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ARCUEIL-GENTILLY (94) volet 2. Site Le Chaperon vert Quartier à cheval sur les communes d’Arcueil et de Gentilly. Une partie de la cité se trouve isolée de l’autre côté de l’autoroute A6, sur la commune d’Arcueil. Une passerelle piétonne relie les deux groupes. Population 3 500 habitants.
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ARCUEIL-GENTILLY (94)volet 2 Site Le Chaperon vert Quartier à cheval sur les communes d’Arcueil et de Gentilly. Une partie de la cité se trouve isolée de l’autre côté de l’autoroute A6, sur la commune d’Arcueil. Une passerelle piétonne relie les deux groupes. Population 3 500 habitants. Patrimoine 1609 logements, partagés entre les deux communes (803 et 806). Cité homogène en briques des années 50 (HLMO) propriété de l’OPIHLM d’Arcueil-Gentilly ; 24 bâtiments : 20 immeubles R+4, une tour R+13, trois grandes barres R+10. Contexte Un quartier relativement calme, sans vacance, mais souffrant d’une hausse des incivilités et des troubles de voisinage. Une tension qui culmine fin 98 avec l’agression de commerçants. Des pétitions qui circulent parmi la population. La demande L’OPIHLM a demandé au CREPAH de mener sur le quartier un diagnostic sécuritéafin de mieux appréhender les problèmes spécifiques à la cité du Chaperon Vert, la nature et l’origine du sentiment d’insécurité au sein de la population et du personnel de proximité de l’Office, analyser les atouts et freins du paysage institutionnel local. Méthodologie Vingt entretiensqualitatifs avec les responsables de l’Office et les acteurs de la cité Trois réunions d’habitants dont une “ spéciale jeunes ” (15/20 participants chacune). Constitution d’un groupe de travail interne à l’Office Constitution d’un groupe de travail “ habitants ”. PRINCIPALES CONCLUSIONS DU DIAGNOSTIC un sentiment d’insécurité réel, issu de l’exaspération croissante des habitants quant à la dégradation perçue de la qualité de vie dans le quartier, plus qu’à des faits de délinquance avérés. une population hétérogène constituée de deux grands pôles de population qui cohabitent mal ; une triple fracture culturelle (anciens/nouveaux), générationnelle, ethnique. un cadre de vie agréable, mais en voie de dégradation (nuisances, vandalisme, bruit…).
une vie sociale en déshérence : les quelques associations sont “ verrouillées ” par quelques anciens locataires qui n’ont plus la légitimité ni l’énergie pour les faire vivre. des réponses institutionnelles inadaptées, qu’il s’agisse de la Police (horaires d’îlotage), de la Justice (défaut d’exécution des peines prononcées) ou encore des villes (défaut d’animation, CLS peu vivant). STRATEGIE MISE EN OEUVRE Trois axes de travail ont été retenus et structurent le plan d’action. 1 - Améliorer la qualité de la vie collective au sein du quartier Un groupe de travail “ habitants ” a été constitué et a notamment pour mission d’élaborer la première mouture d’une “ Charte du Vivre Ensemble ”. Ce groupe est composé d’un noyau d’habitants motivés mais reste ouvert à tous. Les gardiens sont invités à participer à la démarche. 2 - Intégrer la dimension tranquillité dans la gestion de proximité de l’Office L’Office travaille actuellement sur la réalisation d’un outil de recueil des faits incivils et délictueux, et à la définition de procédures de traitement des troubles de voisinage, à l’occasion de la mise en place d’une antenne déconcentrée sur le quartier. Les gardiens sont associés à cette élaboration. 3 - Améliorer la gestion urbaine de proximité sur le quartier Deux pistes de travail ont été présentées aux partenaires : - la mise en place à l’échelle du quartier d’un groupe de concertation interpartenarial, relatif à la sécurité (point de jonction et déclinaison territoriale des deux CLS) mais aussi à d’autres aspects de la vie quotidienne (propreté). - développement de relations bilatérales avec la police, pouvant déboucher sur une convention. Contact : Alain Cattoni, directeur, Office d ’Arcueil