0, et une propension marginale à consommer c, positive et < à 1, et constante. Loi psychologique fondamentale*: la consommation s’accroît quand le revenu progresse, mais dans une moindre mesure,
Car l’individu consacre une partie de sa richesse nouvelle à l’épargne. Y :Revenu C = C0 + cY On peut aussi écrire la fonction de consommation avec une constante b: C = b + cY Repères p. 15-17 La propension moyenne à consommer C/Y qui diminue lorsque le revenu augmente
TESTS EMPIRIQUES DE LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNÉSIENNE La naissance de l’économétrie est contemporaine de la Théorie générale, avec les travaux menés en 1939 par Jan TINBERGEN pour la Société des Nations. • Les travaux statistiques sur la consommation réalisés depuis les années 1940 confirment l’existence d’une telle fonction à court terme: la propension moyenne à consommer diminue avec le niveau de revenu.
Mais une étude en longue période réalisée par Simon KUZNETS (1946), obtient pour les Etats-Unis de 1869 à 1938, une fonction de consommation linéaire Ct = 0,86 Yt • Cette caractéristique infirme l’hypothèse d’une propension moyenne à consommer décroissante avec le revenu, puisqu’elle est constante à long terme. C/Y = 0,86 = c • La propension marginale à consommer est sensiblement plus élevée qu’a court terme, et égale à la propension moyenne à consommer.
Le doute jeté sur la fonction de consommation de Keynes par ces résultats empiriques a suscité de nombreuses reformulations: comment expliquer cette discordance entre courte période et longue période?
LES REFORMULATIONS KEYNÉSIENNES • Le rôle des habitudes de consommation: James Duesenberry (1948) et Franco Modigliani (1949) ont trouvé une irréversibilité dans le comportement de consommation: s’il est plus facile d’augmenter que de réduire sa consommation, le niveau de revenu le plus élevé atteint dans le passé exerce un « effet de crémaillère » ou « effet de cliquet » sur la fonction de consommation de court terme. Cet effet de cliquet explique le
maintien du niveau de consommation en période de récession ou d’expansion économique. Confrontés à une dégradation de leur pouvoir d’achat, les consommateurs préservent leur consommation en épargnant moins ou en s’endettant. En revanche, lorsque l’activité économique reprend, ils maintiennent leur consommation à son niveau antérieur et épargnent le supplément de revenu courant. • La propension moyenne à consommer se comporte généralement de façon contra cyclique (elle n’est pas liée aux cycles économiques) à court terme, tandis qu’elle est stable à long terme.
Cependant l’effet de crémaillère est trop brutal: une formulation + souple des habitudes de consommation est élaborée par Thomas Brown (1952), qui propose d’introduire non plus une irréversibilité, mais une inertie des comportements de consommation. La consommation courante est alors expliquée par le revenu courant et la consommation de la période précédente, qui illustre le rôle des habitudes: Ct = c Yt + aCt-1 + b0 < c <1 0 ≤a <1
Plus le coefficient a est élevé, plus la consommation passée exerce un effet de mémoire important sur la consommation présente. A court terme, les habitudes de consommation sont données (Ct-1 ne peut être modifiée) et la propension marginale à consommer de courte période est ∂Ct / ∂Yt = c A long terme, au contraire, toute augmentation du revenu va se transmettre de période en période par le biais du terme de consommation retardé: l’augmentation de la consommation en t
Entraînera une augmentation de la consommation en t+1, puis en t+2… En longue période, si la consommation est stationnaire, la fonction de consommation s’écrit C= c Y + a C + b, et la propension marginale est consommer à long terme c / (1-a) est supérieure à la propension marginale à consommer de court terme (c): la formulation de Brown expliquerait donc pourquoi les études empiriques sur longue période obtiennent une valeur plus forte que les études sur courte période.
Le revenu relatif (Duesenberry, 1949): dans cette approche, la propension moyenne à consommer des individus est autant influencée par le niveau de leur revenu courant que par la place qu’occupe ce revenu, au sein de la hiérarchie des revenus. • L’interdépendance du comportement des agents économiques et les phénomènes d’imitation sociale expliquent que la propension moyenne à consommer soit globalement stable sur longue période, puisque cette progression moyenne dépend avant tout
3) La remise en cause de la fonction de consommation keynésienne: le revenu permanent Dans son ouvrage A theory of consumption fonction (1957), Milton Friedman propose d’établir les fondements microéconomiques des comportements de consommation, sur la base de choix intertemporels du consommateur. Pour Friedman, il convient de distinguer au sein
du revenu et de la consommation une composante permanente et une composante transitoire. Le revenu permanent* est un revenu tendanciel anticipé, que l’individu infère des évolutions économiques de long terme et de ses propres capacités (anticipations rationnelles) Le revenu transitoire* ou revenu courant dépend au contraire d’évènements imprévus ou de fluctuations à court terme. La seule relation stable qui existe entre revenu et consommation unit revenu permanent et consommation permanente.
Une hausse du revenu ne se traduira donc par une augmentation significative de la consommation, que si cette hausse est interprétée comme durable par les agents économiques et si elle aboutit à modifier les anticipations portant sur le revenu permanent. • Dans le cas contraire, la hausse du revenu sera perçue comme provisoire et se traduira surtout par un flux d’épargne supplémentaire (dans la crainte d’une diminution future du pouvoir d’achat.)
l’explication de Friedman relativise la portée des politiques keynésiennes de relance de la consommation à court terme, et met l’accent sur le rôle contra cyclique des comportements de consommation. Contra-cyclique*: qui va à l’opposé du cycle économique (récession ou expansion).
4) Le cycle de vie • Initialement formulée par Ando-Modigliani (1963) et Modigliani-Brumberg (1954), la théorie du cycle de vie se situe, comme la théorie du revenu permanent, dans la tradition néoclassique de l’affectation inter temporelle des revenus. => Rationalité du consommateur qui adopte un comportement prospectif d’optimisation.
Néanmoins, contrairement à la théorie de Milton Friedman, l’approche est ici plus directement macroéconomique: au niveau agrégé, la théorie du cycle de vie affirme que le taux d’épargne moyen des ménages dépend avant tout des variables démographiques. • Comme Friedman, la théorie du cycle de vie relie la consommation aux ressources moyennes de l’individu calculées sur le long terme. Sa particularité cependant: substituer à la notion de revenu permanent la somme actualisée des revenus perçus par un individu
Pendant sa vie entière. • Cette théorie montre les différences de comportements de consommation et d’épargne à chaque stade du cycle de vie. Schématiquement, les individus: • consomment plus qu’ils ne gagnent quand ils sont jeunes (le financement de leurs dépenses se faisant grâce à la famille ou par emprunt à des organismes de crédit) • épargnent de plus en plus au cours de leur vie active ( à la fois pour rembourser leurs dettes initiales, et pour se constituer un capital en
Vue de leur retraite) • Consomment les fonds accumulés peu à peu au cours de leur retraite. • Cette théorie est globalement vérifiée sur les dernières décennies, mais l’évolution du contexte économique conduit à y apporter quelques nuances Ex: épargne de précaution (chapitre V) => Au niveau microéconomique, c’est l’ensemble du revenu actualisé durant sa vie active qui importe à l’individu pour définir son profil de consommation, même si des aléas intervenus
Dans le revenu courant ou des modifications de ses anticipations sur les revenus futurs peuvent modifier cette consommation à court terme. => Au niveau macro, le taux d’épargne des ménages varie en fonction de la croissance de la population active (+ la pop. Active est importante, plus le taux d’épargne est élevé), mais aussi de celle du revenu
C. Les évolutions empiriques vérifient-elles ces théories? • Evolution du taux d’épargne peut-elle être expliquée par ces théories?
DANS L’ENSEMBLE DES PAYS DE L’OCDE • Le taux d’épargne chute entre 1980 et 2005, avec des mouvements cycliques: baisse jusqu’en 1983, remontée de 1983 à 1989, chute entre 1990 et 1993, légère hausse depuis cette date, puis nouvelle diminution à partir de 2004. • Cette évolution cyclique correspond aux fluctuations de la conjoncture éco: l’épargne baisse en période de ralentissement (récession)car les ménages puisent dans leur épargne pour soutenir la
Consommation, et car les réductions de déficits publics conduisent à une baisse de l’épargne globale (voir l’équivalence ricardienne p. 68 dans le Repères: les ménages épargnent davantage en cas de déficit public important, car ils anticipent le fait que l’Etat augmentera les impôts pour combler ce déficit public). • Cette évolution masque une certaine dispersion des taux d’épargne entre les pays: - Le Japon a connu une forte chute de son taux d’épargne des ménages: 22,8% en 1975=>
Seulement 6,8% en 2004. • Le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont partis de taux d’épargne faibles; avec la chute de leur taux d’épargne, les Etats-Unis atteignent 1% en 2006 et le Royaume-Uni 5,5% en 2006. • Si en 2006, la France, l’Allemagne et l’Italie ont un niveau comparable d’épargne des ménages (environ 15,5%), ces pays n’ont pas connu la même évolution depuis 1975: taux divisé par 2 en Italie, faible hausse en Allemagne et chute de 4 points en France.
Globalement, le taux d’épargne des ménages dans les pays de l’OCDE a connu depuis le 1er choc pétrolier une baisse durable, qui s’est encore accentuée à partir des années 1980. En France, cette évolution a été particulièrement marquée entre 1983 (politique économique réorientée dans le sens de la rigueur salariale) et 1988 (où le taux d’épargne a atteint son niveau historique le plus bas). • Avec la crise économique du début des années 1990, on a assisté à une stabilisation du taux d’épargne, voire à une légère remontée en France.
Cependant, les taux d’épargne atteints en 2000 n’ont jamais retrouvé leur niveau d’avant les 2 chocs pétroliers. Aux Etats-Unis, on a vu apparaître un taux d’épargne nul, voire négatif, conséquence de l’augmentation des cours boursiers (cours des actions et obligations) , et donc, de celle du patrimoine des ménages => les ménages revendent leurs titres La période de stagnation du début des années 2000 a coïncidé avec une légère augmentation du taux d’épargne des ménages, surtout en Europe, s’expliquant par des incertitudes en matière d’évolution des revenus: S de précaution
Mais l’amélioration de l’activité économique en 2006/2007 n’a, contrairement à tout attente, pas entraîné en Europe de reflux significatif du taux d’épargne: cela peut s’expliquer en partie par les incertitudes pesant sur le caractère durable de cette reprise (chômage élevé, pressions inflationnistes notamment jusqu’en 2008). Si les ménages n’avaient pas anticipé le caractère temporaire de cette reprise économique, ils auraient moins épargné. => effectivement, la crise a de nouveau eu lieu en 2008.
UNE BAISSE DE L’ÉPARGNE DES MÉNAGES EN FRANCE Trois phases: • Jusqu’en 1978, augmentation tendancielle du taux d’épargne des ménages en France, qui atteint près de 20%en 1978 • Phase de forte baisse entre 1978 et 1987 => 11% en 1987. Cette diminution affecte également la composante financière de
l’épargne des ménages • Le taux d’épargne remonte tendanciellement après 1987 et se situe en 2008 à 15,3%; on assiste parallèlement à la remontée de l’épargne financière des ménages (les ménages placent davantage sur des livrets, achètent davantage d’actions, d’obligations) a/ Les travaux français mettent l’accent sur plusieurs facteurs clés pour expliquer la baisse du taux d’épargne des ménages de 1978 à 1987:
La crise économique, et son impact sur la progression des revenus: la faible croissance des revenus a pu inciter les ménages à réduire leur épargne pour conserver leur niveau de consommation; un tel phénomène d’effet de cliquet a été mise en évidence à la fin des années 1970. Exemple: de 1970 à 1980, le taux de croissance du pouvoir d’achat du revenu des ménages est passé de 5% l’an à 0% => les ménages ont réagi en diminuant leur taux d’épargne qui s’est abaissé de 17,5% à 14,9% => le niveau de leur
consommation est, en 1980, > de 3% à ce qu’il aurait été si le taux d’épargne avait été maintenu au niveau de 1978. • Les effets de l’inflation sur l’épargne apparaissent ambivalents: à court terme, l’effet de fuite devant la monnaie a pu jouer, pour céder la place à l’effet d’encaisse réelle à moyen terme. Ex: la baisse du taux d’épargne en France de 1981 à 1988 a ainsi correspondu à une phase très rapide de désinflation (le taux d’inflation est
passé entre ces 2 dates de 13% à 3,5%) et à une période de ralentissement très net de la progression du revenu disponible: les ménages ont tiré sur leur épargne, dont la valeur n’était plus dépréciée, plutôt que de sacrifier leur consommation.
La baisse du taux d’épargne des ménages peut s’expliquer par la diminution de l’investissement en logements durant les années 1980. • Motif de précaution: en période d’incertitude sur leur revenu futur, les ménages peuvent décider d’accroître leur effort d’épargne afin de maintenir un niveau de consommation constant sur le long terme. => l’augmentation du chômage influence l’épargne de précaution (crainte de perdre son emploi).
Dans une optique de cycle de vie, le vieillissement de la population française devrait se traduire par une baisse structurelle du taux d’épargne des ménages. En longue période, au taux actuel de fécondité, la part de personnes d’au moins 60 ans par rapport aux personnes âgées de 20 à 59 ans, passera de 38% à 47% en 2025 => le poids relatif des désépargnants augmentera par rapport à celui des épargnants => le taux d’épargne pourrait baisser.